Une Parole … Une Prière
2ÈME DIMANCHE DU TEMPS DE L’AVENT
…LA PAROLE DE DIEU FUT ADRESSÉE À JEAN, LE FILS DE ZACHARIE…
« L’an quinze du règne de l’empereur Tibère, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée, Hérode étant alors au pouvoir en Galilée, son frère Philippe dans le pays d’Iturée et de Traconitide, Lysanias en Abilène, les grands prêtres étant Hanne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, le fils de Zacharie.
Il parcourut toute la région du Jourdain, en proclamant un baptême de conversion pour le pardon des péchés, comme il est écrit dans le livre des oracles d’Isaïe, le prophète : ‘Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les chemins rocailleux seront aplanis ; et tout être vivant verra le salut de Dieu’. »
Évangile de Jésus Christ selon selon Saint Luc 3, 1-6
Illustration: Frans Pourbus le Jeune (1569-1622), La Prédication de Jean-Baptiste, fin XVIe-début XVIIe siècle,
huile sur panneau, autrefois conservé dans l’église du Sacré-Cœur, Alost, actuellement en cours de restauration à l’IRPA
Méditation du Pape François…
Angélus – Place St-Pierre, Rome – 9 décembre 2018
Chers frères et sœurs, bonjour !
Dimanche
dernier, la liturgie nous invitait à vivre le temps de l’Avent et d’attente du
Seigneur dans une attitude de veille et également de prière: «veillez»
et «priez». Aujourd’hui, deuxième dimanche de l’Avent, il nous est
indiqué comment donner de la substance à cette attitude: en entreprenant
un chemin de conversion, comment rendre cette attente concrète. Comme
guide pour ce chemin, l’Evangile nous présente la figure de Jean-Baptiste, qui «vint
dans toute la région du Jourdain, proclamant un baptême de repentir pour la rémission
des péchés» (Lc 3, 3). Pour décrire la mission de Jean-Baptiste, l’évangéliste
Luc recueille l’antique prophétie d’Isaïe, qui dit ainsi: «Voix de celui qui
crie dans le désert: Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers;
tout ravin sera comblé, et toute montagne ou colline sera abaissée» (vv. 4-5).
Pour
préparer la voie au Seigneur qui vient, il est nécessaire de tenir compte des
exigences de la conversion à laquelle nous invite Jean-Baptiste. Quelles sont
les exigences de cette conversion? Tout d’abord, nous sommes appelés à assainir
les dépressions produites par la froideur et par l’indifférence, en nous
ouvrant aux autres avec les sentiments de Jésus, c’est-à-dire avec cette
cordialité et cette attention fraternelle qui se charge des besoins de son
prochain. Assainir les dépressions produites par la froideur. On ne peut pas
avoir une relation d’amour, de charité, de fraternité avec le prochain s’il y a
des «trous», de même qu’on ne peut pas avancer sur un chemin qui a beaucoup de
trous. Cela demande de changer d’attitude. Et tout cela, il faut le faire avec
une attention spéciale pour les plus nécessiteux. Ensuite, il faut réduire les
nombreuses aspérités causées par l’orgueil et la suffisance. Ces personnes,
peut-être sans s’en rendre compte, sont suffisantes, sont âpres, elles n’ont
pas de relation de cordialité. Il faut dépasser cela en accomplissant des
gestes concrets de réconciliation avec nos frères, de demande de pardon pour
nos fautes. Il n’est pas facile de se réconcilier. On pense toujours: «Qui fait
le premier pas?». Le Seigneur nous aide en cela, si nous sommes de bonne volonté.
La conversion, en effet, est complète si elle conduit à reconnaître humblement
nos erreurs, nos infidélités et nos manquements.
Le
croyant est celui qui, en se faisant proche de son frère, comme Jean-Baptiste,
ouvre des routes dans le désert, c’est-à-dire indique des perspectives d’espérance
y compris dans les contextes existentiels inaccessibles, marqués par l’échec et
la défaite. Nous ne pouvons pas capituler face aux situations négatives de
fermeture et de refus; nous ne devons pas nous laisser assujettir par la
mentalité du monde, car le centre de notre vie est Jésus et sa parole de lumière,
d’amour, de consolation. C’est Lui! Jean-Baptiste invitait à la conversion les
personnes de son temps, avec force, avec vigueur, avec sévérité. Cependant il
savait écouter, il savait accomplir des gestes de tendresse, des gestes de
pardon envers la multitude d’hommes et de femmes qui venaient à lui pour
confesser leurs péchés et se faire baptiser par le baptême de pénitence.
