Une Parole … Une Prière
TEMPS ORDINAIRE - 7ÈME DIMANCHE
…FAITES-LE AUSSI POUR EUX…
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« En ce temps-là, Jésus déclarait à ses disciples : « Je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue. À celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique. Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas. Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs en font autant. Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent. Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants. Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et l’on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc Luc 6, 27-38
Illustration: : Claude Gellée « Le Lorrain », Le Sermon sur la montagne, 1656, huile sur toile, 171,5 x 259,7 cm, The Frick CollectionNew York
Le Sermon sur la montagne est un tableau réalisé vers 1656 par le peintre français Claude Gellée, dit le Lorrain. Conservée au sein de la Frick Collection, à New York, aux États-Unis, cette huile sur toile est une peinture chrétienne qui représente le sermon sur la montagne prononcé par Jésus-Christ, ici figuré entouré de ses douze Apôtres. Elle place par ailleurs cet épisode biblique dans un vaste paysage peuplé de disciples, de brebis et de chameaux au premier plan à droite, tandis que le Jourdain peut être aperçu à l'arrière-plan à gauche.
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Méditation du Pape François…
Angélus – Place St-Pierre, Rome – 20 février 2022
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Chers frères et sœurs, bonjour !
Dans l’Évangile de la liturgie d’aujourd’hui, Jésus donne
aux disciples quelques indications fondamentales de la vie. Le Seigneur fait référence
aux situations les plus difficiles, celles qui nous mettent à l’épreuve, celles
qui nous confrontent à ceux qui sont ennemis et hostiles à notre égard, ceux
qui cherchent toujours à nous faire du mal. Dans de tels cas, le disciple de Jésus
est appelé à ne pas céder à l’instinct et à la haine, mais à aller plus loin,
beaucoup plus loin. Aller au- delà de l’instinct, aller au-delà de la haine. Jésus
dit : « Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent » (Lc 6,
27). Et plus concrètement encore : « A qui te frappe sur une joue, présente
encore l’autre » (v. 29). Quand nous entendons cela, il nous semble que le
Seigneur demande l’impossible. Et puis, pourquoi aimer ses ennemis ? Si l’on ne
réagit pas aux personnes autoritaires, tout abus a le champ libre, et ce n’est
pas juste. Mais est-ce vraiment le cas ? Le Seigneur nous demande-t-il vraiment
des choses impossibles et même injustes ? Est-ce vraiment le cas ?
Considérons tout d’abord ce sentiment d’injustice que
nous ressentons en « tendant l’autre joue ». Et pensons à Jésus. Au cours de sa
passion, lors de son procès injuste devant le grand prêtre, à un moment donné,
il reçoit une gifle d’un des gardes. Et lui, comment se comporte-t-il ? Il ne
l’insulte pas, non, il dit au garde : « Si j’ai mal parlé, témoigne de ce qui
est mal ; mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? » (Jn 18, 23). Il
demande des comptes sur le mal reçu. Tendre l’autre joue ne signifie pas
souffrir en silence, céder à l’injustice. Par sa question, Jésus dénonce ce qui
est injuste. Mais il le fait sans colère, sans violence, plutôt avec
gentillesse. Il ne veut pas déclencher une dispute, mais désamorcer la rancœur,
cela est important : éteindre ensemble la haine et l’injustice, en essayant de
récupérer le frère coupable. Ce n’est pas facile, mais Jésus l’a fait et nous
dit de le faire nous aussi. C’est cela tendre l’autre joue : la douceur de Jésus
est une réponse plus forte que les coups qu’il a reçus. Tendre l’autre joue
n’est pas le repli du perdant, mais l’action de celui qui a une plus grande
force intérieure. Tendre l’autre joue signifie vaincre le mal par le bien, qui
ouvre une brèche dans le cœur de l’ennemi, démasquant l’absurdité de sa haine.
Et cette attitude, tendre l’autre joue, n’est pas dictée par le calcul ou par
la haine, mais par l’amour. Chers frères et sœurs, c’est l’amour gratuit et immérité
que nous recevons de Jésus qui engendre dans nos cœurs une façon de faire
semblable à la sienne, qui rejette toute vengeance. Nous sommes habitués aux
vengeances : « Tu m’as fait ceci, moi je te ferai cela », ou à garder dans
notre cœur cette rancœur, une rancœur qui fait mal, détruit la personne.
Venons-en à l’autre objection : est-il possible qu’une
personne en vienne à aimer ses ennemis ? Si cela ne dépendait que de nous, ce
serait impossible. Mais rappelons-nous que lorsque le Seigneur demande une
chose, il veut la donner. Le Seigneur ne nous demande jamais quelque chose
qu’Il ne nous donne pas en premier.
Quand il me dit d’aimer mes ennemis, il veut me donner la capacité de le
faire. Sans cette capacité, nous ne pourrions pas, mais Lui te dit : « Aime ton
ennemi », et il te donne la capacité d’aimer.
