Une Parole … Une Prière
33ÈME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE
…MES PAROLES NE PASSERONT PAS…
«« En ce temps-là, Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « En ces jours-là, après une grande détresse, le soleil s’obscurcira et la lune ne donnera plus sa clarté ; les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l’homme venir dans les nuées avec grande puissance et avec gloire. Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, depuis l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du ciel. Laissez-vous instruire par la comparaison du figuier : dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l’été est proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte. Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père. »»
Évangile de Jésus Christ selon selon Saint Marc 13, 24-32
Illustration : Abside de la chapelle de la Vierge. Cathédrale de Westminster. Détail. © Flickr/Lawrence OP/CC BY-NC-ND 2.0
Méditation du Pape François…
Angélus – Place St-Pierre, Rome – 14 novembre 2021
Chers frères et sœurs, bonjour !
Le
passage évangélique de la liturgie d’aujourd’hui s’ouvre sur une phrase de Jésus
qui nous stupéfie: «Le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière;
les étoiles se mettront à tomber du ciel» (Mc 13, 24-25). Mais comment, le
Seigneur aussi commence à faire du catastrophisme? Non, ce n’est certainement
pas là son intention. Il veut nous faire comprendre que tôt ou tard, tout passe
dans ce monde. Même le soleil, la lune et les étoiles qui forment le «firmament»
— un mot qui indique «fermeté», «stabilité» — sont destinés à passer.
Mais à
la fin, Jésus dit ce qui ne s’effondre pas: «Le ciel et la terre passeront, —
dit-il — mais mes paroles ne passeront point» (v. 31). Les paroles du
Seigneur ne passent pas. Il établit une distinction entre les avant-dernières
choses, qui passent, et les dernières choses, qui restent. C’est un
message pour nous, pour nous orienter dans nos choix de vie importants, pour
nous guider sur ce qui vaut la peine d’investir la vie. Sur ce qui est
transitoire ou sur les paroles du Seigneur, qui restent pour toujours? Évidemment
sur celles-ci. Mais ce n’est pas facile. En effet, les choses qui tombent sous
nos sens et qui nous donnent immédiatement satisfaction nous attirent, tandis
que les paroles du Seigneur, bien que belles, vont au-delà de l’immédiat et
elles demandent de la patience. Nous sommes tentés de nous accrocher à ce que
nous voyons et touchons et cela nous semble plus sûr. C’est humain, c’est la
tentation. Mais c’est une tromperie, car «le ciel et la terre passeront, mais
mes paroles ne passeront pas». Voilà donc l’invitation: ne pas construire sa
vie sur le sable. Lorsque l’on -construit une maison, on creuse en profondeur
et on pose des fondations solides. Seul un sot dirait que c’est de l’argent jeté
pour quelque chose qui ne peut pas être vu. Le disciple fidèle, pour Jésus, est
celui qui fonde sa vie sur le roc, qui est sa Parole qui ne passe pas (cf. Mt
7, 24-27), sur la fermeté de la parole de Jésus: c’est le fondement de la vie
que Jésus veut de nous, et qui ne passera pas.
Et
maintenant la question — toujours, quand on lit la Parole de Dieu, on se pose
des questions —, demandons-nous: quel est le centre, quel est le cœur battant
de la Parole de Dieu? Qu’est-ce qui, en somme, donne de la solidité à la vie et
ne finira jamais? Saint Paul nous le dit. Le centre même, le cœur qui bat, ce
qui donne la solidité, c’est la charité: «La charité ne passe jamais» (1
Co 13, 8), dit saint Paul, c’est-à-dire l’amour. Celui qui fait le bien
investit pour l’éternité. Quand nous voyons une personne généreuse et
serviable, douce, patiente, qui n’est pas envieuse, qui ne commère pas, ne se
vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil, ne manque pas de respect (cf. 1 Co 13,
4-7), c’est une personne qui construit le Ciel sur terre. Peut-être qu’elle n’aura pas de
visibilité, qu’elle ne fera pas carrière, qu’elle ne fera pas la une des
journaux, et pourtant ce qu’elle fait ne sera pas perdu. Parce que le bien
n’est jamais perdu, le bien reste pour toujours.
Et
nous, frères et sœurs, demandons-nous: dans quoi investissons-nous notre vie?
