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Paroisse de Leuze-en-Hainaut

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UNITE PASTORALE DE LEUZE-EN-HAINAUT
Unité pastorale refondée
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Une Parole … Une Prière

TEMPS DU CARÊME – 4ème DIMANCHE
…PÈRE !...

« En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Un homme avait deux fils.     Le plus jeune dit à son père : ‘Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.’ Et le père leur partagea ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre. Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il rentra en lui-même et se dit : ‘Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.’ Il se leva et s’en alla vers son père.
Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : ‘Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.’ Mais le père dit à ses serviteurs : ‘Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.’ Et ils commencèrent à festoyer.
Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. Celui-ci répondit : ‘Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.’ Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier. Mais il répliqua à son père : ‘Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !’ Le père répondit : ‘Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! »
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc Luc15, 1-3.11-32
Illustration : Pierre LUSSIER, Le retour de l’enfant prodigue

Dessinateur et paysagiste remarquable, Pierre Lussier, né en 1945, est un peintre figuratif de la région de Québec qui s’inscrit, tout comme Marius Dubois, dans la tradition classique inspirée des maîtres de la Renaissance. Ses tableaux, au traitement d’une extrême précision, aux couleurs suaves, translucides et apaisantes reflétant une conception édénique du monde, lui ont valu l’adulation des connaisseurs friands de virtuosité technique et le rejet sans appel des tenants de l’art actuel.
« Il est frappant de constater à quel point la parabole de l’enfant prodigue n’a rien perdu de sa vérité et de sa
puissance universelle deux mille ans après que Jésus nous l’ait donnée.
En la laissant prendre forme sous mon pinceau, j’ai compris que j’étais moi-même ce fils, mais aussi ce père et ce frère. Je me suis laissé envahir par chacun des sentiments que ces trois personnages ont pu éprouver et pleurer sur mon propre cœur qui tantôt se donne et tantôt se refuse pour son plus grand malheur, mais qui toujours est aimé et tendrement attendu.
Il m’a été facile et agréable de transposer la scène dans notre monde contemporain, celui qui m’ a été assigné par le Père pour que je l’y trouve selon sa mystérieuse sagesse. »
Pierre Lussier

Remarque : à Leuze, les catéchumènes vont vivre le deuxième scrutin ; dans ce cas, l’Evangile proclamé est différent : il s’agit du récit johannique de la rencontre de Jésus avec l’aveugle-né (Jn 9, 1-41)

Méditation du Pape François…

Angélus – Place St-Pierre, Rome – 27 mars 2022

Chers frères et sœurs, bonjour !
 
L’Évangile de la liturgie d’aujourd’hui rapporte la parabole dite du fils prodigue (cf. Lc 15, 11-32). Elle nous fait entrer dans le cœur de Dieu, qui pardonne toujours avec compassion et tendresse, toujours. Dieu pardonne toujours, c’est nous qui nous lassons de demander pardon, mais Lui pardonne toujours. Elle nous dit que Dieu est Père, que non seulement il accueille à nouveau, mais qu’il se réjouit et fait la fête pour son fils, revenu à la maison après avoir dilapidé toute ses possessions. Ce fils, c’est nous, et il est émouvant de penser que le Père nous aime toujours et nous attend.
Mais dans la même parabole, il y a également le fils aîné, qui entre en crise face à ce Père. Et qui peut nous faire entrer en crise nous aussi. En effet, il y a aussi ce fils aîné en nous et, au moins en partie, nous sommes tentés de lui donner raison : il avait toujours fait son devoir, il n’avait pas quitté la maison, c’est pourquoi il est indigné de voir son père embrasser à nouveau son frère qui s’est mal comporté. Il proteste et dit : « Voilà tant d’années que je te sers, sans avoir jamais transgressé un seul de tes ordres », et au contraire, « pour ton fils que voici » tu fais même la fête ! (vv. 29-30). Je ne te comprends pas. Telle est l’indignation du fils aîné.
De ces paroles ressort le problème du fils aîné. Dans son rapport avec le Père, il fonde tout sur la stricte observance des ordres, sur le sens du devoir. Cela peut être aussi notre problème, notre problème entre nous et avec Dieu : perdre de vue qu'il est Père et vivre une religion distante, faite d’interdictions et de devoirs. Et la conséquence de cette distance est la rigidité envers le prochain, que l’on ne voit plus comme un frère. Dans la parabole, en effet, le fils aîné ne dit pas au Père mon frère, non, mais ton fils, comme pour dire : ce n’est pas mon frère. Et à la fin, c’est précisément lui qui risque d’être exclu de la maison. En effet — dit le texte — « il ne voulait pas entrer » (v. 28). Parce qu’il y avait l’autre.
Voyant cela, le Père sort le supplier : « Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi » (v. 31). Il cherche à lui faire comprendre que pour lui, chaque fils est toute sa vie. C’est ce que savent bien les parents, qui s’approchent beaucoup du sentiment de Dieu. Il y a une belle phrase d’un père dans un roman : « Quand je suis devenu père, j’ai compris Dieu » (Honoré de Balzac, le Père Goriot). À ce moment de la parabole, le Père ouvre son cœur à son fils aîné et lui exprime deux besoins, qui ne sont pas des ordres, mais des nécessités du cœur : « Il fallait bien festoyer et se réjouir, puisque ton frère que voilà était mort et il est revenu à la vie » (v. 32). Voyons si nous aussi, nous avons dans le cœur ces deux besoins du Père : faire la fête et se réjouir.    
Tout d’abord faire la fête, c’est-à-dire manifester notre proximité à qui se repentit ou est en chemin, à qui est en crise ou est éloigné. Pourquoi faut-il faire cela ? Parce que cela aidera à surmonter la peur et le découragement, qui peuvent venir du souvenir de ses propres péchés. Celui qui a commis une faute se sent souvent réprimandé par son propre cœur ; la distance, l’indifférence et les mots durs n’aident pas. C’est pourquoi selon le Père, il faut donc lui offrir un accueil chaleureux, qui l’encourage à persévérer. « Mais père, il a fait tant de bêtises ! » : un accueil chaleureux. Et nous, est-ce que nous agissons ainsi ? Cherchons-nous ceux qui sont loin, souhaitons-nous faire la fête avec eux ? Combien de bien peut faire un cœur ouvert, une oreille attentive, un sourire transparent ; faire la fête, ne pas mettre mal à l’aise ! Le père pouvait dire : c’est bien, mon fils, reviens à la maison, reviens travailler, va dans ta chambre, installe-toi, et au travail ! Et cela aurait été un bon pardon. Mais non ! Dieu ne sait pas pardonner sans faire la fête ! Et le père fait la fête, en raison de la joie qu’il éprouve car son fils est revenu.
Et puis, selon le Père, il faut se réjouir. Celui qui a un cœur à l’écoute de Dieu, lorsqu’il voit le repentir d’une personne, quelle que soit la gravité de ses erreurs, s’en réjouit. Il ne s’arrête pas sur les erreurs, il ne pointe pas du doigt le mal, mais il se réjouit du bien, car le bien de l’autre est aussi le mien ! Et nous, savons-nous voir les autres ainsi ?
Je me permets de raconter une histoire, fictive, mais qui fait voir le cœur du père. Il y a eu un opéra pop, il y a trois ou quatre ans, sur le thème du fils prodigue, avec toute l’histoire. Et à la fin, quand ce fils décide de revenir auprès du père, il se confie à un ami et lui dit : « Tu sais, j’ai peur que mon père me rejette, qu’il ne me pardonne pas ». Et l’ami lui donne ce conseil : « Envoie une lettre à ton père et dis-lui : “Père, je suis repenti, je veux revenir à la maison, mais je ne suis pas sûr que tu seras content. Si tu veux me recevoir, s’il te plaît, met un mouchoir blanc à la fenêtre” ». Puis il se met en route. Et quand il fut près de la maison, là où la route dessinait son dernier virage, il vit devant lui sa maison. Et que vit-il ? Non pas un mouchoir : elle était pleine de mouchoirs blancs, les fenêtres, tout ! Le Père nous reçoit ainsi, avec plénitude, avec joie. Voilà notre Père !
Savons-nous nous réjouir pour les autres ? Que la Vierge Marie nous enseigne à accueillir la miséricorde de Dieu, afin qu’elle devienne la lumière à travers laquelle regarder notre prochain.
: Vatican


