Une Parole … Une Prière
30ÈME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE
…CONFIANCE ! IL T’APPELLE…
« En ce temps-là, tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin. Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! » Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! » Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. » L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus. Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! » Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin »
Évangile de Jésus Christ selon selon Saint Marc 10, 46b-52
Illustration : William Blake, Le Christ rend la vue à Bartimée, Centre d'art britannique de Yale
Méditation du Pape François…
Angélus – Place St-Pierre, Rome – 24 octobre 2021
Chers frères et sœurs, bonjour !
L’Évangile de la liturgie d’aujourd’hui parle de Jésus qui, en quittant Jéricho, rend la vue à Bartimée, un aveugle qui mendie le long de la route (cf. Mc 10, 46-52). C’est une rencontre importante, la dernière avant l’entrée du Seigneur à Jérusalem pour Pâques. Bartimée avait perdu la vue, mais pas la voix! En effet, lorsqu’il entend que Jésus est sur le point de passer, il se met à crier: «Fils de David, Jésus, aie pitié de moi!» (v. 47). Et il crie, il crie cela. Les disciples et la foule s’agacent de ses cris et ils le réprimandent pour qu’il se taise. Mais il crie encore plus fort: «Fils de David, aie pitié de moi!» (v. 48). Jésus entend et s’arrête immédiatement. Dieu écoute toujours le cri des pauvres, et il n’est pas du tout dérangé par la voix de Bartimée, au contraire, il se rend compte qu’elle est pleine de foi, une foi qui n’a pas peur d’insister, de frapper au cœur de Dieu, malgré l’incompréhension et les reproches. Et c’est là que réside la racine du miracle. En effet, Jésus lui dit: «Ta foi t’a sauvé» (v. 52).
La foi de Bartimée transparaît dans sa prière. Ce n’est pas une prière timide, conventionnelle. Il appelle tout d’abord le Seigneur «Fils de David»: c’est-à-dire qu’il le reconnaît comme le Messie, le Roi qui vient dans le monde. Puis il l’appelle par son nom, avec confiance: «Jésus». Il n’a pas peur de lui, il ne prend pas ses distances. Et alors, du fond du cœur, il crie au Dieu ami tout son drame: «Aie pitié de moi!». Seulement cette prière: «Aie pitié de moi!». Il ne lui demande pas quelques pièces, comme il le fait avec les passants. Non. A Celui qui peut tout, il demande tout. Aux gens il demande une petite monnaie, à Jésus qui peut tout, il demande tout: «Aie pitié de moi, aie pitié de tout ce que je suis». Il ne demande pas une grâce, mais il se présente: il demande miséricorde pour sa personne, pour sa vie. Ce n’est pas une petite requête, mais elle est très belle, car elle invoque la pitié, c’est-à-dire la compassion, la miséricorde de Dieu, sa tendresse.
Bartimée n’utilise pas beaucoup de mots. Il dit l’essentiel et il s’en remet à l’amour de Dieu, qui peut faire refleurir sa vie en accomplissant ce qui est impossible aux hommes. C’est pourquoi, il ne demande pas l’aumône au Seigneur, mais il manifeste tout, sa cécité et sa souffrance, qui allaient au-delà du fait de ne pas pouvoir voir. La cécité n’était que la pointe de l’iceberg, mais dans son cœur, il devait y avoir des blessures, des humiliations, des rêves brisés, des erreurs, des remords. Il priait avec son cœur. Et nous? Quand nous demandons une grâce à Dieu, mettons-nous nous aussi dans la prière notre propre histoire, nos blessures, nos humiliations, nos rêves brisés, nos erreurs, nos remords?
«Fils de David, Jésus, aie pitié de moi!». Faisons nous aussi cette prière aujourd’hui. Et demandons-nous: «Comment va ma prière?» Que chacun de nous se demande: «Comment va ma prière?» Est-elle courageuse, a-t-elle la bonne insistance de celle de Bartimée, sait-elle «saisir» le Seigneur qui passe, ou se contente-t-elle de lui faire un petit salut formel de temps en temps, quand je m’en souviens? Ces prières tièdes qui n’aident pas du tout. Et puis: ma prière est-elle «riche», met-elle mon cœur à nu devant le Seigneur? Est-ce que je lui apporte l’histoire et les visages de ma vie? Ou bien est-elle anémique, superficielle, faite de rituels sans affection et sans cœur? Quand la foi est vivante, la prière est vibrante: elle ne demande pas quelques miettes, elle ne se réduit pas aux besoins du moment. A Jésus, qui peut tout, on doit tout demander. N’oubliez pas cela. A Jésus qui peut tout, on doit tout demander, avec insistance devant Lui. Il a hâte de déverser sa grâce et sa joie dans nos cœurs, mais malheureusement, c’est nous qui gardons nos distances, peut-être par timidité, ou par paresse ou par incrédulité.
Un grand nombre d’entre nous, lorsque nous prions, ne croient pas que le Seigneur puisse opérer le miracle. Il me vient à l’esprit cette histoire — que j’ai vue — de ce père auquel les médecins avaient dit que sa fille de neuf ans ne passerait pas la nuit; il était à l’hôpital. Et il a pris un bus et a parcouru soixante-dix kilomètres jusqu’au sanctuaire de la Vierge Marie. Il était fermé et lui, agrippé au portail, a passé toute la nuit à prier: «Seigneur, sauve-la! Seigneur, donne-lui la vie!». Il a prié la Vierge Marie toute la nuit, criant vers Dieu, criant du fond du cœur. Puis le matin, lorsqu’il est retourné à l’hôpital, il a trouvé sa femme en train de pleurer. Et il a pensé: «Elle est morte». Et sa femme lui a dit: «On ne comprend pas, on ne comprend pas, les médecins disent que c’est une chose étrange, elle semble guérie». Le cri de cet homme qui demandait tout fut entendu par le Seigneur qui lui avait tout donné. Ce n’est pas une histoire: j’ai vu cela dans mon autre diocèse. Est-ce que nous avons ce courage dans la prière? A Celui qui peut tout nous donner, nous demandons tout, comme Bartimée, un grand maître, un grand maître de prière. Que lui, Bartimée, soit pour nous un exemple par sa foi concrète, insistante et courageuse. Et que la Vierge Marie, la Vierge orante, nous apprenne à nous adresser à Dieu de tout notre cœur, avec la confiance qu’Il écoute attentivement toute prière.
