
Leuze Collégiale
Saint-Pierre
Sacristine Mariette Desmedt
Messes dominicales :
Tous les dimanches à 10h30
Messes en semaine:
Lundi, mardi et mercredi à 8h30
Jeudi et vendredi à 18h30
Fabrique d’église | ||
Luc OLIVIER Président | Godelieve WAELS-VANDROOGENBROECK Secrétaire | Christian SAILLY Trésorier |
José ANRYS Membre effectif | Jean-Marie BOURGEOIS Membre effectif | Dominique JADOT Membre effectif |
Jean-Louis MERTENS Membre effectif | Nestor MEURISSE Membre effectif | Francine DEWATTINES Membre effectif |
+ deux membres de droit : M. le Bourgmestre (ou son Délégué) et M. le Curé |
La Croix-au-Mont.
A l’important carrefour de la Croix-au-Mont, est plantée, depuis 1950, une croix en pierres de Soignies, belle œuvre de l’entreprise leuzoise Méganck-Harvengt.
Cette croix porte les noms de sept personnes de Leuze qui, au cours de la seconde guerre mondiale furent fusillés ou décédés en déportation des suites de sévices.
Notre Dieu, en la personne du Christ, n’a pas échappé à la barbarie mais celle-ci, face à son amour,n’a pas eu le dernier mot.
Puissions-nous ne plus franchir ce carrefour sans un regard sur cette croix, regard comme un devoir de mémoire, regard comme une prière !

« El’Djeu d’Giblot »

La statut polychrome, sculptée au XVIe siècle par un inconnu, est depuis longtemps déjà protégée par une vitre épaisse.
La chapelle érigée, en 1681 date reprise sur la grille qui la protège, comprend à sa base un socle en marbre rose frappé de la Croix de Malte (autel provenant de l’ancienne église Saint-Martin).
Cette statue serait une copie d’une statue de l’abbaye de Gembloux.
Abbaye à qui appartenait autrefois une grande partie du village de Tourpes.
Il est vraisemblable que l’Ecce homo leuzois se trouvait jadis vers l’ancien cimetière sur la route du village de Tourpes.
Cimetière dominé autrefois par l’église Saint-Martin aujourd’hui disparue mais dont on retrouve des traces dans le sol du square Saint-Martin

Si on ignore tout de ses origines, « l’Bon Djé d’pitié » a inspiré un très joli poème à l’auteur patoisant leuzois Georges Jouret décédé en 1978.
En voici un court extrait :
«l’est là, captif’è trisse, assis d’sus s’mont d’cayaux.
Parel à n’in soudôrt, solitère dins s’guérite.
Prisonnier sans espwôr, derrïèr’les nwôrs bôraux
De l’vieill’petit’capelle, qui d’puis des ans l’abrite,
l’est là, nu comme in vièrr’,n’ayant fonc pou s’couvri
Aletour de ses reins qu’eun’vieille loque de flanelle.
Jm’ei souvi'et qu’tout jeonne, j’soujfri de l’vî eissi
Tout nu pa les grands froids ; com'et’nant j’ei guerzelle ! »Photos et informations fournies par Yolande Mortier