Le témoignage
de Jean-Baptiste nous aide à poursuivre notre témoignage de vie. La pureté de
son annonce, son courage pour proclamer la vérité, parvinrent à réveiller les
attentes et les espérances du Messie qui étaient endormies depuis longtemps.
Encore aujourd’hui, les disciples de Jésus sont appelés à être ses témoins
humbles mais courageux, pour rallumer l’espérance, pour faire comprendre que,
malgré tout, le royaume de Dieu continue à se construire jour après jour par la
puissance de l’Esprit Saint. Que chacun de nous réfléchisse: comment puis-je
changer quelque chose à mon attitude, pour préparer le chemin du Seigneur?
Que la
Vierge Marie nous aide à préparer jour après jour le chemin du Seigneur, en
commençant par nous-mêmes; et à répandre autour de nous, avec une patience
tenace, des semences de paix, de justice et de fraternité.
La Vidéo du Pape …
Prions pour que le Jubilé qui s’ouvre nous renforce dans la foi, en nous aidant à reconnaître le Christ ressuscité au milieu de nos vies, et nous transforme en pèlerins de l’espérance chrétienne.
Pape François – Décembre 2024
L’espérance chrétienne est un don de Dieu qui remplit notre vie de joie.
Et aujourd’hui, nous en avons tellement besoin ! Le monde en a tellement besoin !
Quand on ignore si demain on pourra donner à manger à ses enfants, ou si nos études nous permettront d’avoir un travail digne, il est facile de tomber dans le découragement.
Où chercher l’espérance ?
L’espérance est une ancre. Une ancre que l’on jette avec une corde et qui s’enfonce en s’accrochant dans le sable.
Et nous devons nous accrocher à la corde de l’espérance. Bien fermement.
Aidons-nous mutuellement à découvrir cette rencontre avec le Christ qui nous donne la vie, et engageons-nous sur le chemin en tant que pèlerins de l’espérance afin de célébrer la vie, le prochain jubilé étant une étape sur ce parcours.
Remplissons notre vie quotidienne du don que Dieu nous fait de l’espérance et permettons qu’elle atteigne, à travers nous, tous ceux qui la cherchent.
N’oubliez pas : l’espérance ne déçoit jamais.
Prions pour que le Jubilé qui s’ouvre nous renforce dans la foi, en nous aidant à reconnaître le Christ ressuscité au milieu de nos vies, et nous transforme en pèlerins de l’espérance chrétienne.
Et aujourd’hui, nous en avons tellement besoin ! Le monde en a tellement besoin !
Quand on ignore si demain on pourra donner à manger à ses enfants, ou si nos études nous permettront d’avoir un travail digne, il est facile de tomber dans le découragement.
Où chercher l’espérance ?
L’espérance est une ancre. Une ancre que l’on jette avec une corde et qui s’enfonce en s’accrochant dans le sable.
Et nous devons nous accrocher à la corde de l’espérance. Bien fermement.
Aidons-nous mutuellement à découvrir cette rencontre avec le Christ qui nous donne la vie, et engageons-nous sur le chemin en tant que pèlerins de l’espérance afin de célébrer la vie, le prochain jubilé étant une étape sur ce parcours.
Remplissons notre vie quotidienne du don que Dieu nous fait de l’espérance et permettons qu’elle atteigne, à travers nous, tous ceux qui la cherchent.
N’oubliez pas : l’espérance ne déçoit jamais.
Prions pour que le Jubilé qui s’ouvre nous renforce dans la foi, en nous aidant à reconnaître le Christ ressuscité au milieu de nos vies, et nous transforme en pèlerins de l’espérance chrétienne.
Méditation de notre Évêque, Mgr Guy Harpigny…
Un nouvel équilibre entre les nations (VIII)
Face à
la réaction d’Israël depuis le pogrom du 7 octobre 2023 perpétré par le Hamas,
les régions qui entourent la Bande de Gaza, c’est-à-dire Israël, la
Cisjordanie, le Golan, le Liban et l’Égypte sont quasi obligées d’avoir une
attitude nouvelle à l’égard de la situation inattendue.