La Vidéo du Pape …
En tant que chrétiens, nous sommes tous responsables de la mission de l’Église. Tous les prêtres. Chacun d’entre nous.
Nous, les prêtres, ne sommes pas les maîtres des laïcs, mais leurs pasteurs. Jésus nous a appelés les uns et les autres. Et non pas pour que les uns soient supérieurs aux autres, ni pour que les uns soient d’un côté et les autres de l’autre, mais afin que nous nous complétions. Nous formons une communauté. C’est pourquoi nous devons marcher tous ensemble sur le chemin de la synodalité.
Vous pourriez me demander : « Que puis-je faire, moi qui suis chauffeur de bus ? Ou moi, agricultrice ? Ou encore moi, pêcheur ? » La réponse est simple : ce que nous devons tous faire, c’est témoigner par nos vies et partager la responsabilité de la mission de l’Église.
Les laïcs, les baptisés, sont chez eux dans l’Église, et ils doivent en prendre soin. Il en va de même pour nous, les prêtres, les consacrés. Chacun apporte ce qu’il sait faire le mieux. Nous sommes coresponsables de la mission, nous participons et vivons dans la communion de l’Église.
Prions pour que l’Église continue à soutenir, de toutes les manières possibles, un style de vie synodal, sous le signe de la coresponsabilité, en favorisant la participation, la communion et la mission partagée entre prêtres, religieux et laïcs.
Vous pourriez me demander : « Que puis-je faire, moi qui suis chauffeur de bus ? Ou moi, agricultrice ? Ou encore moi, pêcheur ? » La réponse est simple : ce que nous devons tous faire, c’est témoigner par nos vies et partager la responsabilité de la mission de l’Église.
Les laïcs, les baptisés, sont chez eux dans l’Église, et ils doivent en prendre soin. Il en va de même pour nous, les prêtres, les consacrés. Chacun apporte ce qu’il sait faire le mieux. Nous sommes coresponsables de la mission, nous participons et vivons dans la communion de l’Église.
Prions pour que l’Église continue à soutenir, de toutes les manières possibles, un style de vie synodal, sous le signe de la coresponsabilité, en favorisant la participation, la communion et la mission partagée entre prêtres, religieux et laïcs.
Prions pour que l’Église continue à soutenir, de toutes les manières possibles, un style de vie synodal, sous le signe de la coresponsabilité, en favorisant la participation, la communion et la mission partagée entre prêtres, religieux et laïcs.
Pape François – Octobre 2024
Méditation de notre Évêque, Mgr Guy Harpigny…
Un nouvel équilibre entre les nations (IV)
Le récit des événements par le
cheikh Hassan Nasrallah
Un
mois après le 7 octobre 2023, Hassan Nasrallah, né en 1960, secrétaire général
du parti chiite libanais Hezbollah, prononce un discours, annoncé à grands
renforts de publicité depuis le Golfe jusqu’à l’Océan (Golfe arabo-persique -
Océan Atlantique), et dans les banlieues des grandes villes européennes où sont
implantées des enclaves de personnes issues de l’immigration. Nasrallah est
connu depuis l’été 2006, la guerre des trente-trois jours entre Israël et le
Liban. Excellent orateur en langue arabe, il montre aux gouvernants arabes, presque
tous sunnites, qu’ils sont capables de « vaincre » Israël ou, au moins, de lui
infliger des pertes sévères. Nasrallah est soutenu à bout de bras par Téhéran.
Beaucoup
s’attendent à un discours qui embrase la région, un conflit armé qui profite à
Téhéran. Nasrallah ne fait rien de tel. Il soutient le Hamas, mais attribue à
son seul commandement militaire l’initiative des opérations. Nasrallah ne porte
aucune responsabilité dans cette opération militaire. Il est vrai que la
situation au Liban est désastreuse : le porte-avions américain Gerald Ford au
large de la côte peut intervenir à tout instant ; les conséquences de la guerre
des trente-trois jours de 2006 ont anéanti l’économie libanaise ; aucun parti
libanais n’ose plus prendre d’initiatives dont les conséquences catastrophiques
lui seraient attribuées. Enfin, tout le monde n’apprécierait pas une
intervention de Téhéran dans l’aire géographique arabe. En d’autres termes, il
vaut mieux attribuer la « razzia bénie » aux Palestiniens de Gaza, plutôt que
de dire que « Téhéran » a organisé une opération contre Israël.
Les houthis
Nasrallah
dit que le principal appui à la Palestine et au Hamas vient des houthis ! C’est
la première fois qu’on en parle. Habitants des montagnes du nord du Yémen, ils
appartiennent à la secte hétérodoxe des Zaydis (assimilés aux chiites). Ils ont
pris le pouvoir dans la capitale, Sanaa, en 2014, à l’occasion de la guerre
civile déclenchée par le « Printemps arabe » de 2011, qui a renversé et
finalement tué le président Ali Abdallah Saleh (1947-2017). Opposés au
wahhabisme de l’Arabie saoudite, ils sont soutenus par Téhéran. Les opérations
contre l’Arabie saoudite ont finalement cessé grâce à la médiation de la Chine
entre l’Arabie saoudite et les Houtihs en mars 2023.
Le
slogan des houthis, placardé partout, est « Dieu est le plus grand, mort à
l’Amérique, mort à Israël, maudits soient les Juifs, victoire à l’islam ».
Nasrallah
propose que les houthis succèdent au Hezbollah pour l’extension régionale et
internationale du conflit avec Israël. Ceci explique que, désormais, les
houthis attaquent régulièrement des navires qui passent par la Mer Rouge,
navires qui sont supposés avoir un « lien » avec Israël.
