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Paroisse de Leuze-en-Hainaut

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UNITE PASTORALE DE LEUZE-EN-HAINAUT
Unité pastorale refondée
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Une Parole … Une Prière

TEMPS DE PÂQUES – DIMANCHE DE LA PENTECÔTE
…MON PÈRE L’AIMERA…

« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous. Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit »
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean 14, 15-16.23b-26
Illustration : Tympan du portail intérieur de la basilique de Vézelay (vers 1125-1130). Voir notre rubrique Arts visuels

Méditation du Pape Léon XIV
PAPE LÉON XIV
REGINA CAELI
Basilique Saint-Pierre - Dimanche 01 juin 2025

À la fin de cette Eucharistie, je souhaite adresser un salut chaleureux à vous tous, participants au Jubilé des Familles, des Enfants, des Grands-Parents et des Personnes âgées ! Vous êtes venus de toutes les parties du monde, avec des délégations de cent trente et un pays.
Je suis heureux d'accueillir autant d'enfants qui ravivent notre espérance ! Je salue toutes les familles, petites églises domestiques, où l'Évangile est accueilli et transmis. La famille – disait saint Jean-Paul II – trouve son origine dans l'amour avec lequel le Créateur embrasse le monde créé (Lett. Gratissimam sane, n. 2). Que la foi, l'espérance et la charité grandissent toujours dans nos familles. Je salue tout particulièrement les grands-parents et les personnes âgées Vous êtes un modèle authentique de foi et une source d'inspiration pour les jeunes générations. Merci d'être venus !
J'étends mon salut à tous les pèlerins présents, en particulier ceux du diocèse de Mondovì, dans le Piémont.
Aujourd'hui, en Italie et dans plusieurs pays, est célébrée la solennité de l'Ascension du Seigneur. C'est une très belle fête, qui nous fait regarder vers le but de notre voyage terrestre. Dans ce contexte, je rappelle qu'hier, à Braniewo, en Pologne, ont été béatifiées Cristofora Klomfass et quatorze sœurs de la Congrégation de Sainte Catherine Vierge et Martyre, tuées en 1945 par les soldats de l'Armée rouge dans les territoires de l'actuelle Pologne. Malgré le climat de haine et de terreur contre la foi catholique, elles ont continué à servir les malades et les orphelins. À l'intercession des nouvelles bienheureuses martyres, nous confions toutes les religieuses qui, dans le monde, se dépensent généreusement pour le Royaume de Dieu.
Je rappelle également la Journée Mondiale des Communications Sociales qui a lieu aujourd'hui et je remercie les professionnels des médias qui, en veillant à la qualité éthique des messages, aident les familles dans leur devoir éducatif.
Que la Vierge Marie bénisse les familles et les soutienne dans leurs difficultés : je pense en particulier à celles qui souffrent à cause de la guerre au Moyen-Orient, en Ukraine et dans d'autres parties du monde. Que la Mère de Dieu nous aide à marcher ensemble sur le chemin de la paix.
 ( : Le Saint-Siège)
HOMÉLIE DU PAPE LÉON XIV
MESSE AVEC ORDINATIONS SACERDOTALES
Basilique Saint-Pierre
Fête de la Visitation de la Bienheureuse Vierge Marie  - 31 mai 2025
Chers frères et sœurs!
Aujourd’hui est un jour de grande joie pour l’Eglise et pour chacun de vous, ordinands au sacerdoce, ainsi que pour vos familles, vos amis et vos compagnons de route pendant vos années de formation. Comme le souligne le rite de l’ordination à plusieurs reprises, le lien entre ce que nous célébrons aujourd’hui et le Peuple de Dieu est fondamental. La profondeur, l’ampleur et même la durée de la joie divine que nous partageons aujourd’hui est directement proportionnelle aux liens qui existent et qui grandiront entre vous, ordinands, et le peuple dont vous êtes issus, auquel vous appartenez et vers lequel vous êtes envoyés. Je m’arrêterai sur cet aspect, en gardant toujours à l’esprit que l’identité du prêtre découle de son union avec le Christ, souverain et éternel prêtre.
Nous sommes le peuple de Dieu. Le Concile Vatican II a ravivé cette conscience, anticipant presque une époque où les appartenances s’affaibliraient et où le sens de Dieu se ferait plus rare. Vous êtes le témoignage que Dieu ne se lasse pas de rassembler ses enfants, si différents soient-ils, et de les constituer en une unité vivante. Il ne s’agit pas d’une action impétueuse, mais de cette «brise légère» qui redonna espoir au prophète Elie lors de son découragement (cf. 1 R 19, 12). La joie de Dieu n’est pas bruyante, mais elle transforme réellement l’histoire et nous rapproche les uns des autres. Le mystère de la Visitation en est l’icône, que l’Eglise contemple en ce dernier jour du mois de mai. De la rencontre entre la Vierge Marie et sa cousine Elisabeth jaillit le Magnificat, chant d’un peuple visité par la grâce.
Les lectures que nous venons d’entendre nous aident à interpréter ce qui se passe aussi parmi nous. Jésus, avant tout, dans l’Evangile, n’apparaît pas écrasé par la mort imminente, ni par la désillusion des liens humains brisés ou inachevés. L’Esprit Saint, au contraire, intensifie ces liens menacés. Dans la prière, ils deviennent plus forts que la mort. Au lieu de penser à son propre destin, Jésus remet entre les mains du Père les relations qu’il a bâties ici-bas. Et nous en faisons partie! L’Evangile, en effet, est arrivé jusqu’à nous à travers des liens que le monde peut user, mais non détruire.
Chers ordinands, concevez-vous donc à la manière de Jésus! Etre de Dieu — serviteurs de Dieu, Peuple de Dieu — nous lie à la terre: non à un monde idéalisé, mais au monde réel. Comme Jésus, ce sont des personnes en chair et en os que le Père mettra sur votre chemin. Consacrez-vous à elles, sans vous en séparer, sans vous isoler, sans transformer le don reçu en une sorte de privilège. Le Pape François nous a souvent mis en garde contre cela, car l’autoréférentialité étouffe le feu de l’esprit missionnaire.
L’Eglise est fondamentalement tournée vers l’extérieur, comme le sont la vie, la passion, la mort et la résurrection de Jésus. Vous ferez vôtres ses paroles à chaque Eucharistie: ceci est «pour vous et pour la multitude». Personne n’a jamais vu Dieu. Et pourtant, il s’est tourné vers nous, il est sorti de lui-même. Le Fils en est devenu l’exégèse, le récit incarné. Et il nous a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. Ne cherchez, ne cherchons pas un autre pouvoir!