Chers frères et sœurs,
avec le signe pénitentiel des cendres sur la tête, nous commençons le pèlerinage annuel du Saint Carême dans la foi et dans l’espérance. L’Église, mère et maîtresse, nous invite à préparer nos cœurs et à nous ouvrir à la grâce de Dieu pour que nous puissions célébrer dans la joie le triomphe pascal du Christ-Seigneur, sur le péché et sur la mort. Saint Paul le proclame : « La mort a été engloutie dans la victoire. Ô Mort, où est ta victoire ? Ô Mort, où est-il, ton aiguillon ? » ( 1 Co 15, 54-55). En effet, Jésus-Christ, mort et ressuscité, est le centre de notre foi et le garant de la grande promesse du Père qu’est la vie éternelle déjà réalisée en son Fils bien-aimé (cf. Jn 10, 28 ; 17, 3). [1]
Je voudrais proposer à l’occasion de ce Carême, enrichi par la grâce de l’année jubilaire, quelques réflexions sur ce que signifie marcher ensemble dans l’espérance, et découvrir les appels à la conversion que la miséricorde de Dieu adresse à tous, en tant qu’individus comme en tant que communautés.
Tout d’abord, marcher. La devise du Jubilé, “pèlerins de l’espérance”, nous rappelle le long voyage du peuple d’Israël vers la Terre promise, raconté dans le livre de l’Exode : une marche difficile de l’esclavage à la liberté, voulue et guidée par le Seigneur qui aime son peuple et lui est toujours fidèle. Et nous ne pouvons pas évoquer l’exode biblique sans penser à tant de frères et sœurs qui, aujourd’hui, fuient des situations de misère et de violence, partant à la recherche d’une vie meilleure pour eux-mêmes et pour leurs êtres chers. Un premier appel à la conversion apparaît ici car, dans la vie, nous sommes tous des pèlerins. Chacun peut se demander : comment est-ce que je me laisse interpeller par cette condition ? Suis-je vraiment en chemin ou plutôt paralysé, statique, dans la peur et manquant d’espérance, ou bien encore installé dans ma zone de confort ? Est-ce que je cherche des chemins de libération des situations de péché et de manque de dignité ? Ce serait un bon exercice de Carême que de nous confronter à la réalité concrète d’un migrant ou d’un pèlerin, et de nous laisser toucher de manière à découvrir ce que Dieu nous demande pour être de meilleurs voyageurs vers la maison du Père. Ce serait un bon “test” pour le marcheur.
En second lieu, faisons ce chemin ensemble. Marcher ensemble, être synodal, telle est la vocation de l’Église. [2] Les chrétiens sont appelés à faire route ensemble, jamais comme des voyageurs solitaires. L’Esprit Saint nous pousse à sortir de nous-mêmes pour aller vers Dieu et vers nos frères et sœurs, et à ne jamais nous refermer sur nous-mêmes. [3] Marcher ensemble c’est être des tisseurs d’unité à partir de notre commune dignité d’enfants de Dieu (cf. Ga 3,26-28) ; c’est avancer côte à côte, sans piétiner ni dominer l’autre, sans nourrir d’envies ni d’hypocrisies, sans laisser quiconque à la traîne ou se sentir exclu. Allons dans la même direction, vers le même but, en nous écoutant les uns les autres avec amour et patience.
En ce Carême, Dieu nous demande de vérifier si dans notre vie, dans nos familles, dans les lieux où nous travaillons, dans les communautés paroissiales ou religieuses, nous sommes capables de cheminer avec les autres, d’écouter, de dépasser la tentation de nous ancrer dans notre autoréférentialité et de nous préoccuper seulement de nos propres besoins. Demandons-nous devant le Seigneur si nous sommes capables de travailler ensemble, évêques, prêtres, personnes consacrées et laïcs, au service du Royaume de Dieu ; si nous avons une attitude d’accueil, avec des gestes concrets envers ceux qui nous approchent et ceux qui sont loin ; si nous faisons en sorte que les personnes se sentent faire partie intégrante de la communauté ou si nous les maintenons en marge. [4] Ceci est un deuxième appel : la conversion à la synodalité.
Troisièmement, faisons ce chemin ensemble dans l’espérance d’une promesse. Que l’ espérance qui ne déçoit pas (cf. Rm 5, 5), le message central du Jubilé [5], soit pour nous l’horizon du chemin de Carême vers la victoire de Pâques. Comme nous l’a enseigné le Pape Benoît XVI dans l’encyclique Spe salvi : « L’être humain a besoin de l’amour inconditionnel. Il a besoin de la certitude qui lui fait dire : “Ni la mort ni la vie, ni les esprits ni les puissances, ni le présent ni l’avenir, ni les astres, ni les cieux, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus Christ” ( Rm 8, 38-39) ». [6] Jésus, notre amour et notre espérance, est ressuscité, [7] il vit et règne glorieusement. La mort a été transformée en victoire, et c’est là que réside la foi et la grande espérance des chrétiens : la résurrection du Christ !
Et voici le troisième appel à la conversion : celui de l’espérance, de la confiance en Dieu et en sa grande promesse, la vie éternelle. Nous devons nous demander : ai-je la conviction que Dieu pardonne mes péchés ? Ou bien est-ce que j’agis comme si je pouvais me sauver moi-même ? Est-ce que j’aspire au salut et est-ce que j’invoque l’aide de Dieu pour l’obtenir ? Est-ce que je vis concrètement l’espérance qui m’aide à lire les événements de l’histoire et qui me pousse à m’engager pour la justice, la fraternité, le soin de la maison commune, en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte ?
Sœurs et frères, grâce à l’amour de Dieu en Jésus-Christ, nous sommes gardés dans l’espérance qui ne déçoit pas (cf. Rm 5, 5). L’espérance est “l’ancre de l’âme”, sûre et indéfectible. [8] C’est en elle que l’Église prie pour que « tous les hommes soient sauvés » ( 1Tm 2,4) et qu’elle attend d’être dans la gloire du ciel, unie au Christ, son époux. C’est ainsi que s’exprime sainte Thérèse de Jésus : « Espère, ô mon âme, espère. Tu ignores le jour et l’heure. Veille soigneusement, tout passe avec rapidité quoique ton impatience rende douteux ce qui est certain, et long un temps très court » ( Exclamations de l’âme à son Dieu, 15, 3). [9]
Que la Vierge Marie, Mère de l’Espérance, intercède pour nous et nous accompagne sur le chemin du Carême.
Rome, Saint-Jean-de-Latran, 6 février 2025, mémoire de Saint Paul Miki et ses compagnons, martyrs.
FRANÇOIS
[1] Cf. Lett. enc. Dilexit nos (24 ottobre 2024), n. 220
[2] Cf. Homélie de la messe de canonisation des Bienheureux Giovanni Battista Scalabrini e Artemide Zatti, 9 octobre 2022.
[3] Cf. Idem.
[4] Cf. Ibid.
[5] Cf. Bulle Spes non confundit, n. 1.
[6] Lett. enc. Spe salvi (30 novembre 2007), n. 26.
[7] Cf. Séquence du dimanche de Pâques.
[8] Cf. Catéchisme de l’Église catholique, n. 1820.
[9] Idem., n. 1821.

