Une Parole … Une Prière
TEMPS ORDINAIRE – 25ÈME DIMANCHE LA CROIX GLORIEUSE
« … S’ILS N’ÉCOUTENT PAS MOÏSE NI LES PROPHÈTES,
QUELQU’UN POURRA BIEN RESSUSCITER D’ENTRE LES MORTS : ILS NE SERONT PAS CONVAINCUS... »

« En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux. Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères. Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères. Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra. Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui. Alors il cria :
‘Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise.
– Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance. Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.’
Le riche répliqua :
‘Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père. En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !’
Abraham lui dit :
‘Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent !
– Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.’
Abraham répondit :
‘S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.’ »
Évangile de Jésus Christ selon Luc 16, 19-31
Illustration : Maître du Codex Aureus Epternacensis, La parabole du riche et de Lazare, parchemin enluminé, ca. 1035-1040, 30,9 x 22,4 cm, Codex Aureus Epternacensis, Folio 78 recto, Germanisches Nationalmuseum, Nuremberg, Allemagne
Méditation du Pape Léon XIV
ANGELUS
Rome - Dimanche 21 septembre 2025

Chers frères et sœurs, bon dimanche !
La parabole que nous entendons aujourd’hui dans l’Évangile
(Lc 16, 1-13) nous invite à réfléchir sur l’usage des biens matériels
et, plus généralement, sur la manière dont nous gérons le bien le plus précieux
qui soit, à savoir notre propre vie.
Dans le récit, nous voyons qu’un gérant est appelé par
son maître à “rendre des comptes”. Cette image nous dit quelque chose
d’important : nous ne sommes pas maîtres de notre vie ni des biens dont nous
jouissons ; tout nous a été donné en cadeau par le Seigneur qui a confié ce
patrimoine à nos soins, à notre liberté et à notre responsabilité. Un jour,
nous serons appelés à rendre compte de la manière dont nous avons géré notre
vie, nos biens et les ressources de la terre, tant devant Dieu que devant les
hommes, la société et surtout ceux qui viendront après nous.
Le gérant de la parabole a simplement cherché son profit
personnel et, lorsque vient le jour où il doit rendre des comptes et où son
administration lui est retirée, il doit réfléchir à ce qu’il va faire pour son
avenir. Dans cette situation difficile, il comprend que l’accumulation de biens
matériels n’est pas la valeur la plus importante, car les richesses de ce monde
sont éphémères. Alors, il a une idée lumineuse : il appelle les débiteurs et “réduit”
leurs dettes, renonçant ainsi à la part qui lui revenait. De cette manière, il
perd de sa richesse matérielle, mais gagne des amis qui seront prêts à l’aider
et à le soutenir.

Les
armoiries florales du Pape Léon XIV dévoilées dans les jardins du Vatican -
Vatican News
S’inspirant de ce récit, Jésus nous exhorte : « Faites-vous
des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces
amis vous accueillent dans les demeures éternelles » (v. 9).
En effet, le gérant de la parabole, tout en gérant les
richesses malhonnêtes de ce monde, parvient à trouver un moyen de se faire des
amis, en sortant ainsi de la solitude de son égoïsme ; à plus forte raison,
nous qui sommes disciples et vivons dans la lumière de l’Évangile, nous devons
utiliser les biens du monde et notre propre vie en pensant à la véritable
richesse, qui est l’amitié avec le Seigneur et avec nos frères.
Très chers amis, la parabole nous invite à nous demander
: comment gérons-nous les biens matériels, les ressources de la terre et notre
propre vie que Dieu nous a confiés ? Nous pouvons suivre le critère de l’égoïsme,
en mettant la richesse au premier plan et en ne pensant qu’à nous-mêmes ; mais
cela nous isole des autres et répand le poison d’une compétition qui génère
souvent des conflits. Ou bien nous pouvons reconnaître tout ce que nous avons
comme un don de Dieu à gérer, et l’utiliser comme un instrument de partage,
pour créer des réseaux d’amitié et de solidarité, pour édifier le bien, pour
construire un monde plus juste, plus équitable et plus fraternel.
Prions la Sainte Vierge, afin qu’elle intercède pour nous
et nous aide à bien gérer ce que le Seigneur nous confie, avec justice et
responsabilité.
Parole de notre Évêque, Mgr Guy Harpigny…

