Paroisse de Leuze-en-Hainaut

UNITE PASTORALE DE LEUZE-EN-HAINAUT
Unité pastorale refondée
Aller au contenu
Une Parole … Une Prière

DIMANCHE DE LA PENTECÔTE
« LA PAIX SOIT AVEC VOUS MOI AUSSI, JE VOUS ENVOIE RECEVEZ L’ESPRIT SAINT… »


« C’était après la mort de Jésus ; le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 20, 19-23
(Illustration  : Simon de Colines pour Geoffroy Tory, La Pentecôte – Heures à l’isage de Rome, 17 janvier 1525 (1526 ?), Paris, Livre imprimé sur papier,
reliure de maroquin olive à décor de feuillages dorés, 17ème siècle,  BnF, département des Estampes et de la Photographie)


Le traitement de la Pentecôte est très architectural. Placés sous une colonnade de part et d’autre de Marie, les Apôtres reçoivent le souffle du Saint-Esprit, qui, cinquante jours après la Résurrection du Christ, les éveille et leur permet de s’exprimer dans toutes les langues. Mais l’image met surtout en valeur la représentation en perspective de l’édifice destiné à évoquer le cénacle de Jérusalem. Si la construction a probablement une valeur symbolique, il manifeste aussi le goût de Tory pour l’architecture, la symétrie et la monumentalité. En plaçant sa devise « non plus » à la fois dans les bordures et dans la gravure, Tory revendique à nouveau l’ensemble de la présentation visuelle. Revenant à trois reprises (Visitation, Couronnement de la Vierge et Pentecôte), l’encadrement mentionnant le nom du libraire est la plus employée dans les pages illustrées.
( : BnF-Les Essentiels)
 







Veni Sancte Spiritus
Paroles : Taizé - Musique : Jacques Berthier – Édition : Taizé
Veni Sancte Spiritus,  
tui amoris ignem accende,  veni Sancte Spiritus,  
veni Sancte Spiritus
Commentaire d’un anthroplogue…
Sylvain Thévoz est né à Toronto en 1974. Il a étudié à Montréal et Bruxelles, est anthropologue et vit à Genève. Il y travaille dans l’action communautaire.
Brûle mon amour brûle! – chant de Taizé
Plus de 100.000 visionnements sur Youtube. Ce doit être la chanson en latin la plus écoutée de nos jours. Une chanson que reprennent tout au long de l’année et chaque été des milliers de jeunes et de moins jeunes à Taizé. Ton amour est plus fort qu’un coup de soleil (Tui amoris Ignem), tube mondial, est chanté par une centaine de frères venus des quatre coins du monde laissant derrière eux famille, richesse, appartenances pour revêtir une robe blanche très très queer pour vivre l’évangile à Taizé, Bourgogne, France. Ils répètent comme des dingues des chansons lancinantes et dans toutes les langues, sur tous les tons, accompagnés seulement d’un petit orgue Hammond et de l’Esprit saint. Ils chantent pour les ados et les bonnes soeurs, mais pas que: pour des dizaines de milliers de personnes aussi, qui passent chaque
année à Taizé. Ils chantent pour Dieu et ils chantent l’amour.
Avant qu’ils deviennent des références, il n’y a pas vraiment de quoi pousser la chansonnette. C’est rude et c’est violent. En 1940, Roger Schutz, futur frère Roger, débarque de Suisse et fonde à Taizé une petite communauté, y cache des Juifs pourchassés par les collabos français. La Gestapo débarque, Roger se réfugie en Suisse. Il reviendra en Bourgogne à la fin de la guerre, y accueillera des orphelins de guerre et des prisonniers. La communauté, basée sur la prière et le travail, grandira en plaçant l’oecuménisme, l’internationalisme, l’accueil des plus jeunes et l’éveil à la foi au coeur de son engagement.
Comment un homme qui vécut toute sa vie dans la générosité et l’amour peut finir assassiné en pleine prière? Il y a là quelque chose qui me laisse sans voix. 2005, frère Roger est poignardé par une déséquilibrée en pleine prière (accompagné seulement d’un petit orgue Hammond et de l’Esprit saint).
J’ai découvert Taizé bien après avoir arrêté d’écouter du heavy metal. J’ai aimé le grand espace de l’église plusieurs fois agrandie où 3000 personnes se serrent dans le silence et le recueillement. J’ai aimé les parois assemblées de bric et de broc, les moquettes seventies, qui rappellent que la construction s’est faite par ajouts, à partir de peu, incarnant la foi dans ce qui vient, la confiance totale dans le don. Les paysans donnent du lait, les commerçants du pain. J’ai aimé manger dans les bols en plastique et dormir dans les dortoirs. Tout là-bas dit la simplicité, la confiance dans ce qui vient, et toujours, le travail en commun.
Les chants de Taizé m’ont fait chialer. Ils ont réussi là où même Patti Smith avait échoué. Parce qu’ils m’ont pris aux tripes et que j’ai vu les visages des humains recueillis là, les fatigués, les cassés, les recueillis, les adorants, les extatiques. Quand je vois des gens pleurer, de tristesse et de joie, je pleure aussi, c’est humain, immédiat.
C’est quand la dernière fois que tu as chanté avec 3000 personnes devant une scène vide où le silence et le chant disent que tu es là où est la superstar, enfin, que la superstar est un humain battu, défait, assassiné, et qu’il vit en toi ?
Ce que l’on appelle le refrain chez les laïcs, est une prière ici. La répétition lancinante veni sancte spiritus, tui amoris ignem accende, veni sancte spiritus, veni sancte spiritus : une invitation à lâcher avec le mental. Cette phrase lourde tourne en boucle, lancinante, percutée par de l’allemand, de l’espagnol, de l’anglais, du français, un galimatias d’autre langues, mais qui toutes disent la même chose: viens Esprit saint viens, chauffe-nous, brûle-nous de ton amour, ici bas ça caille, on claque des dents, mais nos coeurs même durs sont encore de paille et nous sommes de matière inflammable.
Dans l’église de Taizé, tout le monde est assis à la même enseigne. Les pauvres, les riches, les boiteux, les handicapés. Pas de sièges d’exception, pas de marques, de différences. Tous au sol, et devant le même mur de lumière, entonnant dans toutes les langues des paroles simples, faciles à répéter, qui vont fouiller bas.
Le vendredi, la grande croix de bois est mise au sol. Ceux qui souhaitent s’y prosterner se lèvent, s’avancent, pour déposer leur front sur la croix. Non, ça ne se bouscule pas, ne se presse pas, non; ça chante, attend son tour et chante encore, dans toutes les langues et dans tous les tons, juste et faux aussi, et quelle importance? Parce que les larmes coulent et qu’elles nettoient tout.
Pourquoi je ne laisserai personne dire que Ton amour est un feu n’est pas la plus belle chanson du monde? Parce qu’elle a été écrite dans l’amour, et qu’elle place cet amour au-dessus de la connerie des hommes et de leurs violences; que cette phrase: aimons-nous les uns les autres puisque l’amour est de Dieu, me permet de me replacer sans fin devant cet amour qui vient de plus loin et plus profond que nous, et qui donc… nous survivra.

