Une Parole … Une Prière
4ÈME DIMANCHE DU TEMPS DE L’AVENT
…L’ACCOMPLISSEMENT DES PAROLES...
« En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle.
Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Évangile de Jésus Christ selon selon Saint Luc 1, 39-45
Illustration: Odilon Redon (1840-1916), La Visitation,
pastel sur papier beige, vers 1895-1901, 53,5x39,2cm,
Musée d’Orsay, Paris (voir notre rubrique « Arts visuels »)
Méditation du Pape François…
Angélus – Place St-Pierre, Rome – 19 décembre 2021
Chers frères et sœurs, bonjour !
L’Évangile
de la liturgie d’aujourd’hui, quatrième dimanche de l’Avent, rapporte la visite
de Marie à Elisabeth (cf. Lc 1, 39-45). Ayant reçu l’annonce de l’Ange, la
Vierge ne reste pas chez elle, à repenser à ce qui est arrivé et à considérer
les problèmes et les imprévus, qui ne manquaient certes pas: car, la pauvre,
elle ne savait pas quoi faire de cette
nouvelle, avec la culture de l’époque... Elle ne comprenait pas... Au
contraire, elle pense d’abord à ceux qui sont dans le besoin; au lieu d’être
concentrée sur ses problèmes, elle pense à ceux qui sont dans le besoin, elle
pense à Elisabeth, sa parente, qui est âgée et enceinte: une chose étrange,
miraculeuse. Marie se met en route avec générosité, sans se laisser intimider
par les difficultés du trajet, répondant à un élan intérieur qui l’appelle à se
faire proche et à apporter son aide. Une longue route, des kilomètres et des
kilomètres, et il n’y avait pas d’autobus: elle a dû y aller à pieds. Elle sort pour apporter son aide, en
partageant sa joie. Marie donne à Elisabeth la joie de Jésus, la joie qu’elle
portait dans son cœur et dans son sein. Elle va la voir et proclame ses
sentiments, et cette proclamation des sentiments est devenue ensuite une prière,
le Magnificat, que nous connaissons tous. Et le texte dit que la Vierge «partit
et se rendit en hâte» (v. 39).
Elle
partit et se rendit en hâte. Dans la dernière étape du chemin de l’Avent, laissons-nous guider
par ces deux verbes. Partir et se rendre en hâte: ce sont les deux mouvements
que Marie a accomplis et qu’elle nous invitent nous aussi à accomplir en vue de
Noël. Avant tout, partir. Après l’annonce de l’ange, se profilait pour la
Vierge une période difficile: sa grossesse inattendue l’exposait à des incompréhensions
et également à des peines sévères, et même à la lapidation, dans la culture de
l’époque. Imaginons combien de pensées et de préoccupations elle avait!
Toutefois, elle ne se décourage pas, elle ne se laisse pas abattre, mais part.
Elle ne tourne pas le regard vers le bas, vers ses problèmes, mais vers le
haut, vers Dieu. Et elle ne réfléchit pas à qui elle pourrait demander de
l’aide, mais à qui apporter son aide. Elle pense toujours aux autres: c’est
ainsi qu’est Marie, elle pense toujours aux besoins des autres. Elle fera la même
chose plus tard, aux noces de Cana, quand elle s’aperçoit qu’il manque du vin.
C’est un problème pour d’autres personnes, mais elle pense à cela et s’efforce
de trouver une solution. Marie pense toujours aux autres. Elle pense aussi à
nous.
Apprenons
de la Vierge cette façon de réagir: partir, surtout quand les difficultés
risquent de nous écraser. Partir, pour ne pas rester enlisés dans les problèmes,
en s’apitoyant sur son sort, ou en tombant dans une tristesse qui nous
paralyse. Mais pourquoi partir? Parce que Dieu est grand et est prêt à nous
relever si nous lui tendons la main. Alors, abandonnons en Lui les pensées négatives,
les peurs qui bloquent tous les élans et qui empêchent d’aller de l’avant. Puis
faisons comme Marie: regardons autour de nous et cherchons des personnes que
nous pouvons aider! Y a-t-il des personnes âgées que je connais et auxquelles
je peux apporter un peu d’aide, de compagnie? Que chacun y pense. Ou rendre un
service à une personne, un geste gentil, un coup de fil? Mais qui puis-je
aider? Je pars et j’aide. En aidant les autres, nous nous aiderons nous-mêmes à
nous relever des difficultés.
Le
deuxième mouvement est se rendre en hâte. Cela ne veut pas dire procéder avec
agitation, de manière précipitée, non, cela ne veut pas dire cela. Il s’agit en
revanche de conduire nos journées d’un pas léger, en regardant de l’avant avec
confiance, sans sans traîner les pieds, esclaves de nos plaintes — ces plaintes
gâchent tant de vies, parce que l’on commence
à se plaindre et la vie se dégrade.
