Paroisse de Leuze-en-Hainaut

UNITE PASTORALE DE LEUZE-EN-HAINAUT
Unité pastorale refondée
Aller au contenu
Une Parole … Une Prière

23ÈMEDIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE            
…LOIN DE LA FOULE…N’EN RIEN DIRE À PERSONNE…  


« En ce temps-là, Jésus quitta le territoire de Tyr ; passant par Sidon, il prit la direction de la mer de Galilée et alla en plein territoire de la Décapole.  Des  gens  lui  amènent  un  sourd  qui  avait  aussi  de  la difficulté à parler, et supplient Jésus de poser la main sur lui. Jésus l’emmena à l’écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et, avec sa salive, lui toucha la langue. Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit : « Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi ! » Ses oreilles s’ouvrirent ; sa langue se délia, et il parlait correctement. Alors Jésus leur ordonna de n’en rien dire à personne ; mais plus il leur donnait cet  ordre,  plus  ceux-ci  le  proclamaient.  Extrêmement  frappés,  ils disaient : « Il a bien fait toutes choses : il fait entendre les sourds et parler les muets. »
Évangile de Jésus Christ selon selon Saint Marc 7, 31-37
Illustration : Meister von Müstair, fresque, c.830,  Église de l’Abbaye Saint-Jean, Müstair, Suisse.  
L’église de ce monastère bénédictin, dans la vallée des Grisons, contient un ensemble  de  fresques  bibliques,  bien  conservées,  qui  est  unique  pour l’époque carolingienne. Les deux disciples, à gauche, sont près de Jésus; à droite, une foule qui exprime son étonnement. Au centre, Jésus, nimbé et tourné vers nous, touche la langue du sourd-muet de sa main droite; sa main gauche tient le rouleau de la Parole. Le jeune homme, en mouvement, est penché vers Jésus et tend la main comme pour recevoir le rouleau de la Parole.

Méditation du Pape François…

Angélus – Place St-Pierre, Rome – 5 septembre 2021

L’Evangile de la liturgie d’aujourd’hui montre Jésus qui guérit un sourd- muet.  Dans  ce  récit,  nous  sommes  frappés  par  la  manière  dont  le Seigneur accomplit ce signe prodigieux. Et il le fait ainsi: il prend le sourd-muet  à  part,  place  ses  doigts  dans  ses  oreilles  et  touche  sa langue  avec  de  la  salive,  puis  il  regarde  vers  le  ciel,  soupire  et  dit: «Effatà», c’est-à-dire «Ouvre-toi!» (cf. Mc 7, 33-34). Au cours d’autres guérisons, pour des infirmités tout aussi graves, comme la paralysie ou la  lèpre,  Jésus  ne  fait  pas  tant  de  gestes.  Pourquoi  fait-il  tout  cela maintenant, alors qu’on lui demande seulement d’imposer la main sur le malade (cf. v. 32)?  Pourquoi fait-il ces gestes? Peut-être parce que la condition de cette personne revêt une valeur symbolique particulière. Etre sourd-muet est une maladie, mais c’est aussi un symbole. Et ce symbole a quelque chose à nous dire à tous. De quoi s’agit-il? Il s’agit de la surdité. Cet homme ne pouvait pas parler parce qu’il ne pouvait pas entendre. En effet, pour guérir la cause de son malaise, Jésus place d’abord ses doigts dans ses oreilles, puis dans sa bouche, mais d’abord dans ses oreilles.
Nous  avons  tous  des  oreilles,  mais  souvent,  nous  n’arrivons   pas  à écouter.  Pourquoi?  Frères  et  sœurs,  il  y  a  en  effet  une  surdité intérieure, qu’aujourd’hui, nous pouvons demander à Jésus de toucher et de guérir. Et cette surdité intérieure est pire que la surdité physique, car c’est la surdité du cœur. Pris par la hâte, par mille choses à dire et à faire, nous ne trouvons pas le temps de nous arrêter et d’écouter ceux qui nous parlent. Nous risquons de devenir imperméables à tout et de ne pas laisser de place à ceux qui ont besoin d’écoute: je pense aux enfants, aux jeunes, aux personnes âgées, beaucoup qui n’ont pas tant besoin de paroles et de prédications, mais d’écoute. Demandons-nous: comment est mon écoute? Est-ce que je me laisse toucher par la vie des gens, est-ce que je sais consacrer du temps à ceux qui m’entourent pour  les  écouter?  Cela  vaut  pour  nous  tous,  mais  d’une  manière particulière pour les prêtres. Le prêtre doit écouter les gens, ne pas se dépêcher, écouter…, et voir comment il peut aider, mais après avoir entendu. Et nous tous: écouter d’abord, puis répondre. Pensons à la vie de  famille:  combien  de  fois  parlons-nous  sans  d’abord  écouter,  en répétant  nos  refrains  qui  sont  toujours  les  mêmes!  Incapables d’écouter,  nous  disons  toujours  les  mêmes  choses,  ou  nous n’attendons pas que l’autre ait fini de parler, de s’exprimer, et nous l’interrompons. La renaissance d’un dialogue passe souvent non pas par  des  mots,  mais  par  le  silence,  ne  pas  rester  sur  ses  positions, recommencer avec patience à écouter l’autre, à écouter ses efforts, ce qu’il  porte  en  lui.  La  guérison  du  cœur  commence  par  l’écoute. Ecouter. Et cela guérit le cœur. «Mais père, il y a des gens ennuyeux qui disent toujours les mêmes choses…». Ecoute-les. Et puis, quand ils ont fini de parler, dites votre mot, mais écoutez tout.
Et il en est de même avec le Seigneur. Nous avons raison de l’inonder de demandes, mais nous ferions mieux de l’écouter d’abord. Jésus le demande. Dans l’Evangile, lorsqu’on lui demande quel est le premier
commandement,  il  répond:  «Ecoute,  Israël.  Puis  il  ajoute  le  premier commandement: «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur […]  et  ton  prochain  comme  toi-même»  (Mc  12,  28-31).  Mais  avant tout: «Ecoute, Israël». Ecoute, toi. Nous souvenons-nous d’écouter le Seigneur? Nous sommes chrétiens mais peut-être, parmi les milliers de paroles  que  nous  entendons  chaque  jour,  ne  trouvons-nous  pas quelques secondes pour faire résonner en nous quelques paroles de l’Evangile.  Jésus  est  la  Parole:  si  nous  ne  nous  arrêtons  pas  pour l’écouter,  il  passe  son  chemin.  Si  nous  ne  nous  arrêtons  pas  pour écouter Jésus, il passe son chemin. Saint Augustin disait: «J’ai peur du Seigneur quand il passe». Et sa peur, c’était de le laisser passer sans l’écouter.  Mais  si  nous  consacrons  du  temps  à  l’Evangile,  nous découvrirons un secret pour notre santé spirituelle. Voici le remède: chaque jour, un peu de silence et d’écoute, quelques mots inutiles en moins et un peu plus de Parole de Dieu. Toujours avec l’Evangile en poche, ce qui aide beaucoup. Nous entendons cette parole de Jésus s’adresser à  nous aujourd’hui,  comme  au  jour du baptême:  «Effatà, ouvre-toi»!  Ouvre  tes  oreilles.  Jésus,  je  désire  m’ouvrir  à  ta  Parole; Jésus, ouvre-moi à ton écoute; Jésus, guéris mon cœur de la fermeture, guéris mon cœur de la hâte, guéris mon cœur de l’impatience.
Que la Vierge Marie, ouverte à l’écoute de la Parole qui s’est faite chair en elle, nous aide chaque jour à écouter son Fils dans l’Evangile et nos frères  et  sœurs  avec  un  cœur  docile,  un  cœur  patient  et  un  cœur attentif.