Saint Augustin priait ainsi — écoutez quelle belle prière — : «
Seigneur, donne ce que tu commandes et commande ce que tu veux » (Confessions,
x, 29.40), parce que tu me l’as donné en premier. Que lui demander ? Qu’est-ce
que Dieu est heureux de nous donner ? La force d’aimer, qui n’est pas une
chose, mais qui est l’Esprit Saint. La force d’aimer est l’Esprit Saint, et
avec l’Esprit de Jésus, nous pouvons répondre au mal par le bien, nous pouvons
aimer celui qui nous fait du mal. C’est ce que font les chrétiens. Qu’il est
triste que des personnes et des peuples fiers d’être chrétiens voient les
autres comme des ennemis et pensent à se faire la guerre ! C’est très triste.
Et nous, essayons-nous de vivre les invitations de Jésus
? Pensons à une personne qui nous a fait du mal. Que chacun pense à une
personne. Il est courant que nous ayons subi le mal de quelqu’un, pensons à
cette personne. Peut-être avons-nous de
la rancune en nous. Mettons alors à côté de cette rancœur l’image de Jésus,
doux, lors du procès, après la gifle. Et puis demandons à l’Esprit Saint d’agir
dans nos cœurs. Enfin, prions pour cette personne : prier pour qui nous a fait
du mal (cf. Lc 6, 28). Nous, quand on nous a fait du mal, nous allons immédiatement
le raconter aux autres, et nous nous sentons victimes. Arrêtons-nous, et prions
le Seigneur pour cette personne, pour qu’il l’aide, et ainsi ce sentiment de
rancœur disparaît. Prier pour celui qui nous a mal traités est la première
chose pour transformer le mal en bien. La prière. Que la Vierge Marie nous aide
à être des artisans de paix envers tous, en particulier envers ceux qui sont
hostiles et qui ne nous plaisent pas.
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La Vidéo du Pape …
Quand j’avais 17 ans, j’étais étudiant et je travaillais. J’avais des projets. Je ne pensais absolument pas à devenir prêtre. Mais un jour, je suis entré dans la paroisse. Et Dieu était là, m’attendant !
Aujourd’hui encore, Dieu continue d’appeler les jeunes, parfois de manière inimaginable. Parfois, nous ne l’écoutons pas parce que nous sommes trop occupés avec nos affaires, nos projets, et même nos occupations de l’Église.
Mais l’Esprit Saint nous parle aussi à travers les rêves et à travers les préoccupations que les jeunes ressentent dans leur cœur. Or, en les accompagnant sur leur chemin, nous verrons comment Dieu fait des choses nouvelles avec eux. Ainsi, nous pourrons accueillir son appel de manière à mieux servir l’Église et le monde d’aujourd’hui.
Faisons confiance aux jeunes ! Et surtout, faisons confiance à Dieu, car Il appelle chacun de nous!
Pape François – Février 2025
Méditation de notre Évêque, Mgr Guy Harpigny…
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Anniversaire du Concile œcuménique de Nicée (325) (IV)
Judaïsme et christianisme
Le christianisme antique peut être divisé en trois périodes
: celle du Nouveau Testament ; celle des Pères ; celle de la période byzantine,
au moment où le christianisme devient religion officielle de l’empire romain.
Le personnage principal de la période du Nouveau
Testament est bien Jésus. On se demande s’il était sadducéen, pharisien,
essénien, zélote ou baptiste. Ces hypothèses sont posées, mais aucune n’est
satisfaisante. De plus, ces catégories concernent surtout les Juifs du Sud, les
Judéens, alors que Jésus et la quasi-totalité de ses disciples sont des Juifs
du Nord, des Galiléens. En revanche, le Nouveau Testament est marqué par
l’omniprésence de la synagogue. Jésus prêche dans les synagogues. Les voyages
de Paul sont des déplacements de synagogue en synagogue, où il s’adresse, en
particulier, le jour du shabbat, pour parler de Jésus. Le mouvement chrétien
primitif divise les communautés juives. Le premier martyr chrétien, Étienne,
est lapidé en 36 ou 37 (Actes 7,58-60). Jacques, le frère ou cousin de Jésus,
chef de la communauté chrétienne de Jérusalem, est lapidé en 62. C’est au sein
du milieu synagogal que le christianisme connaît ses premiers succès, dans la
diaspora juive hellénisée.
Durant la période des Pères, nous avons affaire à
deux groupes de savants et de lettrés : des rabbins et des Pères. Ils sont en
contact les uns avec les autres et ils se sont influencés. Du côté des Pères,
on parle beaucoup du judaïsme, car on a besoin du Juif pour définir son identité.
