Paroisse de Leuze-en-Hainaut

UNITE PASTORALE DE LEUZE-EN-HAINAUT
Unité pastorale refondée
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Une Parole … Une Prière

TEMPS ORDINAIRE – 2ÈME DIMANCHE
…TOUT CE QU’IL VOUS DIRA, FAITES-LE…

« En ce temps-là, il y eut un mariage à Cana de Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au mariage avec ses disciples. Or, on manqua de vin. La mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. » Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. » Sa mère dit à ceux qui servaient : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. » Or, il y avait là six jarres de pierre pour les purifications rituelles des Juifs ; chacune contenait deux à trois mesures, (c’est-à-dire environ cent litres). Jésus dit à ceux qui servaient : « Remplissez d’eau les jarres. » Et ils les remplirent jusqu’au bord. Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent. Et celui-ci goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau. Alors le maître du repas appelle le marié et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. » Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. »

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean 2, 1-11
Illustration: Macha Chmakoff, Les Noces de Cana  « Tout ce qu’il vous dira, faites-le », 81x65

Méditation du Pape François…

Angélus – Place St-Pierre, Rome – 16 janvier 2022

Chers frères et sœurs, bonjour !
L’Évangile de la liturgie d’aujourd’hui raconte l’épisode des noces de Cana, où Jésus transforme l’eau en vin pour la joie des époux. Et il conclut ainsi: «Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui». (Jn 2, 11). Nous constatons que l’évangéliste Jean ne parle pas de miracle, c’est-à-dire d’un événement puissant et extraordinaire qui suscite l’émerveillement. Il écrit qu’à Cana se produit un signe qui suscite la foi des disciples. Nous pouvons alors nous demander: qu’est-ce qu’un «signe» selon l’Évangile?
Un signe est un indice qui révèle l’amour de Dieu, qui n’attire cependant pas l’attention sur la puissance du geste, mais sur l’amour qui l’a provoqué. Il nous enseigne quelque chose de l’amour de Dieu, qui est toujours proche, tendre et compatissant. Le premier signe se produit alors que deux jeunes époux sont en difficulté le jour le plus important de leur vie. Au milieu de la fête, un élément essentiel, le vin, manque et la joie risque de s’éteindre au milieu des critiques et du mécontentement des invités. Imaginez comment une fête de mariage peut se dérouler avec uniquement de l’eau! C’est terrible, les époux feront piètre figure!
C’est la Vierge qui s’aperçoit du problème et qui le signale discrètement à Jésus. Et Lui intervient sans clameur, presque sans se montrer. Tout se passe de façon réservée, «dans les coulisses»: Jésus dit aux serviteurs de remplir les jarres d’eau, qui devient du vin. C’est ainsi que Dieu agit, avec proximité et discrétion. Les disciples de Jésus le voient: ils voient que, grâce à lui, les noces sont devenues encore plus belles. Et ils voient aussi la façon d’agir de Jésus, sa façon de servir de façon cachée — c’est ainsi qu’est Jésus: il nous aide, nous sert de façon cachée, en ce moment —, au point que les compliments pour le bon vin sont ensuite adressés à l’époux, personne ne s’en aperçoit, uniquement les serviteurs. Ainsi, la semence de la foi commence à se développer en eux, c’est-à-dire qu’ils croient que Dieu, l’amour de Dieu, est présent en Jésus.
Il est beau de penser que le premier signe que Jésus accomplit n’est pas une guérison extraordinaire ou un miracle dans le temple de Jérusalem, mais un geste qui répond à un besoin simple et concret de gens ordinaires, un geste domestique, un miracle, disons, «sur la pointe des pieds», discret, silencieux. Il est prêt à nous aider, à nous relever. Et ainsi, si nous sommes attentifs à ces «signes», nous sommes conquis par son amour et devenons ses disciples.
Mais il y a un autre trait distinctif du signe de Cana. Habituellement, le vin donné à la fin du festin était le moins bon; aujourd’hui aussi, on fait comme cela, arrivés à ce point, les gens ne savent pas très bien reconnaître s’il s’agit d’un bon vin ou d’un vin un peu  dilué. Jésus, en revanche, veille à ce que le festin se termine avec le meilleur vin. Symboliquement, cela nous dit que Dieu veut le meilleur pour nous, il veut que nous -soyons heureux. Il ne se fixe aucune limite et ne nous demande pas d’intérêts. Dans le signe de Jésus, il n’y a pas de place pour les arrière-pensées, pour des exigences envers le couple. Non, la joie que Jésus laisse dans nos cœurs est une joie pleine et désintéressée. Cette joie n’est jamais diluée!
Je vous propose maintenant un exercice qui peut nous faire beaucoup de bien. Essayons aujourd’hui de fouiller dans nos souvenirs à la recherche des signes que le Seigneur a accomplis dans ma vie. Que chacun dise: dans ma vie, quels signe le Seigneur a-t-il accomplis? Quelles indications de sa présence? Des signes qu’il a accomplis, pour nous montrer qu’il nous aime; pensons à ce moment difficile où Dieu m’a fait ressentir son amour... Et demandons-nous: avec quels signes, discrets et attentionnés, m’a-t-il fait sentir sa tendresse? Quand ai-je ressenti le Seigneur plus proche, quand ai-je ressenti sa tendresse, sa compassion? Chacun de nous a vécu ces moments dans sa vie. Allons chercher ces signes, souvenons-nous. Comment ai-je découvert sa proximité? Comment est restée une grande joie dans mon cœur? Revivons les moments où nous avons fait l’expérience de sa présence et de l’intercession de Marie. Qu’elle, la Mère, qui comme à Cana est toujours attentive, nous aide à garder précieusement les signes de Dieu dans nos vies.
: Vatican