Sylvain Thévoz

Méditation du Pape François…

PRIÈRE DU PAPE FRANÇOIS POUR LA PAIX EN UKRAINE





PAPE FRANCOIS
Angélus – Bibliothèque du Palais apostolique – 31 mai 2020

Chers frères et sœurs, bonjour!
Maintenant que la place est ouverte, nous pouvons revenir. C’est un plaisir!
Nous célébrons aujourd’hui la grande fête de Pentecôte, en mémoire de l’effusion de l’Esprit Saint sur la première communauté chrétienne. L’Évangile d’aujourd’hui (cf. Jn 20, 19-23) nous ramène au soir de Pâques et nous montre Jésus Ressuscité qui apparaît au Cénacle, où les disciples se sont réfugiés. Ils avaient peur. «Il se tint au milieu d’eux et il leur dit: “La paix soit avec vous!”» (v. 19). Ces premières paroles prononcées par le Seigneur ressuscité: «La paix soit avec vous», doivent être considérées comme plus qu’une salutation: elles expriment le pardon, le pardon accordé aux disciples qui, pour dire la vérité, l’avaient abandonné. Ce sont des paroles de réconciliation et de pardon. Et nous aussi, lorsque nous souhaitons la paix aux autres, nous donnons  le pardon et nous demandons aussi  le pardon. Jésus offre sa paix précisément à ces disciples qui ont peur, qui ont du mal à croire à ce qu’ils ont pourtant vu, c’est-à-dire le tombeau vide, et qui sous-estiment le témoignage de Marie de Magdala et des autres femmes. Jésus pardonne, il pardonne toujours, et il offre sa paix à ses amis. N’oubliez pas: Jésus ne se lasse jamais de pardonner. C’est nous qui nous lassons de demander pardon.
En pardonnant et en rassemblant ses disciples autour de lui, Jésus fait d’eux une Église, son Église, qui est une communauté réconciliée et prête à la mission. Réconciliée et prête à la mission. Lorsqu’une communauté n’est pas réconciliée, elle n’est pas prête à la mission: elle est prête à discuter en elle-même, elle est prête aux [discussions] internes. La rencontre avec le Seigneur Ressuscité bouleverse l’existence des apôtres et les transforme en témoins courageux. En effet,  immédiatement après, il dit: «Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie» (v. 21). Ces paroles font comprendre que les apôtres sont envoyés pour prolonger la même mission que le Père a confiée à Jésus. «Je vous envoie»: ce n’est pas le moment de rester enfermés, ni d’avoir des regrets: regretter le «bon temps», ces moments passés avec le Maître. La joie de la résurrection est grande, mais c’est une joie expansive, qui ne doit pas être gardée pour soi-même, elle est faite pour la donner. Lors des dimanches du temps de Pâques, nous avons d’abord entendu ce même épisode, puis la rencontre avec les disciples d’Emmaüs, puis le bon Pasteur, les discours d’adieu et la promesse de l’Esprit Saint: tout cela est orienté pour fortifier la foi des disciples — et la nôtre aussi — en vue de la mission.
Et précisément pour animer la mission, Jésus donne son Esprit à ses apôtres. L’Évangile dit: «Il souffla sur eux et dit: “Recevez l’Esprit Saint”» (v. 22). L’Esprit Saint est un feu qui brûle les péchés et qui crée des hommes et des femmes nouveaux; c’est un feu d’amour avec lequel les disciples pourront «incendier» le monde, cet amour de tendresse qui a une prédilection pour les petits, les pauvres, les exclus… Dans les sacrements du baptême et de la confirmation nous avons reçu l’Esprit Saint avec ses dons: sagesse, intelligence, conseil, force, connaissance, piété, crainte de Dieu. Ce dernier don — la crainte de Dieu — est précisément l’opposé de la crainte qui paralysait les disciples auparavant: c’est l’amour pour le Seigneur, c’est la certitude de sa miséricorde et de sa bonté, c’est la confiance de pouvoir avancer dans la direction indiquée par Lui, sans que sa présence et son soutien ne fassent jamais défaut.
La fête de la Pentecôte renouvelle la conscience que la présence vivifiante de l’Esprit Saint demeure en nous. Il nous donne également le courage de sortir à l’extérieur des murs protecteurs de nos «cénacles», des petits groupes, sans nous habituer à une vie tranquille ou nous enfermer dans des habitudes stériles. Élevons à présent nos pensées vers Marie. Elle était là, avec les apôtres, quand l’Esprit Saint est venu, protagoniste avec la première communauté de l’admirable expérience de la Pentecôte, et prions-la pour qu’Elle obtienne pour l’Eglise un ardent esprit missionnaire.


: Vatican



 
Durant le Temps pascal, j’aimerais vous partager un document récent (29 juin 2022) du pape François : sa Lettre apostolique « Desiderio desideraui » - « J’ai désiré d’un grand désir », sous-titrée « Lettre apostolique sur la formation liturgique du Peuple de Dieu ».  
 

 
Chanoine Patrick Willocq

 Desiderio desideravi
hoc Pascha manducare vobiscum,
antequam patiar. (Lc 22,15)

61. Dans cette lettre, j’ai voulu simplement partager quelques réflexions qui n’épuisent certainement pas l’immense trésor de la célébration des saints mystères. Je demande à tous les évêques, prêtres et diacres, aux formateurs des séminaires, aux enseignants des facultés et des écoles de théologie, à tous les catéchistes d’aider le saint peuple de Dieu à puiser dans ce qui est la première source de la spiritualité chrétienne. Nous sommes appelés à redécouvrir sans cesse la richesse des principes généraux exposés dans les premiers numéros de Sacrosanctum Concilium, en saisissant le lien intime entre cette première constitution du Concile et toutes les autres. C’est pourquoi nous ne pouvons pas revenir à cette forme rituelle que les Pères du Concile, cum Petro et sub Petro, ont senti la nécessité de réformer, approuvant, sous la conduite de l’Esprit Saint et suivant leur conscience de pasteurs, les principes d’où est née la réforme. Les saints Pontifes Paul VI et Jean Paul II, en approuvant les livres liturgiques réformés ex decreto Sacrosancti Œcumenici Concilii Vaticani II, ont garanti la fidélité de la réforme du Concile. C’est pour cette raison que j’ai écrit Traditionis custodes, afin que l’Église puisse élever, dans la variété de tant de langues, une seule et même prière capable d’exprimer son unité [23]. Comme je l’ai déjà écrit, j’entends que cette unité soit rétablie dans toute l’Église de rite romain.
62. Je voudrais que cette lettre nous aide à raviver notre émerveillement pour la beauté de la vérité de la célébration chrétienne, à nous rappeler la nécessité d’une authentique formation liturgique, et à reconnaître l’importance d’un art de célébrer qui soit au service de la vérité du Mystère Pascal et de la participation de tous les baptisés à celui-ci, chacun selon sa vocation.
Toute cette richesse n’est pas loin de nous. Elle est dans nos églises, dans nos fêtes chrétiennes, dans la centralité du Dimanche, Jour du Seigneur, dans la force des sacrements que nous célébrons. La vie chrétienne est un parcours continuel de croissance. Nous sommes appelés à nous laisser former dans la joie et dans la communion.
63. C’est pourquoi, je désire vous laisser une autre indication à suivre sur notre chemin. Je vous invite à redécouvrir le sens de l’année liturgique et du Jour du Seigneur: cela aussi est une consigne du Concile (cf. Sacrosanctum Concilium, nn.102-111).
64. À la lumière de ce que nous avons rappelé ci-dessus, nous comprenons que l’année liturgique est l’occasion pour nous de grandir dans notre connaissance du mystère du Christ, en plongeant nos vies dans le mystère de sa Pâque, dans l’attente de son retour dans la gloire. Il s’agit d’une véritable formation permanente. Notre vie n’est pas une série d’événements aléatoires et chaotiques, qui se succèdent les uns aux autres. Il s’agit plutôt d’un itinéraire précis qui, d’une célébration annuelle de Pâques à une autre, nous rend conformes à Lui, dans l’attente que se réalise cette bienheureuse espérance : l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur [24].
65. Au fur et à mesure que s’écoule le temps rendu nouveau par sa Pâque, l’Église célèbre chaque huitième jour, dans le jour du Seigneur, l’événement de notre salut. Le dimanche, avant d’être un précepte, est un don que Dieu fait à son peuple ; et pour cette raison l’Eglise le sauvegarde par un précepte. La célébration dominicale offre à la communauté chrétienne la possibilité d’être formée par l’Eucharistie. De dimanche en dimanche, la parole du Seigneur ressuscité illumine notre existence, en voulant atteindre en nous la fin pour laquelle elle a été envoyée. (Cf. Is 55,10-11) De dimanche en dimanche, la communion au Corps et au Sang du Christ veut faire de notre vie aussi un sacrifice agréable au Père, dans la communion fraternelle du partage, de l’accueil, du service. De dimanche en dimanche, l’énergie du Pain rompu nous soutient dans l’annonce de l’Évangile dans lequel se manifeste l’authenticité de notre célébration
Abandonnons nos polémiques pour écouter ensemble ce que l’Esprit dit à l’Eglise. Sauvegardons notre communion. Continuons à nous émerveiller de la beauté de la liturgie. La Pâque nous a été donnée. Laissons-nous toucher par le désir que le Seigneur continue d’avoir de manger sa Pâque avec nous. Sous le regard de Marie, Mère de l’Eglise.
Donné à Rome, près Saint Jean de Latran, le 29 juin, solennité des saints Pierre et Paul, apôtres, en l’an 2022, la dixième année de mon pontificat.
 