Ce rapport est souvent conflictuel, comme chez Justin de Naplouse (mort vers
165) dans son Dialogue avec Tryphon. En même temps, Origène (185-254) et
Jérôme valorisent le retour à l’original hébraïque de la Bible ; d’autres font
un usage notable de l’exégèse juive. Du côté des rabbins, le christianisme
occupe une place très faible dans leurs écrits. Nous avons cependant beaucoup à
apprendre du judaïsme non rabbinique de cette époque.
En 313, l’empereur Constantin (272 ? – 337) reconnaît le
caractère légal du christianisme ; en 380, l’empereur Théodose (347-395) le
proclame religion officielle de l’empire romain. C’est en 330 que Constantin
fait de Byzance la deuxième capitale de l’empire, qui reçoit le nom de
Constantinople, d’où la désignation de période byzantine pour cette
nouvelle étape. D’un côté, les relations entre Juifs et chrétiens se
durcissent. La législation impériale est moins favorable aux Juifs. Les chrétiens
sont parfois à l’origine de la destruction de synagogues. D’un autre côté, les
Juifs de Palestine sont particulièrement dynamiques. La construction de
synagogues en Galilée se déploie dans tous les sens. Parallèlement au succès de
la croix comme symbole identitaire chrétien, les Juifs valorisent le chandelier
à sept branches (menora).
Y a-t-il eu séparation ?
Même si on éprouve des difficultés à dire séparation,
les chercheurs situent quatre dates.
Le ministère de l’apôtre Paul demande qu’on n’impose pas
la circoncision aux païens qui demandent le baptême. En même temps, Paul reste
membre de la tradition juive.
Les deux guerres de Judée ont-elles joué en faveur d’une
séparation ? La destruction du Second Tempe en 70 entraîne la fuite des chrétiens
vers Pella en Jordanie. La guerre de Bar Kokhba en 132-135/136 est le fait des
seuls Juifs ; les chrétiens ne sont pas solidaires. En fait, pour le moment, on
n’y voit pas un réel tournant dans les relations entre Juifs et chrétiens.
Aujourd’hui, on situe la séparation au IVe siècle, sans en être
très certain. On trouve en effet des homélies de Jean Chrysostome (344 ? 354 ?
– 407), prêtre à Antioche en 386 et 387, contre des chrétiens judaïsants. Les
frontières entre Juifs et chrétiens à Antioche sont encore poreuses. On verra,
au terme de nouvelles recherches, si on ne peut pas être plus précis pour évoquer
une « distinction » entre Juifs et chrétiens.
La description rapide des évolutions des communautés chrétiennes
jusqu’au début du IVe siècle nous permet d’aborder la question posée
au concile de Nicée en 325, à propos du Fils unique du Père. Ce sera fait dans
une prochaine livraison.
Dans Après Jésus, L’invention du Christianisme
(2020) :
- Paul-Hubert Poirier, Quelles
langues pour les premiers chrétiens, p. 53-54
- Mathilde Ausselot, La
Septante : Bible juive en grec ou Ancien Testament des
chrétiens ? p. 103-106
- Gordon Lathrop, Les
assemblées : lieux de naissance des Écritures, p. 159-166
- Patrick Prétot, Qui a
inventé le dimanche et la semaine chrétienne ? p. 199-
200
- Muriel Debié, Naissance
d’une culture chrétienne syriaque, p. 576-582
Dans Découvrir les Pères de l’Église (2024)
- Marie-Anne Vannier, Introduction,
p. 27-36
- José Costa, La séparation
du judaïsme et du christianisme a-t-elle eu lieu ? Quelques réflexions sur le
christianisme antique et sa relation au judaïsme, p. 37-72
Dans Les quatre Évangiles, Traduction de la Vetus
Syra, Texte inédit du IIème siècle avec annotations, Introductions, notes
et tableaux : Etienne Méténier, Éditions des Béatitudes, 2024, p. 11-28
Évêque de Tournai
(Source : Eglise de Tournai Février 2025)
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Un mot du Curé…
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BIENTÔT LE CARÊME !
CE QUI SERA PROPOSÉ DANS
NOTRE UNITÉ PASTORALE (I)
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40 jours pour se tourner vers Lui… La conversion, littéralement,
c’est cela : « se tourner vers ». Lié à la préparation de la Semaine Sainte et
de la fête de Pâques, le Carême se présente ainsi comme un temps pour se
tourner vers notre Dieu.
Du Mercredi des Cendres à la Grande Veillée Pascale, le
Carême peut être pour chacun de nous cette route de grâce qui nous conduira à
la joie du Renouveau… à la joie du Feu nouveau… à la joie du Printemps de Pâques
dans nos vies… la joie de la Résurrection…
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40 jours pour accompagner les catéchumènes dans la dernière
étape de leur cheminement… 
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Le Carême se fait aussi temps privilégié de préparation
pour les catéchumènes qui recevront les Sacrements de l’Initiation chrétienne
dans la Nuit de
Pâques, et, pour tous les baptisés, un temps privilégié
de retour à leur baptême…
40 jours pour donner un peu de temps à
l’approfondissement de notre foi… Habituellement, le Temps du Carême est
parsemé d’activités proposées à tous afin de découvrir ou de redécouvrir, sous
des modes divers, les contenus de notre foi. Cette année, en EAP, nous avons élaboré
un programme constitué d’activités catéchétique (Conférences de Carême) et
culturelles (Cinéma à l’église & Concert à l’église). Un programme éclectique,
ouvert à tous… Ce serait dommage de ne pas y participer…
1 –
Aujourd’hui, présentation du programme de catéchèse et de formation chrétienne
dans les « Conférences de Carême ».