La Vidéo du Pape
JANVIER | Pour le droit à l’éducation

« Prions pour que le droit à l’éducation des migrants, des réfugiés et des personnes touchées par la guerre soit toujours respecté et garantisse ainsi la construction d’un monde meilleur ».



Alors que nous entrons dans cette année jubilaire, le Pape François nous rappelle un besoin urgent, à savoir le droit à l’éducation pour tous les enfants et les jeunes.
« Aujourd’hui, nous faisons face à une véritable "catastrophe éducative” », nous rappelle-t-il dans La Vidéo du Pape du mois de janvier, réalisée par son Réseau Mondial de Prière. Environ 250 millions d’enfants, ajoute-t-il, sont privés d’instruction en raison des guerres, des migrations et de la pauvreté.
L’éducation va au-delà du simple apprentissage : c’est un chemin d’espérance ! 🌟 Elle offre aux migrants et aux réfugiés les outils pour s’intégrer dans de nouvelles communautés, échapper à l'exploitation et construire un avenir meilleur pour eux-mêmes et pour la société. Et le Pape François rappelle que « celui qui accueille l’étranger accueille Jésus-Christ »

Méditation de notre Évêque, Mgr Guy Harpigny…
Un nouvel équilibre entre les nations (XIII)
 

Poids économique
Trois des cinq BRICS font partie des premières puissances
économiques mondiales quant au PIB : Chine, Inde, Brésil. La Russie est 11e ; l’Afrique du Sud est entre le 32e et le 35e rang.
La place des pays des BRICS dans l’économie mondiale a fortement progressé durant la première décennie du XXIe siècle, passant de 16 % du PIB mondial en 2001, à 27 % en 2011. Cette année-là, le PIB nominal cumulé des BRICS s’élève à 11 221 milliards de dollars.
En 2014, les BRICS affichent un PIB nominal cumulé de plus de 14 000 milliards, soit presque autant que celui des 28 pays de l’Union Européenne réunis (18 874 milliards) et proche de celui des États-Unis (17 528 milliards). Cela signifie que les BRICS seraient à l’origine de plus de 50 % de la croissance économique mondiale au cours des dix années précédentes.
En 2023, le bloc des BRICS contribue à 31,5 % du PIB mondial, dépassant pour la première fois la part du G7 (30,7 % du PIB mondial). Le G7 est un regroupement informel des sept économies censées être les plus puissantes en 1975 : Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni et l’Union Européenne. D’après l’institut britannique Acorn Macro Consulting, la tendance devait s’accentuer, en raison de la croissance importante des économies de la Chine et de l’Inde.
Parmi les principales puissances mondiales émergentes, nous trouvons le E7, qui n’a pas encore de statut égal au G7. Il regroupe les nations les plus prometteuses de la planète sur le plan économique : la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, le Mexique, l’Indonésie et la Turquie.
L’Afrique du Sud, membre des BRICS, dépose plainte pour génocide.
Le terme de génocide est-il adéquat pour qualifier ce qui se passe à Gaza ?
Le terme de génocide est un néologisme créé en 1943 par Raphael Lemkin (1900-1959), juriste juif polonais éduqué à Lemberg (aujourd’hui Lviv en Ukraine), chef-lieu de la Galicie. Lemkin sera naturalisé américain. Il s’était d’abord penché sur le massacre et la déportation des Arméniens et des Assyriens dans l’espace ottoman en 1915. Il avait été fortement marqué par le procès, en 1921, à Berlin, du jeune Arménien qui avait assassiné dans la capitale allemande Talaat Pacha (1874-1921), ex-ministre à Istanbul, et déclaré vouloir venger le carnage de sa famille à Erzurum, sa ville natale. Selon Lemkin, âgé de quinze ans en 1915, Talaat Pacha était le criminel le plus effroyable, car l’un des principaux responsables de l’extermination de 1,2 million d’Arméniens tués pour avoir eu le tort d’être chrétiens. L’accusé Soghomon Tehlirian (1897-1960) fut acquitté, mais les juristes de Lemberg discutèrent à l’infini des règles de droit qui s’appliquaient dans son cas.  