Les lamentations te conduisent à
chercher toujours quelqu’un à blâmer. En allant vers la maison d’Elisabeth,
Marie avance avec le pas rapide de celui qui a le cœur et la vie pleins de
Dieu, pleins de sa joie. Alors demandons-nous, pour notre profit: comment est
mon «pas»? Est-ce que je suis dynamique ou bien est-ce que je me laisse aller à la mélancolie, à la tristesse? Est-ce que je
vais de l’avant avec espérance, ou bien est-ce que je m’apitoie sur mon sort?
Si nous marchons du pas las des lamentations et des commérages, nous
n’apporterons Dieu à personne, nous n’apporterons qu’amertume, des choses
sombres. Au contraire, cela fait du bien de cultiver un sain humorisme, comme
le faisaient, par exemple, saint Thomas Moore ou saint Philippe Néri. Nous
pouvons demander également cette grâce, la grâce du sain humorisme: cela fait
beaucoup de bien. N’oublions pas que le premier acte de charité que nous
pouvons accomplir envers notre prochain est d’offrir un visage serein et
souriant. Et lui apporter la joie de Jésus, comme l’a fait Marie avec
Elisabeth.
Que la Mère de Dieu nous prenne par
la main, nous aide à partir et nous rendre en hâte vers Noël!
La Vidéo du Pape …
Prions pour que le Jubilé qui s’ouvre nous renforce dans la foi, en nous aidant à reconnaître le Christ ressuscité au milieu de nos vies, et nous transforme en pèlerins de l’espérance chrétienne.
Pape François – Décembre 2024
L’espérance chrétienne est un don de Dieu qui remplit notre vie de joie.
Et aujourd’hui, nous en avons tellement besoin ! Le monde en a tellement besoin !
Quand on ignore si demain on pourra donner à manger à ses enfants, ou si nos études nous permettront d’avoir un travail digne, il est facile de tomber dans le découragement.
Où chercher l’espérance ?
L’espérance est une ancre. Une ancre que l’on jette avec une corde et qui s’enfonce en s’accrochant dans le sable.
Et nous devons nous accrocher à la corde de l’espérance. Bien fermement.
Aidons-nous mutuellement à découvrir cette rencontre avec le Christ qui nous donne la vie, et engageons-nous sur le chemin en tant que pèlerins de l’espérance afin de célébrer la vie, le prochain jubilé étant une étape sur ce parcours.
Remplissons notre vie quotidienne du don que Dieu nous fait de l’espérance et permettons qu’elle atteigne, à travers nous, tous ceux qui la cherchent.
N’oubliez pas : l’espérance ne déçoit jamais.
Prions pour que le Jubilé qui s’ouvre nous renforce dans la foi, en nous aidant à reconnaître le Christ ressuscité au milieu de nos vies, et nous transforme en pèlerins de l’espérance chrétienne.
Et aujourd’hui, nous en avons tellement besoin ! Le monde en a tellement besoin !
Quand on ignore si demain on pourra donner à manger à ses enfants, ou si nos études nous permettront d’avoir un travail digne, il est facile de tomber dans le découragement.
Où chercher l’espérance ?
L’espérance est une ancre. Une ancre que l’on jette avec une corde et qui s’enfonce en s’accrochant dans le sable.
Et nous devons nous accrocher à la corde de l’espérance. Bien fermement.
Aidons-nous mutuellement à découvrir cette rencontre avec le Christ qui nous donne la vie, et engageons-nous sur le chemin en tant que pèlerins de l’espérance afin de célébrer la vie, le prochain jubilé étant une étape sur ce parcours.
Remplissons notre vie quotidienne du don que Dieu nous fait de l’espérance et permettons qu’elle atteigne, à travers nous, tous ceux qui la cherchent.
N’oubliez pas : l’espérance ne déçoit jamais.
Prions pour que le Jubilé qui s’ouvre nous renforce dans la foi, en nous aidant à reconnaître le Christ ressuscité au milieu de nos vies, et nous transforme en pèlerins de l’espérance chrétienne.
Méditation de notre Évêque, Mgr Guy Harpigny…
Un nouvel équilibre entre les nations (X)
Ambiguïtés turques
Après
la chute de l’empire ottoman, les élites nationalistes et laïques tournent le
dos au monde arabe, anciennement soumis au joug ottoman, et perçu globalement
comme hostile, du fait des liens de sujétion de certains de ces États, tels la
Syrie, l’Irak ou l’Égypte avec l’URSS, voire « arriéré » au regard de
l’occidentalisation de la Turquie, membre de l’OTAN. Les élites favorisent des
relations étroites, politiques, commerciales et militaires avec l’État d’Israël.