Que le geste de l’imposition des mains, par lequel Jésus bénissait les enfants et guérissait les malades, renouvelle en vous la puissance libératrice de son ministère messianique. Dans les Actes des Apôtres, ce geste, que nous allons bientôt reproduire, est transmission de l’Esprit créateur. Ainsi, le Royaume de Dieu met en communion vos libertés personnelles, prêtes à sortir d’elles-mêmes, en greffant vos intelligences et vos jeunes forces dans la mission jubilaire que Jésus a confiée à son Eglise.
Dans son discours d’adieu aux anciens d’Ephèse, dont nous avons entendu un extrait dans la première Lecture, Paul leur livre le secret de toute mission: «L’Esprit Saint vous a établis gardiens» (Ac 20, 28). Non comme maîtres, mais comme gardiens. La mission est celle de Jésus. Il est ressuscité, donc vivant, et il nous précède. Aucun de nous n’est appelé à le remplacer. Le jour de l’Ascension nous éduque à sa présence invisible. Il nous fait confiance, il nous fait de la place; il a même dit: «C’est votre intérêt que je parte» (Jn 16, 7). Nous aussi, les évêques, chers ordinands, en vous intégrant aujourd’hui à la mission, nous vous faisons de la place. Et vous, faites de la place aux fidèles et à toute créature dont le Ressuscité est proche et en qui il aime nous visiter et nous surprendre. Le Peuple de Dieu est plus vaste que ce que nous voyons. Ne lui imposons pas de limites.
De ce discours poignant de saint Paul, je voudrais souligner un second mot. Il le prononce d’ailleurs en premier: «Vous savez vous-mêmes de quelle façon je n’ai cessé de me comporter avec vous» (Ac 20, 18). Gravons cette expression dans nos cœurs et nos esprits! «Vous savez vous-mêmes de quelle façon je n’ai cessé de me comporter avec vous»: la transparence de la vie. Des vies connues, des vies lisibles, des vies crédibles! Vivons au cœur du Peuple de Dieu pour pouvoir, un jour, nous tenir devant lui avec un témoignage crédible.
Ensemble, alors, nous reconstruirons la crédibilité d’une Eglise blessée, envoyée à une humanité blessée, au sein d’une création blessée. Nous ne sommes pas encore parfaits, mais il nous faut être crédibles.
Le Christ ressuscité nous montre ses plaies; bien qu’elles soient le signe du rejet de l’humanité, il nous pardonne et nous envoie. Ne l’oublions pas! Il souffle encore aujourd’hui sur nous (cf. Jn 20, 22) et fait de nous des ministres de l’espérance. «Ainsi donc, désormais nous ne connaissons personne selon la chair» (2 Co 5, 16): ce qui, à nos yeux, semble brisé et perdu apparaît désormais sous le signe de la réconciliation.
«Car l’amour du Christ nous possède», chers frères et sœurs! C’est une possession qui libère et qui nous permet de ne posséder personne. Libérer, ne pas posséder. Nous appartenons à Dieu: il n’est pas de plus grande richesse à estimer et à partager. C’est la seule richesse qui, partagée, se multiplie. Et nous voulons la porter ensemble dans ce monde que Dieu a tant aimé qu’il a donné son Fils unique (cf. Jn 3, 16). Ainsi, la vie offerte par ces frères qui vont être ordonnés prêtres prend tout son sens. Nous les remercions et nous rendons grâce à Dieu qui les a appelés au service d’un peuple entièrement sacerdotal. Ensemble, en effet, nous unissons le ciel et la terre. En Marie, Mère de l’Eglise, resplendit ce sacerdoce commun qui élève les humbles, relie les générations et nous fait appeler bienheureux (cf. Lc 1, 48.52). Que la Vierge de la Confiance et Mère de l’Espérance intercède pour nous.
( : Le Saint-Siège)
MESSAGE DU PAPE LÉON XIV
À LA CONFÉRENCE DES ÉVÊQUES DE FRANCE
À L'OCCASION DU 100e ANNIVERSAIRE DE LA CANONISATION DE  SAINT JEAN EUDES, SAINT JEAN-MARIE VIANNEY
ET SAINTE THÉRÈSE DE L'ENFANT-JÉSUS ET DE LA SAINTE FACE