Le front régional
Tsahal,
l’armée d’Israël, élimine le major général iranien Razi Moussavi (1963-2023), à
Damas, le 25 décembre 2023, et le numéro deux du Hamas Salah al-Arouri
(1966-2024), ainsi que six commandants militaires, à Beyrouth, le 2
janvier 2024. Le 8 janvier 2024, Tsahal tue Wissam Hassan Tawil (1970-2024), un
des chefs opérationnels du Hezbollah, près d’un village du Sud Liban. Le
soir même Hassan Akasha, commandant militaire du Hamas, impliqué dans des tirs
de roquette depuis le territoire syrien vers le Golan annexé, est éliminé.
Le 4
janvier 2024, un drone américain neutralise à Bagdad Jawad al-Jawari,
chef du groupe chiite Harakat al-Nujaba lié à Téhéran, qui lançait des missiles
sur les bases des États-Unis en Irak et en Syrie.
Le 3
janvier 2024, une centaine de personnes trouvent la mort lors d’une déflagration
à Kerman, en Iran, au sein d’une foule de fidèles et de militants commémorant
le décès du général Solaymani (1957-2020). L’attentat est revendiqué par l’État
Islamique/Province du Khorassan, mouvement salafiste-jihadiste sunnite, fondé
en janvier 2015, dans la zone frontalière de l’Afghanistan, un mouvement
violemment anti-chiite.
On perçoit
que l’Iran est entré dans une répression impitoyable du mouvement de
revendication des femmes après l’assassinat par la police des mœurs de la « mal
voilée » Masha Amini (2000-2022) le 16 septembre 2022. Les Gardiens de la révolution
prennent le pas sur les mollahs. Des Iraniens pensent que l’attentat du Kerman
a été fomenté à partir du Pakistan. Des tirs de missiles sont échangés
entre l’Iran et le Pakistan. Mais la réplique du Pakistan, puissance nucléaire
liée aux États-Unis par des accords militaires, oblige le ministre iranien des
affaires étrangères à se rendre sur place, à Islamabad, le 29 janvier 2024 pour
aplanir l’incident.
Au Nord-Yémen,
des sites de lancement de missiles installés par les Iraniens afin que les
houthis puissent les lancer sur les navires marchands qui parcourent la Mer
Rouge entre le détroit de Bab-el-Mandeb, sur l’océan Indien, et le canal de
Suez, sont détruits par des frappes américaines et britanniques.
L’Arabie
Saoudite et les Émirats arabes unis ont subi sur leur sol
des tirs de missiles par les houthis et d’autres membres de l’axe de la résistance
(dominé par Téhéran). Aussi hésitent-ils à s’engager davantage aux côtés des États-Unis.
La
France, qui dispose d’une flotte opérationnelle et d’une base aéronavale régionale
à Djibouti, limite son engagement sur ce front maritime.
+ Guy Harpigny,
Évêque de Tournai
Un mot du Curé…
* L’AVENT… POUR NE PAS TUER LE TEMPS !
* CONCERT DE NOËL AVEC LE CHŒUR D’ENFANTS « LA CHORALINE DU HAINAUT »
Cela
fait plusieurs semaines que les vitrines des magasins nous rappellent la
proximité des fêtes de Noël : tout était déjà prêt dans les vitrines et les échoppes
au lendemain de la Toussaint ! Pourtant, comme dit le célèbre adage que l’on
doit au chansonnier montmartrois Jules Jouy (1855-1897) : « Avant l’heure,
ce n’est pas l’heure. » Préparer trop tôt Noël, c’est un peu comme tuer le
temps liturgique qui l’annonce et le prépare…
« Tuer
le temps » : encore une de ces expressions étranges de notre Langue française…
Comme si le temps devait être supprimé… La plupart du temps (tiens ! encore lui…),
on veut « tuer le temps » à cause de l’ennui, de la lassitude, de la mélancolie…
Ne dit-on pas aussi « être rongé par l’ennui » ?... « Tuer le temps… être rongé
par l’ennui… » : autant d’expressions qui expriment ce mal-être
qui était déjà (et avec quel talent !) chanté par Charles Baudelaire
(1821-1867) lorsqu’il voulait décrire cette lassitude profonde de
l’ennui qui nous fait trouver le temps vide. Et le « spleen baudelairien », ce
mal-de-vivre tragique qui peut toucher au désespoir, est resté célèbre dans la
Littérature française. Je vous propose de relire Spleen LXXVIII, le
dernier des quatre poèmes portant ce titre et peut-être le plus terrible, le
plus angoissant :
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
II nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
(Charles Baudelaire, Spleen et
Idéal, Les Fleurs du Mal LXXVIII, 1861).