Méditation de notre Évêque, Mgr Guy Harpigny…

 
Anniversaire du Concile œcuménique de Nicée (325) (IX)
 
 
Méliton de Sardes
Méliton a, semble-t-il, été évêque de Sardes, ancienne capitale de la Lydie, une des sept Églises de l’Apocalypse. Il aurait écrit une Apologie adressée à Marc Aurèle, vers 176-177. Il serait mort vers 190. Il est surtout connu par son Homélie sur la Pâque. Il insiste sur l’aspect sacrificiel de la mort de Jésus, comme réitération finale et définitive de la Pâque juive. Jésus est identifié comme l’Agneau immolé. Dans le sacrifice de Jésus, nous avons l’union des deux natures dans le Christ. Il est le Verbe de Dieu présent à la création et il opère en sa personne, comme Verbe et être humain, le salut.   
Méliton est un témoin d’une des formes de la fête de Pâques. Sous sa forme la plus ancienne, la fête pascale est célébrée à la date où les Juifs célèbrent Pessah, lors de la pleine lune de printemps, dans la nuit du 14 au 15 nisan. À partir du terme « quatorzième jour », on arrive à l’expression « quartodéciman ». Cette manière de célébrer est appliquée en Asie Mineure et en Mésopotamie jusqu’au IIIe siècle et même jusqu’au IVe siècle. Méliton fait partie des quartodécimans.
Ailleurs, à Rome, en Égypte et en Afrique du Nord, la fête pascale est déplacée vers les vendredi, samedi et dimanche après le 14 nisan, parce que les évangiles situent la mort et la résurrection de Jésus durant ces jours de la semaine. D’où le nom de « triduum pascal » en Afrique du Nord et en Égypte dès le IIe siècle.
L’évêque de Rome, Victor (189-199), demande vers 190, aux quartodécimans, de célébrer Pâques le dimanche qui suit l’équinoxe de printemps.
Tatien
Né entre 120 et 130 dans une province limitrophe de l’influence romaine et de l’influence perse, dans la haute vallée de l’Euphrate, peut-être Nisibe (Nusaybin aujourd’hui en Turquie), Tatien a un caractère tranché. Il arrive à Rome vers 150, où il devient disciple de Justin. Il quitte Rome vers 170. Il rejoint le mouvement des encratistes avant de fonder son propre mouvement. Les encratistes sont des chrétiens qui reprennent des aspects dits « radicaux » des pratiques proposées dans le Nouveau Testament en vue de constituer des « groupes de purs ». Ils rejettent le mariage, le vin et la nourriture carnée. Par ce fait, Tatien quitte la Grande Église.
Dans le Discours aux Grecs, Tatien renie tous les apports culturels de son éducation. Face au message évangélique, les classiques hellènes n’ont plus aucune pertinence. On ne connaît pas encore les circonstances qui ont suscité la rédaction de ce discours.
Revenu en Coéle-Syrie (la Syrie à l’exception de la Phénicie), il rédige le Diatessaron. Certains pensent qu’il a rédigé en grec, avant que le texte ne soit traduit en syriaque. D’autres pensent que Tatien a rédigé immédiatement en syriaque. Il s’agit d’une tentative de n’avoir qu’un seul évangile, au lieu de quatre.
Dans le développement de sa pensée, Tatien veut préserver la monarchie divine. Le Verbe est souvent présenté comme subordonné au Père. Il n’y a pas d’articulation entre le Dieu créateur et le Dieu sauveur
Théophile d’Antioche
Après la mort d’Ignace d’Antioche, deviennent évêques d’Antioche, Héron (107-vers 127), Corneille (vers 127-vers 154), Éros (vers 154-vers 169) et Théophile (vers 169-182 ?). D’origine païenne, converti à la foi chrétienne, Théophile est de langue grecque et il ignore l’hébreu. Il rédige sous le principat de Marc Aurèle (161-180).
On garde de Théophile trois livres À Autolycos. Dans le premier livre, Théophile développe une dissertation sur la transcendance de Dieu. Il appuie la thèse de la double connaissance de Dieu : par la loi naturelle et par la foi. La force de la résurrection du Christ prouve la véracité de la révélation chrétienne et vient détruire les croyances païennes. Dans le deuxième livre, Théophile démontre que seule la foi chrétienne est digne de crédibilité. Celle-ci ne s’appuie pas seulement sur les écrits néotestamentaires ; déjà dans les Écritures juives était annoncée la vérité du Christ. Le troisième livre reprend le contenu des deux premiers.
Insistant sur la transcendance de Dieu, Théophile a tendance à amoindrir les rôles du « Fils » et de « l’Esprit », leur accordant le titre de « puissances » du Père, ne faisant qu’un avec Lui. Dans Autolycos 2,22,3, apparaît pour la première fois dans l’histoire de la littérature chrétienne, l’adverbe trin où il décline Dieu « trois » : le Père, le Verbe et la Sagesse.
Théophile reprend également la distinction que font les stoïciens concernant le Logos : le Logos contenu (endiathêtos) et le Logos proféré (prophorikos), permettant ainsi de lier éternité et engendrement du Verbe. Il dit aussi que le Verbe s’est revêtu de la figure (prosôpon) du Père.
La lettre à Diognète
On ne sait pas encore qui est l’auteur de cette lettre, ni le lieu de sa rédaction (Alexandrie en Égypte, à Rome ou en Asie). Après avoir dénoncé les mensonges des cultes païens et de la religion juive, l’auteur de la lettre démontre la supériorité du christianisme. Les chrétiens deviennent l’âme du monde ; le Verbe est l’instrument de la Révélation divine dont la preuve éminente de sa force réside dans le témoignage des martyrs. La connaissance de Dieu ne passe que par ce qui nous a été dévoilé dans et par le Verbe.
Où en sommes-nous ? Après avoir évoqué quelques Pères et quelques auteurs chrétiens, nous pouvons au moins sentir le contexte dans lesquels ils baignent. Les chrétiens deviennent, dans l’empire romain, un mouvement de plus en plus important et, par conséquent, objet de vigilance des autorités. Par ailleurs, de nouvelles communautés apparaissent. Elles sont « fondées » par des personnes tout à fait étrangères à la foi chrétienne ; d’autres restent dans la mouvance chrétienne comme Marcion et Tatien.
A la fin du IIe siècle, nous rencontrons des témoins qui sont des géants de la pensée chrétienne. Chacun d’eux a déjà fait l’objet de multiples études. Nous entrons progressivement dans de grandes synthèses du contenu de la foi chrétienne.
Dans Après Jésus, L’invention du Christianisme, 2020 :- Larry W. Hurtado, Les origines de la dévotion à Jésus, pp. 347-354
- Marc Rastoin, Comment les trois premiers évangélistes ont-ils nommé
Jésus ?, pp. 355-364
- Yves-Marie Blanchard, Les titres et fonctions de Jésus, selon Jean, pp. 365-374
- Michel Fédou, Ignace d’Antioche, pasteur et théologien, pp. 468-470
Dans Découvrir les Pères de l’Église, Nouveau Manuel de Patristique, 2024 :
- Philippe Henne, Les Pères Apostoliques, p. 75-100
- Philippe Molac, Les Apologistes, p. 101-133
 + Guy Harpigny,
Évêque de Tournai
(Source : Eglise de Tournai Mars 2025)




