Paroisse de Leuze-en-Hainaut

UNITE PASTORALE DE LEUZE-EN-HAINAUT
Unité pastorale refondée
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Une Parole … Une Prière

TEMPS ORDINAIRE - 7ÈME DIMANCHE
…FAITES-LE AUSSI POUR EUX…

« En ce temps-là, Jésus déclarait à ses disciples : « Je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue. À celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique. Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas. Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs en font autant. Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent. Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants. Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et l’on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc Luc 6, 27-38
Illustration: : Claude Gellée « Le Lorrain », Le Sermon sur la montagne,  1656, huile sur toile, 171,5 x 259,7 cm, The Frick CollectionNew York
Le Sermon sur la montagne est un tableau réalisé vers 1656 par le peintre français Claude Gellée, dit le Lorrain. Conservée au sein de la Frick Collection, à New York, aux États-Unis, cette huile sur toile est une peinture chrétienne qui représente le sermon sur la montagne prononcé par Jésus-Christ, ici figuré entouré de ses douze Apôtres. Elle place par ailleurs cet épisode biblique dans un vaste paysage peuplé de disciples, de brebis et de chameaux au premier plan à droite, tandis que le Jourdain peut être aperçu à l'arrière-plan à gauche.


Méditation du Pape François…

Angélus – Place St-Pierre, Rome – 20 février 2022

Chers frères et sœurs, bonjour !
 
Dans l’Évangile de la liturgie d’aujourd’hui, Jésus donne aux disciples quelques indications fondamentales de la vie. Le Seigneur fait référence aux situations les plus difficiles, celles qui nous mettent à l’épreuve, celles qui nous confrontent à ceux qui sont ennemis et hostiles à notre égard, ceux qui cherchent toujours à nous faire du mal. Dans de tels cas, le disciple de Jésus est appelé à ne pas céder à l’instinct et à la haine, mais à aller plus loin, beaucoup plus loin. Aller au- delà de l’instinct, aller au-delà de la haine. Jésus dit : « Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent » (Lc 6, 27). Et plus concrètement encore : « A qui te frappe sur une joue, présente encore l’autre » (v. 29). Quand nous entendons cela, il nous semble que le Seigneur demande l’impossible. Et puis, pourquoi aimer ses ennemis ? Si l’on ne réagit pas aux personnes autoritaires, tout abus a le champ libre, et ce n’est pas juste. Mais est-ce vraiment le cas ? Le Seigneur nous demande-t-il vraiment des choses impossibles et même injustes ? Est-ce vraiment le cas ?
Considérons tout d’abord ce sentiment d’injustice que nous ressentons en « tendant l’autre joue ». Et pensons à Jésus. Au cours de sa passion, lors de son procès injuste devant le grand prêtre, à un moment donné, il reçoit une gifle d’un des gardes. Et lui, comment se comporte-t-il ? Il ne l’insulte pas, non, il dit au garde : « Si j’ai mal parlé, témoigne de ce qui est mal ; mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? » (Jn 18, 23). Il demande des comptes sur le mal reçu. Tendre l’autre joue ne signifie pas souffrir en silence, céder à l’injustice. Par sa question, Jésus dénonce ce qui est injuste. Mais il le fait sans colère, sans violence, plutôt avec gentillesse. Il ne veut pas déclencher une dispute, mais désamorcer la rancœur, cela est important : éteindre ensemble la haine et l’injustice, en essayant de récupérer le frère coupable. Ce n’est pas facile, mais Jésus l’a fait et nous dit de le faire nous aussi. C’est cela tendre l’autre joue : la douceur de Jésus est une réponse plus forte que les coups qu’il a reçus. Tendre l’autre joue n’est pas le repli du perdant, mais l’action de celui qui a une plus grande force intérieure. Tendre l’autre joue signifie vaincre le mal par le bien, qui ouvre une brèche dans le cœur de l’ennemi, démasquant l’absurdité de sa haine. Et cette attitude, tendre l’autre joue, n’est pas dictée par le calcul ou par la haine, mais par l’amour. Chers frères et sœurs, c’est l’amour gratuit et immérité que nous recevons de Jésus qui engendre dans nos cœurs une façon de faire semblable à la sienne, qui rejette toute vengeance. Nous sommes habitués aux vengeances : « Tu m’as fait ceci, moi je te ferai cela », ou à garder dans notre cœur cette rancœur, une rancœur qui fait mal, détruit la personne.
Venons-en à l’autre objection : est-il possible qu’une personne en vienne à aimer ses ennemis ? Si cela ne dépendait que de nous, ce serait impossible. Mais rappelons-nous que lorsque le Seigneur demande une chose, il veut la donner. Le Seigneur ne nous demande jamais quelque chose qu’Il ne nous donne pas en premier. Quand il me dit d’aimer mes ennemis, il veut me donner la capacité de le faire. Sans cette capacité, nous ne pourrions pas, mais Lui te dit : « Aime ton ennemi », et il te donne la capacité d’aimer. Saint Augustin priait ainsi — écoutez quelle belle prière — : « Seigneur, donne ce que tu commandes et commande ce que tu veux » (Confessions, x, 29.40), parce que tu me l’as donné en premier. Que lui demander ? Qu’est-ce que Dieu est heureux de nous donner ? La force d’aimer, qui n’est pas une chose, mais qui est l’Esprit Saint. La force d’aimer est l’Esprit Saint, et avec l’Esprit de Jésus, nous pouvons répondre au mal par le bien, nous pouvons aimer celui qui nous fait du mal. C’est ce que font les chrétiens. Qu’il est triste que des personnes et des peuples fiers d’être chrétiens voient les autres comme des ennemis et pensent à se faire la guerre ! C’est très triste.
Et nous, essayons-nous de vivre les invitations de Jésus ? Pensons à une personne qui nous a fait du mal. Que chacun pense à une personne. Il est courant que nous ayons subi le mal de quelqu’un, pensons à cette personne.  Peut-être avons-nous de la rancune en nous. Mettons alors à côté de cette rancœur l’image de Jésus, doux, lors du procès, après la gifle. Et puis demandons à l’Esprit Saint d’agir dans nos cœurs. Enfin, prions pour cette personne : prier pour qui nous a fait du mal (cf. Lc 6, 28). Nous, quand on nous a fait du mal, nous allons immédiatement le raconter aux autres, et nous nous sentons victimes. Arrêtons-nous, et prions le Seigneur pour cette personne, pour qu’il l’aide, et ainsi ce sentiment de rancœur disparaît. Prier pour celui qui nous a mal traités est la première chose pour transformer le mal en bien. La prière. Que la Vierge Marie nous aide à être des artisans de paix envers tous, en particulier envers ceux qui sont hostiles et qui ne nous plaisent pas.
: Vatican