Je suis heureux de pouvoir m’adresser pour la première fois à vous, pasteurs de l’Église de France et, à travers vous, à tous vos fidèles alors qu’est célébré, en ce mois de mai 2025, le 100ème anniversaire de la canonisation de trois Saints que, par la grâce de Dieu, votre pays a donnés à l’Église universelle : Saint Jean Eudes (1601-1680), Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859) et Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face (1873-1897). En les élevant à la gloire des autels, mon prédécesseur Pie XI souhaitait les présenter au Peuple de Dieu comme des maîtres à écouter, comme des modèles à imiter, et comme de puissants soutiens à prier et à invoquer. L’ampleur des défis qui se présentent, un siècle plus tard, à l’Église de France, et la pertinence toujours très actuelle de ses trois figures de sainteté pour y faire face, me poussent à vous inviter à donner un relief particulier à cet anniversaire.
Je ne retiendrai, dans ce bref Message, qu’un trait spirituel que Jean Eudes, Jean Marie Vianney et Thérèse ont en commun et présentent de manière très parlante et attrayante aux hommes et aux femmes d’aujourd’hui : ils ont aimé sans réserve Jésus de manière simple, forte et authentique ; ils ont fait l’expérience de sa bonté et de sa tendresse dans une particulière proximité quotidienne, et ils en ont témoigné dans un admirable élan missionnaire.
Le regretté Pape François nous a laissé, un peu comme un testament, une belle Encyclique sur le Sacré-Cœur dans laquelle il affirme : « Un fleuve qui ne s’épuise pas, qui ne passe pas, qui s’offre toujours de nouveau à qui veut aimer, continue de jaillir de la blessure du côté du Christ. Seul son amour rendra possible une nouvelle humanité » (Dilexit nos, n. 219). Il ne saurait y avoir de plus beau et de plus simple programme d’évangélisation et de mission pour votre pays : faire découvrir à chacun l’amour de tendresse et de prédilection que Jésus a pour lui, au point d’en transformer la vie.
Et à ce titre, nos trois Saints sont assurément des maîtres dont je vous invite à faire sans cesse connaître et apprécier la vie et la doctrine au Peuple de Dieu. Saint Jean Eudes n’est-il pas le premier à avoir célébré le culte liturgique des Cœurs de Jésus et de Marie ; Saint Jean Marie Vianney n’est-il pas ce curé passionnément donné à son ministère qui affirmait : “Le sacerdoce, c’est l’amour du cœur de Jésus” ; et enfin, Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face n’est-elle pas le grand Docteur en scientia amoris dont notre monde a besoin, elle qui “respira” à chaque instant de sa vie le Nom de Jésus, avec spontanéité et fraicheur, et qui enseigna aux plus petits une voie “toute facile” pour y accéder ?
Célébrer le centenaire de canonisation de ces trois Saints, c’est d’abord une invitation à rendre grâce au Seigneur pour les merveilles qu’il a accomplies en cette terre de France durant de longs siècles d’évangélisation et de vie chrétienne. Les Saints n’apparaissent pas spontanément mais, par la grâce, surgissent au sein de Communautés chrétiennes vivantes qui ont su leur transmettre la foi, allumer dans leur cœur l’amour de Jésus et le désir de le suivre. Cet héritage chrétien vous appartient encore, il imprègne encore profondément votre culture et demeure vivant en bien des cœurs.
C’est pourquoi je forme le vœu que ces célébrations ne se contentent pas d’évoquer avec nostalgie un passé qui pourrait sembler révolu, mais qu’elles réveillent l’espérance et suscitent un nouvel élan missionnaire. Dieu peut, moyennant le secours des saints qu’Il vous a donnés et que vous célébrez, renouveler les merveilles qu’Il a accomplies dans le passé. Sainte Thérèse ne sera-t-elle pas la Patronne des missions dans les contrées mêmes qui l’ont vu naître ? Saint Jean-Marie Vianney et Saint Jean Eudes ne sauront-ils pas parler à la conscience de nombreux jeunes de la beauté, de la grandeur et de la fécondité du sacerdoce, en susciter le désir enthousiaste, et donner le courage de répondre généreusement à l’appel, alors que le manque de vocations se fait cruellement sentir dans vos diocèses et que les prêtres sont de plus en plus lourdement éprouvés ? Je profite de l’occasion pour remercier du fond du cœur tous les prêtres de France pour leur engagement courageux et persévérant et je souhaite leur exprimer ma paternelle affection.
Chers frères Évêques, j’invoque l’intercession de Saint Jean Eudes, de Saint Jean-Marie Vianney et de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, pour votre pays et pour le Peuple de Dieu qui y pérégrine courageusement, sous les vents contraires et parfois hostiles de l’indifférentisme, du matérialisme et de l’individualisme. Qu’ils redonnent courage à ce Peuple, dans la certitude que le Christ est vraiment ressuscité, Lui, le Sauveur du monde. Implorant sur la France la protection maternelle de sa puissante Patronne, Notre-Dame de l’Assomption, j’accorde à chacun de vous, et à toutes les personnes confiées à vos soins pastoraux, la Bénédiction Apostolique.
Du Vatican, le 28 mai 2025
LÉON PP. XIV
( : Le Saint-Siège)
Si saint Jean Eudes et saint Jean-Marie Vianney sont historiquement les « grands frères » de la petite Thérèse, la carmélite de Lisieux est en revanche la première à avoir été canonisée par le pape Pie XI, le 17 mai 1925. Deux semaines plus tard, saint Jean Eudes et saint Jean-Marie Vianney étaient canonisés à leur tour.
Docteur de l’Église et patronne des missions, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus est un témoignage de simplicité et de petitesse. Quant à saint Jean Eudes, il est le fondateur des congrégations de Jésus et Marie et de Notre-Dame de Charité, dédiées à la formation des prêtres et à l’accueil des femmes en détresse. Enfin, saint Jean-Marie Vianney a été curé à Ars toute sa vie : il est célèbre pour son zèle pastoral, son don de confession et sa vie de prière intense.
( : Zénit)
Parole de notre Évêque, Mgr Guy Harpigny…