Nommé procureur en Pologne, Lemkin doit fuir aux États-Unis pour échapper au nazisme, et c’est là qu’il crée, en 1943, le terme « génocide », défini comme l’intention, suivie de sa mise en œuvre, de faire disparaître par la tuerie un genos. Dans la Grèce antique, un genos est un ensemble de familles qui ont un ancêtre commun. Le suffixe cide désigne la mise à mort (comme dans les termes homicide et féminicide). Dans l’usage commun, le genos est devenu un groupe humain. Le génocide ne passe pas seulement par le meurtre de ses membres, mais aussi par la volonté de liquider l’identité socio-culturelle du groupe concerné : sa langue, sa religion, et de l’éradiquer de son territoire ancestral.
Lors du procès de Nuremberg, en 1947, où comparaissent et sont condamnés et exécutés des dignitaires nazis, c’est la formule « crime contre l’humanité » qui est préférée. Cette notion est également pensée par un juriste juif de Galicie, Hersch Lauterpacht (1897-1960), par la suite naturalisé britannique, qui est un des conseillers au procès de Nuremberg. Selon Lauterpacht, l’être humain, l’individu, est la source ultime du droit, et la notion de génocide, basée sur une définition aléatoire du « groupe » est grosse de lacunes, d’artifices et de dangers potentiels, qui ouvrent des débats interminables.  
Le contentieux avec Israël du parti de Nelson Mandela (1918-2013), l’African National Council (ANC), qui dirige l’Afrique du Sud depuis la fin de l’apartheid (1948-1991), est ancien. Nelson Mandela disait régulièrement : Notre liberté est incomplète sans celle des Palestiniens. Aux États-Unis, il compare la politique d’apartheid des Blancs d’Afrique du Sud à celle des Juifs en Israël envers les Palestiniens. Ce type de discours lui a aliéné de nombreuses sympathies aux États-Unis. Dans les années 1980, les Black Muslims, explicitement antisémites, avaient déjà entériné la rupture entre les Noirs et les Juifs, victimes de discriminations de la part de l’establishment blanc, anglo-saxon et protestant.
À Pretoria, le 21 décembre 2023, Cyril Ramaphosa (né en 1952), chef de l’ANC et président de la République d’Afrique du Sud depuis 2018, dénonce le génocide à Gaza et rappelle qu’Israël s’est édifié sur 75 ans d’apartheid. Le 29 décembre 2023, Pretoria dépose sa plainte contre Israël à la Cour Internationale de Justice.
En 2004, l’Assemblée Générale de l’ONU avait déjà demandé à la CIJ si le mur édifié, au lendemain de la seconde intifada, entre Israël et la Cisjordanie était « licite ». Israël avait inclus les implantations de colons juifs en territoire palestinien. L’État d’Israël ne s’est pas présenté à la Cour. Celle-ci a conclu que la construction du mur dans les territoires palestiniens occupés était contraire au droit international.
En 2024, devant la montée de l’indignation mondiale face à l’hécatombe perpétrée à Gaza, Israël se rend à La Haye devant la Cour. Selon la règle, Netanyahou nomme Aharon Barak (né en 1936), président de la Cour Suprême d’Israël entre 1995 et 2006, comme juge à la CJI en sus des quinze magistrats élus. Ce juge n’est pas un partisan de Netanyahou. Le 11 janvier 2024, la partie sud-africaine présente son argumentaire. L’exposante principale est l’avocate Adila Hassim (née en 1972), dont le nom à résonance musulmane lui vaut l’enthousiasme des réseaux sociaux islamiques de la planète entière. On ne sait même pas si elle est effectivement musulmane. Adila Hassim prouve que ce qui se passe à Gaza est bien un génocide. Le 12 janvier 2024, un juriste du Ministère des Affaires Etrangères d’Israël rappelle le pogrom du 7 octobre 2023, dont Adila Hassim n’avait pas fait mention, puisque le Hamas n’est pas un État, et, donc, ne relève pas de la juridiction de la CIJ. Des documents sont produits pour démontrer l’intention génocidaire … des auteurs de la razzia. Un autre argument de la défense d’Israël reviendrait à interdire à tout État attaqué par un groupe terroriste à se défendre, sur simple demande d’un État tiers. Le 26 janvier 2024, la Cour rend un arrêt qui rend plausible la désignation d’un génocide à Gaza.
(A suivre)
+ Guy Harpigny,
Evêque de Tournai
(Source : Eglise de Tournai Janvier 2025)