De plus, contrairement aux Grecs chrétiens expulsés au moment de la création de
la République, au lendemain de la Première Guerre mondiale, les Juifs de
Turquie peuvent rester dans la nouvelle République. Ils ont ainsi bénéficié
d’une situation de quasi-monopole des fonctions d’intermédiaires – autrefois dévolues
aux drogmans (traducteurs) – avec l’Europe de l’Ouest, puis l’Amérique, jadis
partagées avec ces autres minorités confessionnelles.
Un
grand changement intervient avec la victoire des islamo-conservateurs de l’AKP
(le Parti de la justice et du développement) en 2003, portés par la croissance
démographique exponentielle des classes populaires et moyennes d’Anatolie.
Cette victoire s’est traduite par une reprise des liens historiques avec
l’ancien territoire de l’empire ottoman, délaissés par les élites laïques
urbaines précédemment au pouvoir. On remet en honneur des réseaux confrériques,
tribaux et familiaux sunnites, des routes commerciales ou de contrebande qui
persistaient souterrainement. Beaucoup de structures anciennes ont été réactivées
et transformées en vecteurs d’influence, pour l’exportation de produits
manufacturés turcs, puis à des fins d’expansion politico-militaire et
religieuse néo-ottomanes. Recep Tayyib Erdogan (né en 1954) est issu d’une
mouvance islamo-conservatrice se rattachant à la matrice des Frères musulmans.
Il a été éduqué dans un lycée pour imams et prédicateurs. Durant ses deux décennies
au pouvoir, il a considérablement relativisé le rapport de proximité avec Israël
établi par les dirigeants laïcs précédents. Il l’a rééquilibré en faveur de la
Palestine, et notamment du mouvement « frère » du Hamas. La dégradation de la
relation avec Israël a atteint le point le plus bas en mai 2010, alors que la
Bande de Gaza était soumise à un siège par le ministère « Netanyahou II »,
suite à la prise en otage du caporal franco-israélien Gilad Shalit (né en 1986)
par le Hamas. Une flottille humanitaire, connue sous le nom de son principal
vaisseau, le ferry Mavi Marmara, mobilisée par l’ONG islamiste IHH,
proche du pouvoir turc et du Hamas, et partie d’Istanbul avec 700 personnes de
plus de 36 nationalités à bord, ainsi que 10 000 tonnes de fret, afin de briser
le blocus, fut arraisonnée par les commandos de marine israéliens. Il y eut
neuf morts et des dizaines de blessés. En conséquence, la coopération militaire
entre les deux États – restée forte du fait de l’appartenance de la Turquie à
l’OTAN – fut interrompue.
Toutefois,
les relations israélo-turques persistèrent notamment dans le domaine économique
: ainsi avec l’Azerbaïdjan. Israël a des relations commerciales parce que
Bakou, la capitale, est hostile à l’Iran, ennemi d’Israël. La Turquie a des
relations commerciales parce que Aliev (né en 1961), président de l’Azerbaïdjan,
est chef d’une nation de langue turcique, en guerre avec l’Arménie. Le pétrole
azéri à destination d’Israël coule dans un oléoduc turc jusqu’au port où le
chargent les tankers à destination de Haïfa ou d’Ashdod. Israël a procuré des
drones à Bakou pour reconquérir l’enclave arménienne du Haut-Karabakh en 2020.
La Turquie a recruté au même moment des combattants de Syrie pour les envoyer à
Bakou, en vue de l’assujettissement du Haut-Karabakh.
Au
lendemain du 7 octobre 2023, Erdogan reste dans une prudente expectative. Il se
présente comme un intermédiaire possible entre Israël et le Hamas. Soutien
traditionnel du Hamas, ayant conféré la nationalité turque à Ismaël Haniyeh
(1962-2024), et hébergé nombre de ses responsables, il vient de se réconcilier
avec Netanyahou qu’il a rencontré en septembre 2023 à New York en marge de
l’Assemblée générale de l’ONU.
Erdogan
a des relations difficiles avec les États-Unis. Il pourrait, grâce à une médiation
entre le Hamas et Israël, redorer son image. En effet, bien que membre de
l’OTAN, la Turquie a fait l’achat en 2017 de missiles sol-air S-400 russes ! Du
coup, Ankara ne peut pas acquérir des bombardiers furtifs F-35 américains. La
Turquie risque d’avoir une aviation obsolète face à ses rivaux. La Grèce, par
exemple, a acheté 24 Rafale français qui surclassent les F-16 turcs.