Sur des choses qui passent, comme l’argent, le succès, l’apparence, le bien-être
physique? De ces choses, nous n’apporterons rien. Sommes-nous attachés aux
choses terrestres, comme si nous devions vivre ici pour toujours? Tant que nous
sommes jeunes, en bonne santé, tout va bien, mais quand vient l’heure du départ,
nous devons tout quitter. La Parole de Dieu nous avertit aujourd’hui: la scène
de ce monde passe. Et seul l’amour restera. Fonder sa vie sur la Parole de
Dieu, n’est donc pas s’évader de l’histoire, c’est s’immerger dans les réalités
terrestres pour les rendre solides, les transformer par l’amour, en y imprimant
le signe de l’éternité, le signe de Dieu. Voici alors un conseil pour faire des
choix importants. Quand je ne sais pas quoi faire, comment faire un choix définitif,
un choix important, un choix qui implique l’amour de Jésus, que dois-je faire?
Avant de décider, imaginons-nous face à Jésus, comme à la fin de la vie, devant
Lui qui est amour. Et en y pensant, face à lui, au seuil de l’éternité, nous
prenons la décision pour aujourd’hui. C’est ainsi que nous devons décider:
toujours en regardant l’éternité, en regardant Jésus. Ce n’est peut-être pas la
plus facile, ce n’est peut-être pas la plus immédiate, mais ce sera la bonne,
cela est certain (cf. saint Ignace de Loyola, Exercices spirituels,
187).
Que la Vierge nous aide à faire les
choix importants de la vie comme elle l’a fait: selon l’amour, selon Dieu.
La Vidéo du Pape …
Que peut-on dire à des parents qui ont perdu un enfant ? Comment les consoler ?
Il n’y a pas de mots.
Lorsqu’un conjoint perd l’autre, il devient un veuf ou une veuve. Un enfant qui perd un parent est un orphelin ou une orpheline. Il y a toujours un mot pour exprimer ces situations. Mais pour un parent qui perd son enfant, il n’y a pas de mots. La douleur est si grande qu’il n’y a pas de mots.
Survivre à son enfant n’est pas naturel. La douleur causée par sa perte est incroyablement intense.
Les mots d’encouragement, parfois banals ou sentimentaux, ne servent à rien. Même prononcés avec les meilleures intentions du monde, ils peuvent finir par aggraver la blessure.
Pour offrir du réconfort à ces parents qui ont perdu un enfant, il faut les écouter, être à leurs côtés avec amour et prendre soin de cette douleur qu’ils portent avec responsabilité, en suivant la manière dont Jésus-Christ a réconforté ceux qui étaient affligés.
Et ces parents, soutenus par la foi, peuvent certainement trouver du réconfort auprès d’autres familles qui, après avoir subi une tragédie aussi terrible, renaissent à l’espérance.
Il n’y a pas de mots.
Lorsqu’un conjoint perd l’autre, il devient un veuf ou une veuve. Un enfant qui perd un parent est un orphelin ou une orpheline. Il y a toujours un mot pour exprimer ces situations. Mais pour un parent qui perd son enfant, il n’y a pas de mots. La douleur est si grande qu’il n’y a pas de mots.
Survivre à son enfant n’est pas naturel. La douleur causée par sa perte est incroyablement intense.
Les mots d’encouragement, parfois banals ou sentimentaux, ne servent à rien. Même prononcés avec les meilleures intentions du monde, ils peuvent finir par aggraver la blessure.
Pour offrir du réconfort à ces parents qui ont perdu un enfant, il faut les écouter, être à leurs côtés avec amour et prendre soin de cette douleur qu’ils portent avec responsabilité, en suivant la manière dont Jésus-Christ a réconforté ceux qui étaient affligés.
Et ces parents, soutenus par la foi, peuvent certainement trouver du réconfort auprès d’autres familles qui, après avoir subi une tragédie aussi terrible, renaissent à l’espérance.
« Prions pour que tous les parents qui pleurent la mort d’un fils ou d’une fille trouvent un soutien au sein de la communauté et obtiennent de l’Esprit consolateur la paix du cœur ».