FRANÇOIS
 
L’humanité entière tremble,
l’univers entier tremble et le ciel se réjouit,
quand sur l’autel, dans la main du prêtre,
le Christ, le Fils du Dieu vivant, est présent.
Ô hauteur admirable et valeur stupéfiante !
Ô sublime humilité ! Ô humble sublimité !
que le Seigneur de l’univers,
Dieu et Fils de Dieu s’humilie au point de se cacher,
pour notre salut, sous un petit semblant de pain !
Voyez, mes frères, l’humilité de Dieu,
et ouvrez vos cœurs devant Lui ;
humiliez vous aussi, afin d’être élevés par Lui.
Ne retenez donc rien de vous-mêmes,
afin que vous soyez reçus en tout et pour tout par
Celui qui s’offre entièrement à vous.
Saint François d’Assise
Lettre à tout l’Ordre II,26-29
[23] Cf. Paulus VI, Constitutio apostolica Missale Romanum (3 Aprilis 1969) in AAS 61 (1969) 222.
[24] Missale Romanum (2008) p. 598 : « … exspectantes beatam spem et adventum Salvatoris nostri Iesu Christi ».


La vidéo du Pape…

MAI | Pour les mouvements et les groupes ecclésiaux

Prions pour que les mouvements et les groupes ecclésiaux redécouvrent chaque jour leur mission évangélisatrice, en mettant leurs charismes au service des besoins du monde.
Pape François – Mai 2023



Les mouvements ecclésiaux sont un don, ils sont la richesse de l’Église ! Voilà ce que vous êtes !
Les mouvements renouvellent l’Église par leur capacité de dialogue au service de la mission évangélisatrice.
Ils redécouvrent chaque jour dans leur charisme de nouvelles manières de montrer l’attrait et la nouveauté de l’Évangile.
Comment y parviennent-ils ? En parlant des langues différentes. Elles semblent différentes, mais c’est la créativité qui crée ces différences. Tout en se comprenant toujours et en se faisant comprendre.
Et en travaillant au service des évêques et des paroisses pour éviter toute tentation de repli sur soi. Ce qui peut être le danger, n’est-ce pas ?
Restez toujours en mouvement, en répondant à l’impulsion de l’Esprit Saint, aux défis et aux changements du monde d’aujourd’hui.
Restez dans l’harmonie de l’Église, car l’harmonie est un don de l’Esprit Saint.
Prions pour que les mouvements et les groupes ecclésiaux redécouvrent chaque jour leur mission, une mission évangélisatrice, en mettant leurs charismes au service des besoins du monde. Au service.



Méditation de notre Evêque, Mgr Guy Harpigny…
WIENER BLUT OU SANG VIENNOIS ET LE DESTIN DE L’EUROPE
 
(VIII-3)
 