Yahya Sinwar
Comme
Téhéran ne veut pas apparaître comme celui qui est « derrière » le Hamas dans
la razzia du 7 octobre 2023, on peut s’intéresser à l’homme fort du Hamas et
voir s’il a des liens avec Téhéran.
Yahya
Sinwar est né en 1962 à Khan Younès dans le sud de la Bande Gaza. Il a étudié
la langue arabe classique à l’université islamique de Gaza. Il parle
admirablement bien l’arabe. Arrêté en 1989, il est condamné à la prison à
perpétuité pour la création du service de renseignement du Mouvement de la
résistance islamique, le Majd. Sa principale activité était de débusquer et
d’exécuter les informateurs palestiniens d’Israël. Son surnom de l’époque était
: le boucher de Khan Younès. Il passe vingt-deux ans dans les geôles d’Israël.
Il apprend l’hébreu en prison et se familiarise avec la culture hébraïque. Il
est libéré en 2011, lors de l’échange entre 1027 prisonniers palestiniens
contre le caporal franco-israélien Gilad Shalit, né en 1986, enlevé par le Hamas
en 2006. On l’ignore bien souvent : les Palestiniens sont répartis entre quatre
organisations : Gaza, la Cisjordanie, la diaspora et les détenus ! Yahya Sinwar
devient le porte-parole des détenus.
Libéré
en 2011, il assiste aux différents « printemps arabes ». L’effondrement du
régime de Hosni Moubarak (1928-2020) en Égypte permet aux nouveaux dirigeants
du Caire d’ouvrir la frontière terrestre à Rafah. Cela signifie que, durant
deux ans, les Palestiniens peuvent aller et venir en Égypte, sans passer par le
territoire israélien. Sinwar en profite pour aller en Iran où il est reçu
personnellement par le général Qassem Solaymani (1957-2020), patron de la force
extérieure Al-Qods des Gardiens de la Révolution ; ce général est le principal
architecte de l’axe de la résistance iranien.
Le 25
décembre 2017, à la chaîne de télévision Al Mayadeen, après être devenu chef du
Hamas à Gaza, Sinwar stipule que le frère Qassem l’a assuré du soutien complet
des pasdarans. Ceux-ci, les Gardiens, ont de plus en plus de place dans le
régime iranien, où ils prennent l’ascendant sur le clergé chiite. Sinwar fait
de la branche armée du Hamas, les brigades Ezzedin al-Qassam, une force qui
prend le pouvoir au détriment des civils. Sinwar triple le nombre de membres
des brigades. On passe de 10 000 à 30 000 combattants. Ils sont placés sous le
commandement d’un chef très populaire, Mohammed Deïf (1965-2024).
Le
bureau politique du Hamas était dirigé par Khaled Meshal (1956-2024) à Damas,
en exil, de 2000 à 2012. Lui-même issu de la diaspora palestinienne, il n’était
jamais venu à Gaza. En raison de la lutte armée entre les Frères musulmans et
le régime de Bachar al-Assad (né en 1965) lors du déclenchement du Printemps
arabe en Syrie, il pénètre à Gaza par la frontière égyptienne en 2012 pour un
bref séjour afin de faire campagne pour sa réélection. En fait il s’installe à
Doha, où les autorités du Qatar, en bonne intelligence avec les États-Unis,
veillent à maintenir une certaine distanciation entre les dirigeants du Hamas
et l’Iran, pétrodollars à l’appui. Meshal vilipende l’axe iranien. Téhéran
divise par deux sa subvention au mouvement, de 150 millions à 75 millions de
dollars par an.
Cette
sanction est vite oubliée, dans la mesure où l’émir Hamad ben Khalifa al-Thani
(né en 1952) du Qatar compense largement la perte de subvention. Bien plus, le
23 octobre 2012, il vient à Gaza pour une visite historique au Premier ministre
Ismaël Haniyeh (1962-2024), qui dirige, depuis 2007, le gouvernement du Hamas.
L’émir du Qatar marque la première reconnaissance internationale d’une
administration islamiste autonome à Gaza, durant les Printemps arabes où il
s’était engagé fortement avec les Frères musulmans, dont sa chaîne Al Jazeera
se faisant quotidiennement le porte-parole.
Ce
séjour établit le canal de financement de Doha au Hamas pour la décennie
suivante, avec l’assentiment du Premier ministre israélien Netanyahou. La
visite de l’émir du Qatar est fort critiquée par l’Autorité palestinienne à
Ramallah en Cisjordanie. La raison est simple : l’Autorité palestinienne de
Cisjordanie n’a plus rien à dire à Gaza, aux mains du Hamas.
En
2017, Ismaël Haniyeh succède à Khaled Meshal à la tête du bureau politique,
tandis que Yahya Sinwar devient le patron de Gaza, sans prendre toutefois le
titre de Premier ministre. En 2019, Haniyeh part s’installer au Qatar. Le
Président turc Recep Tayyib Erdogan (né en 1954) lui accorde, ainsi qu’à son
fils, la nationalité turque, afin de faciliter ses déplacements. Haniyeh mène
grand train à Doha. Sa fortune est estimée à deux milliards de dollars. En
revanche, Sinwar est habillé simplement comme un activiste de la révolution
iranienne de 1979.
Sinwar fait basculer Gaza vers le
Hamas, au détriment du bureau politique installé à Doha.
Nous avons par conséquent deux
lignes du Hamas.
La
première maintient un contact indirect avec les États-Unis et Israël, en
contrepartie de la contribution financière du Qatar où réside le canal
historique des hiérarques traditionnels les plus « fréristes » du mouvement. En
effet, chaque mois, le Qatar livre par avion à Gaza des sommes estimées à 40
millions de dollars en numéraire. L’avion atterrit à l’aéroport Ben Gourion à
Tel Aviv en Israël ; les valises sont convoyées par le Mossad (service de
renseignement israélien) jusqu’à la barrière d’Erez, frontière entre Israël et
Gaza. Le relais est assuré par les services de renseignement égyptiens. Pour
Natanyahou et le maréchal Abdal Fattah al-Sissi (né en 1954) en Égypte, le but
est d’éviter l’implosion de l’enclave de Gaza en achetant une paix sociale.