La Vidéo du Pape
FEVRIER | Pour les vocations sacerdotales et religieuses

Prions pour que la communauté ecclésiale accueille les désirs et les doutes des jeunes qui ressentent l’appel à servir la mission du Christ dans la vie sacerdotale et religieuse.


Quand j’avais 17 ans, j’étais étudiant et je travaillais. J’avais des projets. Je ne pensais absolument pas à devenir prêtre. Mais un jour, je suis entré dans la paroisse. Et Dieu était là, m’attendant !
Aujourd’hui encore, Dieu continue d’appeler les jeunes, parfois de manière inimaginable. Parfois, nous ne l’écoutons pas parce que nous sommes trop occupés avec nos affaires, nos projets, et même nos occupations de l’Église.
Mais l’Esprit Saint nous parle aussi à travers les rêves et à travers les préoccupations que les jeunes ressentent dans leur cœur. Or, en les accompagnant sur leur chemin, nous verrons comment Dieu fait des choses nouvelles avec eux. Ainsi, nous pourrons accueillir son appel de manière à mieux servir l’Église et le monde d’aujourd’hui.
Faisons confiance aux jeunes ! Et surtout, faisons confiance à Dieu, car Il appelle chacun de nous!
Pape François – Février 2025

Méditation de notre Évêque, Mgr Guy Harpigny…

 
Anniversaire du Concile œcuménique de Nicée (325) (IV)
 
