Une Parole … Une Prière
5ÈME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE
« POUR TOUS CEUX QUI SONT DANS LA MAISON… »

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens.
Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.
De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5, 13-16
((Illustration : Missel franciscain, 1400-1445, Bibliothèque municipale de Lyon)
Cette miniature d’un missel franciscain du XVe montre Jésus debout au premier plan. Il enseigne ses disciples qui, assis près de lui l’écoutent avidement. Tout en dominant par sa stature le paysage et les autres personnages, Jésus adopte une attitude humble, il s’impose par son calme, la sagesse qui émane de lui. Une légère auréole faite de rayons dorées autour de sa tête, complète l’élégance et la délicatesse de la silhouette de Jésus.
Jésus enseigne ses disciples assis près de lui, le regardant avidement. Il prononce le fameux « sermon sur la montagne » auquel l’Evangile de Matthieu donne tant d’importance.
La scène est située dans un paysage rocailleux, la « montagne » au-dessus du lac de Tibériade, est présentée dans le fond de la miniature.
Les couleurs sont douces, l’atmosphère est paisible.
Jésus est de face, il s’adresse à la foule présente, mais aussi à tous ceux qui dans le temps et l’espace l’écoutent. Il a le doigt levé, il prononce des paroles qui seront les consignes de vie pour les chrétiens de la communauté, et pour l’annonce du Royaume.
Le sermon sur la montagne appelle les hommes à être lumière, une lumière bien visible, située sur le haut de la montagne. La maison lumineuse là, bien visible, la lumière à l’intérieur brille, il se passe quelque chose là haut : elle accueille et on peut y partager la merveille de la Bonne Nouvelle.
Méditation du Pape François…
PRIÈRE DU PAPE FRANÇOIS POUR LA PAIX EN UKRAINE


PAPE FRANCOIS
Angélus - Basilique St-Pierre – 9 février 2020

Chers frères et sœurs, bonjour!
Dans l’Evangile d’aujourd’hui (cf. Mt 5, 13-16), Jésus dit à ses disciples: «Vous êtes le sel de la terre […]. Vous êtes la lumière du monde» (vv. 13.14). Il utilise un langage symbolique pour indiquer à ceux qui veulent le suivre quelques critères pour vivre leur présence et leur témoignage dans le monde.
Première image: le sel. Le sel est l’élément qui donne du goût et qui conserve et préserve les aliments de la corruption. Le disciple est donc appelé à garder éloignés de la société, les dangers, les germes corrosifs qui polluent la vie des personnes. Il s’agit de résister à la dégradation morale, au péché, en témoignant des valeurs de l’honnêteté et de la fraternité, sans céder aux séductions mondaines de l’arrivisme, du pouvoir, de la richesse. Le disciple est «sel» quand, malgré les échecs quotidiens — parce que nous en avons tous —, il se relève de la poussière de ses erreurs, en recommençant avec courage et patience, chaque jour, à chercher le dialogue et la rencontre avec les autres. Le disciple est «sel» quand il ne recherche pas le consensus et les applaudissements, mais qu’il s’efforce d’être une présence humble, constructive, dans la fidélité aux enseignements de Jésus qui est venu dans le monde non pas pour être servi, mais pour servir. Et l’on a tant besoin de cette attitude!
La deuxième image que Jésus propose à ses disciples est celle de la lumière: «Vous êtes la lumière du monde». La lumière disperse l’obscurité et permet de voir. Jésus est la lumière qui a dissipé les ténèbres, mais elles subsistent encore dans le monde et dans les personnes individuelles. C’est la tâche du chrétien de les disperser en faisant resplendir la lumière du Christ et en annonçant son Evangile. Il s’agit d’un rayonnement qui peut également dériver de nos paroles, mais qui doit surtout jaillir de nos «bonnes œuvres» (v. 16). Un disciple et une communauté chrétienne sont lumière dans le monde quand ils orientent les autres vers Dieu, en aidant chacun à faire l’expérience de sa bonté et de sa miséricorde. Le disciple de Jésus est lumière quand il sait vivre sa foi en-dehors des espaces restreints, quand il contribue à éliminer les préjugés, à éliminer les calomnies et à faire entrer la lumière de la vérité dans les situations viciées par l’hypocrisie et le mensonge. Faire la lumière. Mais ce n’est pas ma lumière, c’est la lumière de Jésus: nous sommes instruments pour que la lumière de Jésus parvienne à tous.
Jésus nous invite à ne pas avoir peur de vivre dans le monde, même si l’on y rencontre parfois des conditions de conflit et de péché. Face à la violence, à l’injustice, à l’oppression, le chrétien ne peut pas se refermer sur lui-même ni se cacher dans la sécurité de son enclos; l’Eglise ne peut pas elle non plus se refermer sur elle-même, elle ne peut pas abandonner sa mission d’évangélisation et de service. Jésus, lors de la Dernière Cène, a demandé au Père de ne pas enlever les disciples du monde, de les laisser là, dans le monde, mais de les protéger de l’esprit du monde. L’Eglise se prodigue avec générosité et avec tendresse pour les petits et pour les pauvres: ce n’est pas l’esprit du monde, c’est sa lumière, c’est son sel. L’Eglise écoute le cri des derniers et des exclus, parce qu’elle est consciente d’être une communauté en pèlerinage appelée à prolonger dans l’histoire la présence salvifique de Jésus Christ.
Que la Vierge Marie nous aide à être sel et lumière au milieu des personnes, en apportant à tous, à travers notre vie et notre parole, la Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu.