Pape François – Novembre 2024
Méditation de notre Évêque, Mgr Guy Harpigny…
Un nouvel équilibre entre les nations (VI)
Le Premier ministre entre ainsi dans une position judiciaire moins précaire et ses alliés d’extrême droite reçoivent le droit d’imposer les règles du droit judaïque (la halakha) sur le droit démocratique. On entre ainsi dans l’idéologie du suprémacisme qui estime qu’une partie de la population, les Israéliens de confession juive, est supérieure à une autre partie de la population, les Palestiniens et les Arabes israéliens.
Une bonne partie des citoyens israéliens organise une vague de protestation. Même le Président des États-Unis Joe Biden (né en 1942) y fait allusion. Parmi les protestataires on compte les réservistes volontaires de l’armée. Or le service de réserve permet à Tsahal, l’armée régulière, qui compte 160 000 combattants, de disposer de 465 000 réservistes qui ne sont pas des volontaires, mais des citoyens contraints de rester à la disposition de leur régiment et tenus en permanence d’être en mesure d’intégrer rapidement leurs unités. Finalement le projet de loi, validé en juillet 2023, sera invalidé le 1er janvier 2024 par la Cour suprême.
Le Hamas constate, comme l’axe de résistance de Téhéran, que la société israélienne manifeste une grande fracture. Les médias, au Moyen Orient comme ailleurs, relatent les différentes étapes des controverses entre les différentes composantes de la société israélienne.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’État d’Israël est le « protecteur des Juifs », persécutés par les nazis. En octobre 1973, les travaillistes au pouvoir en Israël n’ont pas vu venir l’offensive venant des Arabes. Ce qui a reçu le nom de « guerre du Kippour » a été la fin des travaillistes, alors qu’ils étaient présents dès la création de l’État d’Israël. Ils seront supplantés par l’émergence de la « droite » dont Netanyahou a été un acteur important. Dans cette droite, l’axe « politico-religieux » est devenu de plus en plus puissant. Il forme un groupe très important dans le gouvernement entré en fonction en décembre 2022.
On peut comprendre que, parmi les motifs invoqués pour une réaction militaire face au pogrom du 7 octobre 2023, Netanyahou songe également à l’avenir de la « droite » israélienne qui n’a pas vu venir le coup d’éclat du Hamas.
Du pogrom de Be’eri à l’hécatombe de Gaza
Le Premier ministre Netanyahou fixe trois buts aux opérations militaires : la destruction des infrastructures du Hamas, la liquidation de Yahya Sinwar et de ses collaborateurs et la neutralisation de Gaza afin que cette enclave ne constitue plus jamais une menace pour Israël. Or, depuis 2011, Netanyahou a consolidé le pouvoir du Hamas afin d’affaiblir l’Autorité palestinienne de Cisjordanie. Il a laissé monter Yahya Sinwar en puissance, stipendié par le Qatar, en « oubliant » qu’il pouvait être le fer de lance de « l’axe de la résistance » contrôlé par Téhéran.
La riposte d’Israël procède de la combinaison de deux logiques. La première s’inscrit dans la doctrine explicitée dans le Livre blanc de Tsahal en 2015, rédigé sous l’autorité du chef d’état- major d’alors, le général Benny Gantz (né en 1959), ultérieurement rival de Netanyahou, mais inclus dans le cabinet de guerre institué après le 7 octobre. Elle est basée sur le principe de la riposte proportionnée, qui consiste en une réponse déterminée aux attaques aux frontières. Israël doit pouvoir se prémunir contre tout nouveau projet d’extermination, contre la disparition de son peuple.
La seconde logique se greffe sur la première. Les buts annoncés des opérations militaires sont irréalisables sur le court terme, sauf si on ne fait que massacrer collectivement ceux sur lesquels Netanyahou s’est personnellement fourvoyé. Pour Netanyahou, le Hamas est comparé à Amalek, l’ennemi des Juifs qu’il faut anéantir. Il est signalé dans le livre de la Genèse et le 1er Livre des Chroniques. Or, Netanyahou n’a pas vu venir le pogrom. Il se lance par conséquent dans une fuite en avant afin de survivre politiquement et judiciairement. D’où son discours sur une guerre « longue ». Il a recours aux objectifs des suprémacistes et des Israéliens qui attendent le Messie. Ses alliés politiques prônent le retour des colons israéliens dans la bande de Gaza et l’évacuation des deux millions de Palestiniens de Gaza vers le désert égyptien, le Sinaï.