 
Judaïsme et christianisme
Le christianisme antique peut être divisé en trois périodes : celle du Nouveau Testament ; celle des Pères ; celle de la période byzantine, au moment où le christianisme devient religion officielle de l’empire romain.
Le personnage principal de la période du Nouveau Testament est bien Jésus. On se demande s’il était sadducéen, pharisien, essénien, zélote ou baptiste. Ces hypothèses sont posées, mais aucune n’est satisfaisante. De plus, ces catégories concernent surtout les Juifs du Sud, les Judéens, alors que Jésus et la quasi-totalité de ses disciples sont des Juifs du Nord, des Galiléens. En revanche, le Nouveau Testament est marqué par l’omniprésence de la synagogue. Jésus prêche dans les synagogues. Les voyages de Paul sont des déplacements de synagogue en synagogue, où il s’adresse, en particulier, le jour du shabbat, pour parler de Jésus. Le mouvement chrétien primitif divise les communautés juives. Le premier martyr chrétien, Étienne, est lapidé en 36 ou 37 (Actes 7,58-60). Jacques, le frère ou cousin de Jésus, chef de la communauté chrétienne de Jérusalem, est lapidé en 62. C’est au sein du milieu synagogal que le christianisme connaît ses premiers succès, dans la diaspora juive hellénisée.
Durant la période des Pères, nous avons affaire à deux groupes de savants et de lettrés : des rabbins et des Pères. Ils sont en contact les uns avec les autres et ils se sont influencés. Du côté des Pères, on parle beaucoup du judaïsme, car on a besoin du Juif pour définir son identité. Ce rapport est souvent conflictuel, comme chez Justin de Naplouse (mort vers 165) dans son Dialogue avec Tryphon. En même temps, Origène (185-254) et Jérôme valorisent le retour à l’original hébraïque de la Bible ; d’autres font un usage notable de l’exégèse juive. Du côté des rabbins, le christianisme occupe une place très faible dans leurs écrits. Nous avons cependant beaucoup à apprendre du judaïsme non rabbinique de cette époque.
En 313, l’empereur Constantin (272 ? – 337) reconnaît le caractère légal du christianisme ; en 380, l’empereur Théodose (347-395) le proclame religion officielle de l’empire romain. C’est en 330 que Constantin fait de Byzance la deuxième capitale de l’empire, qui reçoit le nom de Constantinople, d’où la désignation de période byzantine pour cette nouvelle étape. D’un côté, les relations entre Juifs et chrétiens se durcissent. La législation impériale est moins favorable aux Juifs. Les chrétiens sont parfois à l’origine de la destruction de synagogues. D’un autre côté, les Juifs de Palestine sont particulièrement dynamiques. La construction de synagogues en Galilée se déploie dans tous les sens. Parallèlement au succès de la croix comme symbole identitaire chrétien, les Juifs valorisent le chandelier à sept branches (menora).
Y a-t-il eu séparation ?
Même si on éprouve des difficultés à dire séparation, les chercheurs situent quatre dates.
Le ministère de l’apôtre Paul demande qu’on n’impose pas la circoncision aux païens qui demandent le baptême. En même temps, Paul reste membre de la tradition juive.
Les deux guerres de Judée ont-elles joué en faveur d’une séparation ? La destruction du Second Tempe en 70 entraîne la fuite des chrétiens vers Pella en Jordanie. La guerre de Bar Kokhba en 132-135/136 est le fait des seuls Juifs ; les chrétiens ne sont pas solidaires. En fait, pour le moment, on n’y voit pas un réel tournant dans les relations entre Juifs et chrétiens.
Aujourd’hui, on situe la séparation au IVe siècle, sans en être très certain. On trouve en effet des homélies de Jean Chrysostome (344 ? 354 ? – 407), prêtre à Antioche en 386 et 387, contre des chrétiens judaïsants. Les frontières entre Juifs et chrétiens à Antioche sont encore poreuses. On verra, au terme de nouvelles recherches, si on ne peut pas être plus précis pour évoquer une « distinction » entre Juifs et chrétiens.
La description rapide des évolutions des communautés chrétiennes jusqu’au début du IVe siècle nous permet d’aborder la question posée au concile de Nicée en 325, à propos du Fils unique du Père. Ce sera fait dans une prochaine livraison.
Dans Après Jésus, L’invention du Christianisme (2020) :
- Paul-Hubert Poirier, Quelles langues pour les premiers chrétiens, p. 53-54
- Mathilde Ausselot, La Septante : Bible juive en grec ou Ancien Testament des
chrétiens ? p. 103-106  
- Gordon Lathrop, Les assemblées : lieux de naissance des Écritures, p. 159-166
- Patrick Prétot, Qui a inventé le dimanche et la semaine chrétienne ? p. 199-
200
- Muriel Debié, Naissance d’une culture chrétienne syriaque, p. 576-582
Dans Découvrir les Pères de l’Église (2024)
- Marie-Anne Vannier, Introduction, p. 27-36
- José Costa, La séparation du judaïsme et du christianisme a-t-elle eu lieu ? Quelques réflexions sur le christianisme antique et sa relation au judaïsme, p. 37-72
Dans Les quatre Évangiles, Traduction de la Vetus Syra, Texte inédit du IIème siècle avec annotations, Introductions, notes et tableaux : Etienne Méténier, Éditions des Béatitudes, 2024, p. 11-28

Évêque de Tournai
(Source : Eglise de Tournai Février 2025)



  

Un mot du Curé…
   
BIENTÔT LE CARÊME !
CE  QUI SERA PROPOSÉ DANS
NOTRE UNITÉ PASTORALE (I)

40 jours… de cheminement spirituel dans les déserts de nos questions, de nos recherches, de nos doutes parfois… 40 jours avec le Christ nous rejoignant et cheminant avec nous… 40 jours durant lesquels Il nous invite à le suivre, à l’écouter, à le vivre plus ardemment… 40 jours pour entendre l’invitation du Pape François à devenir « Pèlerins vers l’Espérance »…
40 jours pour se tourner vers Lui… La conversion, littéralement, c’est cela : « se tourner vers ». Lié à la préparation de la Semaine Sainte et de la fête de Pâques, le Carême se présente ainsi comme un temps pour se tourner vers notre Dieu.
Du Mercredi des Cendres à la Grande Veillée Pascale, le Carême peut être pour chacun de nous cette route de grâce qui nous conduira à la joie du Renouveau… à la joie du Feu nouveau… à la joie du Printemps de Pâques dans nos vies… la joie de la Résurrection…
40 jours pour accompagner les catéchumènes dans la dernière étape de leur cheminement…
Le Carême se fait aussi temps privilégié de préparation pour les catéchumènes qui recevront les Sacrements de l’Initiation chrétienne dans la Nuit de
Pâques, et, pour tous les baptisés, un temps privilégié de retour à leur baptême…
40 jours pour donner un peu de temps à l’approfondissement de notre foi… Habituellement, le Temps du Carême est parsemé d’activités proposées à tous afin de découvrir ou de redécouvrir, sous des modes divers, les contenus de notre foi. Cette année, en EAP, nous avons élaboré un programme constitué d’activités catéchétique (Conférences de Carême) et culturelles (Cinéma à l’église & Concert à l’église). Un programme éclectique, ouvert à tous… Ce serait dommage de ne pas y participer…
1 – Aujourd’hui, présentation du programme de catéchèse et de formation chrétienne dans les « Conférences de Carême ».