Tout cela est évidemment gardé secret. Pas mal de Frères musulmans, durant les
Printemps arabes, avaient établi des liens avec les dirigeants occidentaux,
dont certains, dans l’entourage de Barack Obama, Président des États-Unis de
2009 à 2017, étaient persuadés qu’ils incarnaient une voie piétiste vers la démocratie.
La
seconde ligne, incarnée par Yahya Sinwar, évoque davantage celle des pasdarans
iraniens, sur le modèle desquels avaient été organisées les brigades Ezzedin
al-Qassem. C’est cette ligne qui a organisé la razzia du 7 octobre 2023.
Voilà
pour l’interprétation musulmane des faits. Il nous faut regarder comment Israël
« réagit » à cet attentat et comment la « communauté internationale »
interprète et entrevoit des solutions.
Gilles KEPEL, Holocaustes, Gaza
et la guerre contre l’Occident, Paris, Plon, 2024, p. 9-66.
.+ Guy Harpigny,
Évêque de Tournai
(Source : Eglise de Tournai, octobre 2024)
Un mot du Curé…
GRANDE
EXPOSITION EN LA COLLÉGIALE DE LEUZE :
LUEURS
D’APOCALYPSE
À travers un parcours-découverte, cette exposition sous-titrée « Imaginaire et recherches autour du Manuscrit de Namur (XIVème s.) » est organisée par le SND (Séminaire & Studium Notre-Dame) de Namur avec le soutien du Service public de Wallonie - Territoire logement patrimoine énergie.
Cette exposition retrace la narration du Livre de l’Apocalypse, dernier livre du Nouveau Testament, et dévoile ses nombreux symboles et héritages au cours de l’Histoire : de la musique au cinéma, en passant par des œuvres d’art.
Ce travail repose sur les recherches de l’Abbé Joël Rochette, théologien exégète et actuel Vicaire général du Diocèse de Namur (photo ci-dessus), qui a édité ses travaux dans un ouvrage publié aux Éditions Fidélité et qui sera proposé à la vente lors de l’exposition : Lueurs et tremblements – Un commentaire de l’Apocalypse de Jean illustré par le Manuscrit de Namur (XIVème siècle).
Avec le philosophe Dominique Lambert, le Chanoine Rochette a également publié Lueurs d’Apocalypse – Imaginaires et recherches autour du Manuscrit de Namur (14ème siècle) – Actes du colloque organisé les 19 et 20 février 2016, aux éditions Lessius et Fidélité.
Une quarantaine de reproductions grand format des enluminures du « Manuscrit de Namur – Namurcensis » (Ms 77) » racontent avec une profusion de détails originaux la force des visions du livre et la puissance des symboles : le dragon, la femme céleste, les anges, la foule immense, la chute de Babylone, jusqu’à l’anéantissement de Satan dans l’étang de soufre et de feu.
Un folder (en français ou en néerlandais) aide à parcourir l’exposition.
Le Namurcensis (Manuscrit de Namur) a été composé vers 1320-1330 ; il a été enluminé par un artiste anonyme, probablement normand ou anglais. Chacune des 85 miniatures est inspirée d’une scène de l’Apocalypse de Jean. Le manuscrit aurait appartenu, en 1570, à Godefroid de Maillen et aux moniales bénédictines de la Paix Notre-Dame à Namur, avant de passer peut-être aux moines bénédictins de Borgne (Saint-Gérard), pour arriver, après la Révolution Française, dans les biens du Grand Séminaire de Namur qui le conserve depuis le début du XIXème siècle.
Le Ms 77 a été classé comme « trésor » de la Communauté française de Belgique en 2013, « en raison de sa rareté, de son esthétique, de sa grande qualité d’exécution, et de son lien avec l’histoire et l’histoire de l’art ».
La Collégiale Saint-Pierre, de Leuze, abritera cette exposition du 1er novembre au 15 décembre 2024, de 8h30 à 17h30 tous les jours (contacts : 0497/54.73.51 ou 0471/245572, notamment pour les visites de groupe). Cette exposition trouvera place pour la plus grande partie, dans le déambulatoire de la Collégiale.
La date du 1er novembre choisie pour ouvrir cette exposition n’est pas le fruit du hasard : le jour de la Toussaint, en effet, résonne en première lecture, le… Livre de l’Apocalypse de saint Jean :
« …Après cela, j’ai vu : et voici une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main. Et ils s’écriaient d’une voix forte : « Le salut appartient à notre Dieu qui siège sur le Trône et à l’Agneau !... »
Qu’une « foule immense » de visiteurs rejoigne la Collégiale Saint-Pierre pour cette superbe exposition sera notre souhait !
Bon dimanche !
Chanoine Patrick Willocq
Intentions de prière pour la semaine
+ Que
veux-tu que je fasse pour toi ? Seigneur, que l’Eglise porteuse de
ta lumière se laisse guider par ton Esprit Saint pour répondre à sa mission…
+ Que veux-tu que je fasse pour
toi ? Seigneur,
que les responsables des pouvoirs publics n’oublient pas qu’ils ont pour rôle
de contribuer au bien-être de tous leurs concitoyens…
+ Que
veux-tu que je fasse pour toi ? Seigneur, que les exclus de tous
ordres rencontrent des hommes et des femmes qui sachent les accueillir dans
leur différence…
+ Que
veux-tu que je fasse pour toi ? Seigneur, que notre communauté
paroissiale ait le désir d’aller à ta rencontre en quittant ses habitudes et
ses sécurités…
CONTACTS
M. le Chanoine Patrick Willocq, curéResponsable de l’Unité pastoraleCuré de tous les clochers de l’entité de LeuzeTour Saint-Pierre 157900 Leuze-en-Hainaut069/77.79.030479/62.66.20M. le Diacre Jean-Marie BourgeoisPastorale du Baptême des petits enfants – Pastorale scolaireGrand-Rue 567900 Leuze-en-Hainaut0470/100 340M. le Diacre Michel HubletMise à jour du site internetAvenue de la Croix-Rouge 447900 Leuze-en-HainautRèglement Général sur la Protection des Données – RGPD – 25 05 2018Responsable du traitement des données personnelles : Abbé Patrick Willocq,Curé - Adresse : voir plus hautDélégué à la protection des données :Secrétaire général de la Conférence épiscopale belge -Adresse : asbl Centre interdiocésain, rue Guimard 1, 1040 Bruxelles - Tél. : 02/507 05 93 -Mail : ce.belgica@interdio.beAutorité de contrôle : Rue de la Presse 35, 1000 Bruxelles - Tél. : 02/274 48 00 -Secrétariat décanalTour Saint-Pierre 15 – 7900 Leuze-en-Hainaut069/77.79.03Permanences : mardi et vendredi de 9h30 à 12h00En cas d’absence, s’adresser à M. le Doyen
Nous porterons dans notre prière ...