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« Poésie, piété et liturgie » sont les « trois chemins »
proposés pour notre pèlerinage vers l’Espérance.
La Poésie d’abord avec le grand poète Patrice de La
Tour du Pin (1911-1975).
J’ai découvert la poésie de Patrice de La Tour du Pin
lorsque j’étais au Séminaire, et je dois dire que j’ai très vite et jusqu’à
aujourd’hui, été touché par elle… Une part de mon intention sera donc de « vous
donner envie »… envie de lire Patrice de La Tour du Pin… envie de le connaître…
envie de prier avec lui aussi… En effet, Patrice de La Tour du Pin fut appelé à
mettre son art au service de la Liturgie post-Vatican II… Mon but sera aussi de
mettre la lumière sur un poète de notre temps, laïc, père de famille, qui eut
le grand privilège d’entrer dans le cercle restreint de ceux qui nous ont donné
les livres liturgiques actuels et qui composera nombre d’hymnes encore
aujourd’hui chantées dans la prière de l’Église comme ICI pour le Temps
de Pâques.
Ensuite, la Piété populaire qu’on aurait tort de dénigrer…
Ici, à travers le Chemin de Croix. On peut penser aux simples Chemins de Croix
qui ont lieu l’après-midi du Vendredi Saint dans nos églises de campagne ou le
majestueux Chemin de Croix du Colisée à Rome. Quel qu’il soit, il est toujours
Chemin pascal. Après avoir rappelé ce que l’Église entend par « Mystère pascal »,
nous découvrirons, à travers une approche historique, l’histoire étonnante du
Chemin de Croix de l’Antiquité à nos jours pour conclure avec le sens que l’on
peut aujourd’hui encore donner à l’un des « exercices spirituels » les plus
chers au cœur des chrétiens.
Enfin, la Liturgie, et en particulier de la
Semaine Sainte, nous fera elle aussi progresser dans notre pèlerinage vers
l’Espérance. Le Mystère pascal est le premier « principe directeur » de la Réforme
liturgique, et s’il est bien un lieu où cela s’exprime, c’est la Grande Semaine
Sainte. Le Mystère pascal apparaît donc comme une structure qui façonne la
liturgie chrétienne en désignant le « passage » ou encore le « retournement
pascal », pour reprendre une belle expression de Patrice de La Tour du Pin (Eh
oui, encore lui !). Nous essaierons de montrer l’importance de la structure de
l’ensemble de la
Semaine Sainte en tant que célébration du Mystère pascal
et notamment, nous essaierons de retrouver la place centrale du « Samedi saint »
tout en redécouvrant le Triduum pascal dans son unité.
La semaine prochaine, nous parlerons de l’autre volet de
notre Carême paroissial, plus culturel. Mais vous pouvez déjà découvrir l’ensemble
de notre proposition dans le folder qui sera distribué dans nos églises ou dans
les pages suivantes de cette Chronique. Notez bien dans vos agendas… Bienvenue
!
Bon dimanche !
Chanoine
Patrick Willocq
Intentions de prière pour la semaine
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+ Pour qu’il te plaise de conduire et de garder ton Église,
en toi, notre cœur espère, Seigneur !
+ Pour qu’il te plaise d’accorder l’unité à tous ceux qui
croient au Christ, en toi, notre cœur espère, Seigneur !
+ Pour qu’il te plaise de mettre entre les
peuples une entente et une paix sincères… En toi, notre cœur espère, Seigneur !
+ Pour qu’il te plaise de nous affermir et
de nous garder fidèles à te servir, en toi, notre cœur espère, Seigneur !+ Pour qu’il te plaise de conduire et de garder ton Église,
en toi, notre cœur espère, Seigneur !
+ Pour qu’il te plaise d’accorder l’unité à tous ceux qui
croient au Christ, en toi, notre cœur espère, Seigneur !
+ Pour qu’il te plaise de mettre entre les
peuples une entente et une paix sincères… En toi, notre cœur espère, Seigneur !
+ Pour qu’il te plaise de nous affermir et
de nous garder fidèles à te servir, en toi, notre cœur espère, Seigneur !