« Poésie, piété et liturgie » sont les « trois chemins » proposés pour notre pèlerinage vers l’Espérance.
La Poésie d’abord avec le grand poète Patrice de La Tour du Pin (1911-1975).
J’ai découvert la poésie de Patrice de La Tour du Pin lorsque j’étais au Séminaire, et je dois dire que j’ai très vite et jusqu’à aujourd’hui, été touché par elle… Une part de mon intention sera donc de « vous donner envie »… envie de lire Patrice de La Tour du Pin… envie de le connaître… envie de prier avec lui aussi… En effet, Patrice de La Tour du Pin fut appelé à mettre son art au service de la Liturgie post-Vatican II… Mon but sera aussi de mettre la lumière sur un poète de notre temps, laïc, père de famille, qui eut le grand privilège d’entrer dans le cercle restreint de ceux qui nous ont donné les livres liturgiques actuels et qui composera nombre d’hymnes encore aujourd’hui chantées dans la prière de l’Église comme ICI pour le Temps de Pâques.
Ensuite, la Piété populaire qu’on aurait tort de dénigrer… Ici, à travers le Chemin de Croix. On peut penser aux simples Chemins de Croix qui ont lieu l’après-midi du Vendredi Saint dans nos églises de campagne ou le majestueux Chemin de Croix du Colisée à Rome. Quel qu’il soit, il est toujours Chemin pascal. Après avoir rappelé ce que l’Église entend par « Mystère pascal », nous découvrirons, à travers une approche historique, l’histoire étonnante du Chemin de Croix de l’Antiquité à nos jours pour conclure avec le sens que l’on peut aujourd’hui encore donner à l’un des « exercices spirituels » les plus chers au cœur des chrétiens.
Enfin, la Liturgie, et en particulier de la Semaine Sainte, nous fera elle aussi progresser dans notre pèlerinage vers l’Espérance. Le Mystère pascal est le premier « principe directeur » de la Réforme liturgique, et s’il est bien un lieu où cela s’exprime, c’est la Grande Semaine Sainte. Le Mystère pascal apparaît donc comme une structure qui façonne la liturgie chrétienne en désignant le « passage » ou encore le « retournement pascal », pour reprendre une belle expression de Patrice de La Tour du Pin (Eh oui, encore lui !). Nous essaierons de montrer l’importance de la structure de l’ensemble de la
Semaine Sainte en tant que célébration du Mystère pascal et notamment, nous essaierons de retrouver la place centrale du « Samedi saint » tout en redécouvrant le Triduum pascal dans son unité.
La semaine prochaine, nous parlerons de l’autre volet de notre Carême paroissial, plus culturel. Mais vous pouvez déjà découvrir l’ensemble de notre proposition dans le folder qui sera distribué dans nos églises ou dans les pages suivantes de cette Chronique. Notez bien dans vos agendas… Bienvenue !

Bon dimanche !
Chanoine Patrick Willocq
Intentions de prière pour la semaine

+ Pour qu’il te plaise de conduire et de garder ton Église, en toi, notre cœur espère, Seigneur !
+ Pour qu’il te plaise d’accorder l’unité à tous ceux qui croient au Christ, en toi, notre cœur espère, Seigneur !
+ Pour qu’il te plaise de mettre entre les peuples une entente et une paix sincères… En toi, notre cœur espère, Seigneur !
+ Pour qu’il te plaise de nous affermir et de nous garder fidèles à te servir, en toi, notre cœur espère, Seigneur !+ Pour qu’il te plaise de conduire et de garder ton Église, en toi, notre cœur espère, Seigneur !
+ Pour qu’il te plaise d’accorder l’unité à tous ceux qui croient au Christ, en toi, notre cœur espère, Seigneur !
+ Pour qu’il te plaise de mettre entre les peuples une entente et une paix sincères… En toi, notre cœur espère, Seigneur !
+ Pour qu’il te plaise de nous affermir et de nous garder fidèles à te servir, en toi, notre cœur espère, Seigneur !
CONTACTS

M. le Chanoine Patrick Willocq, curé
Responsable de l’Unité pastorale
Curé de tous les clochers de l’entité de Leuze
Tour Saint-Pierre 15
7900 Leuze-en-Hainaut
069/77.79.03
0479/62.66.20

M. le Diacre Jean-Marie Bourgeois
Pastorale du Baptême des petits enfants – Pastorale scolaire
Grand-Rue 56
7900 Leuze-en-Hainaut
0470/100 340

M. le Diacre Michel Hublet
Mise à jour du site internet
Avenue de la Croix-Rouge 44
7900 Leuze-en-Hainaut

Règlement Général sur la Protection des Données – RGPD – 25 05 2018


Responsable du traitement des données personnelles : Abbé Patrick Willocq,
Curé - Adresse : voir plus haut
Délégué  à la protection des données :
Secrétaire général de la Conférence  épiscopale belge -
Adresse : asbl Centre interdiocésain, rue Guimard 1,  1040 Bruxelles - Tél. : 02/507 05 93 -
Autorité de contrôle : Rue de la Presse 35, 1000 Bruxelles - Tél. : 02/274 48 00 -

Secrétariat décanal
Tour Saint-Pierre 15 – 7900 Leuze-en-Hainaut
069/77.79.03
Permanences : mardi et vendredi de 9h30 à 12h00
En cas d’absence, s’adresser à M. le Doyen

Nous porterons dans notre prière ...