: Vatican



Riccardo De Luca/ Shutterstock - Le pape François
Jamais de Christ sans chair
14.       Avant d’approfondir les raisons spécifiques pour lesquelles l’attention  à  la  littérature  doit  être  encouragée  dans  le parcours  de formation des futurs prêtres, permettez-moi de rappeler ici une réflexion sur le contexte religieux actuel : « Le retour au sacré et la recherche spirituelle qui caractérisent notre époque, sont des phénomènes ambigus. Mais, plus que l’athéisme, nous sommes aujourd’hui face au défi de répondre adéquatement à la soif de Dieu de beaucoup  de  personnes,  afin  qu’elles  ne  cherchent  pas  à  l’assouvir dans des propositions aliénantes ou avec un Jésus Christ sans chair ». (Exhort. Ap. Evangelii Gaudium, n. 89). La tâche urgente de l’annonce de l’Évangile à notre époque exige donc des croyants, et des prêtres en particulier, un engagement pour que chacun puisse rencontrer un Jésus-Christ fait chair, fait homme, fait histoire. Nous devons tous veiller à ne jamais perdre de vue la “chair” de Jésus-Christ : cette chair faite  de  passions,  d’émotions,  de  sentiments,  de  récits  concrets,  de mains qui touchent et guérissent, de regards qui libèrent et encouragent, d’hospitalité, de pardon, d’indignation, de courage, d’intrépidité : en un mot, d’amour.
15. Et c’est précisément à ce niveau qu’une fréquentation assidue de la littérature peut rendre les futurs prêtres et tous les agents pastoraux encore  plus  sensibles  à  la  pleine  humanité  du  Seigneur  Jésus,  dans laquelle  se  répand  pleinement  sa divinité,  et annoncer  l’Évangile de manière à ce que tous, vraiment tous, puissent expérimenter combien est vrai ce que dit le Concile Vatican II : « En réalité, le mystère de l’homme ne s’éclaire vraiment que dans le mystère du Verbe incarné ». (Const. past. Gaudium et spes, n. 22 § 1). Il ne s’agit pas du mystère d’une humanité abstraite, mais du mystère de cet être humain concret avec toutes les blessures, les désirs, les souvenirs et les espérances de sa vie.
Un grand bien
16.      D’un point de vue pragmatique, de nombreux scientifiques affirment  que  l’habitude  de  lire  produit de  nombreux  effets positifs dans la vie d’une personne : elle l’aide à acquérir un vocabulaire plus large et, par conséquent, à développer divers aspects de son intelligence.  Elle  stimule  également  l’imagination  et  la  créativité.  En même temps, elle lui permet d’apprendre à exprimer ses récits d’une manière plus riche. Elle améliore également sa capacité de concentration, réduit ses niveaux de déficience cognitive et calme le stress et l’anxiété.
17.      Mieux encore, elle prépare à comprendre, et donc à faire face, aux différentes  situations  qui  peuvent  se  présenter  dans  la  vie.  Dans  la lecture, nous nous immergeons dans les personnages, les soucis, les drames, les dangers, les peurs de personnes qui ont fini par surmonter les  défis de  la  vie, ou bien  il  se peut que, pendant  la  lecture, nous donnions aux personnages des conseils qui nous serviront plus tard.
18.      Pour tenter d’encourager à nouveau à la lecture, je cite volontiers quelques textes d’auteurs très connus, qui nous apprennent beaucoup de choses en quelques mots :
Les romans libèrent « en nous, pendant une heure, tous les bonheurs et  tous  les  malheurs  possibles  dont  nous  mettrions  dans  la  vie  des années  à  connaître  quelques-uns,  et  dont  les  plus  intenses  ne  nous seraient jamais révélés parce que la lenteur avec laquelle ils se produisent nous en ôte la perception ». (M. Proust, À la recherche du temps perdu - Du côté de chez Swann, B. Grasset, Paris 1914, pp. 104-105).
«   En lisant les grandes œuvres de la littérature, je deviens des milliers d’hommes  et,  en  même  temps,  je  reste  moi-même.  Comme  le  ciel nocturne de la poésie grecque, je vois avec une myriade d’yeux, mais c’est toujours moi qui vois. Ici, comme dans la religion, l’amour, l’action morale et le savoir, je me dépasse, et pourtant, lorsque je me dépasse, je suis plus moi-même que jamais » (C.S. Lewis, Lettori e letture. Un
esperimento di critica, Milano 1997, 165).
19.   Cependant, mon intention n’est pas de m’attarder uniquement sur ce niveau d’utilité personnelle, mais de réfléchir aux raisons les plus décisives pour éveiller l’amour de la lecture.
Écouter la voix de quelqu’un
20.   Lorsque je pense à la littérature, je me souviens de ce que le grand écrivain argentin Jorge Luis Borges (Cf. Borges, Oral, Buenos Aires 1979) disait à ses étudiants : le plus important est de lire, d’entrer en contact direct  avec  la  littérature,  de  s’immerger  dans  le  texte  vivant  qui  se trouve devant nous, plutôt que de s’attacher aux idées et aux commentaires critiques. Et Borges expliquait cette idée à ses étudiants en leur disant qu’au début ils ne comprendraient peut-être pas grand- chose à ce qu’ils liraient ; mais, en tout cas, ils entendraient “la voix de quelqu’un”. C’est une définition de la littérature que j’aime beaucoup
: écouter la voix de quelqu’un. Et n’oublions pas combien il est dangereux de ne plus écouter la voix de l’autre qui nous interpelle ! On tombe immédiatement dans l’auto-isolement, on entre dans une sorte de surdité “spirituelle” qui affecte aussi négativement notre relation avec nous-mêmes et notre relation avec Dieu, quelque soit la théologie ou la psychologie que nous avons pu étudier.
21.   En parcourant cette voie qui nous rend sensibles au mystère des autres, la littérature nous apprend à toucher leur cœur. Comment ne pas rappeler ici la parole courageuse que, le 7 mai 1964, saint Paul VI adressa aux artistes  et  donc aussi aux grands écrivains ? Il disait :
« Nous avons besoin de vous. Notre ministère a besoin de votre collaboration. Car, comme vous le savez, Notre ministère consiste à prêcher et à rendre accessible et compréhensible, voire émouvant, le monde de l’esprit, de l’invisible, de l’ineffable, de Dieu. Et dans cette opération qui transforme le monde invisible en formules accessibles et intelligibles vous êtes les maîtres » ( Homélie, « Messe des Artistes », 7 mai  1964).  La  tâche  des  croyants,  et  des  prêtres  en  particulier,  est précisément de “toucher” le cœur de l’homme contemporain pour qu’il s’émeuve et s’ouvre face à l’annonce du Seigneur Jésus, et, dans cet engagement, la contribution que la littérature et la poésie peuvent offrir est d’une valeur inestimable.
22.   T.S. Eliot, le poète à qui l’esprit chrétien doit des œuvres littéraires qui ont marqué le monde contemporain, a décrit à juste titre la crise religieuse moderne comme celle d’une « incapacité émotionnelle » (The Idea of a Christian Society, London 1946, p. 30) généralisée. À la lumière de cette lecture de la réalité, le problème de la foi aujourd’hui n’est pas avant tout de croire plus ou moins aux propositions doctrinales. Il s’agit plutôt de l’incapacité de nombre de personnes de s’émouvoir devant Dieu, devant sa création, devant les autres êtres humains. La tâche est donc de guérir et d’enrichir notre sensibilité. C’est pourquoi, à mon retour  du  Voyage  Apostolique  au  Japon,  lorsqu’on  m’a demandé  ce que l’Occident avait à apprendre de l’Orient, j’ai répondu : « Je crois qu’il manque un peu de poésie à l’Occident » ( Conférence de presse du Saint Père au cours du vol du retour du Voyage apostolique en Thaïlande et au Japon, 26 novembre 2019).
suivre)