  

Un mot du Curé…

ET SI CANA, C’ÉTAIT…
Des banalités du quotidien…  mais Dieu y plante sa Vie…


Et si l’évangile des « Noces de Cana », c’était d’abord Jésus présent à notre vie ?… à tout ce qui fait notre vie ?… « Jésus aussi avait été invité… » Quand il est invité - car il ne s’impose jamais - Jésus vient… Il se rend chez Marthe et Marie à la mort de leur frère Lazare… Il est à la noce de ce couple de Cana… L’incarnation du Fils de Dieu que nous avons abondamment célébrée dans le Temps de Noël, c’est cela aussi… c’est cela surtout peut-être : Jésus présent à tout ce qui fait notre vie à chacun, chacune… et y réalisant le projet de bonheur que son Père a pour nous…
Et si l’évangile des « Noces de Cana », c’était que le vin manque ?… « On manqua de vin… » La vie, c’est souvent « le vin qui manque », c’est-à-dire la joie, la paix, la santé, l’amour, le bonheur… qui nous font défaut… Le vin de Cana, c’est tout cela qu’il représente… C’est dans cette vie-là, une vie souvent « en manque », qu’il a voulu s’incarner, qu’il a voulu nous rejoindre… Il y a la vie rêvée, et il en faut une… sans doute… Il y a la vie réelle, et c’est celle-là qu’il faut traverser… L’Évangile le sait… Jésus le sait…
Et si l’Évangile des « Noces de Cana », c’était Marie qui voit le vin qui manque ?… Marie qui voit notre peine, notre manque… Marie, si proche… Marie, si maternelle… Marie, femme et mère… Marie, qui connaît si bien ce que l’Humain peut traverser en moments difficiles… Marie qui entend notre prière et qui la donne à son Fils : « Ils n’ont pas de vin ».
Et si l’Évangile des « Noces de Cana », c’était aussi Marie qui nous met en route ?... « Tout ce qu’il vous dira, faites-le… » Même le plus étrange… même le plus incongru… « faites-le… » Marie, c’est la Mère de Dieu, la Croyante en son Fils… Marie, c’est celle qui sait qu’on peut tout confier à Jésus, mais qu’il faut suffisamment de foi non pas seulement pour lui confier, mais pour accepter ce qu’il nous demande… L’un ne va pas sans l’autre : lui demander certes, mais faire aussi ce que lui nous demande… « Faites-le… »
Et si l’Évangile des « Noces de Cana », c’était Jésus à l’œuvre dans le quotidien du temps et des choses ?... « Remplissez d’eau les jarres… » Avec la simplicité de l’eau, avec la banalité de l’eau, il peut apporter la joie, le bonheur… Jésus ne nous demande pas la lune… Je repense au Caligula d’Albert Camus (formidable texte que j’ai eu la joie d’interpréter il y a… longtemps…), qui, à son fidèle Hélicon, dira d’un ton naturel : « Je voulais la lune… », et plus loin, il ajoute (si ma mémoire est bonne) : « Les choses telles qu’elles sont ne sont pas satisfaisantes… J’ai donc besoin de la lune, de quelque chose qui soit dément peut-être, mais qui ne soit pas de ce monde… » Eh bien ! Pas Jésus ! Jésus n’a pas besoin qu’on lui donne la lune, simplement l’eau de la pluie, l’eau de la rivière, l’eau de nos larmes ou de notre sueur, l’eau de notre baptême aussi, et il en fera le vin de la joie et de la paix…