Quelle
tristesse devait régner dans le cœur d’un être jetant sur la feuille blanche de
tels mots, aussi sublimes soient-ils !… Après Baudelaire et jusqu’à notre époque,
d’autres poètes exprimeront la même tristesse profonde devant une existence qui
semble dénuée de sens : Paul Verlaine (1844-1896)
dans Romances sans paroles (1874), ou plus près de nous : Léo
Ferré (1916-1993) dans La mémoire et la mer (1970) ; Mylène
Farmer (1961) dans L’Horloge (1988) mais aussi Au lecteur (2018), chaque fois en reprenant
un poème de Baudelaire. La même année 2018, Angèle (1995), chante « Tout
oublier » : après avoir constaté le spleen ambiant :
L'ennui est inconditionnel,
je peux ressentir le malaise des gens qui dansent,
Angèle tente de l’exorciser :
Le spleen n'est plus à la mode, c'est pas compliqué d'être
heureux
Le spleen n'est plus à la mode, c'est pas compliqué,
sauf
que, pour y parvenir, il faudrait « Tout oublier » comme le résume le
titre de la chanson :
Essaie d'oublier que tu es seul, vieux souvenir comme
l'ADSL
Et si tout le monde t'a délaissée, ça s'est passé après les soldes…
Tout, il faudrait tout oublier
Pour y croire, il faudrait tout oublier
On joue, mais là j'ai trop joué
Ce bonheur, si je le veux je
l'aurai
Ferme les yeux, oublie
que tu es toujours seul
Oublie qu'elle t'a blessé,
oublie qu'il t'a trompée
Oublie que t'as
perdu t
out ce que t'avais
C'est simple, sois juste heureux,
si tu le voulais, tu le serais…
Le spleen n'est plus à la mode,
c'est pas compliqué d'être
heureux
Le spleen n'est plus à la mode,
c'est pas compliqué
Le spleen n'est plus à la mode,
c'est pas compliqué d'être
heureux
C'est simple, sois juste heureux
Si tu le voulais, tu le serais…
Personnellement,
je ne pense pas que ce soit aussi simple : il ne s’agit pas seulement de
vouloir être heureux (qui ne le souhaite pas ?...) pour l’être…
Alors
? Peut-être qu’il faudrait laisser la possibilité à notre temps de l’Avent de
jouer son rôle dans ce monde qui chante sa vacuité de sens ?... Le chrétien ne
veut pas tuer le temps, il veut habiter le temps parce que, pour lui, le temps
n’est jamais vide : il contient l’annonce d’un Dieu qui vient nous rejoindre ;
cette annonce, c’est l’Avent…
Le temps n’est jamais vide parce que notre
Dieu y est présent… y est « au présent » comme nous le rappellent ces quatre
bougies qui vont s’allumer l’une après l’autre sur nos couronnes, dimanche après
dimanche…
Une
couronne d’Avent, c’est rond comme une horloge, mais une horloge sans aiguilles…
Pas besoin d’aiguilles en effet pour égrener le temps : le temps y est toujours
au présent… « Aujourd’hui, il vous est né un Sauveur », entendra-t-on
dans la nuit de Noël. La couronne d’Avent nous rappelle que c’est « aujourd’hui
» que Dieu vient nous rejoindre dans nos vies, aussi joyeuses soient-elles,
aussi difficiles soient-elles…
Angèle
a raison quand elle insiste sur la volonté qui doit être en nous… mais pas la
volonté de fermer les yeux pour « Tout oublier »… Non ! La volonté de
les ouvrir au contraire afin de prendre le chemin « en Avent »,
non
pas pour tuer le temps qui nous ennuie, mais pour habiter le temps qui nous
offre Dieu… Avançons donc dans notre calendrier d’Avent où ce ne sont pas des
friandises que nous découvrons derrière un bout de carton, mais la Lumière de Jésus
le Christ qui vient nous rejoindre dans les fragments de nos vies… Pendant
l’Avent, ne tuons pas le temps, mais prenons le temps de nous laisser rejoindre
par Jésus, l’Enfant de la Crèche, le Crucifié de la Pâque… et Noël aura pour
nous une tout autre saveur… Dans quatre semaines, notre cœur se sera élargi à
la taille du cadeau que Dieu veut nous faire : faire reculer le spleen dévastateur
de notre temps pour y laisser briller la lumière du Prince de la Paix… Ne tuons
donc pas le temps, mais donnons à Dieu le temps de naître en nous…
Bon dimanche d’Avent !