Baptêmes
 
- Le samedi 1er mars, à 14h30, en l’église de Tourpes, Rosalie Ars, enfant de Léa Dupire et Antoine Ars.
 
- Le dimanche 30 mars, à 10h00, en l’église de Leuze, Gabriel De Vreese – Damarrée, enfant de Grégory De Vreese et Auristelle Damarrée
 
Que ces enfants découvrent combien notre Dieu les aime !
 

Funérailles

- M. Antoine Hansart demeurait à Thieulain. La célébration des Funérailles aura lieu en l’église de Thieulain le mardi 25 février 2025 à 11h00.

- M. Josse Marlot demeurait à Leuze. La célébration des Funérailles aura lieu en l’église de Leuze le jeudi 27 février 2025 à 11h00.

Aux proches, nous redisons toute notre sympathie dans la foi et l’espérance de l’Evangile.
 
Dans notre Unité pastorale…






Pour les familles… les jeunes... les enfants






 
Pour tout renseignement : jeunes@evechetournai.be   
 
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Encouragé par le Service diocésain de la Catéchèse


une vidéo de présentation



Le 22 février est une date emblématique pour les scouts et guides du monde entier : c’est, en effet, la Journée mondiale du scoutisme et du guidisme ! Alors, « scout toujours prêt » ? Enfilons notre uniforme, chaussons nos souliers de marche et partons ensemble à la découverte d’un lieu unique en Wallonie à seulement cinq minutes du centre-ville d’Arlon : le Musée International du Scoutisme !
Si, comme le dit la fédération : « Le scoutisme ne se vit pas dans un musée », « Comprendre le passé permet d’enrichir le présent » annonce Philippe Maldague, connu dans le milieu scout sous le totem « Koala, Trouve-moi ». Fort de cette intuition, il a relevé le défi d’aménager en musée une ancienne fermette campagnarde pour rendre hommage à ce mouvement réunissant plus de 30 millions de scouts actifs à travers le monde. Depuis plus de six décennies, le fondateur du musée international collectionne avec ferveur tous les objets liés au scoutisme : « J’ai commencé à 7 ans, dès mon entrée chez les louveteaux », confie-t-il. Aujourd’hui, sa collection s’est enrichie d’artefacts provenant des quatre coins du globe, certains acquis en collaboration avec de grands musées internationaux.
Une passion devenue musée « outil pédagogique et mémoire vivante » Inauguré le 1er mai 2004 – sans aucun subside depuis lors – le musée se veut à la fois un outil pédagogique pour les jeunes générations et un lieu de mémoire pour les anciens. Notre guide, nous entraîne à travers les différentes salles à grands renforts d’anecdotes savoureuses qui retracent plus de 110 ans d’histoire du mouvement fondé par le militaire britannique Robert Baden-Powell.
Parmi les trésors exposés, des écrits originaux du fondateur, des carnets de route, des insignes et des photographies d’époque illustrent le camp expérimental organisé en 1907 sur l’île de Brownsea, au Royaume-Uni. Le mouvement prend rapidement de l’ampleur et s’implante en Belgique avec un premier camp en 1911 sur l’île de « Vas t’y frotte » à Namur, en présence de Baden-Powell lui-même !
Médaillons et écussons
Un an plus tard, en 1912, l’abbé Jules Petit, considéré comme le fondateur du scoutisme catholique belge, crée – en parallèle avec les Boy Scouts de Belgique (B.S.B) – les Belgian Catholic Scouts (BCS) avec l’aide de Jean Corbisier, professeur de mathématiques au Collège Saint-Michel de Bruxelles, qui deviendra le premier chef scout. Le mouvement reçoit même l’approbation du pape Pie X, faisant des BCS l’une des premières associations scoutes reconnues par le Vatican.
Les visiteurs peuvent également admirer de rares affiches, des timbres et des photographies d’illustres scouts, tels que le roi Baudouin, surnommé « Élan Loyal », ou Jacques Brel, connu sous le totem de « Phoque Hilarant ». Photos souvent inconnues provenant de collections privées. En fond sonore, des chants scouts d’autrefois restaurent l’ambiance chaleureuse des veillées autour du feu de camp. Le musée s’étend sur quatre niveaux, comprenant huit salles thématiques et plus de 250 m² d’exposition. Un regard étonnant sur l’évolution de la société depuis plus d’un siècle.
Dès l’entrée, la dimension spirituelle du scoutisme est mise en avant. La charte des Boy-Scouts, affichée en grand, souligne que « le but de l’association du District de Namur-Luxembourg est de faire de nos jeunes gens des catholiques aux convictions solides… et que l’œuvre a reçu de son Excellence le cardinal Mercier et des évêques une haute approbation… ». Sur le mur d’en face, « La prière des chefs » écrite par le père Jacques Sevin, figure emblématique du scoutisme catholique, reflète l’engagement profond envers les valeurs chrétiennes et le dévouement au service des jeunes.