Idéologie, populisme et idée de nation
Dans les années 1880, les responsables politiques autrichiens et hongrois sont poussés à mettre leurs états de service culturels et nationalistes au-dessus de leurs convictions libérales, conservatrices, démocratiques,
socialistes, catholiques ou séculières, fédéralistes ou centralistes. Cela a été très vite.
Les activistes de l’école
Dans les contextes très différents de l’Autriche et de la Hongrie, les militants nationalistes font des écoles le lieu fondamental de leur action. Elles représentent des moyens sans limites d’endoctrinement des nouvelles générations au profit d’une identification nationale bien précise. Les écoles offrent aussi aux populations locales des occasions de développer la collectivité et de favoriser la mobilité sociale des individus.
En Autriche, entre 1880 et 1890, les nationalistes tchèques, allemands, italiens et slovènes fondent des associations scolaires fortes de milliers de sections locales partout dans la monarchie. Leur objectif initial est de lever des fonds pour soutenir la création et l’entretien d’écoles privées en langues minoritaires dans les endroits où trop peu d’enfants parlent une de ces langues pour justifier l’ouverture d’une école publique dans cette langue.
Transleithanie
En 1867, la Hongrie, ou Transleithanie, comprend les Magyars, les Slaves du Nord (Ruthènes et Slovaques), les Slaves du Sud (Croates et Serbes), les Roumains et les Allemands. L’État est divisé en 67 comitats : le territoire qui correspond au royaume médiéval de saint Etienne en 1001 (37 comitats) et les États vassaux : royaume de Croatie-Slavonie (8 comitats), voïvodat serbe, Banat de Transylvanie (19 comitats).
En Hongrie, le système scolaire est tout à fait différent. La loi de 1868 sur l’école impose six années de scolarité, alors qu’en Autriche il en faut huit. De plus, en Hongrie, il n’y a pas de système scolaire étatique, mais un ensemble d’écoles et d’instituts confessionnels. La Hongrie crée des écoles d’État uniquement dans les endroits où il n’y a pas d’écoles confessionnelles. De plus, la Hongrie pratique une politique scolaire de magyarisation. Cette politique va mettre à mal les activistes politiques hongrois et des minorités (allemande, roumaine, ruthène, serbe, slovaque). C’est dans ce cadre précis que la Hongrie est le premier État européen à dispenser des cours approfondis d’instruction civique, grâce à sa conceptualisation très caractéristique de l’idée hongroise de nation. Avec le temps, la langue hongroise est obligatoire dans toutes les écoles : L’enseignement de la langue hongroise dans les écoles primaires poursuit un but unique et suprême, que les enfants dont la langue hongroise n’est pas la langue maternelle puissent l’apprendre et suffisamment la maîtriser pour être en mesure de formuler clairement leur pensée, en conformité avec leurs conditions de vie, dit un ministre de l’éducation. L’étude du hongrois se déroule durant les heures de la semaine précédemment consacrées à la langue maternelle, à l’écriture et à la lecture. En classe de mathématiques, le calcul doit s’effectuer en hongrois. La géographie, l’histoire et les cours d’instruction civique ne tardent pas à suivre en 1902.
Si en Autriche, l’État vient en aide aux écoles des minorités pour que celles-ci puissent conserver leur langue, en Hongrie, au contraire, on assiste à une magyarisation de toutes les écoles.
L’empire, la nation et le recensement
En 1889, l’Autriche et la Hongrie procèdent au recensement décennal, en ajoutant une question sur la pratique linguistique des habitants.
En Hongrie, on vérifie les progrès de la magyarisation. En 1880, on demande de déclarer la langue maternelle… En 1900 et en 1910, on demande quelle langue on parle le plus couramment et le plus volontiers … Alors qu’en 1880, on apprend que 46,6 % de la population est magyarophone, en 1910, on constate que 55 % des Hongrois revendiquent le hongrois comme langue maternelle !
Cisleithanie
L’Autriche de 1867, ou Cisleithanie, comprend :
- Les territoires héréditaires des Habsbourg : archiduchés de Basse- et Haute-Autriche ; duchés de Styrie, Carinthie, Carniole, Salzbourg ; comté princier du Tyrol ; pays de Vorarlberg ; littoral autrichien (comté princier de Gorizia et Gradisca, la ville immédiate de Trieste, le margraviat d’Istrie)
- Les pays de la couronne de Bohême : royaume de Bohême ; margraviat de Moravie, Silésie autrichienne
- Les pays issus des partages de la Pologne : royaume de Galicie et de Lodomérie ; grand-duché de Cracovie ; duché d’Auschwitz et de Zator
- Duché de Bucovine ayant relevé de la couronne de Moldavie
- Royaume de Dalmatie ayant relevé de la république de Venise pour les provinces illyriennes
La Cisleithanie couvre les territoires actuels de l’Autriche (sauf le Burgenland), de Tchéquie, Pologne méridionale, Ukraine occidentale, Slovénie, Trentin-Haut-Adige italien, Vénétie julienne (Frioul-Vénétie julienne en Italie), Roumanie (Bucovine méridionale).
Puisqu’en Autriche, on attend de l’État des subventions pour les écoles en langues minoritaires, il est nécessaire d’avoir des statistiques exactes. La question de la langue ne parle pas de langue maternelle ou de nationalité, mais bien de la langue d’usage quotidien. Cela permet au chef de famille, qui répond au questionnaire, d’indiquer différentes langues pour l’épouse et de changer de langue d’un recensement à l’autre … Ici, la langue est utile pour la mobilité sociale pour le travail et pour le commerce. Beaucoup de familles parlent plusieurs langues. On assiste durant ces décennies à beaucoup de migrations en raison du travail. Alors, comment peut-on se baser sur la langue pour discerner la nationalité ?
Des temps troublés en Autriche
Le 5 avril 1897, le comte Kasimir Felix Badeni (Surochow en Galicie 1846 – Krasne en Galicie 1909), premier ministre d’Autriche de 1895 à 1897, édicte des ordonnances linguistiques applicables à la Bohême. Il instaure une stricte égalité entre les langues tchèque et allemande dans les administrations centrales. Ces ordonnances ont un retentissement dans tout l’empire : les nationalistes allemands estiment que tous les germanophones de l’Autriche sont lésés. Pendant plus d’un an, des manifestations populaires et des émeutes s’ensuivent en Bohême, à Prague, Graz, Salzbourg et Vienne. Le 2 juin 1897, Badeni suspend la session parlementaire. Rien n’y fait. En effet, la presse avait publié le 12 mai 1897 le suicide d’un jeune homme de 23 ans qui ne voyait plus où il pourrait trouver du travail, puisqu’il ne connaissait que l’allemand et pas le tchèque. Il avait brigué un poste dans la fonction publique. Les hautes sphères politiques s’en mêlent. À la rentrée parlementaire de septembre 1897, le nationaliste allemand radical Karl Hermann Wolff (Egra en Tchéquie 1862 – Vienne 1941) insulte Badeni et provoque l’affrontement en duel.
L’empereur intervient pour parvenir à un compromis avec la Hongrie. Les opposants poussent le Parlement à retarder le compromis. Rien n’y fait. Finalement, comme le compromis avec la Hongrie n’est pas possible, Badeni démissionne.  Son successeur va gouverner par décret. Ceci démontre que, désormais, les citoyens interviennent dans les débats parlementaires. On remarque que ce sont des gens de Graz et de Salzbourg qui interviennent dans les « affaires » de Bohême. Vienne n’est plus le « centre » unique de l’empire. La Bohême en est un également.
L’empereur et ses conseillers constatent que des mouvements politiques peuvent rendre la situation politique instable. Ils décident alors d’arriver à des compromis afin d’évacuer de l’espace public des affrontements nationalistes.
Le premier des compromis entre en vigueur en Moravie en 1905. La diète est divisée en groupes d’électeurs composés de Tchèques, d’Allemands et de grands propriétaires terriens. Le système scolaire est divisé en deux options, la tchèque et l’allemande.
Il en va de même en Bucovine (1910) et en Galicie (1914).
L’affaire Badeni amène l’empereur à être plus réceptif à ceux qui affirment que le suffrage universel masculin pourrait affaiblir les forces du nationalisme en conférant du pouvoir à des partis interrégionaux comme les chrétiens sociaux voire les sociaux-démocrates, centrés sur des problématiques sociales et économiques larges, qui concernent toute l’Autriche.
Les compromis forcent les gens à devenir des « nationalistes » : ils doivent s‘enregistrer comme tchèques ou allemands (en Moravie) et non plus comme Autrichiens, catholiques ou partisans des Habsbourg-Lorraine.  
(à suivre)
+ Guy Harpigny, Évêque de Tournai
(Source : Église de Tournai, mai 2023)
 