Anniversaire du Concile

œcuménique de Nicée
(325) (VIId) Basile a précisé sa pensée dans le Contre
Eunome (364). Eunome (335 ? – 395 ?) est évêque de Cyzique (Erdek, en
Turquie). D’après Basile, il introduit sous des apparences de christianisme la
négation de la divinité du Monogène (le Fils). En fait, il reprend
l’enseignement d’Aèce d’Antioche (300 ? – 367) qui est le premier à avoir osé
dire que le Fils Monogène est dissemblable de Dieu le Père selon la substance.
En fait, Aèce reprend l’hérésie d’Arius en l’appliquant à la Trinité et en
refusant la divinité de l’Esprit Saint. Le Contre Eunome n’est pas une
homélie, mais bien un traité théologique dans lequel Basile précise le
vocabulaire qui permet d’entrer dans le mystère trinitaire.
Avec Basile, on entre encore davantage dans un
vocabulaire technique pour « penser » le contenu de la foi. Ce faisant, il «
défend » le contenu de la foi face à des enseignements parfois loin des
affirmations contenues dans l’Écriture et le concile de Nicée. La « trouvaille »
de Basile est d’avoir magnifiquement développé la doxologie de la liturgie, que
nous trouvons en fin de la prière eucharistique : « Par Lui (le Fils) avec Lui
et en Lui, à Toi, Dieu le Père tout-puissant, dans l’unité du Saint-Esprit,
tout honneur et toute gloire, pour les siècles des siècles ».
Marie-Anne VANNIER, Basile de Césarée
(329/330-378/379), dans Découvrir les Pères de l’Église, Nouveau Manuel
de Patristique, Éditions Artège, Groupe Elidia, Perpignan, 2024, p.
481-530.
+ Guy Harpigny,
Evêque de Tournai
Source : Église de Tournai, septembre 2025)

Un mot du Curé…

CE 23 SEPTEMBRE, C’ÉTAIT LA RENTRÉE ACADÉMIQUE À L’ISTDT
L’ISTDT est l’Institut Supérieur de Théologie du Diocèse
de Tournai, dont le siège se trouve au Grand Séminaire Épiscopal de Tournai. Présidé
par notre Évêque, cet Institut a la mission d’assurer la recherche et
l’enseignement de la Théologie dans notre Diocèse, et de proposer un chemin de
découverte des contenus de notre Foi chrétienne à toute personne soucieuse de
sa formation philosophique et théologique.
Cette formation est destinée notamment aux enseignants du
cours de Religion catholique, que ce soit dans l’Enseignement fondamental
maternel et primaire, ou l’Enseignement secondaire y compris l’Enseignement spécialisé.
Cette formation est encore destinée aux candidats diacres et aux
animateurs/trices en pastorale de notre Diocèse de Tournai. Mais bien sûr, indépendamment
de ces créneaux liés à une responsabilité, toute personne qui le souhaite peut
s’inscrire aux formations dispensées par l’ISTDT.
Toutes ces formations s’organisent autour de piliers
classiques : la Philosophie, la Théologie, les Sciences humaines, la Pédagogie.
A l’invitation de notre Évêque, nous essayons également de rencontrer les
grandes questions de la Société aux multiples visages, dans laquelle nous
vivons.
Depuis le 1er septembre 2018, Mgr Harpigny m’a fait
l’honneur de me nommer directeur de cet Institut. C’est pourquoi, ce 23
septembre, j’avais la joie d’ouvrir la nouvelle année académique
2025-2026.

La rencontre a débuté par l’Eucharistie présidée par Mgr
Harpigny qui appela sur les nouveaux diplômés la bénédiction de notre Dieu.
Puis, nous nous sommes rendus au grand auditoire pour l’allocution de rentrée ;
je me suis permis de conclure celle-ci en citant Albert Camus.
« …Je voudrais, pour terminer, vous lire une petite
lettre : nous sommes en 1957 ; le grand écrivain et philosophe Albert Camus
vient de recevoir le Prix Nobel de Littérature ; il écrit alors une brève
lettre à Louis Germain, qui avait été son instituteur :
19 novembre 1957 Cher Monsieur Germain,
J’ai laissé s’éteindre un peu le bruit qui m’a entouré
tous ces jours-ci avant de venir vous parler un peu de tout mon cœur. On vient
de me faire un bien trop grand honneur, que je n’ai ni recherché ni sollicité.
Mais quand j’ai appris la nouvelle, ma première pensée, après ma mère, a été
pour vous. Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit
enfant pauvre que j’étais, sans votre enseignement, et votre exemple, rien de
tout cela ne serait arrivé. Je ne me fais pas un monde de cette sorte d’honneur
mais celui-là est du moins une occasion pour vous dire ce que vous avez été, et êtes toujours pour
moi, et pour vous assurer que vos efforts, votre travail et le cœur généreux
que vous y mettiez sont toujours vivants chez un de vos petits écoliers qui,
malgré l’âge, n’a pas cessé d’être votre reconnaissant élève.
Je vous embrasse, de toutes mes forces.
Albert Camus
Je vous souhaite à Chacun, Chacune, de
recevoir un jour un tel billet de reconnaissance pour tout ce que vous aurez
donné de vous-même dans ce « plus beau métier du monde ».
Venait enfin la proclamation des Étudiant/e/s finalistes
qui recevaient leur attestation ou certificat des mains de notre Évêque : un
beau moment où beaucoup de sourires disaient la joie de terminer un beau chemin
mais aussi la joie de ce qui a été vécu au cours de cette formation ; beaucoup
d’applaudissements aussi des proches venus accompagner nos Étudiants. Enfin, le
« verre de l’amitié » nous attendaient dans une salle récemment restaurée du Séminaire.
Cette année, Mgr Harpigny a ainsi pu remettre les
documents de réussite de la « Formation complémentaire » habilitant un/e
instituteur/trice à assurer le cours de Religion catholique dans la classe dont
il/elle est titulaire à 5 enseignantes maternelles