Le
niet des États-Unis à la Turquie, pour les F-35, entraîne un niet de la Turquie
pour l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN, au motif que ces deux États
hébergent des terroristes du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), un
mouvement qui est l’auteur de nombreux attentats sanglants. Avoir de bons
contacts avec Israël, c’est, pour Erdogan, avoir un « allié » qui pourra infléchir
le niet des États-Unis pour les F-35. Le 26 janvier 2024, il obtient ses
avions, trois jours après le vote du Parlement turc en faveur de l’adhésion de
la Suède à l’OTAN. Trois semaines après le 7 octobre 2023, Israël commence
l’offensive contre le Hamas à Gaza. Le 28 octobre, à la veille de la célébration
du centenaire de la république fondée par Mustafa Kemal Atatürk (1881-1938) le
29 octobre 1923, se tient un gigantesque rassemblement à Istanbul où Erdogan
s’exhibe, le cou ceint d’un keffieh palestinien blasonné d’un drapeau turc.
Dans un discours agressif, il s’adresse à Israël à la deuxième personne du
singulier : Israël, tu es un occupant, tu es une organisation. Il accuse
l’Occident, pire coupable des massacres à Gaza, de recréer une atmosphère de
croisade de la croix contre le croissant, contre les musulmans. Il loue le
Hamas, groupe de combattants pour la liberté, luttant pour protéger leur
peuple.
Erdogan
reprend l’attitude du sultan conquérant Mehmet II (1432-1481) qui prit
Constantinople le 29 mai 1453. Le 24 juillet 2020, il avait déjà de manière
spectaculaire ré-islamisé Sainte-Sophie. Cette fois, il reconquiert
Constantinople sur l’arasement de la laïcité. En effet, Atatürk avait converti
en 1935 l’édifice religieux musulman en musée comme « cadeau à l’humanité ».
Atatürk avait en 1923 montré à l’Occident qu’il n’y aurait pas d’émiettement de
l’ancien califat ottoman en une mosaïque de cantons ethnico-confessionnels, prévu
par le traité de Sèvres du 10 août 1920. Atatürk, imbu de la culture française
de la laïcité du début du XXe siècle, pensait que la laïcité était un
vecteur de modernisation. Les victoires de 1923 contre l’émiettement de
l’Anatolie entraînaient la victoire de la laïcité, dont l’armée turque serait
la garante.
Au
contraire, Erdogan se fait le champion des valeurs islamistes face à l’héritage
laïc turc, devenu l’instrument des militaires vénaux et soumis aux intérêts américains.
La réislamisation de Sainte-Sophie intervient dans une période où on cherche la
conquête du leadership islamique mondial. En 2020, en raison du Covid-19, pas
de pèlerinage à La Mecque. Le 24 juillet 2020, à Sainte-Sophie, il annonce la
libération de la mosquée al-Aqsa…
Défiant
l’hégémonie saoudienne sur l’islam mondial, Erdogan constitue une
triple-entente « fréro-chiite » autour d’Ankara, de Doha et de Téhéran, qui
fait du soutien au Hamas, représenté par Ismaël Haniyeh, résident au Qatar, sa
principale expression géopolitique.
+ Guy Harpigny,
Évêque de Tournai
Un mot du Curé…
L’AVENT… LIBÉREZ LE PÈRE NOËL QUI EST EN VOUS…
Ce mercredi 6h45, après la sortie avec mon chien, direction la boulangerie ; on y retrouve souvent les mêmes clients matinaux. Parmi eux, un habitué, et nous nous croisons souvent devant l’étal. Sa profession est un beau métier de service qui lui fait rencontrer bien des personnes souvent en souffrance…
« Comment ça va, l’abbé ? » La conversation s’engage sur quelques banalités, comme souvent au petit matin quand les neurones ne sont pas encore vraiment opérationnels… Puis le dialogue se fait plus profond : « Les Fêtes sont bientôt finies ; je n’aime pas cette période… Tout y est superficiel… et les gens ne sont pas comme d’habitude… » Moi non plus, je n’ai jamais été fan de ces fêtes de fin d’année… D’abord parce que je n’y ai pas été habitué : dans mon enfance et mon adolescence, Noël et Nouvel An étaient synonymes à la maison de gros travail, qui réclamait de tous les membres de la famille, jours et nuits à l’atelier jusque bien tard. Et quand arrivaient les jours de fête, nous étions tellement épuisés qu’on ne pensait qu’à une chose : se reposer… Par la suite, devenu adulte, je n’ai pas vraiment changé d’avis… Pourquoi ? Bien sûr ! On pourrait penser à tout le côté commercial de ces fêtes, souvent critiqué, mais, personnellement, ce n’est pas ce qui me dérange le plus : tout le monde doit vivre et si ces jours de fête permettent aux commerçants et autres artisans de faire « de bonnes journées », parfois les meilleures de l’année, pourquoi pas ?... Et puis, on n’oblige personne à acheter… Non ! Ce qui me gêne le plus, ce sont toutes ces lumières, ces guirlandes, ces parades de paillettes… car, derrière tous ces cache-misères de quelques jours, combien de solitudes qui pleurent, de tristesses sans avenir, de maisons sans chaleur…