Durant le Temps ordinaire, redécouvrir l’ « Ordinaire de la Messe »…
Aujourd’hui, le « Gloria »
Au Kyrie eleison succède, sauf pendant l’Avent et le Carême, l’hymne Gloire à Dieu. Ici, le chant n’accompagne pas le rite (il ne se passe rien pendant le chant) ; le chant est le rite. Cela aura des implications sur sa mise en œuvre.
L’hymne dans la liturgie
L’hymne est un chant. Saint Augustin disait fort justement : « S’il y a louange, et louange de Dieu, mais que le chant manque, il n’y a point d’hymne. » Personne n’aurait l’idée de réciter la Marseillaise devant un monument aux morts ou au début d’un match. Mais la musique seule ne suffit pas pour faire l’hymne : il faut un texte. Paroles et musique ont la même importance et certains musiques ne sauraient convenir parce qu’elles ne créent pas l’acte de louange que requiert le rite. L’hymne est aussi un rite collectif. Dans la liturgie, il est un acte de l’assemblée que le chorale ou un soliste ne doit confisquer. Enfin, son aspect lyrique fait de l’hymne un chant à part dans la liturgie. Donc si le Gloire à Dieu ressemble à un cantique, il n’est plus une hymne. S’il est écrit sur la même mélodie que le Kyrie, on en tue toute la dimension lyrique, ce qui fait sa particularité.
L’hymne Gloire à Dieu
D’abord hymne du matin, le Gloire à Dieu fut introduit à la messe à l’occasion de la liturgie de la Nativité. Ensuite, on l’étendit aux messes présidées par l’évêque, puis aux messes du dimanche et aux fêtes des martyrs. Enfin, au XIe siècle, les prêtres l’introduisaient à leurs propres messes quotidiennes.
Le texte est encadré par deux expressions : Gloire à Dieu et Dans la gloire de Dieu le Père qui le situent dans le rayonnement de cette gloire qu’on acclame. Le reste est fait d’éléments divers de la prière chrétienne proches des psaumes : « Louer, bénir, adorer, glorifier, rendre grâce, Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Très-haut ». Sa structure est trinitaire : de Dieu le Père, on passe au Christ et on arrive à l’Esprit dans la doxologie. En le chantant, nous faisons le chemin de la prière chrétienne et de la théologie du salut : toute vie chrétienne est quête de Dieu, commencement et fin de toute chose, et le Christ est le passage nécessaire à notre quête où l’Esprit nous guide.
Le texte est divisé en deux parties. La première s’adresse au Père dont nous chantons la gloire avec les anges ; la seconde s’adresse au Christ, celui en qui vient la paix du ciel, et nous le supplions d’achever, en nous et dans le monde, son œuvre de paix. En chantant le texte, les chrétiens se rappellent et rappellent que le salut et la paix sont promis à tous les hommes. Le Gloire à Dieu nous fait sortir de nos petitesses, de nos égoïsmes pour fixer nos regards sur Dieu et chanter sa gloire plutôt que nos propres satisfactions.
Ainsi, le couple Kyrie eleison-Gloire à Dieu résume les deux grands temps de la prière chrétienne : la supplication et l’action de grâce.
Serge Kerrien
Serge Kerrien
Quelques exemples
Pour commencer, le beau
« Gloria de la Messe de la Résurrection »
(A.E.L.F. et Liturgie Catholique Romaine - Communauté de l'Emmanuel
E. Faugeron)
Gloire à Dieu, au plus haut des cieux,
ET PAIX SUR LA TERRE AUX HOMMES QU’IL AIME.
Nous te louons, nous te bénissons, nous t’adorons,
NOUS TE GLORIFIONS, NOUS TE RENDONS GRÂCE, POUR TON
IMMENSE GLOIRE,
Seigneur Dieu, Roi du ciel, Dieu le Père tout-puissant.
SEIGNEUR, FILS UNIQUE, JÉSUS CHRIST,
Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père ;
TOI QUI ENLÈVES LE PÉCHÉ DU MONDE, PRENDS PITIÉ DE NOUS ;
Toi qui enlèves le péché du monde, reçois notre prière ;
TOI QUI ES ASSIS À LA DROITE DU PÈRE, PRENDS PITIÉ DE NOUS.
Car toi seul es saint,
TOI SEUL ES SEIGNEUR,
Toi seul es le Très-Haut : Jésus Christ, avec le Saint-Esprit
DANS LA GLOIRE DE DIEU LE PÈRE. AMEN, AMEN.
Ensuite, le très joyeux
« Gloria de la Messe de Saint Paul »
(A.E.L.F. et liturgie Catholique Romaine - Communauté de l'Emmanuel
(L.-E. de Labarthe)/André Fleury)
Gloria, in excelsis deo, Gloria deo domino (bis)
Gloire à Dieu au plus haut des cieux.
Et paix sur la terre aux hommes qu’il aime.
Nous te louons, nous te bénissons,
nous t’adorons,
Nous te glorifions, nous te rendons grâce,
pour ton immense gloire,
Seigneur Dieu, Roi du ciel,
Dieu le Père tout-puissant.
Gloria…
Seigneur, Fils unique, Jésus Christ,
Seigneur Dieu, Agneau de Dieu,
le Fils du Père.
Toi qui enlèves le péché du monde,
prends pitié de nous
Toi qui enlèves le péché du monde,
reçois notre prière ;
Toi qui es assis à la droite du Père,
prends pitié de nous.
Car toi seul es saint,
Toi seul es Seigneur,
Toi seul es le Très-Haut,
Jésus Christ, avec le Saint-Esprit
Dans la gloire de Dieu le Père.
Gloria…
Et comme dit son titre, tout simple…
Le texte liturgique, simplement et… justement…
« Gloria de la Messe simple pour un Dimanche »
(A.E.L.F. - Michel Wackenheim – Studio SM)
Enfin, classique et moderne à la fois
« Gloria de la Messe de Saint Jean »
(A.E.L.F. - – Communauté de l’Emmanuel)
Gloria, gloria, in excelsis Deo.
Gloria, gloria, in excelsis Deo.
Et paix sur la terre, aux hommes qu’il aime !
Nous Te louons, nous Te bénissons, nous T’adorons, nous Te glorifions,
Nous Te rendons grâce pour Ton immense gloire,
Seigneur Dieu, Roi du ciel, Dieu le Père tout puissant.
Seigneur, Fils unique, Jésus Christ,
Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père ;
Toi qui enlèves le péché du monde, prends pitié de nous ;
Toi qui enlèves le péché du monde, reçois notre prière ;
Toi qui es assis à la droite du Père, prends pitié de nous.
Car Toi seul es Saint, Toi seul es Seigneur, Toi seul es le Très-Haut,
Jésus Christ, avec le Saint-Esprit, dans la gloire de Dieu le Père. Amen !
La vidéo du Pape…
Prions pour que, en vivant une vraie communion, les paroisses soient de plus en plus des communautés de foi, de fraternité et d’accueil envers les plus démunis.Pape François – Février 2023Parfois, je pense que nous devrions mettre un avis sur la porte des paroisses où il y aurait écrit « Entrée libre ».Les paroisses doivent être des communautés proches, sans bureaucratie, centrées sur les personnes et où l’on peut trouver le don des sacrements.
Elles doivent redevenir des écoles de service et de générosité, avec leurs portes toujours ouvertes aussi bien à ceux qui sont exclus qu’à ceux qui sont inclus. À tous.
Les paroisses ne sont pas des clubs qui donnent une certaine appartenance sociale à quelques privilégiés.
S’il vous plaît, soyons audacieux.
Repensons tous le style de nos communautés paroissiales.
Prions pour que, en mettant au centre de leur vie la communion des personnes, la communion ecclésiale, les paroisses soient de plus en plus des communautés de foi, de fraternité et d’accueil envers les plus démunis.
Méditation de notre Evêque, Mgr Guy Harpigny…