et 13 enseignants primaires.

Ce fut enfin le tour des Étudiants ayant obtenu le Certificat
d’Université : Didactique du Cours de Religion catholique (CDER), délivré
par la Faculté de Théologie et d’étude des Religions de l’UCL en collaboration
avec l’ISTDT, les habilitant à enseigner le cours de Religion catholique dans
l’Enseignement secondaire : ils étaient 12 cette année !

Ainsi, pas moins de 30 Étudiant/e/s furent proclamés et méritaient
bien les chaleureux applaudissements délivrés par les proches qui les
accompagnaient, par notre Évêque, le Corps professoral de l’ISTDT, les Conseillers
pédagogiques présents, ainsi que M. Samuel Bruyninckx, délégué épiscopal pour
l’Enseignement dans notre Diocèse, et M. Stanislas Deprez, délégué épiscopal
pour la formation dans notre Diocèse.
Souhaitons-leur bonne chance dans cette magnifique
mission et surtout portons-les dans notre prière. Bon dimanche !
Chanoine Patrick Willocq
Intentions de prière pour la semaine

+ Assiste tous les acteurs de ton Eglise, Seigneur notre
Dieu, pour qu’ils témoignent avec ferveur de ton amour sans fin. Nous t’en
prions…
+ Que ton Esprit inspire tous les
dirigeants, Seigneur notre Dieu, pour qu’ils
recherchent la justice, la solidarité, le partage. Nous t’en prions…
+ Redonne aux malades une espérance,
Seigneur notre Dieu. Suscite auprès de chacun une présence qui console. Nous
t’en prions…
+ Mets en nos cœurs le désir de l’accueil, Seigneur notre
Dieu. Que nous soyons ouverts à la rencontre de tous ceux qui te cherchent.
Nous t’en prions…
CONTACTS
M. le Chanoine Patrick Willocq, curéResponsable de l’Unité pastoraleCuré de tous les clochers de l’entité de LeuzeTour Saint-Pierre 157900 Leuze-en-Hainaut069/77.79.030479/62.66.20M. le Diacre Jean-Marie BourgeoisPastorale du Baptême des petits enfants – Pastorale scolaireGrand-Rue 567900 Leuze-en-Hainaut0470/100 340M. le Diacre Michel HubletMise à jour du site internetAvenue de la Croix-Rouge 447900 Leuze-en-HainautRèglement Général sur la Protection des Données – RGPD – 25 05 2018Responsable du traitement des données personnelles : Abbé Patrick Willocq,Curé - Adresse : voir plus hautDélégué à la protection des données :Secrétaire général de la Conférence épiscopale belge -Adresse : asbl Centre interdiocésain, rue Guimard 1, 1040 Bruxelles - Tél. : 02/507 05 93 -Mail : ce.belgica@interdio.beAutorité de contrôle : Rue de la Presse 35, 1000 Bruxelles - Tél. : 02/274 48 00 -Secrétariat décanalTour Saint-Pierre 15 – 7900 Leuze-en-Hainaut069/77.79.03Permanences : mardi et vendredi de 9h30 à 12h00En cas d’absence, s’adresser à M. le Doyen
Nous porterons dans notre prière ...
Baptêmes
- Le samedi 27 septembre, à 14h30, en l’église de Blicquy, Basile Tonniau, enfant de Emilie De Waele et Etienne Tonniau
- Le dimanche 12 octobre, à 14h30, en l’église de Pipaix, Léa Kint, enfant de Léa Vanderbiest et Michaël Kint
- Le samedi 18 octobre, à 14h30, en l’église de Thieulain, Lévi Vandermeersch, enfant de Manouchka Lefebvre et Dylan Vandermeersch
- Le dimanche 26 octobre, à 10h00, en l’église de Leuze, Armand Renard, enfant de Aude Scohiez et Albert Renard
- Le dimanche 26 octobre, à 14h30, en l’église de Leuze, Mila Fievez, enfant de Camille Delestrait et Rémy Fiévez
Que ces enfants découvrent combien notre Dieu les aime comme ses propres enfants.
Mariages
- Le samedi 18 octobre, à 14h00, en l’église de Leuze : Lori Van Daele et Thibaud Degand
- Le samedi 15 novembre, à 14h00, en l’église de Pipaix : Virginie Joppart et Maxime Degouys
Que tous nos vœux de bonheur et notre prière accompagnent les nouveaux époux !
Funérailles
- M. Jean-Marie Deleuze demeurait à Tourpes. La célébration des Funérailles a eu lieu en l’église de Blicquy le vendredi 26 septembre 2025.
- M. Serge Motte demeurait à St-Gilles. La célébration des Funérailles a eu lieu en l’église de Blicquy le samedi 27 septembre 2025.
Aux proches, nous redisons toute notre sympathie dans la foi et l’espérance de l’Évangile.
Dans notre Unité pastorale…