Anniversaire du Concile œcuménique de Nicée (325)
(XVIII)
Celui qui convoque le concile de Nicée est un empereur romain. Or, plusieurs empereurs du IIIe siècle publiaient des édits de persécution contre les chrétiens. Que s’est-il passé pour un tel retournement de situation ? Il suffit de suivre l’itinéraire de l’empereur Constantin Ier.
 
Constantin Ier (vers 272-337)
 
Flavius Valerius Aurelius Constantinus naît probablement le 27 février 272 à Naissus en Mésie (aujourd’hui Nis en Serbie). Son père Constance est militaire émérite (général d’armée). Sa mère Hélène est une Grecque originaire de la Bithynie (le long de la Mer Noire). L’empire romain est plongé dans l’instabilité politique. Entre la mort de l’empereur Aurélien (270-275) et l’avènement de Dioclétien (284-305), six empereurs se succèdent. En 286 Dioclétien désigne Maximien comme co-empereur pour l’empire romain d’Occident. En 293, Dioclétien et Maximien, augustes en Orient et en Occident, désignent Galère (293-305) et Constance (293-305) comme césars (vice-empereurs) respectifs. Constance répudie Hélène pour épouser Théodora, fille de Maximien, et il s’installe à Trèves. Hélène et Constantin vivent en Illyrie (le long de la Mer Adriatique).  
 