Si l’éradication du Hamas satisfait l’électorat de Netanyahou, le massacre des habitants de Gaza peut avoir des incidences négatives sur la population d’Israël, fort imbriquée dans la mondialisation au plan économique et commercial. Finalement Netanyahou applique les souhaits de la droite religieuse israélienne. Ce qu’il faut noter, c’est que non seulement la droite israélienne devient de plus en plus « religieuse », mais également les Arabes israéliens
deviennent de plus en plus religieux. Ceux-ci composent 23,5 % de la population en Israël.
+ Guy Harpigny,
Évêque de Tournai
(Source : Église de Tournai, novembre 2024)
Un mot du Curé…
LA CÉLÉBRATION TRADITIONNELLE DU 11 NOVEMBRE A ÉTÉ L’OCCASION DE REMERCIER LE COLLÈGE COMMUNAL DE LA VILLE DE LEUZE.
Suite aux dernières élections dans notre Pays, les différents conseils sont recomposés. Au nom de tous les Paroissiens, et en particulier des Fabriciens, je voudrais ici, simplement mais sincèrement, remercier le Collège communal sortant. Un « MERCI » vrai pour dire la reconnaissance de l’Église catholique qui est ici dans l’entité de Leuze…
Je suis dans ma septième année de présence dans l’unité pastorale de Leuze ; j’ai donc débuté avec M. le Bourgmestre Christian Brotcorne et son équipe ; j’ai poursuivi avec M. le Bourgmestre Lucien Rawart, puis M. le Bourgmestre Willy Hourez et leurs équipes.
Dans ces équipes, il y avait des responsables avec qui, par la force des dossiers qui étaient à traiter, des contacts fréquents, petits ou grands, ont dû se prendre et se concrétiser. Je ne citerai ici que M. Paul Olivier pour ce qui concerne les travaux d’entretien et surtout, M. Nicolas Dumont pour la gestion de tous les dossiers relatifs aux églises et presbytères de l’entité. Ces contacts, rencontres, réunions ont été très nombreux ; je n’ai pas pris le temps de compter les échanges de mails mais ils se comptent sans aucun doute par dizaines, sans doute davantage. Et chaque fois des réponses respectueuses et assorties de décisions concrètes sont venues apporter des solutions aux questions posées.
Au milieu de ces dizaines de questions/réponses, certaines avaient davantage de poids et de conséquences. Je n’en citerai que deux. La première est relative à tous les dossiers de travaux lourds, voire de restauration, de ces édifices patrimoniaux que l’on appelle communément ‘églises’ : je pense aux travaux de toiture à Blicquy et à Chapelle-à-Oie ; je pense au dossier qui vient d’être lancé pour la restauration de l’église de Grandmetz, je pense bien sûr à celle dans laquelle nous nous trouvons où, après une première phase de travaux sur la tour et sur l’orgue, est venue s’ajouter une deuxième phase concernant l’enveloppe extérieure, phase qui s’est terminée au printemps dernier. Et je n’énumère pas ici l’ensemble des « petits travaux » dans l’ensemble des églises de l’entité communale. La seconde a été, avec l’aide et l’expérience de M. Tesolin d’abord, de M. Demeulenaere ensuite, la mise en place du GEFELeuze, le Groupement des Fabriques d’église de l’Entité de Leuze. Très vite, quand je vous ai développé l’idée, M. Dumont, vous avez accepté de la porter avec moi, de la présenter et la défendre auprès de vos collègues du Collège, ce qui nous a valu bien souvent les encouragements de M. Rawart. Il a fallu aussi convaincre les Fabriciens et vous m’y avez aidé. Grâce à ce GEFELeuze, nous avons réussi à améliorer encore les relations entre d’une part, l’administration communale et ses impératifs et d’autre part, les fabriques d’églises et les leurs. Ce Groupement a permis de faire se rencontrer des personnes qui ne se voyaient quasi jamais ; il a permis de comprendre les fonctionnements des uns et des autres ; il a permis de prendre des décisions qui, toujours, furent favorables à nos églises. Vous y avez beaucoup travaillé par votre accueil, par vos encouragements, par le suivi concret des dossiers soumis au sein des réunions de ce GEFELeuze, devenu aujourd’hui un outil démocratique et synodal indispensable dans la gestion de nos Fabriques d’église.