Le missel des dimanches 2026 est disponible
Comme chaque année, vous pouvez vous procurer le missel des dimanches publié aux éditions du Cerf. Le prix de vente public est de 9,90 €. Si vous le souhaitez, vous pouvez me les commander (au plus tard pour le 30 septembre), je ferai une commande groupée. Vous pouvez aussi commander directement à siloe@evechetournai.be ou téléphoner au +32 69 64 62 51.
Abbé Patrick Willocq
Pour les familles… les jeunes... les enfants …




Dans notre Diocèse de Tournai…

« Migrants, missionnaires d’espérance »
Tel est le thème choisi par le Pape François pour la 111 JMMR (Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié), qu’il a voulu faire coïncider avec le Jubilé des migrants et du monde missionnaire, c’est ainsi qu’elle n’est pas célébrée à la fin du mois de septembre mais bien le 04-05 octobre.
Son successeur, le Pape Léon, dans son message dédié à cette journée, nous invite à une réflexion sur le lien entre « espérance, migration et mission ». Le monde d’aujourd’hui est marqué par les guerres, les violences, le non-respect de l’environnement, le dérèglement climatique, etc. Toutes ses situations provoquent les déplacements des populations.
Le Pape Léon souligne alors l'espérance des migrants et réfugiés face à toutes sortes de difficultés et rappelle leur rôle comme porteurs d'espérance et de foi dans les communautés d'accueil.
Dans son message, le pape Léon XIV explique que ce sont souvent les migrants, les réfugiés et des personnes déplacées qui sont des témoins privilégiés de l’espérance vécue au quotidien, à travers leur confiance en Dieu et leur endurance face à l’adversité, dans la perspective d’un avenir où ils entrevoient l’approche du bonheur, du développement humain intégral.
La présence des migrants et des réfugiés doit donc être reconnue et appréciée, “comme une véritable bénédiction divine, une occasion de s’ouvrir à la grâce de Dieu qui donne une nouvelle énergie et une nouvelle espérance à son Église”.
N’oubliez pas l’hospitalité : elle a permis à certains, sans le savoir, de recevoir chez eux des anges. (He 13, 2)”
Nathalie Vast, Animatrice en Pastorale Service Pastoral des Migrations




Les rencontres Samarie sont des moments de formation spécialement conçus pour les personnes en charge d’une mission au niveau de la Pastorale de la santé (Visiteurs en maison de repos, à domicile, membres d’aumônerie hospitalière, en milieu psychiatrique, auprès des personnes
porteuses d’un handicap…). Ces moments sont destinés aux nouveaux arrivants dans le service mais également à ceux qui sont en poste depuis longtemps et qui sentent un besoin de se renouveler, de poser un regard neuf sur leur investissement. On y est actif, on remet en questionnement positif sa mission, on apprend à écouter, à s’écouter et à tendre l’oreille vers le Spirituel afin qu’il motive nos actions au cœur de la faiblesse de l’autre.
On peut y participer une journée ou plusieurs si on aime ça. Une rencontre Samarie aura lieu le 25 octobre à l’abbaye de Soleilmont à Fleurus, de 9h30 à 16h30. Bloquez votre agenda si elle vous intéresse.
Attention les places sont comptées.
Bienvenue à tous dans cette nouvelle façon de se mettre sur la longueur d’onde que propose le Christ. Un peu comme…La Samaritaine.
Renseignements et inscriptions :
(Inscription obligatoire avant le 18/10/2025 – le nombre de place est limité)
aurelie.boeckmans@hotmail.com – 0479/52 64 76