Chanoine Patrick Willocq
Intentions de prière pour la semaine
+ Avec
tous ceux qui tracent un chemin d’unité dans les divisions de ton Église,
Seigneur, nous te prions…
+ Avec
tous ceux qui tracent un chemin de solidarité, en rabotant les montagnes de
richesses pour combler les abîmes de pauvreté, Seigneur, nous te prions…
+ Avec
tous ceux qui tracent un chemin de réconciliation, en abattant les murs de
haine, en lavant les blessures avec l’eau du pardon, Seigneur, nous te prions…
+ Avec
tous ceux qui tracent un chemin vers Dieu, en arpentant avec foi et amour les
chemins qui mènent vers les hommes, Seigneur, nous te prions…
CONTACTS
M. le Chanoine Patrick Willocq, curéResponsable de l’Unité pastoraleCuré de tous les clochers de l’entité de LeuzeTour Saint-Pierre 157900 Leuze-en-Hainaut069/77.79.030479/62.66.20M. le Diacre Jean-Marie BourgeoisPastorale du Baptême des petits enfants – Pastorale scolaireGrand-Rue 567900 Leuze-en-Hainaut0470/100 340M. le Diacre Michel HubletMise à jour du site internetAvenue de la Croix-Rouge 447900 Leuze-en-HainautRèglement Général sur la Protection des Données – RGPD – 25 05 2018Responsable du traitement des données personnelles : Abbé Patrick Willocq,Curé - Adresse : voir plus hautDélégué à la protection des données :Secrétaire général de la Conférence épiscopale belge -Adresse : asbl Centre interdiocésain, rue Guimard 1, 1040 Bruxelles - Tél. : 02/507 05 93 -Mail : ce.belgica@interdio.beAutorité de contrôle : Rue de la Presse 35, 1000 Bruxelles - Tél. : 02/274 48 00 -Secrétariat décanalTour Saint-Pierre 15 – 7900 Leuze-en-Hainaut069/77.79.03Permanences : mardi et vendredi de 9h30 à 12h00En cas d’absence, s’adresser à M. le Doyen
Nous porterons dans notre prière ...
Funérailles
- M. Jean-Marie Stanus
demeurait à Thieulain. La célébration des Funérailles a eu lieu en l’église de
Thieulain le 04 décembre 2024 à 9h00.
- M. Jean Bodar demeurait à
Pipaix. La célébration des Funérailles a eu lieu en l’église de Pipaix le 04 décembre
à 11h00.
- Mme Jeannine Pilette
demeurait à Leuze. La célébration des Funérailles a eu lieu en l’église de
Leuze le 05 décembre à 11h00.
- M. Maurice Pomme demeurait à
Grandmetz. La célébration des Funérailles a eu lieu en l’église de Grandmetz le
06 décembre à 11h00.
Aux proches, nous redisons toute notre sympathie dans la foi et l’espérance de l’Evangile.
Dans notre Unité pastorale…
Pour les familles… les jeunes... les enfants …
Pour savoir où trouver la flamme
dans notre diocèse : Flamme pour la Paix | Rise Up Tournai
Soirée animateurs : Soirée
animateurs | Rise Up Tournai
Une semaine à la foi : Messe
dimanche 27 octobre
Dans notre Diocèse de Tournai…
Pèlerins
d’espérance, voilà le thème choisi pour l’année jubilaire 2025. La
Bulle qui annonce le Jubilé commence par ces mots : Spes non confundit,
citation de la lettre de Paul aux Romains : « L’espérance ne déçoit pas » (Rm
5, 5).
La
Bulle d’indiction du Jubilé a été présentée dans Eglise de Tournai du mois de
septembre, aux pages 16 à 19. On peut la en ligne sur le
site du Vatican.
Ouverture de l’année sainte
Cette
année sera inaugurée par le pape François, avec l’ouverture de la porte sainte
de la basilique Saint-Pierre, le 24 décembre 2024. Elle s’achèvera le 6 janvier
2026.