CONTACTS
M. le Chanoine Patrick Willocq, curéResponsable de l’Unité pastoraleCuré de tous les clochers de l’entité de LeuzeTour Saint-Pierre 157900 Leuze-en-Hainaut069/77.79.030479/62.66.20M. le Diacre Jean-Marie BourgeoisPastorale du Baptême des petits enfants – Pastorale scolaireGrand-Rue 567900 Leuze-en-Hainaut0470/100 340M. le Diacre Michel HubletMise à jour du site internetAvenue de la Croix-Rouge 447900 Leuze-en-HainautRèglement Général sur la Protection des Données – RGPD – 25 05 2018Responsable du traitement des données personnelles : Abbé Patrick Willocq,Curé - Adresse : voir plus hautDélégué à la protection des données :Secrétaire général de la Conférence épiscopale belge -Adresse : asbl Centre interdiocésain, rue Guimard 1, 1040 Bruxelles - Tél. : 02/507 05 93 -Mail : ce.belgica@interdio.beAutorité de contrôle : Rue de la Presse 35, 1000 Bruxelles - Tél. : 02/274 48 00 -Secrétariat décanalTour Saint-Pierre 15 – 7900 Leuze-en-Hainaut069/77.79.03Permanences : mardi et vendredi de 9h30 à 12h00En cas d’absence, s’adresser à M. le Doyen
Nous porterons dans notre prière ...
Baptêmes
- Le samedi 1er mars, à 14h30, en l’église de Tourpes, Rosalie Ars, enfant de Léa Dupire et Antoine Ars.
- Le dimanche 30 mars, à 10h00, en l’église de Leuze, Gabriel De Vreese – Damarrée, enfant de Grégory De Vreese et Auristelle Damarrée
Que ces enfants découvrent combien notre Dieu les aime !
Funérailles
-
M. Antoine Hansart demeurait à Thieulain. La célébration des Funérailles
aura lieu en l’église de Thieulain le mardi 25 février 2025 à 11h00.
-
M. Josse Marlot demeurait à Leuze. La célébration des Funérailles aura
lieu en l’église de Leuze le jeudi 27 février 2025 à 11h00.
Aux proches, nous redisons toute notre sympathie dans la foi et l’espérance de l’Evangile.
Dans notre Unité pastorale…
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Pour les familles… les jeunes... les enfants …
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Encouragé par le Service diocésain de la Catéchèse
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Le 22 février est une date emblématique pour les scouts
et guides du monde entier : c’est, en effet, la Journée mondiale du scoutisme
et du guidisme ! Alors, « scout toujours prêt » ? Enfilons notre uniforme,
chaussons nos souliers de marche et partons ensemble à la découverte d’un lieu
unique en Wallonie à seulement cinq minutes du centre-ville d’Arlon : le Musée
International du Scoutisme !
Si, comme le dit la fédération : « Le scoutisme ne se vit
pas dans un musée », « Comprendre le passé permet d’enrichir le présent » annonce
Philippe Maldague, connu dans le milieu scout sous le totem « Koala, Trouve-moi
». Fort de cette intuition, il a relevé le défi d’aménager en musée une
ancienne fermette campagnarde pour rendre hommage à ce mouvement réunissant
plus de 30 millions de scouts actifs à travers le monde. Depuis plus de six décennies,
le fondateur du musée international collectionne avec ferveur tous les objets
liés au scoutisme : « J’ai commencé à 7 ans, dès mon entrée chez les louveteaux
», confie-t-il. Aujourd’hui, sa collection s’est enrichie d’artefacts provenant
des quatre coins du globe, certains acquis en collaboration avec de grands musées
internationaux.
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Une passion devenue musée « outil pédagogique
et mémoire vivante » Inauguré le 1er mai 2004 – sans aucun subside depuis lors
– le musée se veut à la fois un outil pédagogique pour les jeunes générations
et un lieu de mémoire pour les anciens. Notre guide, nous entraîne
à travers les différentes salles à grands renforts d’anecdotes savoureuses qui
retracent plus de 110 ans d’histoire du mouvement fondé par le militaire
britannique Robert Baden-Powell.
Parmi les trésors exposés, des écrits originaux du
fondateur, des carnets de route, des insignes et des photographies d’époque
illustrent le camp expérimental organisé en 1907 sur l’île de Brownsea, au
Royaume-Uni. Le mouvement prend rapidement de l’ampleur et s’implante en
Belgique avec un premier camp en 1911 sur l’île de « Vas t’y frotte » à Namur,
en présence de Baden-Powell lui-même !
Médaillons et écussons
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Les visiteurs peuvent également admirer de rares
affiches, des timbres et des photographies d’illustres scouts, tels que le roi
Baudouin, surnommé « Élan Loyal », ou Jacques Brel, connu sous le totem de «
Phoque Hilarant ». Photos souvent inconnues provenant de collections privées.
En fond sonore, des chants scouts d’autrefois restaurent l’ambiance chaleureuse
des veillées autour du feu de camp. Le musée s’étend sur quatre niveaux,
comprenant huit salles thématiques et plus de 250 m² d’exposition. Un regard étonnant
sur l’évolution de la société depuis plus d’un siècle.