Dans l’Église de Belgique…

Mercredi 17 septembre, Mgr Luc Terlinden et le métropolite
orthodoxe Athenagoras de Belgique ont adressé une lettre à leurs homologues de
Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa et sa Béatitude Théophile III.
Dans ce courrier, ils expriment leur "profonde proximité avec le peuple
palestinien de Gaza" et leur soutien à leurs communautés chrétiennes.
"Nous entendons votre cri et votre prière."
C'est par ces mots que Mgr Terlinden, président des évêques catholiques belges,
et le métropolite Athenagoras, président de la conférence épiscopale orthodoxe
du Benelux, entament leur courrier. Celui-ci s'adresse à leurs homologues le
cardinal Pizzaballa et sa Béatitude Théophile III, respectivement patriarche
latin de Jérusalem et patriarche orthodoxe de Jérusalem et de toute la
Palestine.
Ce cri a été exprimé dans une déclaration commune de
l'Eglise grecque-orthodoxe et du Patriarcat latin le 26 août dernier, à
laquelle se réfèrent l'archevêque et le métropolite belges. Cette déclaration a
appelé "la communauté internationale à agir pour mettre fin à cette
guerre insensée et destructrice, et pour que les personnes disparues et les
otages israéliens puissent rentrer chez eux". Elle a également dénoncé
la "mobilisation militaire massive" de l'armée israélienne et
les "bombardements intensifs" de la ville de Gaza, "où
vivent des centaines de milliers de civils et où se trouve notre communauté chrétienne,
sera évacuée et transférée au sud de la bande de Gaza".
"Rien ne justifie le déplacement forcé
de civils"
Cette déclaration rappelle encore le raid de l'armée israélienne
de contre le complexe grec orthodoxe de Saint-Porphyre et le complexe
latin de la Sainte Famille, qui a fait trois morts et blessé légèrement le père
Gabriel Romanelli, le 17 juillet dernier. Pour ceux qui ont trouvé refuge dans
ces églises, ont été "des centaines de civils", parmi lesquels
"des personnes âgées, des femmes et des enfants" et "des
personnes handicapées" - "tenter de fuir vers le sud équivaudrait
à une condamnation à mort". La déclaration des patriarches insiste
enfin : "Il ne peut y avoir d'avenir fondé sur l'emprisonnement, le déplacement
des Palestiniens ou la vengeance. Ce n'est pas la bonne voie, rien ne justifie
le déplacement délibéré et forcé de civils".
"Je renouvelle mon appel à un
cessez-le-feu, à la libération des otages..."
En réactions à ce cri, Mgr Luc Terlinden et le métropolite
Athenagoras font leurs les paroles du Pape Léon du 17 septembre : "J’exprime
ma profonde proximité avec le peuple palestinien de Gaza qui continue de vivre
dans la peur et de survivre dans des conditions inacceptables, contraint par la
force de quitter une fois de plus ses propres terres. Devant le Seigneur
tout-puissant qui a commandé 'tu ne tueras point' et face à toute l’histoire
humaine, chaque personne a toujours une dignité inviolable, à respecter et à
protéger. Je renouvelle mon appel à un cessez-le-feu, à la libération des
otages, à une solution diplomatique négociée et au plein respect du droit
international et humanitaire. J'invite chacun à se joindre à moi dans ma prière
sincère pour qu'une aube de paix et de justice puisse bientôt poindre."
"Nous entendons votre cri, prions avec vous, et
vos communautés!", concluent Mgr Terlinden et le métropolite
Athenagoras. "Nous vous soutenons et en appelons à la Vie et à la
protection de tous. Que le Seigneur tout- puissant d’amour vous bénisse et vous
garde dans sa paix."
Christophe
Herinckx



L’Art qui conduit à la Transcendance
* ARTS VISUELS :
CES FRANÇAIS QUI ŒUVRENT POUR LA SAUVEGARDE DU PATRIMOINE
A COLMAR, LA COLLÉGIALE ST-MARTIN DÉVOILE SES SECRETS