i


Un mot du Curé…

* POUR UNE PENTECÔTE DE PRIÈRE ET DE POÉSIE…
* MERCI…
* INCIVILITÉS DE PLUS EN PLUS NOMBREUSES


 
POUR UNE PENTECÔTE DE PRIÈRE ET DE POÉSIE
 
A l’occasion de la Solennité de la Pentecôte, j’ai souhaité vous partager ces deux magnifiques poèmes de Patrice de La Tour du Pin.  
Le premier – Hymne du matin au temps de la Pentecôte – est chanté par l’Eglise dans son Office du Matin (Laudes), le jour de la Pentecôte. Vous pouvez l’écouter avec une très belle mélodie des moines de l’abbaye d’En-Calcat en cliquant ICI (désolé pour les éventuelles publicités…) Jacques Gauthier, sans doute l’un des meilleurs spécialistes des œuvres du Poète, commente : « Au scepticisme de son temps, Patrice oppose la louange ; à l’incroyance de son siècle, il répond par la profession de foi. Tourné vers l’extérieur, je suis évidemment sensible aux coups que l’on porte à l’édifice de l’Église, et cela vient de ce que je suis devenu amoureux d’elle (Somme de Poésie, III, p. 278). C’est en étant à l’intérieur de l’Eglise qu’il peut l’améliorer par sa passion d’écrire. Pour lui, le don des langues à notre époque n’est pas le pouvoir de parler le langage des Parthes ou des Mèdes, mais celui d’employer une langue juste qui ranime ce qui est désanimé (Somme de Poésie, III, p. 280). […] N’y a-t-il pas assez de foi en nous pour faire lever le vent de cette prière vers le large ? N’y a-t-il pas assez de silence dans notre cœur pour écouter Dieu se dire dans son souffle ? N’y a-t-il pas assez de confiance dans nos vies pour être, comme Jésus, le bien-aimé du Père ? A nous de découvrir sa présence au fond de toute créature, de trouver du sens dans les douleurs de notre monde. L’espérance est à ce prix : L’amour de Dieu couvre la terre. »   Le second – Hymne du soir au temps de la Pentecôte – est lui aussi chanté par l’Église, à l’Office des Lectures du vendredi des semaines II et IV, durant le Temps ordinaire… Vous pouvez l’écouter en cliquant ICI. Au cœur du Temps ordinaire qui commencera dès ce lundi, l’Église est ainsi régulièrement invitée à se retourner… se retourner vers cette Pentecôte où elle a reçu le don de l’Esprit : Retournez-vous, voici l’Esprit… Dans les moments où l’on peut s’en aller se desséchant, comme un rappel nous est offert par le Poète : Hébergez-le, vous renaîtrez… Dans la vie ordinaire où parfois l’on s’enlise dans le banal, l’Église se tourne alors vers la Croix, vers le Mystère de Pâques pour y retrouver sa sève de Vie : Ouvrez la fente de vos cœurs et voyez celle du Seigneur, l’arbre de vie… Et nous serons entraînés par l’amour de Dieu vers les derniers temps de création… vers cette heure du Fils de l’Homme… ce moment où nous découvrirons que Tout est Amour dans l’Amour même…
Belle et incandescente fête de la Pentecôte et… bon dimanche !
 
Chanoine Patrick Willocq
 
 
Merci…
 
Les « Fêtes de la Foi », comme je les appelle souvent, à savoir les Premières Communions et les Célébrations qui clôturent l’initiation chrétienne : profession de foi, confirmation et eucharistie solennelle source de vie chrétienne, s’achèvent dans notre unité pastorale. L’occasion pour moi de remercier très chaleureusement les catéchistes qui assurent l’accompagnement des enfants durant le temps de la catéchèse préparatoire à ces célébrations. Merci donc à Marie Allard et Isabelle Bernard (Leuze, Pipaix/Gallaix, Vieux-Leuze et Willaupuis), Isabelle Depelchin et Caty Rodriguez (Grandmetz et Thieulain), Isabelle Rosier et Christel Colin (Tourpes et les enfants venant de l’extérieur), Francine Deschamps et Louis Louette (Blicquy, Chapelle-à-Oie, Chapelle-à-Wattines).
Merci aux choristes et aux instrumentistes des clochers qui ont chacun/e fait de leur mieux pour que les célébrations soient joyeuses et priantes. Merci en particulier aux chorales qui se sont composées et rassemblées pour l’occasion !
Merci également aux sacristains/tines et aux personnes chargées du nettoyage de nos églises qui ont tout mis en œuvre pour que les églises soient agréables, bien fleuries, propres, rangées à l’occasion de ces célébrations de fête !
Merci aux parents des enfants pour avoir soutenu et participé à la catéchèse proposée. Merci de leur avoir permis de vivre ce chemin de foi… Bien sûr ! Ce chemin n’est pas terminé et le rôle des parents non plus… mais nous savons que nous pouvons compter sur vous et sur les parrains et marraines des enfants ! Merci !
Merci surtout aux enfants pour leur témoignage de foi à l’occasion de ces heureux moments célébrés dans les divers clochers de l’unité pastorale ! Merci donc à
Premières communions  
Inès – Jeanne – Marion – Mathys – Olivia – Edward – Timéo – Anthime – Lucie – Marceau – Violette – Marius – Charlotte – Lorelei – Pauline – Louisa – Florian – Camille – Lise – Mia – Eline – Lilou – Nori – Louane – Lenny – Lucenzo – Opelane – Océane – Jonathan – Jordan – Ezio – Emmy – Mathéis – Alicia – Melina – Jayden – Eloïse – Simon – Sophia – Noah – Tina – Justin – Jules – Auguste – Gabin – William – Sven – Louis – Elena – Maëlys – Manon – Augustin – Célestine -Lucien – Noélie – Eléonore – Amanda – Madeleine – Lilly – Thyméo – Eloïse – Simon – Sophia – Noah  
Profession de Foi, conformation et eucharistie solennelle source de vie chrétienne
Célestine – Victor – Cyril – Nathanaël – Laïa – Lucine – Rosalie – Elise – Aline – Arnold – Illona – Benjamin – Flavie – Stanislas – Gabriel – Chloé – Mila – Lucas – Sam – Thibaut – Robin – Loïs – Marion – Clothilde – Ninon – Mar-got – Adrien – Maxence – Emy – Alyssia – Inès – Rosi – Justin – Melina – Salomé – Sephora – Zélie – Elyne – Quentin – Jan – Margot – Kirsten – Louise – Soline
Merci à tous !
 
Chanoine Patrick Willocq
 
 
Incivilités de plus en plus nombreuses…
 
A la Grotte Notre-Dame de Lourdes, de Chapelle-à-Wattines, la sacristine, Anne, a constaté, il y a quelques semaines, que l’on avait tenté de forcer le tronc destiné à recevoir l’argent des bougies déposées en signe de prière. La semaine dernière, le même tronc a été arraché de la paroi rocheuse et emporté… Triste réalité…
A la Collégiale St-Pierre, depuis plusieurs semaines, nous constatons également que les troncs, sans être forcés, sont régulièrement ponctionnés. Le moyen utilisé est plus sophistiqué ; nous avons retrouvé des traces d’une « colle » servant sans doute à aller chercher l’argent dans le tronc. Actuellement, notre attention se porte sur une personne qui semble avoir un comportement « particulier » lorsqu’elle se trouve auprès des troncs. La prochaine fois qu’elle se présente, nous tâcherons de faire le point avec elle.
A la Collégiale St-Pierre toujours, il y a quelques semaines, Anne, notre sacristine, et Nadine, notre nettoyeuse, ont constaté une importante flaque d’eau du côté de l’autel latéral gauche ; à y regarder de plus près, il ne s’agissait pas d’eau, mais d’urine ! Samedi dernier, près du baptistère (autel latéral droit), elles ont retrouvé sur le tapis des excréments et un lange d’adulte !
Je remercie Anne et Nadine d’avoir chaque fois tout nettoyé. Mais il est évidemment inacceptable que de tels actes se produisent dans l’église, comme d’ailleurs en n’importe quel autre endroit public. Si de telles incivilités se reproduisent, à mon grand regret, je serai contraint de fermer la Collégiale en dehors  des célébrations.
Chanoine Patrick Willocq