Les symboles du mouvement, tels que la fleur de lys et la croix scoute, sont également mis en lumière. Les trois pétales de la fleur représentent les devoirs énoncés lors de la promesse : envers Dieu, envers autrui et envers soi-même. La croix potencée, ou croix de Jérusalem, adoptée par le père Sevin pour la première troupe scoute catholique à Mouscron, symbolise l’engagement chrétien au sein du mouvement.
À l’occasion du vingtième anniversaire du musée, Philippe Maldague présente encore une pièce exceptionnelle : une version calligraphiée et enluminée de la « Liturgie de route », réalisée en 1942 par le père Jean de la Croix, moine de l’abbaye de Chèvremont, sur commande spéciale de l’unité scoute St Adelin de Visé.  Un exemplaire de toute beauté.
« Les valeurs véhiculées par le scoutisme m’ont apporté énormément dans la vie : l’esprit d’initiative, le travail en équipe et la débrouillardise et la tolérance, si importante aujourd’hui ». Le scout est un ‘chic type’, toujours prêt à accomplir des bonnes actions, ou comme on dit aujourd’hui, à donner des ‘scouts de main’ »,  explique celui qui a reçu la plus haute distinction du scoutisme belge, le titre de commandeur de l’ordre scout du  mérite (O.S.M.) pour l’aspect pédagogique de tout premier plan qui  est présenté au musée.
Une collection riche et diversifiée
Les salles du premier étage traduisent ce sentiment et l’influence du scoutisme dans la culture populaire. On y retrouve des dessins originaux de grands noms de la bande dessinée comme Hergé, Peyo et Mitacq, ou encore Franquin et Roba, illustrant des calendriers ou cahiers scouts. Walt Disney n’est pas en reste puisqu’on découvre Mickey en uniforme scout dans une esquisse signée de sa main ! Des affiches publicitaires pour des marques comme les chocolats Jacques ou Côte d’Or, Coca-Cola ou les machines à coudre Singer, arborant l’effigie des scouts, témoignent de la popularité du mouvement à travers les époques.
Les anciens scouts seront ravis de retrouver une collection complète des insignes en tissu des jamborees mondiaux, ces rassemblements internationaux qui, tous les quatre ans, célèbrent l’unité des scouts du monde entier. « Le musée présente ici l’une des cinq collections complètes au monde des 26  insignes du jamboree mondial français de 1947 », souligne fièrement Koala Trouve-moi, qui porte décidément bien son « quali ».
Un espace particulièrement apprécié reste le grand grenier avec la reconstitution grandeur nature d’un camp scout. Des constructions en bois, un feu de camp et du matériel d’époque recréent fidèlement l’ambiance des camps d’antan.
Au fil de notre visite du Musée, nous avons redécouvert l’esprit et les valeurs du scoutisme ainsi que son rôle dans l’éducation et la transmission de la mémoire collective, dans un lieu vivant et riche qui raconte l’histoire d’un mouvement qui a marqué des générations de jeunes à travers le monde. Si vous êtes un ancien scout, un passionné d’histoire ou simplement curieux de nature, ne manquez pas cette expérience immersive unique en Wallonie. Scout un jour, scout toujours !
Christine Gosselin
( : Diocèse de Namur)
Informations pratiques
📍 Adresse : 49, rue du Maitrank, 6700 Arlon 063/22.15.53 www.museescout.be
📅 Visites sur rendez-vous (groupes et scolaires bienvenus) à partir de 3 personnes
🌍 Site web : www.museescout.be
📧 Contact : musee.scout@tvcablenet.be
Sur facebook : Musée du scoutisme international à Arlon -Belgique




Infos et inscriptions : CHASHa asbl
 
0470/102.468 info@chasha.be  
 
Formulaire d’inscription : https://forms.gle/hBYQkwrfxSQPPsVp8  



 
La pastorale des jeunes du diocèse de Tournai organise un mini camp pour les jeunes de 8 à 16 ans avec la pédagogie du MEJ. Le MEJ (ou Mouvement Eucharistique des Jeunes) est un mouvement de jeunesse chrétien qui aide les jeunes à grandir humainement et spirituellement. Ce mouvement est nourri par la spiritualité de saint Ignace (relecture, joie, partage). https://www.mejbelgique.be/
Bas les masques ! Ce camp a lieu durant la seconde semaine des vacances de carnaval. Cette semaine est toujours haute en couleur et en émotions : après le faste du carnaval, la simplicité du mercredi des cendres ! Notre camp va donc suivre la courbe culturelle et liturgique de cette semaine bien particulière.
Organisateurs: Philippe Pardonce, prêtre diocésain et Marie-Alice Maes, animatrice en pastorale (+32 470 64 29 61)
Dates : Du lundi 3 mars (9h30) au vendredi 7 mars (18h30).
Le vendredi, les parents sont invités à 17h00 pour un goûter et une présentation du camp.  
Adresse : rue Grégoire Jurion 22 – 7120 Vellereille-les-Brayeux
Prix : Ce camp souhaite être accessible au plus grand nombre, vous pouvez choisir l'un de ces trois prix. Il n'y a pas de justificatifs à donner. Le prix de soutien servira pour équilibrer les tarifs solidaires et à soutenir le développement du MEJ dans le diocèse (matériel, promotion...).  
65€ Prix solidaire 80€ Prix officiel
95€ Prix de soutien
Numéro de compte de l'évêché BE51 19 90 23 80 11 62 avec la communication [Nom + Prénom + camp MEJ].  