Constantin est envoyé à la cour impériale de Dioclétien à Nicomédie (aujourd’hui Izmit en Turquie). Il participe à différentes campagnes militaires, notamment en Égypte et en Perse, sous le commandement de Galère. Il épouse ou prend comme compagne en 302 Minervina, originaire de Drepanum (aujourd’hui Trapani en Sicile). Leur fils Crispus naît en 303, l’année de la grande persécution contre les chrétiens. Dioclétien, malade, abdique en 305, forçant l’abdication conjointe de Maximien. Les deux césars deviennent augustes. Galère force la main de Constance en prenant son neveu Maximin Daïa comme césar et en nommant Sévère comme césar de Constance. Galère conserve à ses côtés à Nicomédie Constantin afin de l’éloigner de son père Constance. Constantin parvient à s’échapper et à rejoindre son père près de Boulogne où il s’apprête à s’embarquer pour la Bretagne (Grande-Bretagne aujourd’hui). Constance meurt près d’Eboracum (aujourd’hui York) en juillet 306. Les légions désignent Constantin comme héritier du titre d’auguste, au détriment de Sévère.
 
Galère, face au fait accompli, reconnaît Constantin comme césar, mais pas comme auguste. Des conflits et des complots rendent la situation politique compliquée. Dioclétien impose en Orient Galère secondé par Maximin II Daïa et en Occident Constantin secondé par Licinius. Maximien et Maxence maintiennent leurs prétentions ; en Afrique Domitius Alexander proclame les siennes. Bref, on est en présence de sept empereurs. Avec le temps, trois des empereurs meurent : Maximien en 310 ; Domitius Alexander en 311 ; Galère en 311.
 
Constantin élimine Maxence le 28 octobre 312 à la bataille du pont Milvius à Rome. Il prend Turin, s’empare de l’Italie et règne en maître sur l’Occident. Licinius défait Maximin II Daïa à la bataille de Tzirallum en 313 et règne sur l’Orient. Les deux empereurs signent l’Édit de Milan de 313 qui met fin aux persécutions contre les chrétiens.
 
Plusieurs auteurs situent ici la vision qu’aurait eue Constantin de la Croix des chrétiens, à la bataille du pont Milvius. Progressivement les deux empereurs vont accorder aux chrétiens la liberté de culte, la restitution des biens confisqués. Constantin fait des faveurs au bénéfice du clergé : il distribue de l’argent et décide des exemptions fiscales. Les premiers signes chrétiens apparaissent sur les pièces de monnaie en 315. Les dernières figurations païennes disparaissent en 323. Des personnalités chrétiennes accèdent aux plus hautes charges de l’État. Constantin fait éduquer ses enfants dans la foi chrétienne. Sa mère et ses demi-sœurs sont chrétiennes.  
 
À partir de 320, Constantin entre en conflit avec Licinius. En 324, vaincu à la bataille d’Andrinople (aujourd’hui Edirne en Turquie), puis à celle de Chrysopolis (aujourd’hui Üsküdar, en Turquie), Licinius fait sa soumission à Nicomédie. Il est exécuté peu de temps après.  
 
Constantin est empereur unique, aussi bien pour l’Occident que pour l’Orient. Constantin a hésité quelque peu avant de choisir une capitale pour l’Orient : Ilion (ancienne ville de Troie), Sardica (aujourd’hui Sofia, en Bulgarie). Finalement il se décide pour la cité grecque de Byzance en 324, où il décerne à son troisième fils Constance le titre de César. En 330, la nouvelle Rome, Constantinople, est inaugurée.
 
Constantin abroge les lois d’Auguste (63 avant Jésus-Christ – 14 après Jésus-Christ) sur le célibat, impose le repos dominical, autorise l’affranchissement des esclaves par déclaration dans les églises (333), interdit (325) que l’on sépare les familles lors des ventes, autorise l’Église à recevoir des legs, et accorde le droit aux plaideurs de choisir entre le tribunal civil et la médiation de l’évêque, élu par le peuple. A-t-on des données démographiques de l’empire romain ? Certains estiment la population totale à 70 millions, dont 5 ou 10 % auraient été chrétiens. Les historiens pensent que Constantin a reçu le baptême sur son lit de mort le 22 mai 337, par l’évêque Eusèbe de Nicomédie (IIIe siècle – 341).
+ Guy Harpigny,
Evêque de Tournai
(Source : Eglise de Tournai, juin 2025)
 
  

Un mot du Curé…

LA CÉLÉBRATION DES CONFIRMATIONS
(fin)