 
« Vierge et Mère Marie,
toi qui, mue par l’Esprit, as accueilli le Verbe de la vie
dans la profondeur de ta foi humble,
totalement abandonnée à l’Éternel,
aide-nous à dire notre “oui” dans l’urgence,  
plus que jamais pressante,
de faire retentir la Bonne Nouvelle de Jésus.
Toi, remplie de la présence du Christ,
tu as porté la joie à Jean-Baptiste,  
le faisant exulter dans le sein de sa mère.
Toi, tressaillant de joie, tu as chanté les merveilles du Seigneur.
Toi, qui es restée ferme près de la Croix avec une foi inébranlable
et a reçu la joyeuse consolation de la résurrection,
tu as réuni les disciples dans l’attente de l’Esprit
afin que naisse l’Église évangélisatrice.
Obtiens-nous maintenant une nouvelle ardeur de ressuscités
pour porter à tous l’Évangile de la vie qui triomphe de la mort.
Donne-nous la sainte audace de chercher de nouvelles voies
pour que parvienne à tous le don de la beauté qui ne se ternit pas.
Toi, Vierge de l’écoute et de la contemplation,
mère du bel amour, épouse des noces éternelles,
intercède pour l’Église, dont tu es l’icône très pure,
afin qu’elle ne s’enferme jamais et jamais ne s’arrête
dans sa passion pour instaurer le Royaume.
Étoile de la nouvelle évangélisation,
aide-nous à rayonner par le témoignage de la communion,
du service, de la foi ardente et généreuse,
de la justice et de l’amour pour les pauvres,
pour que la joie de l’Évangile parvienne jusqu’aux confins de la terre
et qu’aucune périphérie ne soit privée de sa lumière.
Mère de l’Évangile vivant, source de joie pour les petits,
prie pour nous.
Amen. Alléluia ! »
Pape François





Intentions de prière pour la semaine

+ Que vienne ton Esprit Saint, Dieu notre Père, sur l’Église répandue dans le monde et sur ceux et celles qui y exercent un ministère pastoral : le Saint Père François, notre Évêque Guy et tous les Évêques, les Prêtres de nos communautés et tous les Prêtres : qu’ils soient les témoins émerveillés de la croissance de ton Peuple, nous t’en prions…

 
+ Que vienne ton Esprit Saint, Dieu notre Père, sur les parents et les enfants, sur les enseignants et les éducateurs : qu’ils soient des serviteurs qui recherchent le dialogue et respectent les richesses de chacun, nous t’en prions…

 
+ Que vienne ton Esprit Saint, Dieu notre Père, sur les souffrants des hôpitaux, les malades des pays pauvres et les familles victimes de la violence et des guerres : qu’ils rencontrent des artisans de paix et de justice, nous t’en prions…

 
+ Que vienne ton Esprit Saint, Dieu notre Père, sur tous les baptisés de Pâques et sur nos communautés chrétiennes heureuses de lire les signes de l’Esprit : qu’elles découvrent la joie du témoignage de la foi au cœur de la vie, nous t’en prions…
 
CONTACTS

M. le Chanoine Patrick Willocq, curé
Responsable de l’Unité pastorale
Curé de tous les clochers de l’entité de Leuze
Tour Saint-Pierre 15
7900 Leuze-en-Hainaut
069/77.79.03
0479/62.66.20

M. le Diacre Jean-Marie Bourgeois
Pastorale du Baptême des petits enfants – Pastorale scolaire
Grand-Rue 56
7900 Leuze-en-Hainaut
0470/100 340

M. le Diacre Michel Hublet
Mise à jour du site internet
Avenue de la Croix-Rouge 44
7900 Leuze-en-Hainaut

Règlement Général sur la Protection des Données – RGPD – 25 05 2018


Responsable du traitement des données personnelles : Abbé Patrick Willocq,
Curé - Adresse : voir plus haut
Délégué  à la protection des données :
Secrétaire général de la Conférence  épiscopale belge -
Adresse : asbl Centre interdiocésain, rue Guimard 1,  1040 Bruxelles - Tél. : 02/507 05 93 -
Autorité de contrôle : Rue de la Presse 35, 1000 Bruxelles - Tél. : 02/274 48 00 -

Secrétariat décanal
Tour Saint-Pierre 15 – 7900 Leuze-en-Hainaut
069/77.79.03
Permanences : mardi et vendredi de 9h30 à 12h00
En cas d’absence, s’adresser à M. le Doyen

Nous porterons dans notre prière ...


Baptêmes

- Le samedi 27 mai, à 14h30, en l’église de Tourpes, Nora Boite, enfant de Amandine Mol et Aurélien Boite ; Célestia Jourquin, enfant de Aurore Leclercq et Michaël Jourquin

- Le dimanche 28 mai, à 10h30, en l’église de Leuze, Soline et Louise Waguet, enfants de Cindy Kerteux et Guillaume Waguet

Que ces enfants découvrent combien notre Dieu les aime !
 
Mariages

- Le samedi 03 juin, à 12h30, en l’église de Pipaix : Léa Dupire et Antoine Ars.

- Le samedi 10 juin, à 11h00, en l’église de Willaupuis : Coraline Stroomer et Alexis Loulas

- Le samedi 10 juin, à 14h00, en l’église de Leuze : Kinga Tyl et Leonel Martins Cardoso

- Le samedi 17 juin, à 11h00, en l’église de Thieulain : Ophélie Bruneau et Quentin Delbroeck

Que tous nos vœux de bonheur et notre prière accompagnent les nouveaux époux !

Funérailles

- Madame Mireille Cauchie demeurait à Pipaix. La liturgie des Funérailles a été célébrée le vendredi 26 mai 2023 en l’église de Pipaix.

- Monsieur Jean-Pierre Bauffe demeurait à Leuze. La liturgie des Funérailles a été célébrée le samedi 27 mai 2023 en l’église de Thieulain.

Aux proches, nous redisons toute notre sympathie dans la foi et l’espérance de l’Évangile.
 


Dans notre Unité pastorale…





Pour les familles… les jeunes... les enfants







Que penses-tu de l’image suivante après avoir entendu l’évangile d’aujourd’hui ?









Dans notre Diocèse de Tournai…












Comme le veut la tradition, notre évêque a remis sa démission le 13 avril de cette année, jour de ses 75 ans. Mais comment désigne-t-on un nouvel évêque? C’est une procédure en plusieurs étapes qui peut parfois prendre de longs mois…
 
L’Église en Belgique est à l’aube d’une période de changements importants. On le sait, quatre évêques ont atteint ou sont en passe d’atteindre l’âge traditionnel de la «retraite» épiscopale.
Mgr Jean-Luc Hudsyn, évêque auxiliaire pour le Brabant wallon, a ouvert le bal en envoyant sa démission en janvier 2022, suivi quelques mois plus tard par le Cardinal Jozef De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles. Le 13 avril dernier, le jour même de son 75e anniversaire, Mgr Guy Harpigny, 100e évêque du diocèse de Tournai, a adressé sa lettre de démission au nonce apostolique pour qu’elle soit transmise au Vatican. Et Mgr Pierre Warin, évêque de Namur depuis 2019, est le quatrième à devoir accomplir le même geste.
Une phase de consultations…
Avant le Concile Vatican II, les évêques ne donnaient pas leur démission mais restaient en fonction jusqu’à leur mort. Cette tradition a perduré chez les papes, en tant qu’évêques de Rome. Benoît XVI était d’ailleurs en 2013 le premier pape à démissionner en six siècles, ouvrant la voie à une autre façon de procéder en renonçant à sa charge à cause de sa santé défaillante.
Aujourd’hui, les évêques restent généralement en poste jusqu’à leurs 75 ans. S’il est usuel d’envoyer sa lettre de démission le jour de ses 75 ans, cette règle n’est pas figée et l’envoi peut se faire avant. Le souverain pontife peut par ailleurs solliciter une prolongation auprès des évêques démissionnaires, afin d’assurer la continuité de l’épiscopat et gérer les affaires courantes. Bien entendu, en cas de décès avant cette limite d’âge –comme ce fut le cas pour Mgr Jean Huard, prédécesseur de Mgr Harpigny et parti le 4 octobre 2002 alors qu’il avait 74 ans–, un administrateur peut être désigné en attendant l’arrivée du nouvel évêque.
Une fois la démission officiellement remise, le nonce apostolique (agent diplomatique du Saint-Siège et ambassadeur du Vatican auprès des États) lance des consultations tous azimuts. Au cours de cette phase, qui peut évidemment durer assez longtemps, il prend en considération les besoins du diocèse concerné et étudie de manière approfondie le «profil» de l’ensemble des candidats potentiels. Mgr Franco Coppola, nonce depuis 2021 en Belgique, estime de son côté qu’il faut un an pour faire un évêque!
…avant la nomination
Une fois ces larges consultations terminées, le nonce apostolique envoie les informations recueillies ainsi que ses conclusions et recommandations à Rome, sous forme d’une liste de trois noms pour chaque siège épiscopal à pourvoir. Car c’est bien le pape qui prendra la décision finale et désignera un successeur à l’évêque sortant, successeur choisi dans cette «short list» ou pas!
Si les étapes de consultation et de nomination peuvent, on l’a compris, prendre de nombreux mois, la suite peut elle s’avérer beaucoup plus brève. Une fois que le candidat choisi par le pape a accepté la charge épiscopale, la communication publique est assez rapide (3-4 jours). Il s’écoulera ensuite maximum trois mois entre la désignation par le pape (élection) et l’ordination du candidat (s’il n’est pas encore évêque) ou sa prise de possession du siège épiscopal (s’il s’agit déjà d’un évêque).
À l’heure d’écrire ces lignes, Mgr Harpigny n’avait pas encore reçu de réponse en provenance du Vatican pour l’informer de l’acceptation ou non de sa démission. Cette acceptation fait peu de doutes. Mais bien malin qui pourrait dire qui lui succèdera et quand il pourra enfin profiter d’une retraite bien méritée, après 20 années d’un riche épiscopat!