Toute cette dynamique de travail s’est toujours réalisée dans un esprit respectueux de chacun et soucieux de faire au mieux pour aujourd’hui et pour demain. Jamais un mot au-dessus de l’autre, même dans les situations complexes, et de belles réalisations concrètes en ont été le fruit.
Pour tout cela, M. le Bourgmestre, Mesdames et Messieurs les Echevins, et je me permets d’associer Feu M. le Bourgmestre Lucien Rawart, MERCI ! Un merci sincère personnel, un merci de la part des Fabriciens des 10 clochers de l’entité, mais surtout de la part de toutes les personnes qui, pour une raison ou une autre, fréquentent les églises de l’entité de Leuze.
Bon dimanche !
Chanoine Patrick Willocq
Intentions de prière pour la semaine
+ Pour
les victimes d'abus et de violences que l’on n’a pas crues ou entendues. Pour
ceux qui espèrent une communauté ecclésiale qui écoute et réconforte. Prions le
Seigneur.
+ Pour
les bénévoles des points de contact et d’écoute, qui apportent de l’espoir et
dissipent les peurs. Pour ceux qui aspirent à une communauté ecclésiale qui
accueille et guérit. Prions le Seigneur.
+ Pour
les groupes de victimes et leurs représentants, qui remettent en question les
structures de pouvoir. Pour ceux qui espèrent une communauté ecclésiale qui se
convertisse et se renouvelle. Prions le Seigneur.
+ Pour
les proches des victimes, qui vivent dans la douleur et un chagrin non surmonté.
Pour ceux qui attendent avec impatience une communauté ecclésiale qui offre
aide et soutien. Prions le Seigneur.
CONTACTS
M. le Chanoine Patrick Willocq, curéResponsable de l’Unité pastoraleCuré de tous les clochers de l’entité de LeuzeTour Saint-Pierre 157900 Leuze-en-Hainaut069/77.79.030479/62.66.20M. le Diacre Jean-Marie BourgeoisPastorale du Baptême des petits enfants – Pastorale scolaireGrand-Rue 567900 Leuze-en-Hainaut0470/100 340M. le Diacre Michel HubletMise à jour du site internetAvenue de la Croix-Rouge 447900 Leuze-en-HainautRèglement Général sur la Protection des Données – RGPD – 25 05 2018Responsable du traitement des données personnelles : Abbé Patrick Willocq,Curé - Adresse : voir plus hautDélégué à la protection des données :Secrétaire général de la Conférence épiscopale belge -Adresse : asbl Centre interdiocésain, rue Guimard 1, 1040 Bruxelles - Tél. : 02/507 05 93 -Mail : ce.belgica@interdio.beAutorité de contrôle : Rue de la Presse 35, 1000 Bruxelles - Tél. : 02/274 48 00 -Secrétariat décanalTour Saint-Pierre 15 – 7900 Leuze-en-Hainaut069/77.79.03Permanences : mardi et vendredi de 9h30 à 12h00En cas d’absence, s’adresser à M. le Doyen
Nous porterons dans notre prière ...
Funérailles
- Mme Juana
Gallardo Fuentes demeurait à Basècles. La célébration des Funérailles a eu
lieu en l’église de Leuze le 13 novembre 2024.
- M. Yves
Hennebicq demeurait à Leuze. La célébration des Funérailles aura lieu en l’église
de Leuze le 20 novembre 2024 à 11h00.
Aux proches, nous redisons toute notre sympathie dans la foi et l’espérance de l’Evangile.
Dans notre Unité pastorale…
Opération 11.11.11
Du 7 au 17 novembre 2024, les Belges ont rendez-vous avec la solidarité internationale.
Pour les familles… les jeunes... les enfants …
Evènements – Plus d’infos : https://www.riseuptournai.be/%C3%A9v%C3%A8nements
Photos journée des acolytes : https://diocese-tournai.be/portfolio-item/journee-des-acolytes-2024-la-louviere-21-10-2024/ + article : https://diocese-tournai.be/2024/10/23/une-journee-avec-et-pour-les-acolytes-de-tout-le-diocese/ Soirée pour animateurs : https://www.riseuptournai.be/d-tails-et-inscription/soiree-animateurs-1
Une semaine à la foi : https://www.youtube.com/watch?v=vFSTS-3X_T0
Dans notre Diocèse de Tournai…
La
visite pastorale du Pape François en Belgique, du 26 au 29 septembre 2024, a marqué
les esprits pour plusieurs raisons. L’avenir dira ce qui restera comme éléments
fondamentaux pour les membres de l’Eglise catholique en Belgique.