Paul VALADIER, Éloge de la religion, Paris, Éditions Salvator, 2022, 200 pages La religion a mauvaise réputation (1ère étape). L’athéisme est-il réellement une attitude possible (2e étape) ? Paul Valadier poursuit sa réflexion en présentant ce qu’il entend par le terme de « foi ».
3. Foi contre religion ?
Athéisme et spiritualité
Tout d’abord, Valadier rencontre l’idée selon laquelle on peut ne professer aucune religion établie, qu’on peut n’adhérer à aucune croyance religieuse et à aucune dogmatique véhiculée par des révélations, et cependant vivre une vie spirituelle réelle. Il n’y aurait aucune incompatibilité entre athéisme – refus de tout univers religieux proprement dit – et spiritualité. Un exemple de cette attitude est André Comte-Sponville (né à Paris en 1952). Il dit : Je ne sais pas si Dieu existe, mais je sais que je crois qu’il n’existe pas. Dans ce subjectivisme assumé, il devient possible de s’ouvrir à ce qu’il ne craint pas d’appeler une expérience « mystique », donc à une « spiritualité ». De quoi s’agit-il ?
Une vie de l’esprit, de la réflexion, de la pensée, de la prise de distance réfléchie par rapport aux phénomènes de la vie, une certaine intériorité, c’est en effet une dimension de l’existence. Nous ne sommes pas des robots. En bref, Comte-Sponville parle de la vie de l’esprit. Malheureusement pour lui, la vie de l’esprit n’est pas encore une spiritualité. Dans les religions, les spiritualités indiquent des chemins et des voies diverses pour s’ouvrir au divin. Ce sont des « écoles ». Dans le christianisme, on a les écoles de saint Benoît, saint Bernard, saint Ignace de Loyola, à distinguer de l’École française de spiritualité chez Bérulle par exemple. Dans d’autres traditions religieuses, on parle de « maîtres spirituels ».
La méfiance à l’égard des institutions religieuses est tellement prégnante qu’on assiste à l’expansion de ceux qui sont appelés des « alter-croyants » qui ordonnent leur quête hors des chemins balisés et hors des institutions. Ceux-là sont censés croire mais « autrement » sans qu’on précise la nature et le contenu de leur croyance. Bien souvent ces « croyants autrement » se confient à des gourous (qu’il faut payer), qui les conduisent dans des impasses, psychologiquement dramatiques. On voit se développer des tendances new age, un néo-chamanisme, des sectes, à la condition d’obéir à un gourou.
Un parallèle en théologie ?
Dans ces diverses croyances autres, finalement, on se dégage de toute institution pour pouvoir « se sauver » seul.
Certains théologiens critiquent la religion ramenée à un lien social ou à une pratique impersonnelle. Ils proposent de parler de foi ou d’Évangile plutôt que de religion. Ramenée à une fonction purement sociologique, la religion sacralise le social en perdant son caractère propre.
Une autre tendance, dans ce courant théologique, se manifeste à travers la volonté de revenir aux origines, pour retrouver la radicalité évangélique supposée au cours de l’histoire. Ainsi Bruno Mori, Pour un christianisme sans religion, Retrouver la « Voie » de Jésus de Nazareth, Paris, Karthala, 2021. Bruno Mori est né en Italie en 1939. Prêtre de l’Ordre des Chanoines Réguliers, il réside au Canada depuis de nombreuses années. Mori fait sa démonstration comme si, au temps de Jésus, la tradition juive n’avait déjà plus d’influence ; de même la littérature grecque, la littérature sapientielle.
Karl Barth (Bâle, 1886-1968) pensait que la religion en tant que telle n’était qu’une permanence du paganisme, une trahison de la foi en la parole de Dieu. Il a changé d’avis avec le temps. En effet, comment devaient se comporter les missionnaires chrétiens devant des peuples dont « tout le système religieux » était « païen » ; il fallait repousser, éradiquer et y substituer la vraie foi ! Les catholiques au Canada n’ont pas été plus respectueux des traditions culturelles des Indiens.
La critique du concept de religion et sa substitution par celui de la foi repose sur des a priori plus solides. Les théologiens visent une purification de l’attitude religieuse, en prenant distance avec des compromissions qui, au cours du temps, n’ont pas eu de scrupule à verser dans la violence ou à exercer des pressions de toutes sortes pour contraindre les peuples à adhérer à la vraie foi. Certains pensent aussi à la religion dite « populaire » qui mélange la vraie foi aux superstitions… D’autres fustigent un comportement socialement réglé qui pourrait faire penser que la foi personnelle est comblée. On vise le pharisaïsme…
Or le message évangélique exige tout autre chose que des compromissions : il s’agit d’engager toute la vie dans le don de soi et la pratique de la justice envers le prochain.
(à suivre)
Guy Harpigny,
Evêque de Tournai
Un mot du Curé…