Pendant quelques jours, c’est l’effervescence, mais, après les sapins multicolores ou les « Bonnes fêtes » placardées sur les vitrines, il faut revenir à l’ordinaire du temps et, quand les lumières clignotantes s’éteignent pour de bon, que les santons de plâtre ou de résine rejoignent leur douillette boîte à chaussures, et que le brave sapin qui a pourtant affronté vents et pluies pour le plaisir de tous, se voit remercié en étant jeté au container, la grisaille du quotidien revient en quelques instants… Finalement, l’éternel recommencement du même…
Et puis, sur le temps de midi, en passant en voiture devant la gare de Tournai, j’ai vu une affiche… Toute rouge, cette affiche, avec un slogan qui la barrait de tout son long : « Libérez le Père Noël qui est en vous !... » Vous l’avez peut-être aperçue aussi, cette affiche publicitaire d’une marque bien connue de boissons gazeuses. Cela a suscité une réflexion, comme celle que l’on peut avoir au volant… Finalement, j’aime bien ce slogan… C’est vrai ! Le Père Noël, chaque année, se démène pour passer dans les cheminées des maisons ou les cours de récréation des écoles et ainsi apporter de belles et bonnes surprises aux (petits ou grands…) enfants… enfin : à beaucoup de petits ou grands enfants… Je me suis dit que cette affiche était un peu comme un appel… Un appel à aider le Père Noël : le pauvre, il est si seul et il y a tant de cheminées !... Alors, si chacun, chacune d’entre nous pouvait libérer le Père Noël qui est en lui, en elle, et faire une belle et bonne surprise à un enfant, un parent, un voisin, il y aurait peut-être un peu plus de joie de Noël dans les cœurs, surtout les plus solitaires, les plus oubliés…
Et je me suis même pris à rêver : si chaque chrétien pouvait libérer l’Enfant Jésus qui est en lui et ainsi apporter au plus grand nombre la Bonne Nouvelle de Noël : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tous : Aujourd’hui, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur ». Bien sûr ! cette bonne nouvelle n’est pas enveloppée de guirlandes étincelantes ni parsemée de boules multicolores… mais simplement d’un peu de paille dans une mangeoire de bétail, avec pour toute décoration, un bœuf et un âne…
Aujourd’hui, cette naissance, c’est dans le cœur de chacun/e qui le veut bien, qu’elle se réalise…
Alors, je me suis dit que nous devrions peut-être, nous aussi, imaginer une affiche… une affiche aux couleurs de lumière, de vie, de paix… une affiches qui crierait au monde l’appel de l’Evangile :
« LIBÉREZ L’ENFANT JÉSUS QUI EST EN VOUS ! »
Bon 4ème dimanche d’Avent et… Joyeux Noël !
Chanoine Patrick Willocq
C'est Noël chaque fois qu'on essuie une larme dans les yeux d'un enfant
C'est Noël chaque fois qu'on dépose les armes et chaque fois qu'on s'entend
C'est Noël chaque fois qu'on arrête une guerre et qu'on ouvre les mains
C'est Noël chaque fois qu'on force la misère à reculer plus loin
C'est Noël quand nos cœurs oubliant les offenses sont vraiment fraternels
C'est Noël quand enfin se lève l'espérance d'un amour plus réel
C'est Noël quand soudain se taisent les mensonges faisant place au bonheur
Et qu'au fond de nos vies la souffrance qui ronge trouve un peu de douceur.
C'est Noël dans les yeux du pauvre qu'on visite sur son lit d'hôpital
C'est Noël dans le cœur de tous ceux qu'on invite
pour un bonheur normal
C'est Noël dans les mains de celui qui partage aujourd'hui notre pain
C'est Noël quand le gueux oublie tous les outrages et ne sent plus sa faim
C'est Noël sur la terre chaque jour
Car Noël, mon frère, c'est l'Amour
Odette Vercruysse (1925-2000)
Intentions de prière pour la semaine
+
Seigneur, tu veux offrir ton salut à l’univers entier par le règne du Christ.