 
La Vidéo du Pape
« Entendons-nous la douleur des millions de victimes des catastrophes environnementales ? ».
C’est l’une des questions que le Pape François nous pose en ce mois de septembre, afin de prier pour le cri de la Terre.
« Ce sont les pauvres qui souffrent le plus des conséquences de ces catastrophes, eux qui sont contraints de quitter leur foyer » lorsqu’ils sont touchés par ces crises environnementales.
Dans la Vidéo du Pape, réalisée par son Réseau Mondial de Prière, François nous encourage à nous engager activement dans la lutte contre la crise mondiale, en prenant des mesures aussi bien écologiques qu’économiques, sociales et politiques.



« Prions pour que chacun d’entre nous écoute avec son cœur le cri de la Terre et les victimes des catastrophes environnementales et de la crise climatique, en s’engageant personnellement à prendre soin du monde qu’il habite ».



Méditation de notre Évêque, Mgr Guy Harpigny…

 
 

Bienvenue        au Pape François  en Belgique (I)
La célébration de la fondation de l’Université de  Louvain  il  y  a  600  ans est  une  des  raisons  de  la venue du pape François en Belgique. En 600 ans, beaucoup d’étapes ont été franchies. Un rapide survol  historique  permet  de  saisir  l’importance  des  deux  universités actuelles, qui se réfèrent à celle qui a été fondée en 1425.
Depuis quand y a-t-il des universités ?
Dès l’Antiquité naissent des académies. On connaît l’académie de Platon (387 avant Jésus-Christ) dans la Grèce antique ainsi que la bibliothèque d’Alexandrie (331 avant Jésus-Christ) en Egypte. L’empereur Théodose II (401-450), dans l’empire romain d’Orient, est à l’origine de la première université à Constantinople en 425.
Alors que, d’habitude, les monastères chrétiens prodiguaient un enseignement de haut niveau pour des moines et des laïcs doués, et que des chapitres de cathédrales instituaient des écoles pour l’élite de la société, on assiste à partir du XIe siècle à des regroupements d’enseignements dans des cités, indépendants des monastères et des chapitres de chanoines.
À partir du XIIIe siècle, les entités d’enseignement reçoivent un statut juridique. Le nombre d’universités croît dans les pays prospères, grâce à la libéralité de l’Église dont le bénéfice pourvoit à leur fonctionnement.
Les universités contribuent à la redécouverte des savoirs anciens, liés à l’Église, ou des savoirs qui sont redécouverts par les échanges méditerranéens, en particulier les sciences non liées à l’Église, ou encore les philosophies anciennes comme l’aristotélisme. Les conquêtes arabes depuis le VIIe siècle entraînent avec elles la diffusion d’œuvres anciennes venues aussi bien du continent asiatique que des traductions en arabe d’œuvres des philosophes de l’antiquité grecque.  Dans ce contexte la théologie et le droit canon se taillent la part du lion. Les universités se dotent rapidement de bibliothèques pour pallier la rareté des exemplaires disponibles pour la lecture.
Au  XIVe  siècle  sont  créées  l’université  de  Prague  (1348),  l’université Jagellon de Cracovie (1364), l’université de Vienne (1365), l’université de  Heidelberg  (1386),  l’université  de  Cologne  (1388),  l’université  de Leipzig (1409).
Elles complètent la liste déjà longue des universités plus anciennes : Bologne, Paris, Oxford, Arezzo, Salamanque, Padoue, Naples, Toulouse, Cambridge, Montpellier (1289), Gray en Bourgogne et Franche-Comté, Macerata et d’Ascoli Piceno, Coimbra (1290).
Fondation de l’université de Louvain
C’est durant la période bourguignonne dans les territoires de la future Belgique (1830) qu’est fondée l’université de Louvain.
Pays-Bas bourguignons (1384-1482)
Philippe II le Hardi (1342-1404) commence à réunir la Bourgogne aux territoires  des  futurs  Pays  Bas.  Son  fils  Jean  sans  Peur  (1371-1419) poursuit l’œuvre de son père. Philippe III le Bon (1396-1467) renforce l’union entre les différents territoires.
En 1425, la ville de Louvain fait partie des Pays-Bas bourguignons. Jean de Bourgogne (Arras 1403 Bruxelles 1427) est duc de Brabant et de Limbourg, sous le nom de Jean IV. Grâce à Philippe le Bon, il conquiert le comté de Hainaut, sous le nom de Jean II, ainsi que les comtés de Hollande et de Zélande, sous le nom de Jean III. Ces territoires faisaient partie de la dot de son épouse Jacqueline de Bavière (1401-1436), avec qui il a « vécu » uniquement durant quatre ans (1418-1422).
Le 9 décembre 1425, assisté de ses ministres Engelbert Ier de Nassau- Dillenburg (1370 ?-1442)  et  Emond  le  Dynter  (1370 ?-1449),  Jean  IV fonde,  avec  les  autorités  municipales  de  Louvain,  une  université,  à Louvain,  qui  comprend  les  facultés  des  arts,  des  deux  droits  et  de médecine, sans recevoir la permission d’enseigner la théologie. Jean IV envoie Guillaume Neeffs à Rome pour demander au pape Martin V de confirmer la fondation de l’université de Louvain. Martin V, en 1369, est élu pape au Concile de Constance en 1417 ; il meurt en 1431. Le pape signe la bulle qui confirme la fondation de l’université de Louvain. Les premiers professeurs viennent de Paris et de Cologne.
Le premier recteur est Guillaume Neeffs (Guillielmus Naevius), doyen du Chapitre de Saint-Pierre à Louvain. L’université est ouverte solennellement à  la  collégiale  Saint-Pierre  le 7 septembre 1426.  Les premiers cours commencent le 2 octobre 1426.
En 1431, Philippe le Bon - Jean IV est décédé en 1427 -, devenu également duc de Brabant, demande au pape Eugène IV (né en 1383 ; élu pape en 1431 ; décédé en 1447) la création d’une faculté de théologie pour l’université de Louvain. Le pape donne son accord en 1432.
À la mort de Charles le Téméraire (1433-1477), duc de Bourgogne, à Nancy, sa fille, Marie de Bourgogne (1457-1482), hérite du duché de Bourgogne. En 1477, elle épouse le futur empereur du Saint Empire Romain  Germanique, Maximilien  Ier de  Habsbourg  (1459-1519).  Leur fils, Philippe le Beau (1478-1506), devient héritier des possessions de sa mère en 1482. En épousant Jeanne la Folle (1479-1555), héritière des royaumes de Castille et d’Aragon, il laisse à leur fils Charles (1500- 1558) l’Espagne, les Pays-Bas et d’autres possessions comme l’Amérique,  sous  le nom  de  Charles  Ier.  A la mort  de Maximilien  Ier, Charles hérite des possessions des Habsbourg d’Autriche et il devient également, en 1520, empereur, sous le nom de Charles Quint.
+ Guy Harpigny,
Évêque de Tournai
(Source : Eglise de Tournai, septembre 2024)
 