Baptêmes
Que ces enfants découvrent combien notre Dieu les aime !
Funérailles
M. Jacques
DE BLAUWER demeurait à Grandmetz. La célébration des Funérailles a eu lieu
en l’église de Grandmetz le 24 octobre 2024.
Aux proches, nous redisons toute notre sympathie dans la foi et l’espérance de l’Évangile.
Dans notre Unité pastorale…
Pour les familles… les jeunes... les enfants …
Journée des acolytes – inscriptions : https://www.riseuptournai.be/d-tails-et-inscription/tous-serviteurs-journee-des-acolytes/form
allegria - En savoir plus : https://www.mej.fr/alegria/
Hope Happening – Article : https://diocese-tournai.be/2024/10/02/un-week-end-papal-un-week-end-inoubliable/
Hope Happening – Témoignages : https://diocese-tournai.be/2024/09/30/25448/
Video du mois : https://www.youtube.com/watch?v=cft0HpaMaS4&t=3s
Dans notre Diocèse de Tournai…
L’Institut
Supérieur de Théologie du Diocèse de Tournai (I.S.T.D.T.) organise de brefs
modules de formation proposés à toute personne exerçant un service dans
l’Eglise, en particulier les animateurs/trices en pastorale, les candidats
diacres, les diacres, les prêtres, les religieux et religieuses, ou encore
toute personne engagée dans un service diocésain. Ces modules ont été imaginés
en concertation avec le Service diocésain de la formation.
Prochain module 2024-2025 La diaconie :
autour d’une philosophie du service indispensable
dans tous les services pastoraux Sous la
responsabilité de St.
Deprez
avec 5 intervenants :
Une introduction autour de la
philosophie du service – St. Deprez
La
diaconie de la catéchèse et du catéchuménat – Chr. Merckaert
La diaconie de la pastorale de la
santé – Sr V. Vasseur
La diaconie de la pastorale des
solidarités matérielles – A. Simonazzi
Une conclusion autour de la
spiritualité du service – J. Hospied
Infos
: à Ciply (Mesvin)
5 mardis de 9h00 à 12h00 : 07-14-21-28 janvier + 04 février
2025.
Pour s’inscrire : istdt@seminaire-tournai.be – Mme
Thérèse Lucktens. Bienvenue à tous !
Chanoine Patrick Willocq
Directeur I.S.T.D.T.
Tout
au long de l’année, ils et elles se mettent chaque semaine au service de leur
communauté locale. Par leurs gestes, leur attitude, leur attention, les
acolytes secondent les célébrants et aident aussi les fidèles à vivre au mieux
les temps de liturgie. Alors une fois par an, notre diocèse leur consacre une
journée pour les remercier et se mettre à leur service.
Ils
étaient environ 130 pour cette édition 2024 de la «Journée des acolytes». Âgés
de 6-7 ans à plus de 16 ans, ils sont venus de 17 unités pastorales, en un
grand écart géographique, de Mouscron à Beaumont! Parfois à quelques-uns,
parfois au sein d’un groupe plus important, comme la délégation de 32 jeunes
Carolos, arrivés en car avec leur doyen. Lieu de rassemblement: l’Institut
Technique Saint-Joseph, à La Louvière. C’est l’équipe de la pastorale des
Jeunes, Rise Up Tournai, qui les accueille et qui leur a concocté une journée
d’ateliers, de jeux, de chants mais aussi de réflexion.
Au
début, il faut amadouer les plus timides. Un chant de louange, de la danse,
quelques gestes… Au fil des couplets, l’atmosphère se réchauffe et les jeunes
commencent à se lâcher. À faire connaissance entre eux. À se mélanger. On voit
des sourires, des échanges, le niveau de décibels monte, c’est bon signe! En
groupes d’âges, les acolytes se rendent alors au centre pastoral Monastère, à
quelques pas de là.
En équipes
Ils
vont pouvoir participer ainsi à quatre ateliers au cours de la matinée. Chanter
avec Annunciata et Jean-François dans la chapelle. «Quand on est acolyte, on
est tout devant, les gens vous voient. Parfois c’est un peu gênant mais c’est
important parce que vous êtes là pour aider les gens dans la prière. Et s’ils
voient les acolytes chanter de tout leur cœur, ils auront aussi envie de
chanter!» Chercher les indices de la
vie de saint Joseph avec Réginald, dans le cloître. Écouter le témoignage de
Flavio, un jeune de La Louvière, heureux de partager son expérience de foi et
la richesse des amitiés nouées. Ou encore comprendre avec l’abbé Philippe
Pardonce chaque geste et chaque parole qui s’égrènent entre l’offertoire et le
Notre Père, lors des eucharisties.