La
visite d’Etat du Pape François comportait plusieurs rencontres importantes avec
le Chef de l’Etat en Belgique, le Roi Philippe, ainsi qu’avec ce qu’on appelle
les Corps Constitués. On l’a vu à l’aéroport de Melsbroek le jeudi 26 septembre
au soir : Le Roi et la Reine pour l’accueil au bas de l’escalier de l’avion ;
le Premier Ministre et la Ministre des Affaires étrangères ; l’armée ; etc. Les
Recteurs des universités de Leuven et de Louvain-la-Neuve, l’archevêque de
Malines-Bruxelles et les évêques diocésains étaient présents en raison de
l’invitation faite il y a des mois pour les 600 ans de « Louvain».
Le
vendredi 27 septembre, comme pour toutes les visites d’Etat, le Palais avait
invité les représentants de tout ce qui compte dans l’Etat belge : Présidents
de la Chambre et du Sénat, Premier Ministre et autres ministres fédéraux ;
ministres présidents des régions et communautés ; ministres d’Etat ;
ambassadeurs ; recteurs de toutes les universités ; procureurs ; chefs de culte
; victimes d’abus dans l’Eglise et responsables des personnes chargées de les
accompagner ; représentants de beaucoup d’associations publiques du monde
catholique. Le Centre d’Action Laïque, dont l’impact dans les médias est
inversement proportionnel au nombre de ses membres, comme l’écrit justement
Vincent Delcorps, ne comprenait pas que le Pape s’adresse à la Nation !
L’ignorance de ceux qui jugent tout à partir du XVIIIème siècle est abyssale.
Il suffit de regarder la structure d’une visite d’Etat dans notre pays. Et,
comme l’a bien justifié Vincent Dujardin, il suffirait de regarder les visite
d’Etat du Dalaï Lama et des rois d’Angleterre, chefs de l’Eglise anglicane.
Le
dimanche matin, 29 septembre, au stade Roi-Baudouin, l’eucharistie était
ouverte à tous. Le Roi et la Reine ainsi que la Famille Royale, presqu’au
complet, y participaient.
De même, à Melsbroek, un représentant
du gouvernement fédéral était présent lors du départ du Pape pour Rome.
Pour
préparer l’accueil du Pape, un aspect fort douloureux a été étudié avec
beaucoup de soin. A tel point que les médias ont surtout retenu celui-là : les
abus sexuels sur mineurs dans l’Eglise catholique.
Dès le
départ, il avait été prévu une rencontre entre le Pape et des victimes, en un
lieu discret. Des victimes ont été réunies durant les mois qui ont précédé la
visite du Pape. Finalement quinze ont accepté de le rencontrer, avec interprètes
et personnes compétentes pour ce genre de rencontre. Comme à son habitude, le
Pape a été à la hauteur, et bien au-delà de ce qu’on attendait de lui. Il a
pris le temps nécessaire pour écouter chaque victime ; il a manifesté beaucoup
d’empathie ; il a témoigné en vérité de sa compassion ; il a insisté sur les
progrès encore à faire pour les accompagner ; il a promis de les revoir à Rome
l’année prochaine.
Grâce à
cette rencontre, les responsables de l’Eglise catholique en Belgique, en ce
domaine, peuvent aller de l’avant pour « proposer » aux victimes des rencontres
régulières pour finaliser une procédure beaucoup plus professionnelle dans leur
accompagnement.
On
sait que l’Eglise catholique en Belgique a surtout été attentive à
l’accompagnement des victimes à partir de 1997, suite au tremblement de terre
de l’affaire Dutroux en 1996. On sait que la démission de l’ancien évêque de
Bruges, aujourd’hui reconduit à l’état laïc, en 2010 a provoqué la constitution
d’une commission parlementaire. Un dialogue entre le Parlement fédéral avec les
évêques et les représentants des religieux a abouti à des décisions, qui ont été
appliquées correctement. Je dis : on sait. En fait, on ne veut pas le savoir.