  

Un mot du Curé…

L’ÉQUIPE DES CATÉCHISTES S’EST RÉUNIE CE 29 AOÛT

La rentrée pastorale se poursuit… Au tour de l’équipe des catéchis-tes (catéchèse initiatique des enfants) cette fois ; pour l’année 2024-2025, cette équipe bénévole comprendra Mmes Marie ALLARD, Isabelle BERNARD, Francine DECHAMPS, Isabelle DEPELCHIN, Caty RODRIGUEZ et M. Louis LOUETTE, chacun pouvant se faire aider par des « petites mains » bien précieuses devant des groupes parfois imposants.  
La catéchèse initiatique des enfants (première communion & profession de foi-confirmation-eucharistie qui achève l’initiation chrétienne) et le catéchuménat des jeunes et des adultes (initiation chrétienne complète ou confirmation et/ou première eucharistie) sont aujourd’hui très proches dans leurs fondements et leur réalisation. En effet, le processus catéchétique mis en place dans notre Diocèse depuis 2015 veut se concentrer sur
+ la Messe dominicale considérée comme le premier lieu de catéchèse
+ une catéchèse familiale où la famille (parents, frères et sœurs…) est initiée en même temps que l’enfant concerné par une communion ou une confirmation, afin que les parents puissent devenir les catéchistes de leur enfant et poursuivre à la maison le cheminement proposé (exemples chez nous : les rencontres en équipe de catéchèse)
+ une catéchèse intergénérationnelle c’est-à-dire qui n’est pas limitée à un âge ou une année scolaire mais qui invite largement, puisque tout baptisé a besoin de « grandir dans la foi » (titre d’une lettre des Évêques de Belgique) (exemples chez nous : « Cinéma à l’église » ou Chemin de croix du Vendredi Saint ou…)
+ une catéchèse qui n’explique plus « comment faire » pour vivre correctement la première communion ou la confirmation, mais qui propose de découvrir qui est Jésus le Christ (Dieu fait homme mort et ressuscité, une des 3 personnes de la Trinité…) et le chemin de vie sur lequel il appelle chacun pour marcher avec lui (la vocation chrétienne ou baptismale).
Ces 4 piliers du processus catéchétique diocésain de 2015 sont aussi des piliers du catéchuménat puisque le processus 2015 voulait s’inspirer du processus catéchuménal.
C’est ce processus de catéchèse que nous avons souhaité mettre en œuvre dans l’unité pastorale de Leuze à partir de 2019. Certes, ce processus a demandé aux catéchistes de repenser complètement leur façon d’accompagner la demande ; certain/e/s ont pu effectuer ce changement, d’autres pas et ont dès lors souhaité cesser de participer à ce service d’Eglise. Cela peut se comprendre.
Lors de la réunion du 29 août animée par I. Bernard, de l’Equipe d’animation pastorale (EAP), nous avons commencé par évoquer l’année écoulée et ce que nous retenions pour avancer positivement. Chacun a pu s’exprimer et j’étais heureux de découvrir que le processus diocésain de 2015 faisait petit à petit son chemin et dans la façon de « faire
catéchèse », mais aussi et surtout dans la façon d’en relire les bienfaits.
Dans la seconde partie, nous avons évoqué l’année 2024-2025. Ici encore, le calendrier qui sera proposé aux parents invitera
+ aux Messes dominicales, premier lieu de la catéchèse. Cette année, l’équipe a décidé de proposer, outre les Messes du samedi soir ou du dimanche, une célébration dominicale qui serait entièrement préparée et animée par chaque équipe de catéchèse.
+ largement toute la famille d’un enfant inscrit à participer aux rencontres de catéchèse et à poursuivre celle-ci à la maison. Ainsi, une catéchèse qui jusqu’ici était pensée uniquement en direction de l’enfant inscrit, devient une catéchèse familiale où les parents notamment sont appelés à témoigner de leur foi auprès de leurs enfants ; n’est-ce pas finalement la promesse qu’ils ont faite en demandant le baptême de leur enfant, voire au jour de leur mariage (pour les parents qui se sont donnés le sacrement de mariage) ?...
+ à des moments de catéchèse intergénérationnelle. La prochaine rencontre « Cinéma à l’église » est déjà programmée, ainsi que le « Chemin de Croix » en extérieur lors du Vendredi Saint. Des moments qui ouvrent encore plus largement les portes de la catéchèse : non pas seulement les enfants, non pas seulement les familles de ceux-ci, mais toute la communauté chrétienne dans toutes ses composantes.
+ à une catéchèse globale dont le propos est de découvrir qui est Jésus Christ et l’appel qu’il nous lance dans notre vie à nous mettre à sa suite. Cette année encore, le cheminement proposé veillera à se centrer sur la personne de Jésus et sa présence aujourd’hui dans « ma » vie. Ici aussi, nous quittons résolument une catéchèse qui consistait à savoir ce qu’il fallait répondre à la Messe ou comment il fallait mettre ses mains pour sa première communion… pour proposer une catéchèse dite kérygmatique et dès lors centrée sur le cœur de notre foi : le Christ Jésus, Fils de Dieu, mort et ressuscité, Sauveur du monde.
Nous avons terminé la rencontre en évoquant quelques questions concrètes, dont le peu de catéchistes dans l’unité pastorale.
C’est vrai qu’une équipe de six catéchistes permanents est « petite » pour rencontrer une demande croissante dans l’unité pastorale (l’année dernière, il y avait 140 enfants -donc familles- inscrits). Les catéchistes ont contacté certaines personnes baptisées de l’unité pastorale, en qui nous pressentons qu’elles pourraient entrer dans l’équipe et y apporter leurs talents. Espérons… Je profite donc de ce mot pour lancer à mon tour un appel à tout baptisé/e qui souhaiterait se lancer dans cette belle aventure de la transmission de la foi, même si au départ ce sera par exemple en accompagnant un/e catéchiste plus chevronné/e. Chacun/e peut être utile sur ce magnifique chemin d’accompagnement des enfants et des familles à la rencontre du Christ ressuscité. Il suffit de prendre contact avec un/e des membres de l’équipe (voir au début de cet article).   
Merci déjà à toute l’équipe en mon nom mais surtout au nom des familles qui vont nous rejoindre cette année encore !
Bon dimanche !
Chanoine Patrick Willocq