Durant les trois semaines qui nous séparent de la Pentecôte, je vous propose des extraits d’une catéchèse du Pape François sur le Sacrement de la Confirmation. Voici la dernière partie :
« En poursuivant la réflexion sur le sacrement de la confirmation, nous prenons en considération les effets que le don de l’Esprit Saint fait mûrir chez les confirmés, en les conduisant à devenir, à leur tour, un don pour les autres. C’est un don de l’Esprit Saint. Rappelons que lorsque l’évêque nous donne l’onction avec l’huile, il dit: «Reçois l’Esprit Saint qui t’est donné en don». Ce don de l’Esprit Saint pénètre en nous et fructifie, pour que nous puissions ensuite le donner aux autres. Il faut toujours recevoir pour donner: jamais recevoir et garder les choses à l’intérieur, comme si l’âme était un entrepôt. Non: il faut toujours recevoir pour donner. Les grâces de Dieu se reçoivent pour être données aux autres. Telle est la vie du chrétien.
Il appartient donc précisément à l’Esprit Saint de nous décentrer de notre moi pour arriver au «nous» de la communauté: recevoir pour donner. Nous ne sommes pas au centre: nous sommes un instrument de ce don pour les autres.
En complétant chez les baptisés la ressemblance avec le Christ, la confirmation les unit plus fortement comme des membres vivants au corps mystique de l’Eglise (cf. Rite de la confirmation, n. 25). La mission de l’Eglise dans le monde a lieu à travers l’apport de tous ceux qui en font partie. Certaines personnes pen-sent que dans l’Eglise, il y a des maîtres: le Pape, les évêques, les prêtres, et ensuite, il y a les autres. Non: nous sommes tous l’Eglise! Chacun a son travail dans l’Eglise, mais nous sommes tous l’Eglise. Nous devons en effet penser à l’Eglise comme à un organisme vivant, composé de personnes que nous connaissons et avec lesquelles nous marchons, et pas comme à une réalité abstraite et lointaine. L’Eglise, c’est nous qui sommes en marche. Nous: voilà ce qu’est l’Eglise. La confirmation nous relie à l’Eglise universelle présente sur toute la terre, mais en faisant participer activement les confirmés à la vie de l’Eglise particulière à laquelle ils appartiennent, avec à sa tête l’évêque, qui est le successeur des apôtres.  
Et c’est pour cette raison que l’évêque est le ministre originaire de la confirmation (cf. Lumen gentium, n. 26), parce qu’il insère le confirmé dans l’Eglise. Le fait que, dans l’Eglise latine, ce sacrement soit ordinairement conféré par l’évêque souligne son «effet d’unir ceux qui le reçoivent plus étroitement à l’Eglise, à ses origines apostoliques et à sa mission de témoigner du Christ» (Catéchisme de l’Eglise catholique, n. 1313).
Et cette incorporation ecclésiale est bien manifestée par le signe de paix qui conclut le rite de la chrismation. En effet, l’évêque dit à chaque confirmé: «Que la paix soit avec toi». Rappelant le salut
du Christ aux disciples le soir de Pâques, comblé d’Esprit Saint (cf. Jn 20, 19-23) — avons-nous entendu —, ces paroles illuminent un geste qui «exprime la communion ecclésiale avec l’évêque et avec tous les fidèles» (cf. CEC, n. 1301). Dans la confirmation, nous recevons l’Esprit Saint et la paix: cette paix que nous devons donner aux autres. Mais réfléchissons: que chacun réfléchisse à sa propre communauté paroissiale, par exemple. Il y a la cérémonie de la confirmation, et ensuite, nous nous donnons le signe de la paix: l’évêque le donne au confirmé et ensuite, pendant la Messe, nous l’échangeons entre nous. Cela signifie l’harmonie, cela signifie la charité entre nous, cela signifie la paix. Mais ensuite, que se passe-t-il? Nous sortons et nous commençons à parler mal des autres, à «écorcher» les autres. Nous commençons les commérages. Et les commérages sont des guerres. Cela ne va pas! Si nous avons reçu le signe de la paix avec la force de l’Esprit Saint, nous devons être des hommes et des femmes de paix, et ne pas détruire, avec notre langue, la paix qu’a faite l’Esprit Saint. Pauvre Esprit Saint, quel travail il a avec nous, à cause de cette habitude des médisances! Réfléchissez bien: les médisances ne sont pas une œuvre de l’Esprit Saint, ne sont pas une œuvre de l’unité de l’Eglise. Les médisances détruisent ce que fait Dieu. S’il vous plaît: arrêtons de médire!
On ne reçoit la confirmation qu’une seule fois, mais le dynamisme spirituel suscité par la sainte onction est persévérant dans le temps. Nous ne finirons jamais de remplir le mandat de diffuser partout le bon parfum d’une vie sainte, inspirée par la simplicité fascinante de l’Evangile. Personne ne reçoit la confirmation seulement pour lui-même, mais pour coopérer à la croissance spirituelle des autres. Ce n’est qu’ainsi, en nous ouvrant et en sortant de nous-mêmes pour rencontrer nos frères, que nous pouvons vraiment croître et pas seulement avoir l’impression de le faire. Ce que nous recevons en don de Dieu doit, en effet, être donné — le don est fait pour être donné — afin d’être fécond, et non pas, en revanche, enseveli à cause de craintes égoïstes, comme l’enseigne la parabole des talents (cf. Mt 25, 14-30). La semence aussi, quand nous avons la semence à la main, ce n’est pas pour la mettre là, dans l’armoire, pour la laisser là: c’est pour la semer. Nous devons donner le don de l’Esprit Saint à la communauté. J’exhorte les con-firmés à ne pas «mettre en cage» l’Esprit Saint, à ne pas opposer de résistance au Vent qui souffle pour les pousser à marcher en liberté, à ne pas étouffer le Feu ardent de la charité qui conduit à consumer sa vie pour Dieu et pour ses frères. Que l’Esprit Saint nous accorde à tous le courage apostolique de communiquer l’Evangile, à travers les œuvres et les paroles, à ceux que nous rencontrons sur notre route. A travers les œuvres et les paroles, mais les bonnes paroles: celles qui édifient. Pas les paroles des commérages qui détruisent. S’il vous plaît, quand vous sortez de l’église, pensez que la paix reçue est faite pour être donnée aux autres: pas pour la détruire avec les commérages. N’oublions pas cela.
(Pape François, Audience générale, 06 juin 2018)
Bon dimanche !
Chanoine Patrick Willocq