Dès l’entrée, la dimension spirituelle du scoutisme est
mise en avant. La charte des Boy-Scouts, affichée en grand, souligne que « le
but de l’association du District de Namur-Luxembourg est de faire de nos jeunes
gens des catholiques aux convictions solides… et que l’œuvre a reçu de son
Excellence le cardinal Mercier et des évêques une haute approbation… ». Sur le
mur d’en face, « La prière des chefs » écrite par le père Jacques Sevin, figure
emblématique du scoutisme catholique, reflète l’engagement profond envers les
valeurs chrétiennes et le dévouement au service des jeunes.
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Les symboles du mouvement, tels que la
fleur de lys et la croix scoute, sont également mis en lumière. Les trois pétales
de la fleur représentent les devoirs énoncés lors de la promesse : envers Dieu,
envers autrui et envers soi-même. La croix potencée, ou croix de Jérusalem,
adoptée par le père Sevin pour la première troupe scoute catholique à Mouscron,
symbolise l’engagement chrétien au sein du mouvement.
À l’occasion du vingtième anniversaire du musée, Philippe
Maldague présente encore une pièce exceptionnelle : une version calligraphiée
et enluminée de la « Liturgie de route », réalisée en 1942 par le père Jean de
la Croix, moine de l’abbaye de Chèvremont, sur commande spéciale de l’unité
scoute St Adelin de Visé. Un exemplaire
de toute beauté.
« Les valeurs véhiculées par le scoutisme m’ont apporté énormément
dans la vie : l’esprit d’initiative, le travail en équipe et la débrouillardise
et la tolérance, si importante aujourd’hui ». Le scout est un ‘chic type’,
toujours prêt à accomplir des bonnes actions, ou comme on dit aujourd’hui, à
donner des ‘scouts de main’ », explique
celui qui a reçu la plus haute distinction du scoutisme belge, le titre de
commandeur de l’ordre scout du mérite
(O.S.M.) pour l’aspect pédagogique de tout premier plan qui est présenté au musée.
Une collection riche et diversifiée
Les salles du premier étage traduisent ce sentiment et
l’influence du scoutisme dans la culture populaire. On y retrouve des dessins
originaux de grands noms de la bande dessinée comme Hergé, Peyo et Mitacq, ou
encore Franquin et Roba, illustrant des calendriers ou cahiers scouts. Walt
Disney n’est pas en reste puisqu’on découvre Mickey en uniforme scout dans une
esquisse signée de sa main ! Des affiches publicitaires pour des marques comme
les chocolats Jacques ou Côte d’Or, Coca-Cola ou les machines à coudre Singer,
arborant l’effigie des scouts, témoignent de la popularité du mouvement à
travers les époques.
Les anciens scouts seront ravis de retrouver une
collection complète des insignes en tissu des jamborees mondiaux, ces
rassemblements internationaux qui, tous les quatre ans, célèbrent l’unité des
scouts du monde entier. « Le musée présente ici l’une des cinq collections complètes
au monde des 26 insignes du jamboree
mondial français de 1947 », souligne fièrement Koala Trouve-moi, qui porte décidément
bien son « quali ».
Un espace particulièrement apprécié reste le grand
grenier avec la reconstitution grandeur nature d’un camp scout. Des
constructions en bois, un feu de camp et du matériel d’époque recréent fidèlement
l’ambiance des camps d’antan.
Au fil de notre visite du Musée, nous avons redécouvert
l’esprit et les valeurs du scoutisme ainsi que son rôle dans l’éducation et la
transmission de la mémoire collective, dans un lieu vivant et riche qui raconte
l’histoire d’un mouvement qui a marqué des générations de jeunes à travers le
monde. Si vous êtes un ancien scout, un passionné d’histoire ou simplement
curieux de nature, ne manquez pas cette expérience immersive unique en
Wallonie. Scout un jour, scout toujours !
Christine
Gosselin
Informations pratiques📍 Adresse : 49, rue du Maitrank, 6700 Arlon 063/22.15.53 www.museescout.be📅 Visites sur rendez-vous (groupes et scolaires bienvenus) à partir de 3 personnes🌍 Site web : www.museescout.be📧 Contact : musee.scout@tvcablenet.beSur facebook : Musée du scoutisme international à Arlon -Belgique
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Infos et inscriptions : CHASHa asbl
0470/102.468 info@chasha.be
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La pastorale des jeunes du diocèse de Tournai organise un mini camp pour les jeunes de 8 à 16 ans avec la pédagogie du MEJ. Le MEJ (ou Mouvement Eucharistique des Jeunes) est un mouvement de jeunesse chrétien qui aide les jeunes à grandir humainement et spirituellement. Ce mouvement est nourri par la spiritualité de saint Ignace (relecture, joie, partage). https://www.mejbelgique.be/
Bas les masques ! Ce camp a lieu durant la seconde semaine des vacances de carnaval. Cette semaine est toujours haute en couleur et en émotions : après le faste du carnaval, la simplicité du mercredi des cendres ! Notre camp va donc suivre la courbe culturelle et liturgique de cette semaine bien particulière.