Intentions de prière pour la semaine

+ Dieu qui « choisis les pauvres aux  yeux du monde et les fais riches de  la  foi »,  nous  te  prions  pour  l’Eglise : qu’elle soit toujours un lieu  d’accueil où l’on respecte tous les  hommes…   
+ Dieu qui « ouvres les yeux des aveugles » que nous sommes souvent, nous te prions pour les responsables des nations : que l’Esprit du Christ les éclaire dans le service de toute personne humaine…
+ Dieu qui « fais jaillir l’eau dans le désert », nous te prions pour tous les jeunes qui ont repris le chemin de l’école, pour les enseignants et les éducateurs qui les accompagnent… Nous te prions aussi pour tous ceux, enfants, jeunes ou adultes, qui vont entrer dans un parcours de catéchèse :  que  tous  soient  inventifs,  confiants  dans  l’avenir  et s’ouvrent au don de Dieu…
+ Dieu qui « changes la terre de la soif en eaux jaillissantes », nous te prions pour les membres de notre communauté qui prennent en ce début d’année un service ou un engagement : que chacun soit vigilant à nourrir cet engagement en méditant sans cesse ta Parole…



CONTACTS

M. le Chanoine Patrick Willocq, curé
Responsable de l’Unité pastorale
Curé de tous les clochers de l’entité de Leuze
Tour Saint-Pierre 15
7900 Leuze-en-Hainaut
069/77.79.03
0479/62.66.20

M. le Diacre Jean-Marie Bourgeois
Pastorale du Baptême des petits enfants – Pastorale scolaire
Grand-Rue 56
7900 Leuze-en-Hainaut
0470/100 340

M. le Diacre Michel Hublet
Mise à jour du site internet
Avenue de la Croix-Rouge 44
7900 Leuze-en-Hainaut

Règlement Général sur la Protection des Données – RGPD – 25 05 2018


Responsable du traitement des données personnelles : Abbé Patrick Willocq,
Curé - Adresse : voir plus haut
Délégué  à la protection des données :
Secrétaire général de la Conférence  épiscopale belge -
Adresse : asbl Centre interdiocésain, rue Guimard 1,  1040 Bruxelles - Tél. : 02/507 05 93 -
Autorité de contrôle : Rue de la Presse 35, 1000 Bruxelles - Tél. : 02/274 48 00 -

Secrétariat décanal
Tour Saint-Pierre 15 – 7900 Leuze-en-Hainaut
069/77.79.03
Permanences : mardi et vendredi de 9h30 à 12h00
En cas d’absence, s’adresser à M. le Doyen

Nous porterons dans notre prière ...

Baptêmes
 
- Le samedi 07 septembre, à 14h30, en l’église de Pipaix, Deynah Degroote, enfant de Monsey Six et Nando Degroote ; Marine et Valentin Monniez, enfants de Séverine Delbecq et Sébastien Monniez ; Eliona Delbecq Monniez, enfant de Priscilla Monniez et Kayis Delbecq.
 
- Le samedi 28 septembre, à 14h30, en l’église de Blicquy, Alice Haillez, enfant de Yelena Declercq et Maxim Haillez.
 
- Le dimanche 29 septembre, à 10h00, en l’église de Leuze, Liam Gasbarro, enfant de Mélissa De Herder et Luca Gasbarro

Que ces enfants découvrent combien notre Dieu les aime !  
 
 
Mariages
- Le samedi 14 septembre, à 13h00, en l’église de Tourpes, Noélie Rosier et Lionel Docq
 
- Le samedi 05 octobre, à 14h00, en l’église de Leuze, Julie Depelchin et Geoffrey Hautmont
  
Que tous nos vœux de bonheur et notre prière accompagnent les nouveaux époux !
 
 
Funérailles
 
- Madame Christiane  Lombart demeurait à Leuze. La célébration des  Funérailles  a  eu  lieu  en l’église  de  Leuze  le  mardi  03 septembre 2024 à 11h00.
- Monsieur Georges  Van Wijmeersch  demeurait  à Wijmenput.  La  célébration  des Funérailles a eu lieu en l’église de Leuze  le  mercredi  04  septembre 2024.
- Madame Annie Bary demeurait à  Leuze.  La  célébration  des Funérailles aura lieu en l’église de Leuze le lundi 09 septembre 2024 à 11h00.
 
Aux proches, nous redisons toute notre sympathie dans la foi et l’espérance de l’Évangile.
Dans notre Unité pastorale…