Intentions de prière pour la semaine

+ Béni sois-tu, Seigneur, pour ton Église qui reçoit mission d’être témoin du Christ ressuscité. Envoie ton Esprit sur ses membres, le Pape Léon, notre Évêque Guy et tous les Évêques, les Prêtres, les Diacres, les Religieux, Religieuses et tous les Baptisés : qu’ils marchent ensemble dans la communion et dans le respect des vocations propres à chacun… Nous t’en prions…
+ Béni sois-tu, Seigneur, pour tous les hommes qui s’émerveillent de l’Évangile. Envoie ton Esprit sur les nouveaux baptisés, les confirmés, ceux qui reçoivent l’Eucharistie pour la première fois, les nouveaux époux : qu’ils s’engagent à te suivre dans leur vie de tous les jours… Nous t’en prions…
+ Béni sois-tu, Seigneur, pour les artisans de justice et de paix dans le monde. Envoie ton Esprit sur tous les pays déchirés par la violence : que le sens de l’humain et du respect de chacun puisse au moins devenir le socle commun de la paix… Nous t’en prions…
+ Béni sois-tu, Seigneur, pour notre assemblée en prière, témoin du Christ Sauveur. Envoie ton Esprit sur notre communauté rassemblée dans la diversité : qu’elle se laisse conduire par ton Esprit pour témoigner de toi dans la vie quotidienne… Nous t’en prions…
 


CONTACTS

M. le Chanoine Patrick Willocq, curé
Responsable de l’Unité pastorale
Curé de tous les clochers de l’entité de Leuze
Tour Saint-Pierre 15
7900 Leuze-en-Hainaut
069/77.79.03
0479/62.66.20

M. le Diacre Jean-Marie Bourgeois
Pastorale du Baptême des petits enfants – Pastorale scolaire
Grand-Rue 56
7900 Leuze-en-Hainaut
0470/100 340

M. le Diacre Michel Hublet
Mise à jour du site internet
Avenue de la Croix-Rouge 44
7900 Leuze-en-Hainaut

Règlement Général sur la Protection des Données – RGPD – 25 05 2018


Responsable du traitement des données personnelles : Abbé Patrick Willocq,
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069/77.79.03
Permanences : mardi et vendredi de 9h30 à 12h00
En cas d’absence, s’adresser à M. le Doyen

Nous porterons dans notre prière ...

Baptêmes

 
- Le samedi 14 juin, à 14h30, en l’église de Willaupuis, Melyo Rooms, enfant de Vanessa Herranz Jimenez et Bryan Rooms ; Tiago Manouvrier, enfant de Sarah Bossart et Diego Manouvrier.

 
- Le dimanche 15 juin, à 14h30, en l’église de Leuze, Giulia Delbecq Spina, enfant de Giovanna Spina et Brian Delbecq.

 - Le samedi 28 juin, à 14h30, en l’église de Leuze, Luciano Notarrigo-Bois, enfant de Kimberley Bois et Nicolo Notarrigo ; Oscar Despret, enfant de Florine Liehaus et Thibaut Despret

Que ces enfants découvrent combien notre Dieu les aime comme ses propres enfants.