Dans notre Diocèse de Tournai…


Pour accueillir les visiteurs entre les offices, la cathédrale Notre-Dame de Tournai dispose de ses «anges». Des bénévoles coordonnés par Francis Vande Putte, qui aimerait bien étoffer l’effectif.
Entrer dans une cathédrale constitue toujours un moment émouvant. Confronté à une histoire et un patrimoine parfois méconnus le visiteur ne peut qu’apprécier l’attention que l’on peut lui apporter. Si Reims a son ange souriant, Notre-Dame de Tournai dispose d’autres «anges» mis à son service. Des femmes et des hommes disponibles pour souhaiter la bienvenue aux gens de passage, qu’ils soient touristes ou simplement venus pour un temps de recueillement.
Francis Vande Putte est d’une certaine manière «l’archange» de ce groupe de bénévoles, dont il nous raconte la belle histoire. Elle débute en 2001 sur une idée du doyen du Chapitre, le chanoine Joseph Bourez. L’objectif est d’offrir aux visiteurs un accueil au sein de l’édifice. Pour renseigner les hôtes, mais sans empiéter sur le rôle des guides de la ville de Tournai. Ce groupe, un temps mis en attente, connaît son vrai départ en 2002 avec la réouverture de Notre-Dame de Tournai après des travaux de stabilisation. Le public est alors invité à accéder à une partie de la cathédrale pour prier, mais aussi admirer l’architecture et le patrimoine religieux.
Présents été comme hiver
De joyaux architecturaux et patrimoniaux, Dieu sait que l’édifice, la cinquième cathédrale construite sur cet emplacement, n’en manque pas. Pour accompagner les fidèles et les visiteurs de passage, une trentaine d’hommes et de femmes endossent alors le rôle d’accueillants. Des bénévoles que la chaîne de télévision locale, Notélé, a qualifié un jour d’anges de la cathédrale dans un reportage.
Depuis, l’expression est restée et ne semble pas déranger ces volontaires. Sans statut officiel, ce groupe de bénévoles, repérable uniquement par un badge, arpente les allées de la cathédrale été comme hiver. Pour le plaisir de communiquer et d’aller à la rencontre des visiteurs attirés par la majesté de ce vaisseau de pierre. «Notre mission consiste à offrir un accueil non pas liturgique mais destiné à montrer aux visiteurs toute l’importance de ce lieu et à répondre à leurs questions. Si le visiteur ne souhaite pas d’aide, nous n’insistons pas», souligne Francis Vande Putte. «Un simple mot de bienvenue dans la cathédrale suffit souvent à satisfaire le visiteur, qui voit que sa présence est appréciée.»
Quelles sont les motivations de ces bénévoles? «À titre personnel, j’ai un profond attachement à la cathédrale, voisine de mon domicile. Je m’y sens bien et ce rôle d’ange me permet notamment de trouver l’apaisement recherché quand j’en ai besoin», confie Chantal, voisine de Notre-Dame.
Le plaisir d’aller à la rencontre de l’autre
Et si les accueillants, tous bénévoles, ne bénéficient pas d’une reconnaissance sous la forme d’espèces sonnantes et trébuchantes, ils se récompensent de la plus belle des façons. Avec le plaisir de la rencontre avec autrui et le partage de l’amour pour la cathédrale et la ville de Tournai. Ce que confirme Guy en quelques mots: «Quand un touriste veut me donner de l’argent, je refuse et je lui dis que c’est lui mon salaire. Avec sa venue et son intérêt porté à la cathédrale.» Contrairement à bien des églises, la cathédrale de Tournai n’est jamais vide. Elle connaît un défilé permanent de visiteurs. Il peut même y avoir foule en haute saison et durant les jours de canicule estivale avec des touristes heureux de venir goûter la fraîcheur des pierres. Des citoyens tournaisiens venus en voisins ou des touristes venus de par le globe découvrir cette cathédrale reconnue par l’Unesco depuis 2000. Un mélange hétéroclite de nationalités qui n’est pas pour déplaire aux anges.
«Cet échange avec le monde me permet souvent de discuter avec d’autres cultures que je ne connais pas, voire d’échanger avec des croyants d’autres religions. Et parfois, le dialogue donne lieu à des anecdotes amusantes. Comme cet Américain qui m’a demandé si Tournai avait copié Paris quant au nom de Notre-Dame», explique Guy, à la fois ange et guide. Des touristes américains surpris aussi par la présence du saint Damien de Molokaï, dont la statue figure aussi au Capitole à Washington parmi les héros honorés aux États-Unis. La statue tournaisienne, elle, a été réalisée par un ange de la cathédrale, le sculpteur Desnoukpol.
Une pérennité menacée
Si le Christ a multiplié les pains, Francis Vande Putte aimerait l’imiter pour augmenter le nombre de ses anges. Depuis quelques années, le groupe ne cesse en effet de fondre comme neige au soleil. De la trentaine d’accueillants présents à la création du groupe, il ne reste aujourd’hui qu’une dizaine d’anges actifs. La situation devient critique et un renouvellement s’impose. «Notre équipe d’anges diminue inexorablement pour diverses raisons liées aux aléas de la vie. La maladie ou l’âge notamment. Il reste difficile pour nous d’attirer suffisamment de (jeunes) personnes fières de leur ville et de leur cathédrale», regrette Francis Vande Putte. Une réaction s’impose pour assurer l’avenir de cette noble cause.
Un groupe d’accueillants sur lequel veille un ange de pierre présent à l’entrée ouest de la cathédrale, celle à conseiller aux hôtes pour sa beauté. Comme les bénévoles, il semble, lui aussi, attendre les visiteurs pour leur faire bon accueil.
Philippe DEGOUY
( : Cathobel repris par Diocèse de Tournai)
Dans l’Église de Belgique…