Pour les familles… les jeunes... les enfants










 
Plus de 10 000 jeunes sont attendus à Bruxelles, les samedi 28 et dimanche 29 septembre 2024, pour vivre la venue du pape dans l’esprit des JMJ !
Évènement multilingue, le « Hope Happening » se présente comme un chemin, un festival, un marathon de 24h créé par les jeunes pour les jeunes. Une myriade d’activités sont au programme de ce week-end festif et rassembleur, notamment un pèlerinage vers Bruxelles, un DJ-set par Padre Guilherme, prêtre DJ qui avait marqué les esprits lors des JMJ de Lisbonne, une veillée de prière pour la paix et l’espoir, une grande messe de clôture le matin, etc.
« Hope Happening » est placé sous le signe – mais comment pourrait-il en être autrement ? – de l’espérance. Un message que le pape François a déjà adressé aux jeunes du monde entier à l’automne dernier en ces termes : « Essayez de semer des graines d’espérance dans la vie de vos amis et de votre entourage. » Fin septembre, tout le monde – croyants, non-croyants ou en recherche de Dieu – sera convié à participer à « Hope Happening » à Bruxelles également. L’événement est une préparation pour le Jubilé des jeunes à Rome fin juillet 2025, dans le cadre de l’année jubilaire 2025, et les Journées mondiales de la Jeunesse de 2027 à Séoul.
Ambiance de festival avec camping couvert
Cet événement de grande envergure organisé aux Palais du Heysel s’articulera autour de six parties. Vous pouvez, par exemple, participer à la « Walk of Hope », dans le cadre de laquelle vous parcourrez à pied la dernière ligne droite jusqu’au Heysel et assisterez chemin faisant à des rencontres spirituelles autour de trois thèmes (unité, climat et migrants). Parallèlement, les jeunes pourront participer aux ateliers de la « City of Hope » dans les Palais du Heysel. Les sujets abordés seront la foi, l’espérance et d’autres thèmes d’intérêt pour les jeunes. Forts du « Circle of Hope », des leaders d’opinion influents s’emploieront à inspirer les jeunes en leur montrant le lien entre leur engagement social et leur (recherche de) foi. Au nombre des autres grands moments figurent « Music of Hope » et « Night of Hope ».

Gauthier Morel de « Hope Happening » : « Avec « Music of Hope », nous organisons un véritable festival de musique avec différents groupes de musique chrétienne contemporaine (pop, rock, louange, hip-hop, électro). Padre Guilherme, prêtre-DJ de notoriété mondiale, clôturera les festivités avec un set de dance haut en couleur. Une « Night of Hope » clôturera le programme de la fête. Les participant(e)s auront la chance de passer la nuit dans une atmosphère magique dans un camping couvert spécialement aménagé dans les Palais du Heysel. »
Enfin, la journée de samedi sera bien sûr ponctuée de divers moments de prière, « Prayers of Hope », y compris un moment de prière collective à la tombée de la nuit. Le lendemain matin, place à l’apothéose : la célébration de la messe avec le Pape François au Stade Roi Baudouin.
Les inscriptions ont commencé le 6 août
Les jeunes de 12 à 30 ans, belges et étrangers, peuvent s’inscrire depuis le mardi 6 août à l’événement sur hopehappening.be. En s’inscrivant à « Hope Happening », ils peuvent indiquer s’ils souhaitent aussi participer à la messe. De cette façon, les jeunes ne doivent pas s’inscrire séparément. Si la célébration est gratuite, la participation à « Hope happening » revient à 20 euros. 25 euros au total seront demandés à celles et ceux qui souhaitent un espace de couchage et un petit-déjeuner. Un programme adapté est prévu pour les jeunes de 12 à 16 ans et leurs accompagnateurs.



 
Dans notre Diocèse de Tournai…


Comme chaque année, le service diocésain de la formation diffuse un programme reprenant l’ensemble des formations proposées dans notre diocèse.
 
 
La formation proposée par l’Institut Supérieur de Théologie du Diocèse de Tournai (I.S.T.D.T.) s’articule autour de deux « Certificats d’université » rendus possibles grâce à la collaboration des Instituts diocésains de formation (Bruxelles, Liège, Namur et Tournai) avec la Faculté de Théologie et d’Etude des Religions de l’Université Catholique de Louvain (UCLouvain) :
 
Le « Certificat d’université : didactique du cours de religion catholique – initiation » (en abrégé, le CDER) – À côté d’autres formations qui préparent les futurs professeurs de Religion catholique, le CDER vient sanctionner une formation de 30 crédits destinée à des enseignants d’autres disciplines qui désirent se former pour enseigner la Religion catholique dans l’Enseignement Secondaire (inférieur ou supérieur). Le CDER se veut également accessible à un/e instituteur/trice sortant du réseau officiel afin de lui permettre de devenir « Maître spécial de Religion catholique ». Ainsi, et depuis la récente réforme, ce titre CDER est considéré comme « titre requis » pour enseigner le cours de Religion catholique.
 
Le « Certificat d’université : Théologie pastorale – Niveau 1er cycle » (en abrégé, le CeTP) – Ce certificat, quant à lui, a pour objectifs de proposer une formation théologique sanctionnée par un certificat d’université, à des personnes participant à l’animation pastorale des communautés chrétiennes, à titre bénévole ou professionnel ; il vise également un approfondissement des compétences liées à une pratique pastorale dans un milieu ecclésial chrétien. Ce certificat est particulièrement pensé à destination des candidats-diacres et des animateurs en pastorale.
 
Une fois la formation achevée ou entamée, les certifiés CDER peuvent, moyennant l’obtention du « Visa de l’Autorité du Culte » délivré par le/la Responsable délégué/e par l’Evêque, enseigner le cours de Religion catholique ; quant aux certifiés CeTP, ils pourront assumer avec davantage de compétences les tâches pastorales qui leur sont confiées.
 
A côté de ces deux circuits liés à un certificat d’université de l’UCLouvain, l’I.S.T.D.T. organise également la « Formation complémentaire » destinée aux instituteurs et institutrices maternelles et primaires sortant des Hautes Ecoles du réseau officiel afin de leur permettre de donner, dans le réseau libre, le cours de Religion catholique dans la classe dont ils/elles sont titulaires (primaire ou maternel).
 
Tous les cours organisés par l’ISTDT sont ouverts à tous ; cependant, nous proposons également des « Cours ministériels » destinés en particulier aux personnes engagées dans un service d’Eglise (prêtres, diacres, animateurs en pastorale, catéchistes, sacristains, responsables musicaux, membres des EAP…) ; cette année, deux cours sont programmés : « Introduction à la Liturgie » et « La diaconie : autour d’une philosophie du service indispensable dans tous les services pastoraux ».
 
Un/e « élève libre » qui souhaite commencer ou poursuivre une formation philosophique et/ou théologique est toujours le/la bienvenu/e.
 
Sur le plan pratique :
 
• l’I.S.T.D.T. répartit la formation proposée sur plusieurs jours de
 
la semaine (mardi, mercredi, jeudi, samedi).
 
• La reprise des cours est prévue le mardi 17 septembre 2024.
 
• Si l’ISTDT est établi au 28 rue des Jésuites à Tournai, dans les bâtiments du Séminaire épiscopal, les cours quant à eux se donnent en différents lieux de notre Diocèse : Tournai, Ciply, Mons, région de Charleroi, de façon à permettre à un maximum de personnes d’y participer.
 