L’après-midi,
place à un grand jeu collectif. «Joseph doit maintenant quitter l’Égypte, et
pour cela il a besoin de toute une série d’objets», explique Réginald. Une
tente, une selle de cheval, un parchemin, une pièce d’or… Des trésors qu’ils auraient dû aller dénicher
en ville, mais compte tenu d’une météo fraîche et surtout pluvieuse, les
organisateurs se sont rabattus dans la cour, le préau et le réfectoire de
l’Institut. Alors en quelques minutes, des équipes se forment, les plus jeunes
sous l’aile des plus âgés. Ça court et ça crie dans tous les sens. Parce
qu’évidemment, des trésors, ça se mérite. Il faut pour cela résoudre des
énigmes, faire du troc, danser la macarena, citer des lieux de pèlerinage ou
encore bâtir une pyramide humaine. Rien ne leur résiste, ils collaborent, ils
sont futés, ils sont drôles… et tous accomplissent avec succès la mission qui
leur a été confiée.
Prendre du temps, comme avec un ami
Moment
attendu et impressionnant de cette journée, la procession des acolytes vers
l’église où se déroulera la célébration finale. Après avoir rejoint à pied une
autre école où toutes les aubes ont été entreposées, repris des forces avec un
petit goûter et revêtu leur tunique blanche, escortés par leurs accompagnateurs
et précédés par des policiers qui bloquent la circulation, les 130 acolytes
forment un long cortège qui serpente entre les voitures garées, traverse les
carrefours, s’approche du parvis de l’église Saint-Joseph. Les automobilistes
arrêtés, quelques habitants sur le pas de leur porte et des passants les
regardent passer, sans doute étonnés par ce défilé inhabituel. Cortège d’une
Église en sortie…
«Cela
fait plaisir de vous voir là, si nombreux!» Le vicaire général, Olivier
Fröhlich, préside la célébration. Et il profite de l’homélie pour inviter les
jeunes à réfléchir: «Est-ce que cela vous arrive, de prier?» Parfois, on
pourrait se demander à quoi ça sert. Parce que nos prières ne changent pas les
choses instantanément, ne résolvent pas tous les problèmes, ne mettent pas fin
aux guerres et aux maladies. «Souvent on pense à demander quelque chose.
Mais la prière c’est d’abord passer du temps avec Jésus, prendre du temps comme
avec un ami. Quand on est avec des amis, on papote. Et quand on papote, ce
n’est pas toujours le même qui parle, on parle chacun à son tour et on écoute,
aussi.»
Cette
journée des acolytes, finalement, a un peu été comme une prière. On y a parlé,
écouté, partagé, dit merci pour toutes les belles rencontres. Nourris de tous
ces bons moments passés ensemble, les jeunes acolytes sont repartis dans leurs
paroisses pour, à nouveau, se mettre au service.
A.M.
Pour prendre soin des personnes qui passent par l’épreuve de la séparation, la pastorale des couples et familles propose quelques pistes pour cheminer, partager et aller de l’avant. Dans l’épreuve, Dieu est présent et se dit en creux.
En France, sur Lille, SeDiRe propose des rencontres « temps de partage » les 9 novembre et le 14 décembre, à Roubaix :
En France égalemennt (Mouvaux), le Centre spirituel du Hautmont propose des rencontres pour « Célibataires en marche », s’adressant à toute personne célibataire, séparée, divorcée, veuve et qui souhaite vivre un temps festif et de partage. La première aura lieu le 17 novembre.
De l’autre côté de notre diocèse, le centre La Pairelle propose une retraite « Avec le Christ, traverser l’épreuve de la séparation » du 30 octobre au 3 novembre 2024.
Enfin, à l’autre bout de notre petit pays, en lien avec la pastorale des familles du diocèse de Liège, le Monastère St Remacle de Wavreumont propose sa désormais traditionnelle rencontre pour les personnes séparées, divorcées et divorcées-remariées, le 11 novembre. Le thème de cette année : « Séparation, divorce… Et les
enfants ? » Pour de plus amples informations, voir affiche ci-dessous.
Dans l’Église de Belgique…
Commission Nationale Catholique pour l’Œcuménisme Katholieke Nationale Commissie voor Œcumene
Rue Guimard 1 – 1040 Bruxelles ce.belgica@interdio.be - 02 507 05 93
Cinquante-septième journée œcuménique d’étude et de rencontre Zevenenvijftigste oecumenische studie-en ontmoetingsdag
POURQUOI S’ENGAGER DANS L’ŒCUMÉNISME 60 ANS APRÈS VATICAN II ?
WAAROM ZICH INZETTEN VOOR DE ŒCUMENE 60 JAAR NA VATICANUM II?
Abbaye de Chevetogne Samedi - zaterdag 07.12.2024
09:30 Accueil et café · Ontvangst en koffie
10:00 Prière · Gebed
Mot de bienvenue par Mgr Johan Bonny, évêque référendaire pour l’œcuménisme et Dom Lambert Vos, Père abbé de Chevetogne
Welkom door Mgr. Johan Bonny, bisschop-referent voor oecumene en Dom Lambert Vos, abt van Chevetogne
10:15 Aperçu des principaux évènements œcuméniques en 2024 par le Prof. Peter De Mey, Président
Overzicht van de belangrijkste oecumenische gebeurtenissen in 2024 door Prof. Peter De Mey, voorzitter
10:40 Contribution principale · Hoofdreferaat : S.E. le Métropolite Joseph, Patriarcat orthodoxe roumain pour l'Europe occidentale et centrale (F)
11:45 Sexte dans l’église latine · Sext in de Latijnse kerk
12:30 Lunch
13:15 Visite guidée de l’abbaye · Geleid bezoek aan de abdij
14:00 Contribution d’autres Eglises chrétiennes · Bijdrage vanuit andere christelijke Kerken
Dom Lambert Vos, Père abbé de Chevetogne (F)
Ds Trinette Verhoeven, vertegenwoordigster van de
Protestantse Kerk in Nederland bij de Katholieke Vereniging voor Œcumene (N)
Canon Jeremy Morris, National Adviser for Ecumenical Relations of the Church of England (E)
15:30 Pause et café · Pauze en koffie
15:40 Table ronde avec les orateurs · Panelgesprek met de sprekers
Les questions peuvent être formulées par écrit jusqu’à 15h30 Vragen kunnen schriftelijk gesteld worden tot 15.30 uur Modérateur · moderator : Peter De Mey
16:15 Conclusion · Slotwoord : Père Théodore
17:00 – 18:00 Vêpres dans l’église byzantine · Vespers in de Byzantijnse kerk
Commission Nationale Catholique pour l’Œcuménisme
Journée d’étude et de rencontre œcuménique
le samedi 7 décembre 2024 de 9h30 à 16h30,
suivie des vêpres dans l’église byzantine de 17h00 à 18h00 POURQUOI S’ENGAGER DANS L’ŒCUMÉNISME
60 ANS APRÈS VATICAN II ?
Abbaye de Chevetogne - rue Monastère 65 à Ciney
avec possibilité de parking
INSCRIPTION
Je vous prie de bien vouloir faire parvenir votre inscription pour le 25 novembre 2024 à Etienne Quintiens, secrétaire, rue Guimard 1 – 1040
Bruxelles - ce.belgica@interdio.be - 02 507 05 93.