* "IL ÉTAIT UNE FOIS 4 PETITES BOUGIES AU MILIEU DE LA GRANDE ÉGLISE… » OU LA CHANDELEUR SANS CHANDELLES, EST-CE VRAIMENT LA CHANDELEUR ?"
* LES STATISTIQUES ANNUELLES DE L’UNITÉ PASTORALE
« Il était une fois 4 petites bougies au milieu de la grande église… » Le début d’un nouveau « Contes du lundi » d’Alphonse Daudet (1840-1897), retrouvé dans un grenier poussiéreux ?... Malheureusement, non, mais bien le désolant visage d’une réalité…
Jeudi 02 février 2023… 18h30… L’heure de la Messe en semaine les jeudis et vendredis… Trois bougies sont allumées par le Curé pour ouvrir la belle célébration de la Fête de la Présentation du Seigneur au Temple, la célébration de la Chandeleur… Trois bougies tenues par trois fidèles et un quatrième qui nous rejoindra un peu plus tard… Parmi ces quatre-là, un seul habite l’entité de Leuze… Un immense merci aux trois autres d’avoir parcouru quelques kilomètres pour nous rejoindre et célébrer cette si belle et lumineuse fête de notre calendrier liturgique…
+
Une fête qui fait le lien entre Nativité et Pâques…
Une fête où le Fils est présenté au Père par Marie et Joseph…
Une fête où l’Esprit Saint conduit le vieux Syméon -représentant toute la Première Alliance- pour qu’il reçoive dans ses bras Celui qui vient inaugurer la Nouvelle Alliance…
Une fête où la prophétesse Anne, très âgée elle aussi, « parlait de l’Enfant » à tous ceux qui voulaient bien l’entendre, l’évan-gélisation avant la lettre…
Une fête où Marie, humble servante de son Seigneur, va jusqu’au bout de son « oui » et nous invite à marcher avec elle sur le même chemin…
Une fête où l’auteur anonyme de la Lettre aux Hébreux nous aide à comprendre comment le sacerdoce est renouvelé en Jésus Grand-Prêtre : devient prêtre non plus celui qui est séparé et mis à part par des prescriptions et des rites comme les prêtres qui assuraient le culte dans le Temple de la Première Alliance, mais devient l’unique Grand-Prêtre, Jésus, Celui qui, par son Incarnation et sa Passion, s’assimile pleinement à l’Humanité : « Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères, pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi pour les relations avec Dieu… ».
Sans oublier cette parole si réconfortante de la même Lettre aux Hébreux surtout quand la vie vous est rendue difficile : « Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve».
Oui ! Quelle magnifique synthèse théologique et spirituelle que la Liturgie de cette Fête de la Chandeleur !...
Et quatre fidèles pour la célébrer… Quatre petites chandelles dans la grande Collégiale…
Je ne pouvais pas ne pas me souvenir de ces années (2012-2017) où j’avais été nommé par Mgr Harpigny, Recteur de la Basilique de Tongre-Notre-Dame, avec sa « Nuit de la Chandeleur » si lumineuse…
Sa Procession et sa « Messe de Minuit », puis les célébrations qui scandaient la journée du 02 février… Je me souviens du diacre Eugène et de son épouse Yvette qui, pendant des jours et des jours (même des nuits !), préparaient ce moment… Je me souviens de toutes « les petites mains » qui s’activaient pour que tout soit prêt et impeccable : la Procession séculaire avec la statue de Notre-Dame de Tongre toujours admirablement fleurie, puis le grand Récit de la Venue de la Statue de Notre-Dame, puis la Messe Solennelle que notre Évêque venait souvent présider…
Je me souviens de la chorale sous la conduite de Sonia et de l’organiste Luc Deroubaix qui, avec un art consommé et subtil, savait, sans effet de manche mais avec délicatesse, nous aider à entrer dans cette célébration de Lumières… Je me souviens de ces pèlerins qui, la nuit, sous le vent, la pluie ou la neige, partaient de chez eux, à pieds, pour rejoindre Notre-Dame dans la Basilique… Je me souviens de ces dizaines, centaines de chandelles qui brillaient dans la Basilique séculaire… Une vraie Chandeleur…
Mais ce jeudi, il n’y avait que 4 petites bougies dans la grande Collégiale…
+
Réunis la semaine dernière autour de notre Évêque (voir page 31), les doyens et curés du Diocèse ont mené une « réflexion sur les eucharisties dominicales. Le vicaire épiscopal Philippe Vermeersch a rappelé le sens du rassemblement eucharistique le dimanche. Ensuite, le vicaire général Olivier Fröhlich a présenté une note de travail donnant des critères concrets afin de revaloriser les célébrations eucharistiques dominicales. Ces deux exposés ont donné lieu à une riche discussion… » Une réflexion que nous mènerons dans notre Unité pastorale également, avec l’EAP, puis sans doute avec le Conseil pastoral, mais je me demande s’il ne faudrait pas élargir cette réflexion à la question des messes en semaine ?... Car beaucoup de questions peuvent surgir d’un gentil conte qui n’en est pas un… Quel visage d’Église donnons-nous lorsqu’une des fêtes liturgiques parmi les plus anciennes et les plus riches de sens ne recueille que 4 fidèles pour sa célébration ? Comment justifier les millions dépensés pour restaurer ou entretenir un immense bâtiment alors que 4 fidèles s’y rassemblent lors d’un moment culminant de la vie de l’Eglise ? Bien sûr ! on avancera qu’une église peut être un élément patrimonial majeur, qu’il s’agit d’un bien rempli d’histoire ou d’éléments artistiques… On peut toujours trouver des justifications, mais la justification première – l’église est avant tout le lieu où la communauté chrétienne se rassemble pour célébrer son Seigneur – ne doit-elle pas d’abord être honorée, avant de considérer l’église comme un musée ou un monument ? 4 fidèles qui se rassemblent pour une fête liturgique, est-ce une justification ?... Nous réfléchirons à tout cela calmement…
Bien sûr ! Vous avez sans doute fêté la Chandeleur avec les crêpes, et c’est très bien…
Mais la Chandeleur sans chandelles, est-ce vraiment la Chandeleur ?...
Bon dimanche !
Chanoine Patrick Willocq
Comme chaque année, en janvier, les responsables d’unité pastorale sont invités à communiquer à la Conférence épiscopale de Belgique (= l’ensemble des Évêques), les statistiques réalisées au niveau de chaque unité pastorale. Les voici donc pour l’année 2022, placées en regard des années précédentes pour lesquelles nous disposons de chiffres :
Baptêmes :
2018 : 55
2019 : 80
2021 : 74
2022 : 110
Premières Communions :
2018 : 71
2019 : 70
2021 : 45
2022 : 65
Confirmations :
2018 : 70
2019 : 48
2021 : 38
2022 : 62
Mariages religieux :
2018 : 15
2019 : 5
2021 : 10
2022 : 21
Funérailles religieuses :
2018 : 96
2019 : 107
2021 : 88
2022 : 77
Pratique religieuse le 3ème dimanche d’octobre (messes du samedi soir et du dimanche) :
2018 : 239
2019 : 278
2021 : 126
2022 : 306 (comprenant une « Messe de rentrée de la catéchèse)
Pratique religieuse à Noël (messes de la veille et du jour de Noël) :
2018 : 361
2019 : 323
2021 : 338
2022 : 310
L’année 2022 aura été l’année « après covid » ; cela explique sans doute certains éléments de ce tableau.
Chanoine Patrick Willocq
Intentions de prière pour la semaine