Accorde à ton Église d’être vraiment le lieu où se révèle le dessein de ton
amour…
+ Seigneur, tu as révélé au monde que
les artisans de paix seront appelés tes enfants. Soutiens par ton Esprit tous
ceux qui mettent leur énergie au service de la paix dans le monde…
+
Seigneur, tu as voulu que chaque membre de ton peuple trouve en toi consolation
et bonheur. Accorde cette paix du cœur à nos communautés, à tous ceux qui ne
peuvent les rejoindre, aux malades et à tous ceux qui ont peine à se réjouir en
ces temps de fête…
CONTACTS
M. le Chanoine Patrick Willocq, curéResponsable de l’Unité pastoraleCuré de tous les clochers de l’entité de LeuzeTour Saint-Pierre 157900 Leuze-en-Hainaut069/77.79.030479/62.66.20M. le Diacre Jean-Marie BourgeoisPastorale du Baptême des petits enfants – Pastorale scolaireGrand-Rue 567900 Leuze-en-Hainaut0470/100 340M. le Diacre Michel HubletMise à jour du site internetAvenue de la Croix-Rouge 447900 Leuze-en-HainautRèglement Général sur la Protection des Données – RGPD – 25 05 2018Responsable du traitement des données personnelles : Abbé Patrick Willocq,Curé - Adresse : voir plus hautDélégué à la protection des données :Secrétaire général de la Conférence épiscopale belge -Adresse : asbl Centre interdiocésain, rue Guimard 1, 1040 Bruxelles - Tél. : 02/507 05 93 -Mail : ce.belgica@interdio.beAutorité de contrôle : Rue de la Presse 35, 1000 Bruxelles - Tél. : 02/274 48 00 -Secrétariat décanalTour Saint-Pierre 15 – 7900 Leuze-en-Hainaut069/77.79.03Permanences : mardi et vendredi de 9h30 à 12h00En cas d’absence, s’adresser à M. le Doyen
Nous porterons dans notre prière ...
Funérailles
- M. Jacob Baguet demeurait à
Leuze. La célébration des Funérailles a eu lieu en l’église de Leuze le 19 décembre
2024.
- Mme Juliette Cotille
demeurait à Herquegies. La célébration des Funérailles aura lieu en l’église de
Grandmetz le 26 décembre 2024 à 9h30.
Aux proches, nous redisons toute notre sympathie dans la foi et l’espérance de l’Evangile.
Dans notre Unité pastorale…
Pour les familles… les jeunes... les enfants …
Pour savoir où trouver la flamme dans notre diocèse : Flamme pour la Paix | Rise Up Tournai
Soirée animateurs : Soirée animateurs | Rise Up Tournai
Une semaine à la foi : Messe dimanche 27 octobre
Dans notre Diocèse de Tournai…
Pèlerins
d’espérance, voilà le thème choisi pour l’année jubilaire 2025. La
Bulle qui annonce le Jubilé commence par ces mots : Spes non confundit,
citation de la lettre de Paul aux Romains : « L’espérance ne déçoit pas » (Rm
5, 5).
La
Bulle d’indiction du Jubilé a été présentée dans Eglise de Tournai du mois de
septembre, aux pages 16 à 19. On peut la en ligne sur le
site du Vatican.
Ouverture de l’année sainte
Cette
année sera inaugurée par le pape François, avec l’ouverture de la porte sainte
de la basilique Saint-Pierre, le 24 décembre 2024. Elle s’achèvera le 6 janvier
2026.
Dans le diocèse de Tournai, il est
proposé d’ouvrir cette année jubilaire aux célébrations des 4 et 5 janvier
2025, fête de l’épiphanie.
Églises jubilaires
Il y aura une « église jubilaire »
dans chaque doyenné :
Mouscron-Comines : Église
Saint-Barthélemy à Mouscron Tournaisis : Cathédrale
Pays d’Ath : Église Saint-Julien à
Ath
Mons-Borinage : Collégiale
Sainte-Waudru à Mons
Centre-Soignies : Collégiale
Saint-Vincent à Soignies
Pays de Charleroi : ‘Basilique’
Saint-Christophe
Botte du Hainaut : Collégiale
Saint-Ursmer à Lobbes
En outre, les sanctuaires suivants
seront aussi églises jubilaires :
Basilique Notre-Dame de Bonne-Espérance
Basilique de Tongre Notre-Dame
Basilique Notre-Dame de Bonsecours
Notre-Dame des Joyaux à
Montroeul-au-Bois
Ces églises
n’auront pas de « porte sainte », le Pape a souhaité que cette démarche soit réservée
aux basiliques romaines. Mais un « parcours jubilaire » sera proposé par la
CIPL pour orienter la prière.
Pour la prière
Père céleste,
la foi que tu nous as donnée
en ton fils Jésus-Christ, notre frère
et la flamme de la
charité
répandue dans nos cœurs par l'Esprit Saint
réveillent en
nous la bienheureuse espérance
de l'avènement de ton Royaume.