 
Le temps de Carême 2025 débute ce 5 mars avec le Mercredi des Cendres. À la Cathédrale de Tournai, nombreux étaient les fidèles rassemblés pour vivre une célébration matinale. À cette occasion, Mgr Harpigny a rappelé le sens du Carême. Comme l’a dit Mgr Harpigny dans son homélie, il existe plusieurs façons de percevoir le Carême. Il y a bien sûr la manière traditionnelle, avec le jeûne durant lequel le croyant «s’abstient de certaines choses». Mais si nous regardons dans le passé, nous nous rendons compte que l’origine de cette période est liée à ceux qui n’avaient pas connu le Christ et qui demandaient à devenir chrétiens. Ce processus pouvait durer des mois. «Et durant les derniers mois, quarante jours, on se préparait vraiment immédiatement à recevoir les sacrements du baptême, de la confirmation et de l’eucharistie à Pâques», rappelle-t-il
Ce Carême créé pour ceux qui demandaient les sacrements de l’Initiation chrétienne a toujours cette signification aujourd’hui pour les adultes et adolescents qui demandent à recevoir ces sacrements. «Il n’y a pas d’âge pour devenir chrétien, ce n’est écrit nulle part dans la Bible», souligne notre évêque. Aujourd’hui encore, ces dernières semaines permettent aux catéchumènes de se préparer. Ceux du diocèse de Tournai –ils sont plus d’une centaine cette année– vivront d’ailleurs l’Appel décisif ce dimanche 9 mars à la Collégiale Sainte-Waudru de Mons.

 
Et pour ceux qui dont déjà chrétiens
Pour les chrétiens confirmés, «le temps du Carême n’est pas pour devenir chrétien mais pour renouveler en nous ce qu’on a reçu au moment du baptême. Et ce renouvellement, ce n’est pas seulement des choses d’extérieur –il en faut bien sûr– mais c’est surtout un contact avec Dieu.»
Mgr Harpigny a partagé avec l’assemblée son message pour le Carême à venir : «Chers amis, que durant ce Carême 2025 nous puissions vraiment voir où nous en sommes dans notre vie. Pas pour donner des points ou pour être bien vus mais pour voir en vérité où nous en sommes (…) Que ce Carême soit pour nous un nouvel élan pour notre foi et en tout cas pour tous, pour toutes, une étape dans notre vie chrétienne. C’est ainsi que progressivement nous entrons dans un monde nouveau.»
L’un des temps forts de la célébration de ce mercredi est bien évidemment l’imposition des cendres, précédée par la vénération de la Parole de Dieu. À ce moment, le prêtre prononce les mots «Convertissez-vous et croyez à l’Évangile». Et Mgr Harpigny de dire : «Le Carême est un temps où on peut changer certaines choses en soi. Et bien osons changer, convertissez-vous comme Jésus le demande dès le début de son évangile quand il commence à prêcher en Galilée. Il aurait pu raconter un tas de choses, si les gens ne l’avaient pas écouté, s’ils n’avaient pas laissé changer quelque chose en eux, ils n’y auraient pas cru. Beaucoup y ont cru. Et bien, soyons de ceux-là.»
 
Texte : Marie Lebailly
Photos : Mathilde Duquesne
( : Diocèse de Tournai)
  