+ Dieu notre Père, regarde
ton Église, inspire-la pour qu’elle transmette sans cesse au monde la saveur de
ton amour. Soutiens les pasteurs que tu appelles à son service, évêques et
prêtres, pour qu’ils diffusent la lumière de l’Évangile par la prédication de
la Parole et la célébration des Sacrements. Entends notre
prière.
+ Dieu notre Père, regarde
tous ceux qui, au nom de l’Évangile, sont présents auprès des pauvres et des
laissés pour compte, en particulier les diacres de ton Église et ceux qui
œuvrent à l’entraide dans nos paroisses. Donne-leur de travailler à la lumière
de l’Évangile de ton Fils pour que le monde devienne plus juste. Entends notre
prière.
+ Dieu notre Père, regarde
ceux qui donnent leur vie pour te rendre gloire dans le silence de la prière,
en particulier les moines et moniales, religieux et religieuses. Permets que
leur prière éclaire le monde d’espérance et de joie. Entends notre prière.
+ Dieu notre Père, regarde
notre communauté assemblée devant toi. Ravive en elle l’esprit de foi pour
qu’elle atteste de la saveur de ton amour dans sa vie quotidienne. Entends
notre prière.
CONTACTS
M. le Chanoine Patrick Willocq, curéResponsable de l’Unité pastoraleCuré de tous les clochers de l’entité de LeuzeTour Saint-Pierre 157900 Leuze-en-Hainaut069/77.79.030479/62.66.20M. le Diacre Jean-Marie BourgeoisPastorale du Baptême des petits enfants – Pastorale scolaireGrand-Rue 567900 Leuze-en-Hainaut0470/100 340M. le Diacre Michel HubletMise à jour du site internetAvenue de la Croix-Rouge 447900 Leuze-en-HainautRèglement Général sur la Protection des Données – RGPD – 25 05 2018Responsable du traitement des données personnelles : Abbé Patrick Willocq,Curé - Adresse : voir plus hautDélégué à la protection des données :Secrétaire général de la Conférence épiscopale belge -Adresse : asbl Centre interdiocésain, rue Guimard 1, 1040 Bruxelles - Tél. : 02/507 05 93 -Mail : ce.belgica@interdio.beAutorité de contrôle : Rue de la Presse 35, 1000 Bruxelles - Tél. : 02/274 48 00 -Secrétariat décanalTour Saint-Pierre 15 – 7900 Leuze-en-Hainaut069/77.79.03Permanences : mardi et vendredi de 9h30 à 12h00En cas d’absence, s’adresser à M. le Doyen
Nous porterons dans notre prière ...

Baptêmes
Le dimanche 12 février, à 10h30, en l’église de Leuze, seront baptisés Arthur
Altruy, fils de Adeline Taquet et Julien Altruy et Lucie Hotton,
fille de Sylvia Hargot et Guillaume Hotton.
Que ces enfants découvrent combien notre Dieu les aime
comme ses propres enfants.
Funérailles
- M. Jacques Decneut demeurait à Pipaix. La
célébration des Funérailles a eu lieu en l’église de Pipaix le 02 février 2023.
- M. Francis Dubuisson demeurait à Tournai. La célébration des Funérailles a
eu lieu en l’église de Pipaix le 03 février 2023.
- Le petit Camille Boite demeurait à Leuze. La
célébration des Funérailles a eu lieu en l’église de Vieux-Leuze le 04 février
2023
Dans notre Unité pastorale…
Pour les familles… les jeunes... les enfants …



Dans notre Diocèse de Tournai…

Parmi eux une vingtaine de catéchumènes qui seront appelés au cours de la célébration de l’Appel décisif, ont rencontré notre évêque.
Ce samedi 28 janvier, une soixantaine de jeunes se sont retrouvés au Séminaire de Tournai pour leur 3e journée de rassemblement. Le thème était : « Je crois en Jésus Sauveur ».
Après quelques petits jeux pour bâtir ensemble la maison de Pierre, les jeunes sont heureux de se retrouver. Impressionnés par le lieu, ils découvrent petit à petit les longs corridors et les lieux où se rassembler. Un début de journée avec un extrait de film sur Jésus qui lance le partage en petits groupes autour de deux textes bibliques : le lépreux et le paralytique. Après un premier temps d’approfondissement du texte, chacun a essayé de prendre une place dans le récit en le jouant dans la peau d’un des personnages. Belle entrée en matière pour essayer de mettre des mots sur ce que chacun ressent et comment il vit le texte aujourd’hui.
La matinée touche déjà à sa fin. Les groupes se retrouvent, partagent le repas et un petit temps de détente. Voilà déjà le temps de reprendre l’après-midi.
Rencontre avec Mgr Harpigny
Départ vers l’évêché pour les jeunes qui seront baptisés à la veillée pascale de cette année. Un premier temps pour préparer la rencontre avec notre évêque puis un temps de rencontre où chacun partage pourquoi il a décidé de devenir chrétien.
Moment intense car nous percevons l’œuvre de Dieu au cœur de leur vie. Occasion aussi pour demander à l’évêque comment lui a décidé d’être chrétien. En alternance l’autre demi-groupe visite la cathédrale et découvre cet espace parle de Dieu. Les adultes accompagnateurs ont eux aussi l’occasion d’approfondir les richesses de la cathédrale.

Pendant ce temps les confirmands restés au séminaire se répartissent en 4 groupes pour découvrir le Symbole des apôtres, approfondir ce texte de plusieurs siècles mais qui rassemble tous les chrétiens pour proclamer leur foi et continuer de l’approfondir chaque jour. Ensuite, place aux talents de chacun pour exprimer ce credo avec différents moyens artistiques : la peinture ou le dessin, l’écriture avec le jeu des mots, la parole partagée et l’expression avec une caméra, le chant à plusieurs voix.
Dernier temps de l’après-midi, les catéchumènes rejoints par les confirmands se retrouvent dans la cathédrale pour un temps de célébration avec notre évêque pour recevoir la Tradition du Credo.
Aux catéchumènes débutants, pas encore prêts à un tel rite qui se vit à quelques semaines du baptême, il a été proposé un temps d’éveil à la prière dans la chapelle du séminaire. Les lieux de présence ont touché par leur beauté, leur simplicité, leur chaleur.