Vous pouvez également vous inscrire via le site https://oikoumene.be ----------------------------------------------------------------------------------------------
Nom et prénom :
Adresse :
Téléphone :
E-mail : C
onfession :
Je viens :
- en voiture OU
- en train jusqu’à la gare de Ciney et souhaite bénéficier d’une navette (15 minutes jusqu’à l’abbaye) vers … heures.
0 Je retourne en train à 16h30 et souhaite une navette.
0 Je participe aux vêpres bijzantines de 17h à 18h et souhaite une navette vers la gare de Ciney.
0 Je souhaite passer la nuit (le 6/11 et/ou le 7/11) dans le monastère et prends contact avec le père Simon en lui envoyant un e-mail à hotelier.monastere@monasterechevetogne.com.
L’inscription n’est valable qu’après versement de la somme de € 25 (repas et documents) sur le compte IBAN BE06 7340 1936 2522 du Centre Interdiocésain (BIC : KREDBEBB), rue Guimard, 1 à 1040 Bruxelles en précisant œcuménisme 745220 dans la communication.
Enfants, parents et grands-parents se préparent à fêter la 16è édition d'HolyWins à Liège. Ce joyeux évènement a été initié en 2008 en Belgique afin de redonner un sens à la fête de la Toussaint. Les dernières éditions ont regroupé environ 180 enfants et adultes. L'édition 2024 aura lieu le mercedi 30 octobre 2024 de 14h00 à 17h30 au Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon à Liège.
Tout débute par un grand jeu à la découverte de belles figures de saintes et de saints. Lors de chaque étape, un mime, un maquillage, une scénette ou un jeu fait découvrir un visage de sainteté aux participants. Ensuite a lieu un petit temps de louange et d'adoration adapté aux enfants. S'en suivra un goûter avec gaufres, crêpes et chocolat chaud ! Les enfants sont invités, s'ils le souhaitent, à venir déguisés en saints ou saintes, voire en anges avec leurs grandes ailes blanches.
Dans une société qui élude souvent la question de la mort, la fête d’Halloween a le mérite de nous interroger sur ce thème, mais sans autres références que celles empruntées à des rituels macabres et morbides. C’est pourquoi HolyWins met en valeur la fête de la Toussaint et rappelle qu’elle est habitée par l’Espérance. A la Toussaint, l’Eglise célèbre tous les saints – connus ou anonymes – qui sont vivants auprès de Dieu. Selon la foi chrétienne, la mort constitue en effet un passage vers la vie éternelle à la suite du Christ. Soutenus par cette espérance, les croyants se rappellent le lendemain 2 novembre les défunts de leur famille.
Laurence, co-organisatrice explique: "Holywins est une initiative de familles et amis de la Communauté de l'Emmanuel depuis 2008 et depuis quelques années du Sanctuaire de Sainte Julienne de Cornillon, impliquées dans leurs paroisses de la région liégeoise. Depuis 16 ans, nous organisons cette petite fête pour nos propres enfants, nos amis et tous ceux que cela intéresse. Nous nous réjouissons qu'elle grandisse d'année en année. Des centaines d'enfants ont déjà participé à cette belle fête durant la semaine des congés de la Toussaint."
Marie, co-organisatrice, dit: "C'est une grande joie de fêter les saints avec nos enfants. Je viens à Holywins avec mes enfants pour qu'ils apprennent la vie des saints qui sont un modèle sur nos chemins. Ce genre d'activités ouvre le coeur."
Renzo, participant, déclare: "Cela nous semble important de vivre une après-midi sur le thème de la sainteté, de la lumière, surtout à un moment où certains célèbrent Haloween, la mort et les ténèbres. Je crois que la mort est un passage vers la lumière."
Cette fête familiale HolyWins, liée à la Toussaint, se développe un peu partout dans le monde, au Brésil, en Espagne, en Chine, en Colombie, aux Philippines, en France, en Italie ... et en Belgique.
Infos pratiques :
Date : Mercredi 30 octobre 2024 de 14h00 à 17h30
Lieu : Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon, Rue de Robermont 2, Liège
Inscription : Vous souhaitez participer ainsi que vos enfants a la 16e grande fête de HolyWins Liège? Inscrivez-vous ici !
En
2023-2024, les commissions parlementaires de la Chambre des représentants et du
Parlement flamand se sont penchées sur les abus sexuels dans la société et en
particulier dans l’Église catholique. Elles ont conclu leurs travaux au début
du mois de mai en formulant une série de recommandations. À présent que la
plupart des gouvernements et des parlements ont repris leur travail depuis les
élections de juin, l’Église catholique demande que les mesures nécessaires
soient prises pour traduire ces recommandations en actions.
Journées de rencontre et enquête
L’Église
catholique a pleinement coopéré avec les commissions parlementaires sur les
abus sexuels, mises en place après la série Godvergeten de la VRT. Elle
s’est également engagée à mettre en œuvre les recommandations de ces
commissions et à poursuivre le dialogue avec les instances compétentes au
niveau de l’implémentation. À cette fin, les parlements et gouvernements
devraient fournir le cadre juridique nécessaire et les modalités d’exécution
correspondantes.