Les évêques de Belgique sont unis en prière avec le Pape François depuis son hospitalisation. Ils prient le Seigneur de lui accorder la grâce de la guérison, les soins et la convalescence nécessaires pour lui permettre d’assurer encore sa mission de Berger de l’Église universelle, afin qu’il soit lui aussi pèlerin d’espérance pour guider l’Église en ces temps où les confiances sont éprouvées.
 
Les évêques demandent au nonce apostolique Mgr Franco Coppola, de transmettre au Pape François leurs meilleurs vœux de prompt rétablissement.
 
Les évêques de Belgique
Bruxelles, le 17 février 2025.
Diocèse de Tournai)



La Chambre du Conseil de Bruxelles a décidé aujourd’hui que l’enquête sur les abus sexuels dans l’Église, entamée en 2010, ne justifie pas de poursuites à l’encontre de responsables ecclésiastiques. Ce faisant, la Chambre du Conseil suit le Parquet.
Les évêques de Belgique souhaitent tout d’abord réitérer leur compassion à l’égard des souffrances endurées par les victimes d’abus sexuels dans l’Église. Les auteurs d’abus doivent être poursuivis et jugés selon les règles de l’État de droit. Lorsque des faits sont prescrits devant la justice, l’Église catholique assume une responsabilité morale en écoutant et en reconnaissant la souffrance des victimes.
Cependant, l’opération « Calice » portait principalement sur les allégations de négligence coupable des responsables de l’Église à traiter les cas d’abus signalés dans le passé. Les évêques ont toujours coopéré pleinement aux enquêtes lancées en 2010. Ils n’ont pas caché les faits.
De plus, tous les documents saisis légalement lors des perquisitions dans tous les diocèses de Belgique – d’ailleurs avec la pleine coopération des diocèses concernés – ont été conservés par le tribunal et ils ont continué à faire partie de l’enquête. En revanche, les « archives générales » de l’archevêché ont été saisies illégalement et ont donc dû être restituées. Ces documents ont été contrôlés minutieusement avant leur restitution et ont été copiés par les enquêteurs pour le dossier.
L’Église n’a pas non plus détruit de documents, comme certains l’ont prétendu à maintes reprises et continuent de le faire. Aucune preuve, ni même indication sérieuse n’ont été présentées à ce sujet. De telles affirmations sont inventées de toutes pièces.
À l’occasion de cette décision de la Chambre du Conseil, les évêques réaffirment leur engagement de tolérance zéro à l’égard des abus sexuels survenant dans un contexte pastoral. Et ils réitèrent leur appel à une mise en œuvre rapide des recommandations des commissions parlementaires 2024 sur les abus sexuels avec toutes les parties prenantes.
Un aperçu de toutes les mesures prises par l’Église catholique en Belgique pour lutter contre les abus dans le cadre d’une relation pastorale.
17/02/2025
Service d’information et de presse de la
Conférence des évêques de Belgique
: Diocèse de Tournai)

       
Lecture du soir… ou du matin…

LES TROIS PLUS ANCIENNES BIBLES CONSERVÉES AU MONDE

L’Art qui conduit à la Transcendance


* ARTS VISUELS :
NOTRE-DAME DE PARIS – EXPOSITIONS AU MUSÉE DE CLUNY


* LIVRES
ANDRÉ COMTE-SPONVILLE, L’OPPORTUNITÉ DE VIVRE

* MUSIQUE
JEAN-SÉBASTIEN BACH : LA CANTATE BWV 27
ORGUE : PRÉLUDES DE CHORALS I
CHORALS DE LEIPZIG (3ÈME PARTIE)
LES GRANDS ANNIVERSAIRES EN 2025 : VII. BERNARD DE VENTADOUR












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