Les vitraux nous ont permis de découvrir le récit de la parabole du semeur. Ensuite, nous avons rejoint la célébration dans la cathédrale pour partager les intentions de prière et le chant « Actes d’apôtres » très bien mis en œuvre par la chorale improvisée lors de l’atelier de l’après-midi. Nous avons ainsi terminé l’après-midi en chantant à pleine voix avec la joie dans le cœur.

Ce lundi 30 janvier 2023,
les responsables des 49 unités pastorales du diocèse se sont retrouvés au
séminaire de Tournai pour une journée de travail et de prière.
Le matin a été consacré à
une réflexion sur les eucharisties dominicales. Le vicaire épiscopal Philippe
Vermeersch a rappelé le sens du rassemblement eucharistique le dimanche.
Ensuite, le vicaire général
Olivier Fröhlich a présenté une note de travail donnant des critères concrets
afin de revaloriser les célébrations eucharistiques dominicales. Ces deux
exposés ont donné lieu à une riche discussion.
Diverses questions ont été
abordées l’après-midi : les JMJ à Lisbonne, les pèlerinages, la catéchèse et
les rencontres de prévention contre les abus par des acteurs pastoraux.
Stanislas Deprez


Les équipes des Pastorales des Jeunes des diocèses francophones de Belgique (Church4You) organisent une route vers les JMJ de Lisbonne.
Deux formules sont proposées.

Nous avons en tête les nombreux souvenirs, rencontres et temps forts vécus au festival JMJ Belgium au mois d’octobre. Nous espérons désormais que les jeunes ont été touchés profondément, et sont plus que jamais
motivés à partir aux Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) au Portugal en 2023 !
Pile à temps pour Noël, les inscriptions pour la route “Church4You” sont désormais ouvertes !

Cette route est le fruit d’une collaboration entre les diocèses francophones de Belgique et plusieurs mouvements et communautés. Nous avons le désir de témoigner d’une Église unie dans la diversité, et au service des jeunes.
Cette route est destinée principalement aux jeunes entre 18 et 30 ans, pour tous les groupes de paroisse, d’unité pastorale, aumônerie étudiante, Pôles Jeunes… Les jeunes qui ont entre 16 et 17 ans peuvent également se joindre à cette route mais devront obligatoirement être accompagnés d’une personne majeure. Par ailleurs, une route adaptée à leur âge est proposée par la Communauté de l’Emmanuel.
Les pèlerins peuvent désormais s’inscrire via ce formulaire. Les détails sont à retrouver sur le site de Church4You.
Pour toutes questions, vous pouvez écrire soit par mail : jeunes@evechetournai.be soit via nos réseaux sociaux Rise up
Tournai.

Une septantaine de catéchumènes se sont retrouvés ce dimanche 22 janvier 2023 après-midi à l’Évêché à l’invitation de notre Évêque.

Impressionnés et étonnés en arrivant devant la beauté du lieu, ils ont été accueillis dans le hall et ont pu bien vite se réchauffer. En effet, le froid extérieur était intense.
Dès 14h, l’ensemble des participants répartis en trois groupes s’est mis en route pour une tournante en trois temps pour que chacun découvre l’ensemble du parcours. Le premier groupe de catéchumènes a commencé par rencontrer Mgr Harpigny. Après un premier moment de timidité vite passé, chacun a pu partager un petit bout de son chemin de foi. L’écoute de ces témoignages est édifiant pour tous et on découvre Dieu présent aujourd’hui et chaque jour à l’œuvre en chacun. Pendant ce temps, les accompagnateurs découvraient les vitraux de la chapelle Saint-Vincent, chapelle épiscopale construite en 1198. Magnifique catéchèse pour tous que ces vitraux nous présentant différents moments de la vie de Jésus. En contemplant ces vitraux, chacun a pu méditer et se laisser toucher par l’une ou l’autre des situations de vie présentées. A l’arrière, on peut aussi découvrir la vie de saint Vincent de Saragosse.
Le deuxième groupe a découvert l’icône de la philoxénie d’Abraham. Découverte pour certains, cette représentation d’un texte biblique par le peintre a permis d’entrer en profondeur dans le texte de la Genèse et les participants ont pu sentir la profonde méditation qui s’en dégage et en quoi elle peut interpeller notre vie de foi.

Le dernier groupe a découvert un hymne chanté par les moines de l’abbaye de Tamié « Ton passage Agneau de Dieu ». Une première écoute a fait entrer le calme en chacun, et a conduit à la prière. Une deuxième écoute du chant avec le texte nous a interpellé et le partage de quelques phrases ont touché chacun et nous ont interpellé : « Le Seigneur nous visite… La rencontre du Seigneur est le début de la Vie… Croiser les chemins est toujours un enrichissement… Le Père nous attire… sans lui, nous ne serions pas là…

À 16h30, quand le passage par les trois animations était accompli, nous nous sommes retrouvés à la cathédrale pour les vêpres avec la Tradition du Credo pour les catéchumènes. Récitation d’un texte qui a traversé des siècles, le Credo unit tous les chrétiens et cette profession de Foi est à approfondir tout au long de la vie.
Pour terminer l’après-midi, une tasse de café et un beau morceau de tarte ont été partagés à l’Évêché. Beau moment de convivialité où les partages n’ont pas manqué de se poursuivre.
Prochain rendez-vous : l’Appel Décisif le dimanche 26 février à 15h en l’église Sainte-Vierge à Marchienne-au-Pont.
Anne Tilmanne

La résidence Les 3 Sapins, pour personnes adultes en situation de handicap, en collaboration avec l’UP de Soignies-Le Roeulx et le service Aiguillages, organise un grand concours de dessin sur le thème « Nos différences, nos richesses ».



Le samedi 28 janvier
Le samedi 18 février
Le samedi 11 mars
Le samedi 22 avril
Le samedi 27 mai au soir : Vigile de Pentecôte à la Cathédrale de Tournai
Le samedi 17 juin
Lieu : chez les Pauvres Soeurs à la rue de Bertaimont, 22 à Mons (de 9h30 à 16h).
Pour la bonne organisation, vous êtes invité autant que possible à signaler votre participation (à tout, ou seulement à une partie de la journée) à Jennifer Delhaye,
Emportez votre pique-nique (potage sur place) et une Bible.