Au moment de vous inviter à parcourir ce programme de formation que vous propose l’Institut Supérieur de Théologie du Diocèse de Tournai (I.S.T.D.T.) pour cette année 2024-2025, avec Mgr Guy Harpigny, Président de l’I.S.T.D.T., avec Mme Lucktens, secrétaire de l’I.S.T.D.T. et avec tous les Enseignants que je remercie pour leur investissement enthousiaste au service de l’I.S.T.D.T., je ne peux qu’espérer, pour vous, Etudiant/e/s, une nouvelle année académique passionnante dans les découvertes théologiques et pédagogiques, mais également riche de rencontres et d’amitiés, et aussi pleine de la « Joie de l’Evangile » si chère à notre Pape François.
 
Chanoine Patrick Willocq Directeur
 
(: Diocèse de Tournai)




 

 
 






Reconnue depuis 2021 par la Ministre de la Culture comme Chef-d’oeuvre du Patrimoine oral et immatériel de la Communauté française, la Grande Procession de Tournai parcourra cette année encore les rues du centre-ville de la cité épiscopale.  
 
 
 




 
À l’honneur en 2024 :
Notre-Dame  
 
de Bon-Secours.
 
 
 








Programme
 
 
Vendredi 6 septembre à 19h :  
Veillée de prières en l’honneur de Notre-Dame de Bonsecours à l’église Saint-Brice.
 
Samedi 7 septembre :
Office pontifical à 18h à la Cathédrale Notre-Dame. À l’occasion de la Grande Procession qui a lieu le lendemain, un office pontifical présidé par Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai, est célébré à 18h. La Maîtrise interprètera la « Missa brevis » de Heinrich Walder, le « Recordare Virgo Mater » de Pablo Casals, ainsi que le choral de J.-S. Bach, dit de la Grande Procession, et le cantique Maître du Monde de Haëndel.
Cérémonie de remise des clefs vers 19h30 à la Cathédrale Notre-Dame. À l’issue de l’office, M. le Bourgmestre de la Ville de Tournai remettra les clés de la Ville à Mgr Guy Harpigny, Évêque de Tournai. Cette cérémonie renoue avec la tradition selon laquelle durant tout le Moyen-Âge, la veille de la procession, le Magistrat communal, accompagné des doyens et sous-doyens des métiers, venaient déposer leur offrande à la Cathédrale.
 
Dimanche 8 septembre :
Office pontifical à 8h30 à la Cathédrale Notre-Dame. L’office pontifical sera présidé par Mgr Guy Harpigny, Évêque de Tournai. La Maîtrise de la Cathédrale interprètera la « Messe de Saint Séverin » de Michel Bouvard.
Sortie de la Grande Procession à 10h. Près de 1000 personnes portent reliquaires et statues vénérées dans les églises de Tournai et du Tournaisis et perpétuent une tradition remontant à 1092. Parmi les trésors présentés, des pièces exceptionnelles telles que les grandes châsses de la Cathédrale, la châsse de Notre-Dame (1205), celle de Saint-Éleuthère (1243) et celle des Damoiseaux (XVIe s.). Le cortège est ponctué de nombreux groupes musicaux ainsi que de groupes historiques. Rentrée de la procession à la Cathédrale vers 11h20 et bénédiction du Saint Sacrement.
 
Vers 12h sur la place de l’Évêché, Mgr l’Évêque de Tournai rendra les clés de la Ville à M. le Bourgmestre de la Ville de Tournai, qui les remettra ensuite aux Amis de Tournai au pied du beffroi.
En cas de pluie, un office sera célébré dans la Cathédrale à 10h30.
Pendant la procession, adoration du Saint Sacrement à la Cathédrale et dans l’église Saint-Brice.
 
 


Le Temps pour la Création est un temps de grâce que l’Église, à travers un dialogue œcuménique, offre à l’humanité. Ce temps permet de renouveler sa relation avec le Créateur et la création, à travers la célébration, la conversion et l’engagement commun. En tant que disciples du Christ du monde entier, nous partageons un appel commun à prendre soin de la Création. Chaque année, le Temps pour la Création débute le 1er septembre, Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création, et se termine le 4 octobre, le jour de la fête de saint François d’Assise.
Le thème pour le Temps pour la Création 2024 est « Espérer et Agir avec la Création ». Il est inspiré de l’Épitre de saint Paul aux Romains (Rom 8,19-25), dans laquelle l’apôtre écrit que « toute la création gémit et souffre» mais que «c’est en espérance que nous avons été sauvés» et que nous attendons «avec persévérance».
Voici les liens vers trois documents inspirants publiés par le Vatican (Dicastère pour le Développement Humain Intégral):
• le message du Pape pour le Temps pour
la Création 2024
• l’infographie qui y est liée
• quelques pistes de célébrations (prières et intentions)
         
 
 
Et chez nous?
Dans le diocèse de Tournai, ce Temps pour la Création s’ouvrira par une célébration en la Cathédrale le dimanche 1er septembre à 10h.  
( : Diocèse de Tournai)






)


 
Dans l’Église de Belgique…



19/07/2024 – Le Vatican a dévoilé le programme complet de la visite du Pape François dans notre pays fin septembre.
Le Pape se rendra en Belgique du jeudi 26 septembre en soirée au dimanche 29 septembre dans l'après-m
idi, à l'occasion du sixcentième anniversaire de la KU Leuven et de l'UCLouvain. Il accomplira un programme chargé en l'espace de deux jours et demi.
Jeudi 26 septembre
Le jeudi soir, il atterrira à Melsbroek en provenance du Grand-Duché de Luxembourg. Le Pape sera accueilli officiellement par le Roi et la Reine, les évêques belges, les recteurs de l'UCLouvain et de la KU Leuven ainsi que d'autres personnalités du monde ecclésiastique et civil.
Vendredi 27 septembre
Vendredi matin, le Roi et la Reine recevront le Pape François en tant que chef d'État au château de Laeken, où le Saint-Père s’adressera également aux corps constitués et à la société civile de notre pays. L'après-midi, le Pape est attendu à Leuven. Il s'y entretiendra avec les professeurs et les étudiants, avec une attention particulière pour l'engagement de l'université d'inspiration chrétienne envers les plus vulnérables de notre société. L’accueil des réfugiés, en particulier, sera au cœur de la rencontre.
Samedi 28 septembre
Le samedi matin, le Pape François s'entretiendra avec les acteurs pastoraux de l’Église à la basilique de Koekelberg. Certains d’entre eux lui adresseront la parole et le Pape leur répondra.
L'après-midi, le Pape se rendra à Louvain-la-Neuve pour un échange avec les étudiants et les professeurs autour du thème du changement climatique dans toutes ses dimensions (sociale et humaine comprises).
Dimanche 29 septembre
Dimanche matin à 10 heures, le Pape François présidera l'Eucharistie au stade Roi Baudouin. Au cours de cette célébration, il béatifiera également la carmélite Anne de Jésus, décédée à Bruxelles. La messe sera retransmise en direct sur les chaînes de télévision du monde entier. Tous ceux qui le souhaitent peuvent participer à cette célébration. L'inscription sera possible à partir du lundi 19 août à 10 heures via un lien qui sera actif sur www.visitedupape.be. Le billet gratuit ainsi obtenu servira de billet d'entrée.
Immédiatement après la célébration, le Pape partira pour Melsbroek pour le vol retour vers Rome.
Lors de sa visite dans notre pays, le Pape François rencontrera également des victimes d'abus sexuels. Cette rencontre pastorale se déroulera en toute discrétion. Par conséquent, aucune information supplémentaire ne sera fournie à ce sujet tant que la rencontre n'aura pas eu lieu.
Un programme pour les jeunes, « Hope Happening » sera également organisé à Bruxelles à l'occasion de la visite du Pape. Vous trouverez bientôt plus d'informations à ce sujet sur www.visitedupape.be.
Pour toutes les nouvelles concernant la visite du Pape François dans notre pays, consultez également notre site www.visitedupape.be.
Ceux qui souhaitent contribuer financièrement au succès de la visite peuvent également se rendre sur ce site, en utilisant l'outil Soutenez-nous !
 