Et si l’Évangile des « Noces de Cana », c’était les serviteurs ?… Jésus leur demande un geste qui va leur causer les pires ennuis !
Pensez : porter de l’eau au maître du repas en plein banquet de mariage ! Ils vont se faire virer en moins de temps qu’il ne faut pour le dire !... Mais ils écoutent, c’est-à-dire ils obéissent… Oboedire en latin, qui lui-même vient de audire, écouter… Obéir, c’est d’abord écouter et puis, faire confiance… « Remplissez d’eau… Et ils les remplirent… Portez-en au maître du repas… Ils lui en portèrent… » Ils ne posent pas de questions, les serviteurs de Cana… Ils ne s’insurgent pas… Ils n’expliquent pas non plus quand le maître du repas découvre le vin suave qu’ils apportent, pourtant ils savent bien d’où vient ce vin… Non ! Ils écoutent… Ils obéissent… Et la joie vient grâce à eux au milieu du repas de la vie…
Et si l’Évangile des « Noces de Cana », c’était le bon vin que l’on apporte à la fin ?… « Toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant » La fin ? Laquelle ? La fin du banquet ?… de la fête ?… de la vie ?… Le bon vin de la Vie en Dieu peut-être…  
Et si l’Évangile des « Noces de Cana », c’était aussi les jarres ?… « Il y avait là six jarres de pierre… » Ben oui ! on les oublie toujours, celles-là !... Ces jarres toutes dévouées aux purifications… Cette jarre toute fraîche sortie des mains du potier ou celle-là, déjà bien fêlée par les ans qui passent… Cette jarre que je suis, remplie de l’eau de mon baptême… cette eau de mon baptême dont Jésus fait le vin de la joie, de la paix, du bonheur… Pour autrui… Car la jarre, c’est cela : remplie de la simple eau, elle se vide de son vin pour apporter la joie à la table… à autrui… Et cela est le plus important et le plus évident quand on y pense : cela veut dire que Jésus ne veut pas réaliser son projet de bonheur sans moi… sans nous… sans son Église… tous baptisés que nous sommes… pour autrui… tous, jarres remplies de l’eau de notre baptême… même si ce sont les autres qui nous conduisent à lui… comme ici, les serviteurs qui ont conduit ces jarres d’eau à Jésus… Bienheureuses jarres de Cana !...
Et si l’Évangile des « Noces de Cana », c’était cela… des banalités ?... Je vous avais prévenus… mais Jésus nous rejoint surtout dans nos banalités… dans notre ordinaire… notre vie ordinaire… notre temps ordinaire…
Et pour vous, c’est quoi, l’Évangile des « Noces de Cana » ?...  
Bon dimanche !
 