L’émission
Godvergeten, à la VRT, au lendemain de l’ordination de Mgr Luc Terlinden
en septembre 2023, a martelé que l’Eglise « ne faisait rien pour les victimes ».
Le Parlement fédéral a constitué une commission d’enquête, en ignorant la
commission des années 2011-2012. La commission spéciale du Parlement flamand a,
elle aussi, ignoré le travail antérieur. Une série de recommandations ont été
faites par les deux commissions. Le résultat le plus visible a été une
explosion des demandes de dé-baptisation, l’inscription dans les registres de
baptême de la volonté de l’inscrit à se retirer de l’Eglise catholique.
Les évêques
et supérieurs religieux de l’Eglise catholique initient une procédure nouvelle,
qui pourrait rencontrer les demandes des victimes. On verra comment les
recommandations des deux Parlements pourront être appliquées.
C’est
pourquoi, il était intéressant de voir comment, comme Chef d’Etat et comme
Pasteur suprême de l’Eglise catholique, le Pape François allait intervenir sur
ce sujet de manière publique. En fait, il a dépassé toutes nos espérances.
D’abord
au Château de Laeken, devant les Corps Constitués, en présence de quelques
victimes et du prêtre qui, depuis les années 1990, en veut à la « hiérarchie »
de l’Eglise catholique de n’avoir « rien fait ». Après avoir écouté le discours
du Roi Philippe, qui a abordé le sujet, et après avoir écouté le Premier
Ministre qui a encore insisté sur ce point, le Pape a commencé à lire son
discours. A un certain moment, il a quitté le texte et il a parlé des victimes
avec une force incroyable. Il ne les avait pas encore rencontrées. Il parlait
par conséquent de ce qu’il a comme « jugement » sur le sujet. Il n’a pas reculé
devant ce qui devait être réservé aux abuseurs. La référence aux Enfants
Innocents d’Hérode, le scandale, la blessure tout au long de la vie, rien n’a été
oublié par le Pape. Les Corps Constitués ne peuvent pas dire que le Pape ne
s’est pas engagé comme Chef de l’Eglise catholique.
Ensuite,
à la Basilique de Koekelberg, comme Pasteur suprême de l’Eglise catholique. Mia
Van Schamphelaere, responsable du point de contact pour la partie néerlandophone
du pays, a posé des questions au Pape. Celui-ci a répondu avec justesse, a
remercié pour le travail déjà accompli, a demandé d’aller plus loin encore, a
encouragé à suivre avec amour et justice les victimes blessées à vie par ce qui
leur est arrivé.
Lors
de l’homélie de l’eucharistie du dimanche, le Pape est encore revenu sur la
question.
Devant
ces interventions on ne peut plus claires du Pasteur suprême de l’Eglise
catholique, comment ne pas être étonné de l’ignorance affichée de quelques ecclésiastiques
qui, venant d’une autre « planète », osent affirmer que les responsables de
l’Eglise catholique en Belgique n’ont jamais rien fait pour les accompagner ?
C’est étonnant. On peut dire qu’on a des difficultés à comprendre les mentalités
en Belgique. Mais oser dire que rien n’est fait dans le domaine des abus
sexuels sur mineurs. Là, je reste pantois.
Dans
cette perspective très officielle de l’Eglise catholique, il me semble que nous
ne pouvons pas nous arrêter dans l’accompagnement des victimes. Ecouter le Pape
; oui. S’informer sur la procédure nouvelle à mettre en œuvre : oui. Mais,
aussi, manifester notre compassion : faire quelque chose nous-mêmes avec nos
moyens.
C’est
une des raisons pour lesquelles les évêques de Belgique s’associent à la journée
du 18 novembre, journée mondiale des victimes d’abus.
A Tournai, à la Cathédrale, je vais inaugurer
un symbole, une peinture réalisée par une victime d’abus. Ce sera le dimanche
17 novembre, après l’eucharistie de 10.00 H. Les victimes qui se sentent fortes
sont bien entendu invitées. Elles ne doivent pas dire qui elles sont. On
respecte l’anonymat. Cette peinture restera dans la Cathédrale. Elle témoignera,
de manière symbolique, du mal qui a été fait, des blessures que ce mal a
provoqué sur des mineurs, de la réaction du « silence » souvent imposé, du
chemin nouveau ouvert pour accompagner, prévenir et mettre fin à ce type de
comportement.