Que ta grâce nous transforme
en cultivateurs assidus des semences de l'Évangile
qui féconderont
l'humanité et le monde,
dans l'attente confiante
des cieux nouveaux et de la terre
nouvelle,
lorsque les puissances du mal seront vaincues
ta gloire sera manifestée pour
toujours.
Que la grâce du Jubilé
ravive en nous, Pèlerins de l'Espérance,
l'aspiration aux
biens célestes
et répande sur le monde entier
la joie et la paix
de notre Rédempteur.
À toi, Dieu béni dans l'éternité
la louange et la gloire pour les siècles des siècles.
Amen
Pèlerinage diocésain à Rome
Un pèlerinage
diocésain, présidé par l’Evêque, sera organisé du 29 septembre au 4 octobre. Ce
pèlerinage sera bien entendu une démarche jubilaire, avec passage de la Porte
Sainte et eucharistie dans les 4 grandes basiliques que sont St-Pierre,
St-Jean-de-Latran (la cathédrale du Pape), Ste-Marie-Majeure et
St-Paul-Hors-les-Murs, et célébration de la réconciliation. Ce qui n’empêchera
pas de découvrir aussi la ville de manière plus touristique !
Pèlerinage des jeunes à Rome
Le
pape François a invité les jeunes à Rome pour un rassemblement à l’occasion du
Jubilé. Ce rassemblement ne sera pas formellement une Journée Mondiale de la
Jeunesse… Mais devrait y ressembler ! Il aura lieu fin juillet, et les
pastorales des jeunes des diocèses francophones prendront en charge
l’organisation d’un groupe belge. L’occasion de vivre un moment fort en Église
avec d’autres jeunes, et de découvrir Rome.
Pour ces deux pèlerinages, les
informations précises suivront dès que possible.
Que
cette démarche jubilaire, vécue localement ou en participant à un événement
plus important, nourrisse notre espérance, et nous soyons toujours prêts à
rendre compte de l’espérance qui est en nous (cfr 1 Pierre 3,16).
La
pastorale des couples et familles en collaboration avec l’association Devenir
Un en Christ vous invite le 4 janvier 2025 à la journée intitulée : « Dans les situations
d’homosexualité et de transidentité comment trouver la paix ? »
Durant
la journée qui se déroulera à la Maison de Mesvin à Mons, quatre personnes témoigneront.
Chacune de ces personnes vit ces situations soit parce qu’elles sont elles-mêmes
homosexuelles soit parce qu’un de leur proche est homosexuel ou transgenre.
Chaque témoin nous racontera comment il est arrivé à plus de paix intérieur
(avec soi, avec Dieu) et aussi plus de paix avec l’entourage, la société ou l’église.
Cette
journée est spécialement organisée pour vous qui êtes homosexuel ou transgenre
ou pour vous qui avez un proche, un enfant, un frère, votre conjoint, un ami
qui vit cela.
Je
vous invite aussi vous tous qui, dans l’église, souhaitez prendre soin des
personnes dans ces situations. Je pense aux prêtres, diacres, animateurs en
pastorale et aux paroissiens.
Vous êtes tous les bienvenus.
Quelle que soit votre situation, quel que soit votre rapport à l’église,
bienvenue !
Le fil
rouge de notre journée sera le récit des Rois Mages. Car le samedi 4 janvier,
c’est la veille de l’épiphanie. Nous nous plongerons donc dans ce récit de la
Bible avec ces mages qui quittent leur palais, leur terre. Ils font un long
voyage guidés par une étoile. Ce voyage est aussi une quête intérieure qui
parle de paix et de joie.
Et bien sûr, pour le goûter, nous
mangerons la galette des rois!
Il y a 3 mots clé pour cette journée
: Témoignages, prières et convivialité. J’en ajoute un quatrième : Liberté.
S’il
vous plait, sentez-vous LIBRE de venir à toute la journée ou seulement à une
partie de la journée. Sentez-vous de LIBRE de participer à la prière et à la
messe. Sentez-vous LIBRE de parler de votre situation personnelle ou pas.
Si vous avez des questions,
contactez-nous ! En attendant, je vous souhaite de la paix et de la joie. A
bientôt !
Informations pratiques :
• L'événement a lieu à Mons, à la
Maison de Mesvin, Chaussée de Maubeuge 457, 7024, Ciply.
• On vous attends le samedi 4
janvier 2025 de 10h à 16h. Messe à 16h30.
Voici
le programme :
10h : Accueil
10h30 : Mot d’accueil et temps de
prière
11h : 1er témoignage. Angélique C, maman de 5
enfants, a fait son coming out il y a 4 ans.
11h20 : Pause
11h30 : 2ème témoignage. Angélique
B a accompagné un de ses 4 enfants dans son changement de genre.