Chanoine Patrick Willocq
 

Intentions de prière pour la semaine
 
+ Sur l’Église appelée à être, dans le monde, signe de ton amour et de ton alliance, ô Seigneur, envoie ton Esprit…
+ Sur tous ceux qui connaissent la peine, la solitude, qui perdent espérance et attendent des gestes de compassion, ô Seigneur, envoie ton Esprit…
+ Sur les chrétiens de toutes confessions qui vont se rencontrer lors de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, ô Seigneur, envoie ton Esprit…
+ Sur notre communauté en marche vers l’unité voulue par le Christ, qui met au service du bien de tous, les dons variés de chacun, ô Seigneur, envoie ton Esprit…
 
 
 

CONTACTS

M. le Chanoine Patrick Willocq, curé
Responsable de l’Unité pastorale
Curé de tous les clochers de l’entité de Leuze
Tour Saint-Pierre 15
7900 Leuze-en-Hainaut
069/77.79.03
0479/62.66.20

M. le Diacre Jean-Marie Bourgeois
Pastorale du Baptême des petits enfants – Pastorale scolaire
Grand-Rue 56
7900 Leuze-en-Hainaut
0470/100 340

M. le Diacre Michel Hublet
Mise à jour du site internet
Avenue de la Croix-Rouge 44
7900 Leuze-en-Hainaut

Règlement Général sur la Protection des Données – RGPD – 25 05 2018


Responsable du traitement des données personnelles : Abbé Patrick Willocq,
Curé - Adresse : voir plus haut
Délégué  à la protection des données :
Secrétaire général de la Conférence  épiscopale belge -
Adresse : asbl Centre interdiocésain, rue Guimard 1,  1040 Bruxelles - Tél. : 02/507 05 93 -
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Secrétariat décanal
Tour Saint-Pierre 15 – 7900 Leuze-en-Hainaut
069/77.79.03
Permanences : mardi et vendredi de 9h30 à 12h00
En cas d’absence, s’adresser à M. le Doyen

Nous porterons dans notre prière ...

Baptêmes
 
Le samedi 25 janvier, à 14h30, en l’église de Leuze, Hugo Lendasse, enfant de Gaëlle Joveneau et Steve Lendasse.
 
Que ces enfants découvrent combien notre Dieu les aime !
 



Funérailles

- Mme Sylvie Van Hecke demeurait à Leuze. La célébration des Funérailles a eu lieu en l’église de Leuze le jeudi 09 janvier 2025.

- Mme Léonce LEFEBVRE demeurait à Willaupuis. La célébration des Funérailles a eu lieu en l’église de Willaupuis le samedi 18 janvier 2025.

Aux proches, nous redisons toute notre sympathie dans la foi et l’espérance de l’Evangile.
 
Dans notre Unité pastorale…


Pour les familles… les jeunes... les enfants





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Dans notre Diocèse de Tournai…





Dans l’Église de Belgique…

Les évêques belges sont profondément préoccupés par les événements en Israël et en Palestine. Depuis l’horrible attaque terroriste du 7 octobre 2023 par le Hamas, qui a tué environ 1.200 civils et enlevé 250 Israéliens, le peuple palestinien subit une oppression sans précédent qui n’épargne personne. Le conflit a déjà coûté la vie à 50 000 Palestiniens à Gaza; le nombre d’enfants tués est estimé à 14 500 environ ; 31 % des enfants de moins de deux ans semble souffrir de malnutrition aiguë dans le nord de Gaza.  Dans la traque aux terroristes réels ou présumés, des femmes, des hommes, des personnes âgées et des enfants sont tués et blessés sans distinction. Les droits les plus élémentaires leur sont refusés. Des cliniques et des écoles sont bombardées. L’aide médicale ne parvient pas à la population et la faim est stratégiquement organisée. Malgré les nombreux appels lancés de toutes parts, les otages encore détenus ne sont pas libérés et les actions de l’armée israélienne se poursuivent sans relâche.
 