Un mot du Curé…
   
4ÈME DIMANCHE DE CARÊME
DEUXIÈME SCRUTIN  
DE LOUISE ET CHLOÉ
UAND JÉSUS PASSE DANS NOTRE VIE
« Jésus vit sur son passage un homme qui était aveugle de naissance »… Notre Dieu n’a pas élu résidence dans les nuages ; son domicile, c’est la terre des hommes. Et là, nul visage ne lui est étranger ! Même « l’homme aux yeux fermés » rejeté par ceux qui ont les yeux ouverts… Jésus n’a pas abandonné et n’abandonnera pas ses préférés, les petits, les frappés de la vie, les blessés du corps, du cœur ou de l’esprit…  
Oh ! Bien sûr ! Cela dérange ! Pensez ! S’il est aveugle, c’est de sa faute, ou celle de ses parents au moins ? Et les autres le regardent : disciples, voisins, pharisiens, ses parents même… Ils ont tous leur avis sur la question… Bien sûr !… Tout le monde a toujours un avis sur tout le monde… sauf sur soi bien souvent… Jésus, lui, n’a pas d’avis ; il ne fait presque rien, d’ailleurs : un peu de boue… un peu de glaise… comme à l’origine… pour recréer l’Homme au milieu du monde… Et puis cette parole : « Va te laver à la piscine de Siloé… » Et il y va, l’homme, alors qu’il ne voit pas encore… Et puis, il revient… Il est guéri… C’est que, quand Jésus passe, l’inattendu se produit toujours… Mais il devait aller et revenir… c’est-à-dire commencer à découvrir qui est le Christ… apprendre où il demeure… C’est vrai : on ne voit rien si on ne va pas voir !...
Louise, Chloé, cela fait longtemps sans doute que vous avez entendu parler de Jésus, de Dieu… Mais il fallait qu’un jour vous veniez voir par vous-mêmes… C’est ce que vous faites dans ce temps de préparation que vous vivez depuis plusieurs mois… On peut entendre parler de Jésus, on peut recevoir tous les témoignages possibles et imaginables… Si on ne vient pas voir soi-même, si on n’a pas le désir de venir voir soi-même qui il est, si on ne répond pas soi-même à sa question « Crois-tu au Fils de l’Homme ? »… rien ne viendra nous convaincre… aucune parole humaine ne pourra vous convaincre… Il faut venir voir soi-même Jésus et lui répondre « Je crois, Seigneur »… Ce que vous ferez lors de la Nuit de Pâques, juste avant de recevoir les Sacrements de l’Initiation chrétienne…  
Finalement, dans cette page d’Évangile, St Jean nous aide à comprendre la dynamique de la vie de Jésus : mettre au centre ce qui est, pour le monde, à la périphérie…  
Parfois, on entend dire : « Pourquoi tant de chichis autour des catéchumènes ? C’est comme si on applaudissait le fait qu’ils sont « en retard » vis-à-vis du baptême, de la confirmation, de la communion… » Les gens qui pensent ainsi n’ont toujours pas compris que Jésus n’est pas venu pour les bien-portants, mais pour ceux qui sont loin… pour ceux qui sont à la périphérie… un mot qui marque le pontificat du Pape François… L’Église n’est pas d’abord là pour ceux qui estiment leur vie de foi tellement élevée par rapport aux autres « pauvres mortels »… Ceux-là, ils « savent », ils n’ont pas besoin de nous… En effet, quand vous connaissez la route à prendre, vous n’avez pas besoin de GPS, mais si vous êtes perdus, c’est là que vous avez besoin du GPS !… L’Eglise doit être le GPS des perdus dans la vie… de ceux qui cherchent un chemin… de ceux qui acceptent de dire un jour : « Je ne sais plus où j’en suis… montre-moi la route… Je suis l’aveugle sur le chemin… » Ceux-là, c’est notre devoir, nous devons les conduire au Christ Jésus… Avec la boue du chemin, Lui, il ouvrira leurs yeux à la lumière de notre Père…
(Illustration : Macha Chmakoff, ‘Vois-tu quelque chose ?’ (81x65)
Chanoine Patrick Willocq


 
Chanoine Patrick Willocq


Le « scrutin » : qu’est-ce que c’est ?  
 
Lisons ce qu’en dit notre Évêque, Mgr Harpigny…
 
« Peu de chrétiens savent en quoi consiste le carême (…) Aussi pourrait-on se référer à l’expérience des catéchumènes pour en saisir le sens. Les catéchumènes sont des personnes qui demandent à l’Église de recevoir les sacrements de l’initiation chrétienne, c’est-à-dire le baptême, la confirmation et l’eucharistie. Ces sacrements sont célébrés lors de la veillée pascale, la vigile qui commence le samedi saint au soir, la veille de la fête de Pâques (…) Lorsqu’un adolescent ou un adulte demande à devenir chrétien, il passe par plusieurs étapes. Après un temps appelé le temps de l’évangélisation, le futur chrétien participe à la célébration de l’entrée en catéchuménat, qui a lieu, par exemple, le premier dimanche de l’Avent. Ensuite, le premier dimanche du Carême a lieu la célébration de l’appel décisif et de l’inscription du nom. Le temps du carême, quarante jours entre le mercredi des cendres et le jeudi saint à midi, les catéchumènes vivent les scrutins. Le premier scrutin est célébré le troisième dimanche du Carême. Chaque scrutin fait apparaître dans le cœur de ceux qui sont appelés ce qu’il y a de faible, de malade et de mauvais, pour le guérir ; et ce qu’il y a de bien, de bon et de saint, pour l’affermir. C’est un exorcisme qui délivre des suites du péché et de l’influence de l’esprit du mal. Le deuxième scrutin est célébré le quatrième dimanche du Carême. Le troisième scrutin est célébré le cinquième dimanche du Carême. A chacun de ces dimanches, les textes de la liturgie de la Parole conduisent à découvrir un des sens de l’initiation chrétienne : la Samaritaine, l’aveugle-né et la résurrection de Lazare. Certes, des pasteurs estiment que ces textes ne sont pas importants, et ils prennent les lectures de l’année en cours. Dommage. C’est dans ces trois beaux textes du IVe Évangile qu’on peut découvrir l’eau, la lumière, la vie qui sont manifestées au cours de la veillée pascale… »  
 
Mgr Harpigny, C’est quoi le Carême ?
 
– Message du 6 mars 2019,
le texte intégral sur le site du Diocèse :
http://www.diocese-tournai.be/decouvrir-le-diocese/mgr-harpigny/271-messages-et-homelies/3412-message-du-6-mars-2019.html
 

Intentions de prière pour la semaine

+ Père, nous te prions pour l’Église : qu’elle appelle sans cesse à devenir des hommes et des femmes de miséricorde… Nous te prions aussi pour les peuples déchirés par les guerres, les familles éclatées, les cœurs meurtris : qu’ils découvrent que la miséricorde est plus forte que
l’égoïsme et que la haine…
+ Père, nous te prions pour les Évêques et les Prêtres à qui tu as confié le ministère de la Miséricorde : qu’ils soient toujours prêts comme toi à accueillir celui qui revient vers toi… Nous te prions encore pour ceux qui souffrent et n’arrivent pas à demander pardon ou à pardonner : qu’ils partagent un jour la joie de la réconciliation…
+ Père, nous te prions pour les catéchumènes qui vont recevoir les sacrements de l’Initiation chrétienne dans la nuit de Pâques : qu’ils soient comblés de ta tendresse… Nous te prions enfin pour les membres de notre communauté qui vivent le carême comme un vrai temps de conversion : apprends-nous tous à pardonner comme tu pardonnes…
+++++
+ Pour Lucie et Chloé… Pour que Dieu lui-même les conduise à son Christ, lumière venue en ce monde, prions le Seigneur…
+ Pour que, préférant la folie de la Croix à la sagesse du monde, Lucie et Chloé aient part à la gloire de Dieu, prions le Seigneur…
+ Pour que Lucie et Chloé soient illuminées par l’Esprit, pour qu’elles confessent toujours l’Évangile du salut et le transmettent à tous ceux que la vie mettra sur leur route, prions le Seigneur…
+ Pour Gabriel qui reçoit le baptême ce dimanche : que ses parents, parrain et marraines lui fassent découvrir la beauté et la profondeur de la Bonne Nouvelle de Jésus…
+ Pour que nous vivions de telle manière que nous soyons vraiment lumière du monde dans le Christ, prions le Seigneur…
+ Pour que tous les habitants du monde connaissent le Dieu créateur, celui qui donne à tout être humain l’Esprit et la vie, prions le Seigneur…
 