 
Agnès Michel Service Presse et Communication
( : Diocèse de Tournai)




Tout comme pour l’ « année textile » (2018), l’ « année orfèvrerie » (2019) et l’ « année sculpture en bois » (2021), le CIPAR propose dans le cadre de l’ « année vitrail » une exposition qui est mise à disposition des quatre diocèses francophones. Intitulée Lumière sur le vitrail, elle se décline en seize panneaux.
 

 
L’exposition explique d’abord la présence de parois historiées et colorées dans nos édifices religieux. Elle donne un aperçu historique de l’art du vitrail et les caractéristiques de l’évolution des formes au fil des siècles. Une part belle a été consacrée à la production des XIXe et XXe siècles, époque majeure dans la production de vitraux en Wallonie.
L’exposition devient ensuite plus pratique, le vitrail est décrit sous ses aspects techniques. Supports fragiles qui n’ont pas toujours résisté aux affres du temps, jusqu’à nos jours, le verre et la structure ont fait l’objet de restauration, de remplacement ou de renouvellement. Les différentes causes d’altération sont identifiées et des traitements de conservation sont proposés. Comme pour tous les domaines du patrimoine religieux, il convient de bien faire la différence entre les mesures préventives et les interventions de restauration, et distinguer les gestes que peuvent ou doivent poser les responsables locaux de ceux qui nécessitent l’intervention d’un professionnel.
 
Liste des panneaux :
1. Lumière sur le vitrail
2. Pourquoi les églises ont-elles des vitraux ?
3. Le vitrail à travers les âges : du XIIe siècle au XIVe siècle
4. Le vitrail à travers les âges : du XIVe siècle au XVIIIe siècle 5. Le vitrail à travers les âges : du XIXe au XXe siècle (1)
6. Le vitrail à travers les âges : du XIXe au XXe siècle (2)
7. Le vitrail et la création contemporaine
8. Matériaux et techniques du vitrail traditionnel
9. Structure du vitrail
10. Colorer les vitraux
11. Les dégâts et leurs causes
12. Le vitrail est-il en bon état ?
13. Protéger les vitraux : une affaire de spécialiste
14. Dans l’atelier du restaurateur
15. Inventorier les vitraux
16. Présentation des missions du CIPAR
L’exposition Lumière sur le vitrail a été réalisée sur base de la brochure Observer, comprendre et conserver les vitraux des églises paroissiales dont les auteurs sont Régis Burnet, Christian Pacco, Isabelle Lecocq, Yvette Vanden Bemden, Maura Moriaux, Carole Carpeaux, Christine Herman, Jean-Pierre Delande et en collaboration avec le Comité wallon pour le Vitrail associé au Corpus Vitrearum – Belgique et l’IRPA.

Le CIPAR
Depuis cinq ans, les évêchés francophones se concertent pour mener ensemble une politique de gestion et d’entretien du patrimoine des églises paroissiales dans le cadre du Centre interdiocésain du patrimoine et des arts religieux (CIPAR). L’objectif du Centre est d’encadrer les fabriques d’église dans leurs missions de gestion et de conservation du patrimoine mobilier. Le CIPAR a édité un manuel pratique Réaliser l’inventaire d’une église paroissiale et propose une base de données d’inventaire commune pour les quatre diocèses et beaucoup d’autres brochures sur des thématiques spécifiques : les textiles liturgiques, l’orfèvrerie, la sculpture en bois et le vitrail.
Plus d’infos : www.cipar.be – Contact : info@cipar.be
 
( : Diocèse de Tournai)





 
Dans l'Eglise de Belgique…




Les restrictions imposées par la pandémie de COVID-19 ont touché de nombreuses facettes de la liturgie et de la pastorale. Par le présent communiqué, nous, les Évêques de Belgique souhaitons exprimer notre gratitude pour l’important engagement des paroisses et unités pastorales qui, à l’époque, ont mis tout en œuvre pour continuer à soutenir le plus de personnes possible et pour permettre un déroulement approprié des célébrations. Nous souhaitons également clarifier certaines directives liturgiques datant de la pandémie, qui sont parfois considérées comme toujours en vigueur ou sont devenues la ‘nouvelle norme’ dans la pratique.  
Par la même occasion, nous souhaitons encourager les paroisses et les unités pastorales à examiner certaines pratiques liturgiques (antérieures à la crise) en se demandant si elles sont au service d’une liturgie qui nous évangélise par sa beauté (cf. Evangelii gaudium, 24). A cette fin, nous voulons proposer quelques pistes concrètes, basées sur la Présentation générale du Missel romain.
Nous nous pencherons d’abord sur l’espace liturgique, puis sur le déroulement de la célébration, pour terminer par deux pierres angulaires de la liturgie : le chant et les gestes corporels.
 