12h : 1er temps de partage de
parole (par groupes de 6 à 7 personnes) 12h45 : repas tiré du sac
13h45 : 3ème témoignage. Xavier
G, converti à la foi catholique, a changé sa façon de vivre son homosexualité.
14h10
: 4ème témoignage. Henri A prêtre jésuite, suite à son expérience familiale,
accompagne spirituellement des personnes et des familles.
14h30 : 2ème temps de partage de
parole (mêmes petits groupes) 15h30 : Galette des rois
16h30 : Messe
• Apporter votre pique-nique
pour le midi.
• Participation de 5€/personne
pour les boissons, café et galette des rois.
Venez nombreux !
Bien fraternellement,
Marie Gralzinski, pour la pastorale des couples et
familles.
Dans l’Église de Belgique…
Lors d’une rencontre avec des victimes d’abus sexuels dans le cadre d’une relation pastorale, le samedi 7 décembre 2024, l’Église catholique a présenté non seulement son projet de plan d’action renforcé dans la lutte contre les abus dans l’Église mais aussi l’analyse scientifique de l’enquête lancée auprès des victimes avant l’été.
Enquête
L’enquête en ligne a été lancée auprès des victimes d’abus dans l’Église
par la Fondation Dignity, qui fonctionne comme point de contact central pour les victimes pour la Conférence des Évêques de Belgique. Le Research Group for Safeguarding in the Church (RGSC, KU Leuven) a réalisé une analyse scientifique indépendante des réponses. Le professeur Wim Vandewiele en a présenté les résultats.
Une majorité de 97 personnes ayant répondu à l’enquête considèrent que l’accueil et l’accompagnement fournis par l’Église sont positifs. Dans le même temps, un groupe important indique qu’il y a matière à amélioration. Les victimes demandent plus d’empathie, de reconnaissance et de soutien structurel. L’indemnisation financière, l’aide psychologique et l’accompagnement spirituel sont mentionnés comme des mesures de rétablissement essentielles.
Le rapport recommande d’autres réformes, comme une approche tenant compte des traumatismes et l’implication des victimes dans l’élaboration des politiques. L’analyse complète de cette enquête est disponible ci-dessous (PDF téléchargeable).
Plan d’action
Le plan d’action renforcé de lutte contre les abus que l’Église
catholique propose tient non seulement compte des résultats de l’enquête menée par Dignity, mais également des conclusions des commissions sur les abus sexuels mises en place au sein des parlements flamand et fédéral à la suite de la série Godvergeten. Les contributions des victimes lors de plusieurs réunions préparatoires à une rencontre avec le pape fin septembre ont également été prises en compte.
(proposition du 07/12/24)
Le plan d’action renforcé prévoit entre autres la nomination d’un coordinateur national chargé de mettre en œuvre le plan d’action et de coordonner les différentes sous-initiatives, sous la direction d’une commission nationale composée d’experts issus de différents secteurs sociaux et d’un groupe de consultation des victimes. Ce groupe est une nouveauté dans le plan et répond à la demande d’implication d’un certain nombre de victimes.
Par ailleurs, un plan de suivi plus étendu des victimes est constitué, incluant la création d’un groupe d’entraide entre victimes. Un accompagnement pastoral et spirituel des victimes est également en cours de développement, à la demande expresse des victimes. L’organisation d’une journée annuelle de commémoration s’inscrit dans ce cadre.
Le plan prévoit également la possibilité de rembourser les frais liés à l’accompagnement psychologique des victimes. À cet effet, le gouvernement devrait élaborer, dans le prolongement de la commission d’enquête parlementaire, un régime d’indemnisation pour toutes les victimes d’abus sexuels, à l’intérieur et à l’extérieur de l’Église, auquel l’Église pourrait contribuer.
L’affinement d’une politique globale de prévention se poursuit également. Ainsi, les diocèses et les congrégations intensifieront encore davantage les formations en matière d’abus. Cette responsabilité reviendra aux coordinateurs des diocèses et des congrégations qui contribueront également à l’élaboration d’un plan de suivi des auteurs d’abus.
Le projet de plan renforcé va à présent être finalisé, en tenant compte des réactions que les victimes ont formulées lors de la rencontre du 7 décembre 2024, tant dans des petits groupes de discussion qu’en séance plénière.
Service d’information et de presse
de la Conférence des Évêques de Belgique
Toutes les informations sur la manière de signaler un abus dans une relation pastorale sont regroupées sur cette page
Les rapports, brochures, code de conduite pour les personnes travaillant dans l’Eglise et autres informations y sont également disponibles.
Un aperçu de toutes les mesures prises par l’Église catholique en Belgique pour lutter contre les abus sexuels dans le cadre d’une relation pastorale est disponible ici.
L’œuvre Mémorial en la Cathédrale de Tournai