Le service des Pèlerinages diocésains déménage ! Depuis quelques années, le service des Pèlerinages a intégré l’asbl Évêché. Transférer nos locaux du séminaire vers l’Évêché a tout son sens pour de multiples raisons.

La principale étant de créer plus de synergies avec plusieurs services diocésains. Citons la pastorale de la Santé avec laquelle nous collaborons déjà via l’Hospitalité diocésaine mais aussi la Pastorale des Jeunes et la Pastorale des Couples & Familles. En étant localisés sur le même site, les contacts seront plus aisés, fréquents et de nouvelles pistes pourront être développées pour permettre à encore plus de personnes de partir en pèlerinage.
Au sein de l’Évêché, nous bénéficierons aussi d’un meilleur support logistique et administratif.
Notons enfin que pour la petite équipe des pèlerinages, l’aspect social est important et se sentir pleinement intégrée au sein des équipes de l’Évêché sera bénéfique pour tous.
Depuis le 15 décembre, seule l’adresse a changé, toutes les autres coordonnées restant identiques.
Place de l’Évêché 1 7500 Tournai
Pèlerinages diocésain de Tournai Tél. : +32 69 22 54 04
pelerinages@evechetournai.be www.pelerinages-tournai.be
Si 2022 ne fut pas encore une année « normale », nous avons enfin pu renouer avec les grands pèlerinages à Lourdes qui ont connu un grand succès en juillet, août et septembre. Nous avons également enfin pu retourner en Terre Sainte. C’est important de marquer notre soutien aux chrétiens de ces régions.
Nous nous activons maintenant à la préparation de la nouvelle saison dont le programme est déjà connu. Il sera détaillé dans notre catalogue qui paraîtra fin février comme chaque année.
Nous attirons déjà votre attention sur les premiers pèlerinages 2023 à savoir :
08 – 12 février : Lourdes (165e anniversaire de la 1ère apparition) –Pèlerins valides.
17 – 21 avril : Banneux Triduum (avec l’Hospitalité Diocésaine) –Tous types de pèlerins.
19 avril : Banneux avec notre Évêque – Pèlerins valides.
Voici le programme complet :
8 – 12 février : Lourdes – Anniversaire de la 1ère apparition (pèlerins valides)
20 – 30 mars : Terre Sainte*
17 – 21 avril : Banneux Triduum
19 avril : Banneux 1 jour
29 avril : Paris, la Médaille Miraculeuse & la cité épiscopale de Meaux
13 – 20 mai : Camino Ignaciano *
18 – 24 mai : Lourdes (pèlerins malades, moins valides et valides) Lourdes, sur les pas de Saint-Jacques – Chemin de l’ouest de Bigorre
27 – 29 mai : WE Pentecôte à Dieppe
05 – 11 juin : Suisse – Nord de l’Italie*
8 – 14 juin : Lourdes, via Rocamadour et Nevers
19 – 24 juin : Bretagne*
14 – 20 juillet : Lourdes (pèlerins malades, moins valides et valides) Lourdes marcheurs* Lourdes, coteaux, collines et montagnes des Pyrénées
17 – 23 août : Lourdes (pèlerins moins valides et valides)
7 – 13 sept : Lourdes (pèlerins valides)
Lourdes, coteaux, collines et montagnes des Pyrénées
24 juin : 1200 ans de la Collégiale de Lobbes
21 – 24 sept : Lisieux et Alençon, Fête de Ste Thérèse
1er oct : Lille : Notre-Dame de la Treille
4 – 11 oct : Pas de St Paul en Crète*
10 – 16 oct : De Fatima à Lisbonne
12 – 17 oct : Rome*
Novembre : Terre Sainte*
22 – 26 déc : Noël dans la Baie du Mont-Saint-Michel
Terre de Sens – Voyages et Culture
23 – 29 avril : Auvergne biblique*
10 – 17 juillet : Bavière*
24 – 28 juillet : orgues en Suisse* 26 sept – 2 oct : Espagne*
* Organisé par les pèlerinages namurois
Au plaisir de « pèleriner » avec vous bientôt.
Peter Merckaert, Directeur des pèlerinages


La « Belgique », dans son territoire actuel, connaît une première évangélisation vers la fin de la domination romaine ; cette région au sens large peut être qualifiée de « chrétienne » à partir de la moitié du 8e siècle. Les saints populairement canonisés des premiers temps sont alors des évêques (comme les sts Vaast, Eloi, Lambert et Hubert), puis des aristocrates (comme les stes Aldegonde et Waudru, inspirées par st Ghislain). A partir du 11e siècle, le rayonnement des abbayes contribue à l'intensité de la vie chrétienne des foules, en particulier dans nos régions (par ex. à St-Trond, ou St-Martin à Tournai) et cela, pour de nombreux siècles... Du 12e au 14e, ces terres bénéficient de personnalités influentes pour la vitalité spirituelle, comme Guerric d'Igny (Tournai), Guillaume de St-Thierry (Liège), Lutgarde (Tongres), Julienne de Cornillon (Liège), Jan Van Ruysbroeck (Bruxelles)... Les bienheureux et saints des siècles suivants sont moins nombreux : Jean Berchmans (17e s.), et plus récemment, le Père Damien de Veuster (Tremelo) ou l'abbé Edouard Poppe (Moerzeke) (19e-20e s.)...
Les conférences du Carême 2023 au Séminaire de Tournai voudraient se concentrer sur la période du 12e au 14e siècle, en proposant de découvrir trois personnalités remarquables, dont la vie et les écrits sont encore très inspirants pour nous aujourd'hui.
Abbé Jacques Hospied
+ + +
Ce programme de cours et conférences est ouvert à TOUS ! N’hésitez pas à nous demander
des renseignements plus précis et…
au plaisir de vous retrouver à l’une de ces formations !
Chanoine Patrick Willocq Directeur de l’ISTDT
Dans notre Eglise de Belgique…

Le 2 février est la date
choisie depuis plus de vingt ans pour remercier les personnes qui consacrent
leur vie au Seigneur. Les communautés religieuses ont de plus en plus besoin de
ces rencontres fraternelles.