SERVICE DE PRESSE ET D'INFORMATION
DE LA CONFÉRENCE DES ÉVÊQUES DE BELGIQUE
(: Cathobel)







 
Pour sa 6e journée d’étude consacrée au patrimoine religieux qui aura lieu le 18 octobre 2024, le CIPAR abordera la thématique de l’image peinte en y exposant son histoire, son sens et les enjeux de sa conservation.
 

 
La plupart de nos églises sont remplies d’images saintes léguées par les générations qui nous ont précédés. La peinture sur toile et sur panneau occupe une place prépondérante parmi ces images qui ornent les lieux de culte. Maîtres- autels, autels latéraux, chemins de croix ou œuvre isolée évoquant un récit biblique particulier ou la vie d’un saint, sont autant de supports pour lesquels la peinture a été plébiscitée.
Mieux connaître pour mieux conserver
La première partie de la journée sera consacrée au sens et à l’histoire de la présence de l’image peinte dans les édifices religieux ainsi qu’à leur fonction. Nombreux sont les édifices qui conservent encore un chemin de croix peint sur toile ou sur panneau. Exceptées quelques réalisations particulièrement remarquables, ce type de mobilier est souvent mal perçu, raison pour laquelle une attention particulière lui sera apportée pendant cette journée.
La seconde partie de la journée portera sur la conservation préventive de la peinture sur toile ou sur panneau en mettant en avant le travail de terrain des services diocésains du patrimoine et des différentes initiatives émanant des diocèses et des Fabriques d’église pour préserver et restaurer ce patrimoine.
Cette journée d’étude s’adresse aux responsables d’églises et à tout amateur de patrimoine religieux. Elle sera suivie de la parution d’une publication sur le même sujet. Celle-ci rassemblera, suivant le modèle des brochures précédentes du CIPAR, des recommandations et des conseils pratiques pour observer au mieux la peinture et savoir quand et comment agir pour assurer sa conservation de manière durable. Sur la même thématique, une nouvelle exposition itinérante verra le jour et voyagera dans les diocèses à partir du printemps 2025.
Programme
9h00 : accueil
9h30 : mot d’accueil par Laurent Temmerman (Administrateur CIPAR)
Matinée placée sous la présidence de Julien Maquet (Conservateur du Trésor de la cathédrale de Liège)
9h40 : Les sens, fonctions et types d’images peintes dans les églises par Ralph Dekonink (UCLouvain)
10h10 : Histoire et sens du chemin de croix par Christian Pacco (Administrateur délégué CIPAR)
10h30 : Objets de nos églises trop souvent négligés : les tableaux par Pierre-Yves Kairis (Directeur émérite de la section de recherches en histoire de l’art de l’IRPA)
11h10 : pause-café
11h30 : Comment réaliser l’inventaire des peintures d’une église et problématiques de conservation par le service du Patrimoine de l’Évêché de Liège
12h15 : questions-réponses
12h30 : repas de midi
Après-midi sous la présidence de Yves Charlier (Administrateur du CIPAR)
13h30 : Comment rédiger un marché public pour une intervention de conservation-restauration ? par Léopold d’Otreppe (Collaborateur CIPAR)
14h00 : questions-réponses
14h15 : La conservation des tableaux des lieux de culte désaffectés par Déborah Lo Mauro (Conservatrice du Centre d’Histoire et d’Art Sacré en Hainaut, CHASHa asbl)
14h45 : témoignages de restauration Tableau à l’église Saint-Remy d’Ottignies par Benoit Paul (Président de la Fabrique d’église)
Tableau de l’église Saint-Martin d’Acoz par Bernard Alexandre (Président de la Fabrique d’église)
Les peintures sinistrées lors des inondations de juillet 2021 : retour d’expérience et prise en charge par le service Patrimoine du diocèse de Liège
15h25 : pause-café
15h45 : suite des témoignages
Le cas particulier de l’atelier de conservation-restauration communal de la ville d’Ath par Laurent Dubuisson (directeur-conservateur de la maison des Géants)
16h05 : questions
16h20 : conclusion de la journée par Jean-Pierre Lorette (Administrateur CIPAR)
Informations pratiques
Thème de la journée : La peinture, tableaux et panneaux
: Namur, Arsenal (rue Bruno 11, 5000 Namur)
Quand : vendredi 18 octobre 2024, de 9h00 à 16h30
Inscriptions : par mail à info@cipar.be ou par tél. +32 (0) 498 35 18 16 avant le 7 octobre
Participation aux frais : 40 € (25 € prix étudiant) à verser sur le compte BE60 5230 8094 6070 du CIPAR
Ce prix inclut la participation aux exposés, les pauses et le lunch. Pour les fabriciens le montant peut être porté en compte à l’article 11 sous la rubrique des dépenses ordinaires de la fabrique d’église. Une attestation de participation sera délivrée.
Le paiement valide l’inscription.
Organisation et contact : CIPAR, place du Palais de Justice 3, 5000 Namur. Tél. +32 498 35 18 16
Journée organisée avec le soutien de l’AWaP, de la FWB et de la Conférence épiscopale de Belgique.
Lecture du soir… ou du matin…

LE PAPE S’ENVOLE POUR L’ASIE DU SUD-EST ET L’OCÉANIE : ENJEUX

L’Art qui conduit à la Transcendance


* ARTS VISUELS :
ALBANE DE MARNHAC : « CE SONT LES FÊLURES QUI DONNENT DE LA SAVEUR À UNE PHOTOGRAPHIE »


* LIVRES
LE SOMMET DE LA ROUTE ET L’OMBRE DE LA CROIX



* MUSIQUE :
JEAN-SÉBASTIEN BACH : CANTATE BWV 3 ET LES PRÉLUDES ET FUGUES  BWV 531-552 – DEUXIÈME PARTIE : BWV 536-540 – CLAUDIO MONTEVERSI :  VÊPRES  DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE












Retourner au contenu