Concrètement,
il s’agit de proposer une aide psychologique à toutes les victimes d’abus
sexuels, de désigner un commissaire national et un comité
d’experts dans la lutte contre les abus sexuels, de mettre en œuvre une
politique indépendante de soins et d’accompagnement pour toutes les victimes
d’abus sexuels, d’accorder des aides et de dégager les moyens nécessaires à la
mise en œuvre effective de toutes ces mesures.
Rapport annuel 2023-2024
En
attendant ce cadre gouvernemental nécessaire, les points de contact de l’Eglise
catholique poursuivent leur travail. Ils le font sur la base des
recommandations de la commission parlementaire 2010-2011, que l’Eglise ne cesse
de mettre en œuvre dans leur intégralité. L’Église est par exemple la seule
institution de notre pays à avoir accepté la proposition d’arbitrage de
permettre également aux victimes d’actes prescrits aux yeux de la justice
d’être entendues, reconnues et indemnisées financièrement. De sa propre
initiative, l’Église a poursuivi ce travail au-delà des cinq années de
fonctionnement de la Commission d’arbitrage (2012-2017).
L’Église
catholique de notre pays rend régulièrement compte du fonctionnement des points
de contact. Elle s’efforce ainsi de faire preuve de transparence et invite
explicitement et de manière répétée les victimes à se manifester. Le dernier
rapport en date couvre la période du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024. Deux
cent dix-huit (218) signalements ont alors été enregistrés, principalement des
abus historiques datant des années 1950, 1960 et 1970. Par rapport aux 47
signalements du rapport annuel précédent, les chiffres ont donc presque
quintuplés. Cette hausse est probablement due à la série Godvergeten de la
VRT, qui a été diffusée en septembre 2023 et qui a eu l’effet positif
d’encourager les victimes à se manifester. Cela indique également que les
points de contact instaurés par l’Église catholique et fonctionnant
indépendamment d’elle répondent à un besoin spécifique des victimes. Le rapport
est disponible dans son intégralité ici .
Demande de radiation du registre
des baptêmes
En
2023, 14 251 personnes ont demandé à être radiées des registres de baptême de
l’Église catholique en Belgique, dont 98 % en Flandre et dans l’archidiocèse.
Les années précédentes, ce chiffre tournait en général
autour des 1 200, avec un pic à plus de 5 000 en 2021. Aucune raison n’est
demandée lors d’une demande de radiation, mais beaucoup ont spontanément
indiqué qu’ils le faisaient par dégoût pour les abus sexuels dans l’Église
catholique et la culture du silence présente dans le passé, comme le montre la
série télévisée Godvergeten.
Célébrations commémoratives
Le 18
novembre marque la Journée mondiale des Nations unies pour la prévention
et la guérison de l’exploitation, des atteintes et des violences sexuelles
visant les enfants. L’Église catholique en Belgique s’associe à cette journée
pour commémorer la souffrance des victimes d’abus et renouveler son engagement
dans la prévention des abus sexuels. Les évêques encouragent les croyants à
commémorer cette Journée mondiale le dimanche 17 ou le lundi 18 novembre et à
prier pour les victimes d’abus et de violences, au cours des célébrations
liturgiques. La Commission Interdiocésaine de Pastorale Liturgique (CIPL) a
préparé un ensemble de suggestions liturgiques qui peuvent être utiles pour une
telle célébration commémorative ou un tel moment (pour l’ensemble).
Une célébration
commémorative nationale aura lieu à la basilique de Koekelberg le dimanche
17 novembre à 17h30, présidée par l’archevêque Luc Terlinden. Quelques victimes
y prendront la parole. Un moment de commémoration, présidé par l’évêque Lode
Aerts, aura lieu dans la cathédrale de Bruges le même jour à 10h. La basilique
et la cathédrale s’inclineront toutes deux devant la statue qui y a été placée
en mémoire des victimes d’abus sexuels dans l’Église. À la cathédrale de
Tournai, le dimanche 17 novembre, après l’eucharistie de 10h, Mgr Guy Harpigny
dévoilera un symbole commémoratif peint par une victime d’abus1.
1 Notre évêque invite ainsi toutes les paroisses du
diocèse à s’associer à cette initiative, ce que nous ferons dans l’UP de Leuze lors de
la prière universelle.
Plan d’action en dialogue avec les
victimes
La
Conférence des Évêques travaille actuellement à l’élaboration d’un plan
d’action actualisé dans le cadre de sa lutte soutenue contre les abus dans
l’Église catholique. Les recommandations des commissions de la Chambre des
représentants et du Parlement flamand, qui se sont penchées l’année dernière
sur les abus sexuels dans la société et en particulier dans l’Église,
constituent des principes directeurs importants pour cette mise au point. À
cette fin, l’Église a déjà organisé plusieurs moments de dialogue avec des
victimes d’abus sexuels et a également diffusé une enquête par le biais d’un
appel public. On attend les résultats de cette enquête, que la KU Leuven est en
train de finaliser. L‘archevêque Luc Terlinden a écouté les victimes qui ont
rencontré le pape François le mois dernier lors d’une réunion de suivi
hier soir. Il leur a indiqué que l’Église publiera prochainement une offre
d’emploi afin d’assurer la coordination professionnelle et indépendante de
l’implémentation et du suivi du plan d’action.
Le
samedi 7 décembre, l’Église prévoit une nouvelle journée de rencontre
avec les victimes d’abus sexuels pour présenter le plan d’action et écouter
leurs réflexions. Les victimes qui ont fait part de leur intérêt dans le cadre
de cette enquête seront invitées. D’autres victimes reconnues peuvent également
se manifester.
Toutes les informations sur la
manière de signaler un abus dans une relation
pastorale sont regroupées sur cette page.
Les rapports, brochures, code de
conduite pour les personnes travaillant dans l’Eglise et autres informations y
sont également disponibles.
Un
aperçu de toutes les mesures prises par l’Église catholique en Belgique pour
lutter contre les abus sexuels dans le cadre d’une relation pastorale
est disponible ici.
23/10/2024 Service de presse de la Conférence des Évêques
de Belgique