Dans le diocèse de Tournai, il est
proposé d’ouvrir cette année jubilaire aux célébrations des 4 et 5 janvier
2025, fête de l’épiphanie.
Églises jubilaires
Il y aura une « église jubilaire »
dans chaque doyenné :
Mouscron-Comines : Église
Saint-Barthélemy à Mouscron Tournaisis : Cathédrale
Pays d’Ath : Église Saint-Julien à
Ath
Mons-Borinage : Collégiale
Sainte-Waudru à Mons
Centre-Soignies : Collégiale
Saint-Vincent à Soignies
Pays de Charleroi : ‘Basilique’
Saint-Christophe
Botte du Hainaut : Collégiale
Saint-Ursmer à Lobbes
En outre, les sanctuaires suivants
seront aussi églises jubilaires :
Basilique Notre-Dame de Bonne-Espérance
Basilique de Tongre Notre-Dame
Basilique Notre-Dame de Bonsecours
Notre-Dame des Joyaux à
Montroeul-au-Bois
Ces églises
n’auront pas de « porte sainte », le Pape a souhaité que cette démarche soit réservée
aux basiliques romaines. Mais un « parcours jubilaire » sera proposé par la
CIPL pour orienter la prière.
Pour la prière
Père céleste,
la foi que tu nous as donnée
en ton fils Jésus-Christ, notre frère
et la flamme de la
charité
répandue dans nos cœurs par l'Esprit Saint
réveillent en
nous la bienheureuse espérance
de l'avènement de ton Royaume.
Que ta grâce nous transforme
en cultivateurs assidus des semences de l'Évangile
qui féconderont
l'humanité et le monde,
dans l'attente confiante
des cieux nouveaux et de la terre
nouvelle,
lorsque les puissances du mal seront vaincues
ta gloire sera manifestée pour
toujours.
Que la grâce du Jubilé
ravive en nous, Pèlerins de l'Espérance,
l'aspiration aux
biens célestes
et répande sur le monde entier
la joie et la paix
de notre Rédempteur.
À toi, Dieu béni dans l'éternité
la louange et la gloire pour les siècles des siècles.
Amen
Pèlerinage diocésain à Rome
Un pèlerinage
diocésain, présidé par l’Evêque, sera organisé du 29 septembre au 4 octobre. Ce
pèlerinage sera bien entendu une démarche jubilaire, avec passage de la Porte
Sainte et eucharistie dans les 4 grandes basiliques que sont St-Pierre,
St-Jean-de-Latran (la cathédrale du Pape), Ste-Marie-Majeure et
St-Paul-Hors-les-Murs, et célébration de la réconciliation. Ce qui n’empêchera
pas de découvrir aussi la ville de manière plus touristique !
Pèlerinage des jeunes à Rome
Le
pape François a invité les jeunes à Rome pour un rassemblement à l’occasion du
Jubilé. Ce rassemblement ne sera pas formellement une Journée Mondiale de la
Jeunesse… Mais devrait y ressembler ! Il aura lieu fin juillet, et les
pastorales des jeunes des diocèses francophones prendront en charge
l’organisation d’un groupe belge. L’occasion de vivre un moment fort en Église
avec d’autres jeunes, et de découvrir Rome.
Pour ces deux pèlerinages, les
informations précises suivront dès que possible.
Que
cette démarche jubilaire, vécue localement ou en participant à un événement
plus important, nourrisse notre espérance, et nous soyons toujours prêts à
rendre compte de l’espérance qui est en nous (cfr 1 Pierre 3,16).
La
pastorale des couples et familles en collaboration avec l’association Devenir
Un en Christ vous invite le 4 janvier 2025 à la journée intitulée : « Dans les situations
d’homosexualité et de transidentité comment trouver la paix ? »
Durant
la journée qui se déroulera à la Maison de Mesvin à Mons, quatre personnes témoigneront.
Chacune de ces personnes vit ces situations soit parce qu’elles sont elles-mêmes
homosexuelles soit parce qu’un de leur proche est homosexuel ou transgenre.
Chaque témoin nous racontera comment il est arrivé à plus de paix intérieur
(avec soi, avec Dieu) et aussi plus de paix avec l’entourage, la société ou l’église.
Cette
journée est spécialement organisée pour vous qui êtes homosexuel ou transgenre
ou pour vous qui avez un proche, un enfant, un frère, votre conjoint, un ami
qui vit cela.