S’adressant au corps diplomatique le jeudi 9 janvier dernier, le pape François a appelé à un cessez-le-feu immédiat, à la libération des otages, à l’admission de l’aide humanitaire pour les victimes et à un règlement politique négocié pour mettre fin au conflit entre Israël et la Palestine. Avec bien d’autres personnes, nous soutenons pleinement cet appel et nous nous joignons au pape François pour exprimer notre espoir que les Israéliens et les Palestiniens puissent reconstruire les ponts du dialogue et de la confiance mutuelle afin que les générations futures puissent vivre côte à côte dans deux États, dans la paix et la sécurité, et que Jérusalem puisse être la « ville de la rencontre » où les chrétiens, les juifs et les musulmans vivent ensemble dans l’harmonie et le respect.
 
15/01/2025 Service de presse de la Conférence des Évêques de Belgique
 
( : Diocèse de Tournai & Cathobel)


De nouvelles perquisitions ont été menées fin octobre dans une villa de Flandre-Orientale.
 
Le vol controversé s'est produit il y a 90 ans. Dans la nuit du 10 au 11 avril 1934, deux panneaux du retable de « L'Agneau mystique » des frères Van Eyck disparaissent de la cathédrale Saint-Bavon de Gand. Le panneau « Jean-Baptiste » reparaît lorsque, après plusieurs lettres d'extorsion, l'évêque s'engage à payer une rançon. Le panneau des « Juges intègres » demeure lui, depuis ce vol, totalement introuvable. Pour autant, l'affaire n'est pas encore classée. Le parquet a confirmé au journal Het Nieuwsblad qu'il avait effectué fin octobre dernier trois perquisitions ciblées dans une villa dotée d'un grand domaine, en Flandre-Orientale.
 
 
Le panneau volé se trouve en bas à gauche.© Jan van Eyck, Public domain, via Wikimedia Commons
 
 
"Ce n'est pas parce que cette affaire remonte à 90 ans qu'elle devient moins importante pour nous. Bien au contraire", explique la magistrate du parquet, Caroline Dewitte, au quotidien flamand. Cela fait près de 20 ans qu'elle se penche sur cette affaire. "Notre enquête se poursuit sans relâche. Je tiens ici à souligner que le parquet s'engage à examiner systématiquement toute information jugée crédible."
 
Dans ce cas-ci, le parquet a enquêté sur base d'un indice qu'il jugeait "très crédible". Au final, les perquisitions n'ont rien donné, mais elles ont néanmoins permis de fermer une piste. "Nous ne pouvons pas nous permettre de négliger un indice", déclare la magistrate. "Nous gardons toujours l'espoir de retrouver un jour le panneau volé."
 
"Nous gardons toujours l'espoir de retrouver  un jour le panneau volé."
Caroline Dewitte, magistrate du parquet (
 
: Cathobel)
 
Lecture du soir… ou du matin…

ILS ONT SAUVÉ NOTRE-DAME
LE CHANTIER DU SIÈCLE RACONTÉ PAR CEUX QUI L’ONT MENÉ (FIN)

L’Art qui conduit à la Transcendance


* ARTS VISUELS :
PAOLO CALIARI, DIT VÉRONÈSE, LES NOCES DE CANA


* LIVRES
THOMAS RÖMER, S.J., LA BIBLE, QU’EST-CE QUE ÇA CHANGE ?

* MUSIQUE
JEAN-SÉBASTIEN BACH : LA CANTATE BWV 22
ORGUE : PRÉLUDES DE  CHORALS I
ORGELBÜCHLEIN : LES CHORALS POUR PENTECÔTE
PAROLE DE DIEU
FOI
JUSTIFICATION
LES GRANDS ANNIVERSAIRES EN 2025 : II. ALESSANDRO SCARLATTI












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