1. Aux différents endroits du bâtiment d’église
 
A l’entrée
• Affiche-t-on encore des directives concernant le respect de la distance, le port du masque bucco-nasal ou la décontamination des mains ? Continuer de mentionner ces directives peut prêter à confusion car elles ne sont plus en vigueur.
• Si ce n’est déjà fait, les bénitiers peuvent à nouveau être utilisés afin que les fidèles puissent se signer en entrant dans l’église. Ce geste est un rappel concret de notre baptême. C’est sur base de notre baptême que nous nous rassemblons pour célébrer la liturgie.
• Pendant la crise de coronavirus, nous avons perçu l’importance d’un accueil chaleureux et de la remise d’un livret ou d’un feuillet de chant à chaque participant. C’est clairement à reprendre.
Dans la nef
• On y trouve parfois encore des autocollants ou des flèches datant de la crise du coronavirus. Ils peuvent être supprimés.
L’ambon
• Dans certains lieux de culte, on trouve encore plusieurs ‘pupitres de lecture’ : cela date de la pandémie – pour raisons d’hygiène – ou parfois depuis plus longtemps encore. Il serait important de redécouvrir la signification de l’ambon unique comme lieu focalisant spontanément l’attention des fidèles, comme lieu d’où retentit la Parole de Dieu. C’est là qu’ont lieu les lectures bibliques, le psaume responsorial, l’Exultet et éventuellement l’homélie et les intentions de la Prière universelle. Un simple pupitre suffit pour tout le reste, par exemple pour le chantre ou pour les annonces après la célébration.
Le siège de la présidence
• Il est important que le prêtre puisse s’adresser à la communauté depuis le siège de la présidence et de là, diriger la prière : salutation, prière d’ouverture, éventuellement homélie, introduction et conclusion des intentions de prière, prière après la communion et bénédiction. On peut installer un micro et éventuellement un petit pupitre près de ce siège.
L’autel
• Durant la pandémie, il a fallu utiliser l’autel différemment : en certains lieux, celui qui présidait se tenait parfois devant l’autel, une grande partie de la célébration, les offrandes y étaient placées dès le début de la célébration et souvent aussi un gel désinfectant pour les mains.
• Nous pouvons revenir à une utilisation liturgique de l’autel plus adéquate et l’utiliser uniquement durant la liturgie eucharistique. L’autel est vénéré au début et à la fin de la célébration. Il n’est plus nécessaire de prévoir des produits désinfectants. Les offrandes n’y sont pas placées à l’avance mais y seront amenées.
 
2. Lors des différents moments de la célébration eucharistique
  
Rites d’ouverture
• L’aspersion d’eau baptismale est à nouveau autorisée et certainement très significative certains dimanches en remplacement de l’acte pénitentiel, surtout durant le Temps pascal.
Préparation des offrandes
• On recommande la procession des offrandes par les fidèles depuis la nef. ‘Fruit de la création’ et ‘œuvre de nos mains’, le pain et le vin sont porteurs de la vie de toutes les personnes présentes.
• La collecte peut se dérouler de la manière habituelle
• Il n’est plus nécessaire de couvrir le calice avec une pale pour éviter tout risque de contamination.
• Le prêtre se lave les mains sur le côté de l’autel. C’est moins une question d’hygiène qu’un désir de purification intérieure.
Notre Père
• On peut à nouveau, si c’était l’habitude, inviter les enfants à prendre place autour de l’autel et/ou à se tenir la main.
Signe de la paix
• Il serait vraiment regrettable de ne plus pouvoir partager pleinement le signe de la paix, qui bien sûr, devait se faire avec distanciation pendant la pandémie. Avant de recevoir le Corps du Christ, nous voulons montrer que la paix du Christ ressuscité imprègne l’amour mutuel qui nous unit et la communauté que nous formons. Cela peut se faire sobrement, par une poignée de main ou un baiser.
• Il convient de distinguer le signe de la paix de la fraction du pain. Au cours de cette dernière, on chante l’Agnus Dei. En effet, la fraction du pain est un geste hautement significatif qui met particulièrement en lumière le sens de l’Eucharistie et de la communion à ce Pain rompu et partagé entre tous.
Communion
• Il est hautement souhaitable que les fidèles, comme le prêtre, reçoivent le Corps du Christ avec des hosties consacrées lors de la célébration. A défaut, on perd le sens du pain rompu pour tous et le lien entre la prière eucharistique et la communion qui suit, est aussi mis à l’épreuve.
• Lorsque c’est possible dignement, les fidèles peuvent communier au calice. Cela clarifie la communion comme participation au sacrifice effectivement célébré. Cela peut se faire tous les dimanches, mais c’est particulièrement approprié lors de la célébration du Jeudi saint. La participation au calice peut se faire en buvant au calice ou par intinction, en trempant l’hostie dans celui-ci.
• La désinfection des mains avec un gel alcoolique n’est plus nécessaire et ne peut avoir lieu à l’autel, comme s’il s’agissait d’un acte liturgique. Si nécessaire, elle peut se faire à la crédence, à l’abri des regards.
 
3. Chant liturgique
• Le chant est un élément essentiel dans la liturgie. Les mesures prises lors de la pandémie, ont aussi eu des effets bénéfiques. Comme on ne pouvait plus chanter avec une chorale, on a commencé à explorer le rôle du chantre dans certaines églises. Maintenant que les mesures ne sont plus en vigueur, on peut avoir un chantre en plus de la chorale (par exemple pour le psaume responsorial), non pour ne chanter qu’en solo mais plutôt pour initier le chant de l’assemblée ou en alternance avec elle. Chorale et chantre sont toujours au service du chant de toute l’assemblée.
• Le choix des chants est important ainsi que l’établissement de priorités lors du chant. Des suggestions de chants sont proposées sur https://www.cathobel.be/eglise-en-belgique/cipl-accueil/chanter-la-liturgie/ , ainsi que des explications et un support audio. Nous sommes invités à apprendre à chanter les dialogues et les acclamations de l’Eucharistie. Ces interventions chantées par tous aident l’assemblée à prendre corps. Pour une feuille de route et un soutien éventuel: https://liturgie.catholique.fr/musique-liturgique/discerner-pour-choisir/ et https://liturgie.diocesedenamur.be/parutions-tons-communs-du-missel-romain/ .
 
4. La portée des gestes et attitudes
     Toucher des objets ou des personnes dans un contexte liturgique est à nouveau autorisé et parfois, présupposé. La liturgie n’est pas intellectuelle ou distante. Elle ne se contente pas non plus de proposer des textes. Non, nous y cherchons, corps et âme, le Christ vivant. Il s’approche de nous dans des gestes et des signes sacramentels.
     Par exemple :
o Toucher de la main une croix ou une icône lors de l’hommage au cours de la liturgie des funérailles.
o L’imposition des mains et l’onction lors de la liturgie du baptême, de la confirmation, du sacrement des malades. La désinfection des mains quand on passe d’une personne à une autre, n’est plus nécessaire (par exemple entre différents confirmands).
o Se tenir debout, pas seulement pendant l’écoute de l’Évangile mais aussi durant la Prière eucharistique .
Le bon sens est de mise. Les personnes malades, par exemple, restent à la maison, gardent leurs distances ou portent un masque bucco-nasal. Dans certaines circonstances, les malades de longue durée et les personnes âgées peuvent comme lors de la pandémie, rester liés à la communauté ecclésiale par des célébrations en streaming. Ne perdons cependant pas de vue que notre liturgie culmine lorsqu’elle manifeste la présence de Dieu. Et surtout, ‘continuons à nous émerveiller de la beauté de la liturgie’ (Desiderio desideravi, 65).
 
Pour plus d’informations ou pour toute question, veuillez contacter le responsable diocésain pour la liturgie ou la Commission interdiocésaine pour la Pastorale Liturgique (CIPL), à l’adresse secr.cipl@gmail.com
 
La Conférence des Évêques de Belgique
( : Diocèse de Tournai)

 

Lecture du soir… ou du matin…

S’ARRACHER AUX MONDANITÉS PARASITAIRES – HENRI QUANTIN
L’Art qui conduit à la Transcendance


ARTS VISUELS : LE VŒU DE LOUIS XIII PEINT PAR INGRES


LITTÉRATURE : CATHOLIQUES ET MINORITAIRES – PAUL VALADIER

MUSIQUE : LA PENTECÔTE EN MUSIQUES



Retourner au contenu