CONTACTS

M. le Chanoine Patrick Willocq, curé
Responsable de l’Unité pastorale
Curé de tous les clochers de l’entité de Leuze
Tour Saint-Pierre 15
7900 Leuze-en-Hainaut
069/77.79.03
0479/62.66.20

M. le Diacre Jean-Marie Bourgeois
Pastorale du Baptême des petits enfants – Pastorale scolaire
Grand-Rue 56
7900 Leuze-en-Hainaut
0470/100 340

M. le Diacre Michel Hublet
Mise à jour du site internet
Avenue de la Croix-Rouge 44
7900 Leuze-en-Hainaut

Règlement Général sur la Protection des Données – RGPD – 25 05 2018


Responsable du traitement des données personnelles : Abbé Patrick Willocq,
Curé - Adresse : voir plus haut
Délégué  à la protection des données :
Secrétaire général de la Conférence  épiscopale belge -
Adresse : asbl Centre interdiocésain, rue Guimard 1,  1040 Bruxelles - Tél. : 02/507 05 93 -
Autorité de contrôle : Rue de la Presse 35, 1000 Bruxelles - Tél. : 02/274 48 00 -

Secrétariat décanal
Tour Saint-Pierre 15 – 7900 Leuze-en-Hainaut
069/77.79.03
Permanences : mardi et vendredi de 9h30 à 12h00
En cas d’absence, s’adresser à M. le Doyen

Nous porterons dans notre prière ...

Baptêmes

- Le dimanche 30 mars, à 10h00, en l’église de Leuze, Gabriel De Vreese – Damarrée, enfant de Grégory De Vreese et Auristelle Damarrée

- Le samedi 05 avril, à 14h30, en l’église de Leuze, Eloi et Grégoire Tran, enfants de Emmanuelle Robberechts et Dailam Tran
 
- Le dimanche 06 avril, à 10h00, en l’église de Leuze, Mathis Moreels, enfant de Mathilde Rosier et Emilien Moreels ; Raphaël Carvalho-Schelfhaut, enfant de Rosalie Carvalho et Mickaël Schelfhaut
 
 
- Le dimanche 20 avril, à 10h00, en l’église de Gradmetz, Elena Muzzoni Dussart, enfant de Enjy Muzzoni et Boris Dussart.
 
 
- Le dimanche 27 avril, à 10h00, en l’église de Grandmetz, Marceau Trooster, enfant de Amélie Lemoine et Maurice Trooster.
Que ces enfants découvrent combien notre Dieu les aime !
 
Mariages
- Le samedi 29 mars, à 11h30, en l’église de Leuze : Sandrine Delhoye et Christophe Faignart

 
Que tous nos vœux de bonheur et notre prière accompagnent les nouveaux époux !

Funérailles

Mme Marie-Jeanne Verset demeurait à Leuze. La liturgie des Funérailles sera célébrée en l’église de Leuze le mardi 01 avril 2025 à 10h00.

Aux proches, nous redisons toute notre sympathie dans la foi et l’espérance de l’Evangile.
 
Dans notre Unité pastorale…





Pour les familles… les jeunes... les enfants






 
Pour tout renseignement : jeunes@evechetournai.be   



 
Le temps du carême approche à grands pas. C’est l’occasion de prendre du temps pour revenir à l’essentiel et pour grandir dans l’intériorité. Voici quelques propositions de qualité pour nourrir ce temps en famille.
La famille des Jésuites propose un parcours à vivre en famille, pour marcher vers Pâques.  En vous inscrivant à la retraite, vous retrouverez chaque semaine un petit livret contenant :
🎧 Un lien pour écouter l’évangile du dimanche qui sera lu puis raconté à la manière d’une histoire
📖 Des pistes pour méditer l’évangile du dimanche
💬 Des temps de partage, ou d’action à décider ensemble
✝️ Des idées pour personnaliser un coin prière familial
De beaux moments à vivre ensemble en perspective !
 
 
Le site internet « Vivre la prière en famille » regorge également d’idées et de supports divers pour nourrir les échanges et la prière en famille, durant toute l’année mais aussi particulièrement durant le temps du Carême : https://prierenfamille.ch/2023/03/21/careme-et-paques/
N’hésitez pas à fouiner un peu dans cette pépinière de belles propositions : https://prierenfamille.ch
Enfin, nous ne pouvons que vous encourager à vous inspirer des fiches pour vivre un temps de prière en famille : https://diocese-tournai.be/devenir-chretien_0/catechese/prier-en-famille/
Rédigées par divers acteurs pastoraux du diocèse de Tournai, elles proposent à l’aide d’un rituel simple, d’entrer dans la prière à partir de la Parole de Dieu.
Et vous, comment allez-vous vivre le temps du Carême dans votre famille ?
Bon cheminement !
Angélique, pour le service pastoral des couples et familles
( : Diocèse de Tournai)



 
Venez jubilez en famille !
 
L’année jubilaire, c’est aussi pour les familles ! Si vous ne pouvez vous rendre à Rome, pourquoi ne pas venir à Banneux le dimanche 1er juin ? Une journée y est spécialement organisée pour les familles sur le thème de l’espérance.  
 
Au programme :
 
• Accueil à partir de 10h : Vous arrivez à votre aise et vous découvrez le site du Sanctuaire en famille ou en petits groupes. Activités de découverte variées pour tous les âges.
 
• Grand pique-nique à 12h30 : Vous prévoyez ce qu’il faut pour
 
votre famille, nous vous installons confortablement !
 
• Entre 13h30 et 15h45, balade : En famille ou petits groupes :
 
observation de la nature, animations intergénérationnelles sur le thème « chercher et trouver l’espérance »… Accessible aux poussettes.
 