Peut-être qu’en allant à la
messe ce jeudi 2 février, aurez-vous entendu une intention de prière pour la
vie consacrée? D’autres paroisses proposeront cette même intention lors des
célébrations dominicales des 4 et 5 février. Des intentions à l’égard de plusieurs
centaines de personnes en Belgique francophone qui vivent selon cette forme
consacrée, soit en tant que religieux (463 femmes et 235 hommes en Belgique
francophone au 1er janvier 2021), soit encore les membres des instituts
séculiers ou des Vierges consacrées. « Peu de personnes s’engagent en
Belgique, ces dernières années« , reconnaît sœur Marie-Catherine Pétiau en
nous communiquant ces chiffres.
Un appel spécifique comme baptisé(e)
Pourquoi mettre en évidence
les différentes formes de vie consacrée à la date du 2 février? L’idée remonte
à Jean-Paul II en 1997. Le pape avait souhaité que soit instituée une journée
de remerciements pour la vie consacrée, pour toutes les personnes qui ont donné
leur vie au Seigneur. La date du 2 février a été retenue car ce jour correspond
à fête de la Présentation du Seigneur au temple, c’est à dire le jour où Jésus
est en quelque sorte consacré à l’Église.
Sœur Marie-Catherine
Pétiau, qui est déléguée épiscopale sur cette question pour l’archevêché de
Malines-Bruxelles précise: « La vie consacrée correspond à un appel
spécifique dans la vocation chrétienne. Ces hommes et ces femmes choisissent de
vivre dans le célibat, dans une certaine pauvreté et dans l’obéissance à
l’écoute de l’autre. » Un choix de vie qui peut sembler « à contre-courant
» de la société moderne, « un peu en contraste avec le monde d’aujourd’hui
» comme le reconnaît sœur Pétiau.
Un temps de retrouvailles
Aux alentours du 2 février,
et notamment le week-end qui suit, les différents diocèses organisent selon des
modalités qui leur sont propres un rendez-vous de la vie consacrée. Dans le
diocèse de Namur, par exemple, deux après-midis sont prévues le samedi 4
février à Namur et le dimanche 5 février à Hurtebise. Le Vicariat pour la Vie
consacrée de ce diocèse propose d’y aborder le thème « Une Église chahutée, un
Évangile intact. »
Notons particulièrement le
rendez-vous l’après-midi du 5 février, ouvert au grand public depuis le
monastère d’Hurtebise. « Pas question de casser la baraque !« ,
annoncent les organisateurs, en reprenant une citation tirée du livre Église
catholique – Renaître ou disparaître du père Charles Delhez. L’auteur jésuite
accompagnera ce temps de rencontre fraternelle, de réflexion et de partage à
l’occasion de la journée de la vie consacrée. Pour Bruxelles et le Brabant
wallon, une journée conviviale est aussi prévue pour les religieux et
religieuses, les Vierges consacrées et les membres de l’Institut séculier.
Cette fois-ci, c’est le monastère St Charbel qui accueillera la cinquantaine de
participants, un peu comme ce fut le cas au monastère de Rixensart l’année
dernière. Sœur Marie-Catherine Pétiau souligne que dans les instituts religieux
et les communautés, « on ne peut plus marcher toujours seuls. Nous avons
besoin de nous soutenir en nous découvrant entre congrégations.«
Écouter leurs témoignages
Au-delà des rendez-vous
ponctuels qui peuvent être organisés en Belgique, cette fête de la vie
consacrée donne l’occasion de mieux connaitre ceux et celles qui ont choisi
cette voie. Dans Eglise de Liège, pendant deux semaines consécutives, les
religieux témoignent. Sœur Marie de Lovinfosse y explique quelle est sa vocation.
« Je reconnais que chaque vocation chrétienne a en elle-même une valeur
incomparable, au cœur des défis et des joies spécifiques qu’elle traverse. En
tant que femme, je suis engagée sur le chemin de la vie religieuse aujourd’hui,
non comme une vocation de première classe, mais comme un chemin d’humilité,
autrement dit de vérité et de liberté. J’apprends à grandir en humanité, en me
laissant transformer et rejoindre par le parcours libérateur de Jésus dans les
évangiles, ainsi que par les personnes que je rencontre au quotidien.«

De son côté, le père
Edouard Tsimba, père Scheutiste, est désormais au service du Vicariat pour la
vie consacrée. « Le plus important maintenant pour moi, confie-t-il à « Eglise de Liège« , ce n’est pas
tellement ce que je vais faire. C’est plutôt ce que je vais être au milieu de
mes confrères et des gens auprès de qui je suis envoyé« .
Anne-Françoise
de Beaudrap


Cette journée est destinée à tous les acteurs pastoraux (laïcs, diacres, prêtres, vie consacrée, etc).
Parmi les jeunes adultes, et plus largement parmi nos contemporains, un certain nombre de personnes s’engagent pour des causes, pour les personnes vulnérables, dans des démarches de recherche de sens et spirituelles… Ce public ne se retrouve pas dans nos assemblées. Ces lieux d’engagements ne sont-ils pas des « lieux favorables » pour l’Évangile ?
Comment discerner des lieux ? Comment et pourquoi les rejoindre, avec ce que nous sommes tout en nous ouvrant à des collaborations avec d’autres ?
Pour contribuer à ce discernement, la journée offrira des réflexions de fond et des témoignages de chrétiens engagés dans des nouveaux lieux d’appel pour l’Évangile. En ce qui concerne les réflexions de fond, il s’agira d’approfondir la notion de « kairos », le moment favorable, d’une part dans la Bible, et d’autre part dans la réflexion théologique contemporaine, à partir de Paul Tillich. Il faudra également s’intéresser, sous l’angle pastoral et spirituel, à ces différents lieux favorables et à ce que suppose d’entreprendre une démarche de déplacement vers ces lieux. Les témoignages permettront de s’ouvrir à des engagements en matière de transition écologique, dans le monde scolaire, dans le dialogue interreligieux et auprès des personnes vulnérables.
Les intervenant·es seront Régis Burnet (UCLouvain), monsieur le Cardinal Jean-Claude Hollerich (archidiocèse de Luxembourg), Père Xavier de Bénazé (s.j.), Geoffrey Legrand (UCLouvain et Université de Fribourg), Dominique Janthial (diocèse de Malines-Bruxelles) et l’équipe d’Emouna, Axelle Fischer (Entraide et Fraternité et Action Vivre Ensemble), Cécile Du Champs (UCLouvain).
L’inscription est obligatoire et doit se faire impérativement via la page créée sur le site de la faculté de théologie de l’UCL
.