Organisateurs: Philippe Pardonce, prêtre diocésain et Marie-Alice Maes, animatrice en pastorale (+32 470 64 29 61)
Dates : Du lundi 3 mars (9h30) au vendredi 7 mars (18h30).
Le vendredi, les parents sont invités à 17h00 pour un goûter et une présentation du camp.
Adresse : rue Grégoire Jurion 22 – 7120 Vellereille-les-Brayeux
Prix : Ce camp souhaite être accessible au plus grand nombre, vous pouvez choisir l'un de ces trois prix. Il n'y a pas de justificatifs à donner. Le prix de soutien servira pour équilibrer les tarifs solidaires et à soutenir le développement du MEJ dans le diocèse (matériel, promotion...).
65€ Prix solidaire 80€ Prix officiel
95€ Prix de soutien
Numéro de compte de l'évêché BE51 19 90 23 80 11 62 avec la communication [Nom + Prénom + camp MEJ].
Dans notre Diocèse de Tournai…
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Pour accueillir les visiteurs entre les offices, la cathédrale
Notre-Dame de Tournai dispose de ses «anges». Des bénévoles coordonnés par
Francis Vande Putte, qui aimerait bien étoffer l’effectif.
Entrer dans une cathédrale constitue toujours un moment émouvant.
Confronté à une histoire et un patrimoine parfois méconnus le visiteur ne peut
qu’apprécier l’attention que l’on peut lui apporter. Si Reims a son ange
souriant, Notre-Dame de Tournai dispose d’autres «anges» mis à son service. Des
femmes et des hommes disponibles pour souhaiter la bienvenue aux gens de
passage, qu’ils soient touristes ou simplement venus pour un temps de
recueillement.
Francis Vande Putte est d’une certaine manière «l’archange»
de ce groupe de bénévoles, dont il nous raconte la belle histoire. Elle débute
en 2001 sur une idée du doyen du Chapitre, le chanoine Joseph Bourez.
L’objectif est d’offrir aux visiteurs un accueil au sein de l’édifice. Pour
renseigner les hôtes, mais sans empiéter sur le rôle des guides de la ville de
Tournai. Ce groupe, un temps mis en attente, connaît son vrai départ en 2002
avec la réouverture de Notre-Dame de Tournai après des travaux de
stabilisation. Le public est alors invité à accéder à une partie de la cathédrale
pour prier, mais aussi admirer l’architecture et le patrimoine religieux.
Présents été comme hiver
De joyaux architecturaux et patrimoniaux, Dieu sait que
l’édifice, la cinquième cathédrale construite sur cet emplacement, n’en manque
pas. Pour accompagner les fidèles et les visiteurs de passage, une trentaine
d’hommes et de femmes endossent alors le rôle d’accueillants. Des bénévoles que
la chaîne de télévision locale, Notélé, a qualifié un jour d’anges de la
cathédrale dans un reportage.
Depuis, l’expression est restée et ne semble pas déranger
ces volontaires. Sans statut officiel, ce groupe de bénévoles, repérable
uniquement par un badge, arpente les allées de la cathédrale été comme hiver.
Pour le plaisir de communiquer et d’aller à la rencontre des visiteurs attirés
par la majesté de ce vaisseau de pierre. «Notre mission consiste à offrir un
accueil non pas liturgique mais destiné à montrer aux visiteurs toute
l’importance de ce lieu et à répondre à leurs questions. Si le visiteur ne
souhaite pas d’aide, nous n’insistons pas», souligne Francis Vande Putte. «Un
simple mot de bienvenue dans la cathédrale suffit souvent à satisfaire le
visiteur, qui voit que sa présence est appréciée.»
Quelles sont les motivations de ces bénévoles? «À titre
personnel, j’ai un profond attachement à la cathédrale, voisine de mon
domicile. Je m’y sens bien et ce rôle d’ange me permet notamment de trouver
l’apaisement recherché quand j’en ai besoin», confie Chantal, voisine de
Notre-Dame.