• Clôture par une messe festive des familles à 16h
 
Plus d’info et inscription souhaitée via https://linktr.ee/c.i.f.s  

Dans notre Diocèse de Tournai…


 
La Messe Chrismale 2025 aura lieu le Mardi Saint 15 avril à 18h en la Basilique Notre-Dame de Bonne-Espérance.
La messe chrismale est un événement diocésain, qui rassemble le peuple de Dieu. Cette année, elle est aussi un événement pour toutes les associations qui veillent sur la pérennité du site de Bonne-Espérance, avec ses diverses significations. Un très grand merci à toutes les personnes qui, infatigablement, suscitent des initiatives nouvelles et appellent les générations nouvelles à fortifier et à déployer ce qui a été initié.
N’oublions pas le séminaire épiscopal de Tournai, qui suit les transformations du site. Merci au Recteur de la Basilique, Jean-Pierre Lorette, également directeur du séminaire épiscopal de Tournai, pour son accueil
Venons nombreux à la messe chrismale. Et préparons-nous à célébrer en 2030 les 900 ans de l’abbaye de Bonne-Espérance!
+ Guy Harpigny, Évêque de Tournai







Du 16 au 18 mai 2025, la Basilique Notre-Dame de Bon-Secours va accueillir les reliques de Bernadette Soubirous, la Sainte de Lourdes.
Le 14 juin 1925, Pie XI proclamait Bernadette Soubirous «Bienheureuse». Son corps fut alors transféré dans sa châsse actuelle à Nevers le 18 juillet 1925. Le 8 décembre 1933, le Pape Pie XI canonisait Sainte Bernadette, fêtée dans l’Église de France le 18 février.
Les «Actes originaux», conservés aux Archives de Nevers et rédigés en latin, indiquent que furent prélevés pour les reliques des fragments de côtes, des rotules, beaucoup de cheveux,…
La conservation et l’attribution de ces reliques sont confiées à la Congrégation des Sœurs de la Charité de Nevers, sous la vigilance de l’Évêque de Nevers. Ces reliques ont été offertes par les Sœurs de Nevers à diverses maisons de leur Congrégation. La relique qui se trouve dans le reliquaire, qui part en pérégrination en France et à l’étranger, est une relique remise à la Congrégation des Missionnaires de l’Immaculée Conception (Pères de Garaison), fondée en 1836. À partir de 1866, c’est cette congrégation qui dirigea le Sanctuaire de Lourdes, à la demande de Mgr Laurence, Évêque de Tarbes.
En 2018, le Très Révérend Père Horacio Brito, Supérieur Général des Missionnaires de l’Immaculée Conception, a confié cette relique au Sanctuaire de Lourdes. Depuis 2017, les reliques de sainte Bernadette voyagent à travers le monde pour se rapprocher de ceux qui ne peuvent pas vivre l’expérience d’un pèlerinage à Lourdes. Du 16 au 18 mai 2025, la Basilique Notre-Dame de Bon-Secours va accueillir les reliques de Bernadette Soubirous, la Sainte de Lourdes.
( :Diocèse de Tournai)




Chers Pèlerins, Chères Pèlerines,
Le catalogue 2025 est disponible. Il a été expédié la semaine dernière à près de 4.000 adresses et transmis à presque toutes les Unités Pastorales. Avant même sa parution, notre saison connait un départ sans précédent. Deux destinations sont malheureusement déjà complètes.
Paris : La Médaille Miraculeuse et Notre-Dame. Depuis quelques années, nous sommes entre 40 et 50 pèlerins à nous rendre à la Rue du Bac.
Cette année, les 80 places ont été épuisées dès le 15 février grâce à la communication lancée en octobre dans la revue, puis en janvier sur notre site internet.
Nous sommes conscients qu’il y aura de nombreux déçus, et nous reprogrammerons cette destination en 2026. Si la liste d’attente s’avère très importante en avril, nous tenterons de la reprogrammer dès septembre ou octobre.
Deuxième grand succès : le jubilé à Rome. Pour cette destination, nous avions déjà conseillé de préréserver dès février 2024. Les dernières places partent au moment où nous vous écrivons, mais n’hésitez pas à vous mettre sur la liste d’attente. Qui sait, il y aura peut-être l’un ou l’autre désistement.
En feuilletant ce catalogue, vous verrez qu’il reste de nombreuses autres destinations attrayantes.
Au 2° trimestre, ne manquez pas le passage des Reliques de Sainte-Bernadette à Notre-Dame de Bon-Secours. Ensuite, nous repartons en Bourgogne. En 2024, le choix parmi les multiples trésors dont regorge la région fut difficile. Alors, nous vous en proposons 5 ou 6 nouveaux cette année, sous l’angle de la Bourgogne médiévale : Pontigny, Auxerre, Tournus, Chapaize, Paray le Monial et Autun.
Puis, ce sera le week-end de la Pentecôte à Nevers. Le 14 juin, dans le cadre de notre journée dans le diocèse, nous irons à l’abbaye de Chimay où nous aurons le privilège de visiter le cœur de la brasserie. Ne manquez pas cette occasion unique !
En été, ce seront les multiples Lourdes avec des formules pour tous les goûts, et nous terminerons l’année à Lourdes également pour le traditionnel pèlerinage de Noël.
Nos amis de Namur proposent également une belle palette de destinations.
Ainsi, même si certains pèlerinages sont complets, nous sommes confiants que vous en trouverez un à votre goût.
Nos itinéraires 2025 en un coup d’œil
Uniquement les destinations pour lesquelles il y a encore de la place.
09 avril : Banneux 1 jour
23 au 30 avril : Marseille-Nice*
28 avril au 03 mai : TDS – Nord de la Bavière, protestantisme en Franconie*
14 – 21 mai : Sur les pas de Saint Ignace*
16 – 18 mai : Les reliques de Sainte Bernadette à Bon-Secours
24 au 28 mai : La Bourgogne médiévale
07 – 09 juin : Week-end de Pentecôte à Nevers
14 juin : L’abbaye de Scourmont à Chimay
22 au 27 juin : TDS – Bible dans les Alpes
30 juin – 06 juillet : L’Angleterre à la croisée des traditions*
13 – 19 juillet : Lourdes
                           Lourdes, sur les pas de st Jacques
                           Lourdes pour marcheurs*           
                           Lourdes, patrimoine des itinéraires en Bigorre et Pays Basque
13 – 19 août : Lourdes
04 – 10 septembre : Lourdes
                                    Lourdes, patrimoine des itinéraires en Bigorre et Pays Basque
08 – 15 octobre : Sicile*
22 – 26 décembre : Noël à Lourdes
* Organisé par les Pèlerinages Namurois
Toutes les destinations 2025 se trouvent également sur le site Internet des pèlerinages : pelerinages-tournai.be
Au plaisir de pèleriner avec vous bientôt.
Fraternellement
Antonia, Christine, Isabelle & Peter
(Source : Diocèse de Tournai)
 
 
Des catalogues sont disponibles  
en l’église de Leuze et à la cure de Leuze.