Je
vous invite aussi vous tous qui, dans l’église, souhaitez prendre soin des
personnes dans ces situations. Je pense aux prêtres, diacres, animateurs en
pastorale et aux paroissiens.
Vous êtes tous les bienvenus.
Quelle que soit votre situation, quel que soit votre rapport à l’église,
bienvenue !
Le fil
rouge de notre journée sera le récit des Rois Mages. Car le samedi 4 janvier,
c’est la veille de l’épiphanie. Nous nous plongerons donc dans ce récit de la
Bible avec ces mages qui quittent leur palais, leur terre. Ils font un long
voyage guidés par une étoile. Ce voyage est aussi une quête intérieure qui
parle de paix et de joie.
Et bien sûr, pour le goûter, nous
mangerons la galette des rois!
Il y a 3 mots clé pour cette journée
: Témoignages, prières et convivialité. J’en ajoute un quatrième : Liberté.
S’il
vous plait, sentez-vous LIBRE de venir à toute la journée ou seulement à une
partie de la journée. Sentez-vous de LIBRE de participer à la prière et à la
messe. Sentez-vous LIBRE de parler de votre situation personnelle ou pas.
Si vous avez des questions,
contactez-nous ! En attendant, je vous souhaite de la paix et de la joie. A
bientôt !
Informations pratiques :
• L'événement a lieu à Mons, à la
Maison de Mesvin, Chaussée de Maubeuge 457, 7024, Ciply.
• On vous attends le samedi 4
janvier 2025 de 10h à 16h. Messe à 16h30.
Voici
le programme :
10h : Accueil
10h30 : Mot d’accueil et temps de
prière
11h : 1er témoignage. Angélique C, maman de 5
enfants, a fait son coming out il y a 4 ans.
11h20 : Pause
11h30 : 2ème témoignage. Angélique
B a accompagné un de ses 4 enfants dans son changement de genre.
12h : 1er temps de partage de
parole (par groupes de 6 à 7 personnes) 12h45 : repas tiré du sac
13h45 : 3ème témoignage. Xavier
G, converti à la foi catholique, a changé sa façon de vivre son homosexualité.
14h10
: 4ème témoignage. Henri A prêtre jésuite, suite à son expérience familiale,
accompagne spirituellement des personnes et des familles.
14h30 : 2ème temps de partage de
parole (mêmes petits groupes) 15h30 : Galette des rois
16h30 : Messe
• Apporter votre pique-nique
pour le midi.
• Participation de 5€/personne
pour les boissons, café et galette des rois.
Venez nombreux !
Bien fraternellement,
Marie Gralzinski, pour la pastorale des couples et
familles.
Dans l’Église de Belgique…
28/11/2024 – Le samedi 7 décembre prochain, la Fondation Dignity organise une journée de rencontre pour les victimes d'abus sexuels dans l'Église. Lors de cette journée, le projet de plan d'action de l'Église sera discuté et les réactions des victimes concernées seront recueillies.
La Fondation Dignity a été chargée par la Conférence des Évêques de Belgique de poursuivre l’élaboration et la coordination du Plan de lutte contre les abus sexuels dans l'Église catholique en Belgique. Dans ce contexte, Dignity organise donc une journée de rencontre pour les victimes d'abus sexuels dans l'Église le samedi 7 décembre 2024. La journée sera également l'occasion de présenter les résultats de l'enquête menée par la KU Leuven auprès de victimes. Ces résultats ont servi de base à l'élaboration du plan d'action, tout comme les recommandations des commissions parlementaires ainsi que les journées de dialogue avec des victimes en juin dernier.
Modalités pratiques :
• Date : le samedi 7 décembre 2024 - Horaire : début à 10 heures - fin prévue vers 16 heures - Lieu : rue Guimard 1, 1040 Bruxelles. Il y a un parking souterrain. Depuis la gare de Bruxelles-Central, il faut compter 15 minutes de marche vers la ville haute, en passant par le Parc de Bruxelles. Métro Arts-Loi
• Déjeuner : un repas sandwichs est proposé
• Inscription : au plus tard le 3 décembre 2024 à ce.belgica@interdio.be
Toute personne ayant été confrontée à des abus sexuels au sein de l'Église est la bienvenue. La confidentialité de chaque participant sera garantie.
SERVICE DE PRESSE ET D'INFORMATION DE LA CONFÉRENCE DES ÉVÊQUES DE BELGIQUE