Le plaisir d’aller à la rencontre de
l’autre
Et si les accueillants, tous bénévoles, ne
bénéficient pas d’une reconnaissance sous la forme d’espèces sonnantes et trébuchantes,
ils se récompensent de la plus belle des façons. Avec le plaisir de la
rencontre avec autrui et le partage de l’amour pour la cathédrale et la ville
de Tournai. Ce que confirme Guy en quelques mots: «Quand un touriste veut me
donner de l’argent, je refuse et je lui dis que c’est lui mon salaire. Avec sa
venue et son intérêt porté à la cathédrale.» Contrairement à bien des églises,
la cathédrale de Tournai n’est jamais vide. Elle connaît un défilé permanent de
visiteurs. Il peut même y avoir foule en haute saison et durant les jours de
canicule estivale avec des touristes heureux de venir goûter la fraîcheur des
pierres. Des citoyens tournaisiens venus en voisins ou des touristes venus de
par le globe découvrir cette cathédrale reconnue par l’Unesco depuis 2000. Un mélange
hétéroclite de nationalités qui n’est pas pour déplaire aux anges.
«Cet échange avec le monde me permet souvent de discuter
avec d’autres cultures que je ne connais pas, voire d’échanger avec des
croyants d’autres religions. Et parfois, le dialogue donne lieu à des anecdotes
amusantes. Comme cet Américain qui m’a demandé si Tournai avait copié Paris
quant au nom de Notre-Dame», explique Guy, à la fois ange et guide. Des touristes américains
surpris aussi par la présence du saint Damien de Molokaï, dont la statue figure
aussi au Capitole à Washington parmi les héros honorés aux États-Unis. La
statue tournaisienne, elle, a été réalisée par un ange de la cathédrale, le
sculpteur Desnoukpol.
Une pérennité menacée
Si le Christ a multiplié les pains, Francis Vande Putte
aimerait l’imiter pour augmenter le nombre de ses anges. Depuis quelques années,
le groupe ne cesse en effet de fondre comme neige au soleil. De la trentaine
d’accueillants présents à la création du groupe, il ne reste aujourd’hui qu’une
dizaine d’anges actifs. La situation devient critique et un renouvellement
s’impose. «Notre équipe d’anges diminue inexorablement pour diverses raisons
liées aux aléas de la vie. La maladie ou l’âge notamment. Il reste difficile
pour nous d’attirer suffisamment de (jeunes) personnes fières de leur ville et
de leur cathédrale», regrette Francis Vande Putte. Une réaction s’impose
pour assurer l’avenir de cette noble cause.
Un groupe d’accueillants sur lequel veille un ange de
pierre présent à l’entrée ouest de la cathédrale, celle à conseiller aux hôtes
pour sa beauté. Comme les bénévoles, il semble, lui aussi, attendre les
visiteurs pour leur faire bon accueil.
Philippe
DEGOUY
Dans l’Église de Belgique…
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Les évêques demandent au nonce apostolique Mgr Franco Coppola, de transmettre au Pape François leurs meilleurs vœux de prompt rétablissement.
Les évêques de Belgique
Bruxelles, le 17 février 2025.
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La Chambre du Conseil de Bruxelles a décidé aujourd’hui que l’enquête sur les abus sexuels dans l’Église, entamée en 2010, ne justifie pas de poursuites à l’encontre de responsables ecclésiastiques. Ce faisant, la Chambre du Conseil suit le Parquet.
Un aperçu de toutes les mesures prises par l’Église catholique en Belgique pour lutter contre les abus dans le cadre d’une relation pastorale.
Les évêques de Belgique souhaitent tout d’abord réitérer leur compassion à l’égard des souffrances endurées par les victimes d’abus sexuels dans l’Église. Les auteurs d’abus doivent être poursuivis et jugés selon les règles de l’État de droit. Lorsque des faits sont prescrits devant la justice, l’Église catholique assume une responsabilité morale en écoutant et en reconnaissant la souffrance des victimes.
Cependant, l’opération « Calice » portait principalement sur les allégations de négligence coupable des responsables de l’Église à traiter les cas d’abus signalés dans le passé. Les évêques ont toujours coopéré pleinement aux enquêtes lancées en 2010. Ils n’ont pas caché les faits.
De plus, tous les documents saisis légalement lors des perquisitions dans tous les diocèses de Belgique – d’ailleurs avec la pleine coopération des diocèses concernés – ont été conservés par le tribunal et ils ont continué à faire partie de l’enquête. En revanche, les « archives générales » de l’archevêché ont été saisies illégalement et ont donc dû être restituées. Ces documents ont été contrôlés minutieusement avant leur restitution et ont été copiés par les enquêteurs pour le dossier.
L’Église n’a pas non plus détruit de documents, comme certains l’ont prétendu à maintes reprises et continuent de le faire. Aucune preuve, ni même indication sérieuse n’ont été présentées à ce sujet. De telles affirmations sont inventées de toutes pièces.
À l’occasion de cette décision de la Chambre du Conseil, les évêques réaffirment leur engagement de tolérance zéro à l’égard des abus sexuels survenant dans un contexte pastoral. Et ils réitèrent leur appel à une mise en œuvre rapide des recommandations des commissions parlementaires 2024 sur les abus sexuels avec toutes les parties prenantes.
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17/02/2025
Service d’information et de presse de la
Conférence des évêques de Belgique
L’Art qui conduit à la Transcendance