Dans l’Église de Belgique…
 
Le Pape François a nommé nonce près l’Union européenne Mgr Bernardito Auza qui succède ainsi à Mgr Noël Treanor, décédé le 11 août 2024. Mgr Auza, déjà représentant du Saint-Siège à l’ONU à New York, était jusqu’à présent nonce apostolique en Espagne et en Andorre.
 
 
Le Saint-Père a nommé nonce apostolique près l’Union européenne Mgr Bernardito Auza, archevêque titulaire de Suacia, jusqu’à présent représentant du Saint-Siège en Espagne et en Andorre. Le diplomate philippin de 65 ans succède à Mgr Treanor, décédé d’une crise cardiaque le 11 août dernier. Le poste était vacant depuis lors.
 
 
Mgr Auza, avant d’être en Espagne, était le représentant permanent du Saint-Siège à New York près le Conseil de sécurité et de l’ONU. Il occupa ce poste de 2014 à 2019 avant de partir pour l’Espagne. Il occupa aussi les fonctions de nonce en Haïti de 2008 à 2014.
 
 
Entré dans le service diplomatique du Saint-Siège en 1990, Mgr Auza travailla aussi en début de carrière à Madagascar et dans le sud de l’océan Indien de 1990 à 1993, en Bulgarie de 1993 à 1996, puis en Albanie en 1997 et 1998 avant de rentrer au Vatican et de travailler au sein de la section pour les Relations avec les États de 1999 à 2006. Il rejoignit la mission du Saint-Siège près l’ONU, en 2006 et y resta jusqu'en 2008 avant de devenir nonce apostolique. Il fut ordonné évêque en 2008 par le cardinal Bertone, alors Secrétaire d’État du Saint-Siège.
 
 
La Comece s'attend à une collaboration fructueuse et efficace
 
Le président de la Comece, la Conférence des évêques de l’Union européenne, Mgr Mariano Crociata a exprimé sa «joie» et a salué cette prochaine arrivée à Bruxelles. «Mgr Auza apporte avec lui un héritage remarquable d'engagement diplomatique et de service ecclésial. Pendant des décennies, il a joué un rôle central au sein du service diplomatique du Saint-Siège, faisant preuve d'un engagement et d'une vision profonds», a-t-il écrit dans un communiqué. La Comece est ainsi convaincue que la collaboration avec le nouveau nonce «sera à la fois fructueuse et efficace pour faire avancer le bien commun au sein de l'Union européenne».
 
Vatican News
 
👉 Retrouvez sur Vatican News l'article original, ainsi que toute l'actualité du Pape et du Saint-Siège.


( : Vatican News)



Selon les nouveaux chiffres de l’Église, la population de catholiques dans le monde a augmenté de 1,15% de 2022 à 2023. Le nombre de fidèles augmente, bien que le nombre de prêtres et celui de religieuses diminuent.
 
 
L’ Annuarium Statisticum Ecclesiae 2023 vient d’être publié et confirme la hausse du nombre de catholiques dans le monde. Ils sont environ 1,406 milliard répartis sur tout le globe.
 
Tous les continents enregistrent une hausse, bien que l’Afrique soit le plus dynamique. 20% des catholiques sont africains, soit 281 millions en 2023 (une hausse de 3,31%). Parmi les pays africains, la République démocratique du Congo compte 55 millions de fidèles, et le Nigeria 35 millions. Presque la moitié des catholiques sont américains (47,8%), à l’image du Souverain pontife argentin. Ils sont 182 millions au Brésil (13% de toute la population mondiale de catholiques), et représentent plus de 90% de la population nationale dans des pays tels que l’Argentine, la Colombie ou encore le Paraguay. La hausse du nombre de catholiques en Asie est de 0,6% entre 2022 et 2023: ils forment 11% de la population mondiale de catholiques. Ils sont 93 millions aux Philippines et 23 millions en Inde. En Océanie, la hausse est de 1,9% et en Europe, de 0,2%, alors que le Vieux continent accueille un catholique sur cinq.
 
Une hausse du nombre de diacres
 
En 2023, le monde compte 5 430 évêques (une légère hausse de 1,4%), pour 406 996 prêtres. Le nombre de prêtres, globalement en diminution, augmente toutefois en Afrique (+2,7%) et en Asie (+1,6%). Néanmoins, c’est en Europe que l’on compte le plus de prêtres (38%), puis vient l’Amérique (29%), l’Asie (18%) et l’Afrique (13,5%). Constamment en forte hausse ces dernières années, le nombre de diacres permanents poursuit sa hausse, avec plus de 51 400 diacres (+2,6%), principalement en Océanie (+10,8%) et en Amérique (+3,8%). Leur répartition est toutefois très inégale puisqu’ils sont très peu présents en Afrique, mais un diacre sur trois vit en Europe. 40% de l’ensemble des diacres permanents vivent en Amérique du Nord.   
 
Une baisse du nombre de religieux et religieuses
 
La baisse du nombre de personnes consacrées se poursuit mais à un rythme moins intense. Les religieuses sont, en 2023, au nombre de 589 423, soit une diminution d’environ 10 000 par rapport à 2022. Elles sont plus nombreuses en Europe (1/3 du total mais une chute de 3,8%) et en Asie (30% et évolution stable sur l’année étudiée). L’Afrique note une hausse du nombre de religieuses avec plus de 2,2%.
 
Enfin, le nombre de séminaristes dans le monde est en baisse depuis 2012. Ils sont 106 495 en 2023, avec une hausse seulement en Afrique (+1,1%). Ainsi, en Afrique et en Asie, il existe proportionnellement à la population globale, plus de séminaristes que de catholiques. En revanche, ils sont moins nombreux en Europe (12 % des séminaristes et 20,4 % des catholiques) et en Amérique (25,7 % des séminaristes et 47,8 % des catholiques).
( : Vatican News )



     
Lecture du soir… ou du matin…

UNE ÉGLISE SE RETROUVE EN VENTE SUR « LEBONCOIN »

L’Art qui conduit à la Transcendance


* ARTS VISUELS :
JAMES TISSOT, LA PARABOLE DE L’ENFANT PRODIGUE


* LIVRES
ANDRÉ VAUCHEZ, LES PASSIONNÉES DE DIEU

* MUSIQUE
+ JEAN-SÉBASTIEN BACH : LA CANTATE BWV 32
+ ORGUE : PRÉLUDES DE CHORALS VI – CHORALS KIRNBERGER (1)   - BWV  690-694
+ LA MUSIQUE ET LE CARÊME : IV – BEETHOVEN, SONATE POUR VIOLON « LE  PRINTEMPS »












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