Dimanche 17 novembre 2024, à la
Cathédrale de Tournai, après l’eucharistie de 10.00 H.
Ceux
et celles qui ne peuvent pas venir à la Cathédrale ont la possibilité d’intégrer
une ou plusieurs intentions dans la prière universelle des eucharisties des 16
et 17 novembre.
+ Guy Harpigny, Evêque de Tournai
Dans l’Église de Belgique…
Les 16
et 17 novembre 2024, le sanctuaire de Banneux accueillera la 8ème Journée
Mondiale des Pauvres, une initiative du pape François pour sensibiliser et unir
autour de la pauvreté sous toutes ses formes.
En préparation
à l’Année Sainte, le Pape a voulu que 2024 soit consacré à la prière, il a donc
choisi le thème en fonction : La prière du pauvre s’élève jusqu’à Dieu (cf.
Siracide 21, 5).
Dans une
lettre adressée à cette occasion, François nous invite à prier
sans relâche en toute occasion et pour tout car "Dieu est attentif à
chacun de nous, il est proche de nous". Ce message résonne particulièrement
bien à Banneux, un lieu où Marie est apparue en tant que Vierge des Pauvres,
une figure de soutien et de réconfort.
Le clin d'oeil du pape au
sanctuaire de Banneux
En
signe de reconnaissance pour ce sanctuaire emblématique, le pape conclut sa
lettre par des mots chaleureux qui soulignent l'importance de Banneux dans la
mission de compassion envers les plus démunis :
« Que
la Sainte Mère de Dieu, Marie Très Sainte, qui en apparaissant à Banneux nous a
laissé le message à ne pas oublier : “Je suis la Vierge des Pauvres”, nous
soutienne sur ce chemin. À elle, que Dieu a regardée pour son humble pauvreté,
accomplissant de grandes choses par son obéissance, nous confions notre prière,
convaincus qu’elle s’élèvera vers le ciel et sera entendue. »
Repas auberge espagnole ©Sanctuaire
de Banneux
A
Banneux, la Journée Mondiale des Pauvres s'étend en réalité sur deux journées.
Deux journées pour nous sensibiliser à la pauvreté que nous ne devons ni
oublier, ni ignorer, ni passer sous silence. Des journées pour permettre à
chacun de parler et d’être écouter.
Concrètement,
les 16 et 17 novembre prochain, près de 300 personnes sont attendues au
sanctuaire de la Vierge des Pauvres. Cet événement, organisé sous le signe de la
Fraternité, la Convivialité et la Solidarité, est ouvert aux personnes précarisées,
pauvres, sans domicile, isolés... avec des animateurs.
Et
comme le souligne le sanctuaire dans son invitation : "Chacun de nous,
peut se reconnaître Pauvre par ses soucis financiers mais aussi par ses problèmes
physique, mental, sociétal, matériel et bien d’autres."
Demandez le programme !
Des
ateliers de danse, de chants, de partage biblique, des temps de prière et une
procession aux flambeaux seront proposés, afin de favoriser les moments de
recueillement et d’échange. Mgr Jean-Luc Hudsyn, évêque auxiliaire émérite, présidera
la messe dominicale accompagnée par la chorale du Poverello.
Les
visiteurs sont encouragés à contribuer au repas communautaire de style «
auberge espagnole » en apportant des mets qui seront partagés : "Pour
ce qui est de l’auberge espagnole, nous attendons de la solidarité des
personnes qui nous rejoindrons pour l’occasion. Chacun apporte, nous mettons
tout en commun pour vivre l’entraide. Plusieurs buffets seront dressés pour que
chacun puisse manger."
"Des
moments d’écoute, de partage et de prière importants seront proposés. Des
instants de bonheur, d’émotion et d’espérance sous le regard maternel de la
Vierge des Pauvres seront partagés" ajoutent les équipes du
sanctuaire. "Notre Dame de Banneux est là pour nous soutenir dans les
peines, les douleurs et les pauvretés ; pour se réjouir de nos joies, de nos
rencontres de nos gestes et de nos sourires."
Un week-end en lien direct avec le
Message qu’elle est venue déposer dans les mains de la petite voyante, Mariette
Beco, en 1933.
L’Art qui conduit à la Transcendance