 
Profession de Foi & Confirmation & Eucharistie qui achève l’Initiation chrétienne + Premières Communions
- Le dimanche 08 juin, à 10h00, en l’église de Leuze : Maelys Boussery, Mia Cluny, Martin Colson, Inès Cornillie, Elena Cuvelier, Eline Declercq, Lise Deconinck, Lilou Deffontaine, William Delloye, Louane Denayer, Marion De Wilde, Sven Feldhof, Tina Ferre Vico, Justin Geers, Amanda Ghenne, Estelle Holvoet, Opelane Lisin, Mathéo Maheu, Emmy Masure, Mathéis Planchon, Jade Plantenberg, Zoé Plantenberg, Camille Vandecnocke, Estelle Vanhaecht, Lucie Van Wallendael, Ellie Veulemans, Eline Vroman
 
Feront Première Communion durant la même célébration : Tom Deconinck, Hugo Declercq, Valentin Cluny

Funérailles

- M. André Remiton demeurait à Meslin-L’Evêque. La célébration des Funérailles a eu lieu le jeudi 05 juin 2025 en l’église de Blicquy.

- Mme Marcelle Libre demeurait à Grandmetz. La célébration des Funérailles a eu lieu le vendredi 06 juin 2025 en l’église de Grandmetz.

- M. Hugo Verwulgen demeurait à Leuze. La célébration des Funérailles a eu lieu le vendredi 06 juin 2025 en l’église de Leuze.

Aux proches, nous redisons toute notre sympathie dans la foi et l’espérance de l’Évangile.

Dans notre Unité pastorale…

Pour les familles… les jeunes... les enfants




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Dans notre Diocèse de Tournai…



Une Vigile de Pentecôte jubilaire, en « Pèlerins d’espérance », le samedi 7 juin 2025 à 20h30.
Soyons nombreux, en cette année jubilaire, à venir célébrer autour de notre évêque
L’Espérance jaillie de la Pâque du Seigneur et du don de l’Esprit-Saint. Une espérance pour le monde, pour tous les êtres humains. Une espérance pour l’Église, l’Église universelle et notre Église diocésaine. Baptisés-confirmés, prêtres, diacres, membres de la vie consacrée, actrices et acteurs pastoraux à des titres divers, nous y sommes particulièrement invité(e)s et invité(e)s aussi à encourager d’autres à y participer.
La liturgie de la Vigile est une belle grâce qui nous est offerte, la grâce de nous laisser immerger, par les chants, la Parole de Dieu, la prière, les signes et les gestes, dans ce grand mystère d’amour de Dieu pour son peuple et pour le monde. La grâce d’une grande communion, dans l’espérance. Soyons nombreux aussi à nous unir aux nouveaux baptisés de Pâques et aux nouveaux confirmés.
Temps de prière intense, la Vigile comporte également la célébration de la Confirmation et l’Eucharistie de la Pentecôte.
Viens, Esprit-Saint !
Emplis le cœur de tes fidèles !
Allume en eux le feu de ton amour !







Le Centre d’Histoire et d’Art Sacré en Hainaut (CHASHa) présente, du 15 juin au 30 novembre 2025, une nouvelle exposition intitulée Saints populaires, saints oubliés en Hainaut. Celle-ci propose un voyage à travers plus de vingt siècles de spiritualité chrétienne, à la découverte des figures saintes qui ont façonné la mémoire religieuse, culturelle et artistique de la province.
Un héritage spirituel multiforme
Le Hainaut, riche d’un passé millénaire, porte les empreintes d’une ferveur religieuse profondément ancrée dans son territoire. À travers les églises, les abbayes, les sanctuaires et les traditions populaires, les saints ont occupé une place essentielle dans la vie des communautés. Ils ont été modèles de foi, protecteurs des cités, intercesseurs dans les épreuves, et sources d’inspiration pour les artistes. Pourtant, certains noms sont aujourd’hui encore familiers, tandis que d’autres sombrent peu à peu dans l’oubli.
Cette exposition donne un aperçu de l’histoire des cultes et des représentations des saints dans le Hainaut, en s’appuyant sur un ensemble d’objets patrimoniaux – statues, reliques, châsses, peintures, images pieuses, médailles – empruntés à des églises et institutions de la région.
Une traversée en quatre temps
L’exposition vous emmène à la rencontre des saints d’hier et d’aujourd’hui, au fil d’un parcours en quatre temps.
On commence avec les grandes figures des origines, comme saint Pierre, saint Nicolas ou saint Martin. Leurs histoires, souvent marquées par le martyre, ont inspiré des générations de fidèles et restent au cœur de nombreuses paroisses du diocèse.
Puis viennent les saints hennuyers, profondément enracinés dans notre territoire. Fondateurs d’abbayes, bâtisseurs de communautés ou pionnières spirituelles comme Marie d’Oignies, ils ont marqué l’histoire religieuse et culturelle de la région.
Certaines figures, autrefois très populaires, ont vu leur culte s’étioler avec le temps. L’exposition leur redonne une voix. Qu’ils soient vénérés ou oubliés, ces saints racontent notre mémoire collective, entre traditions disparues et souvenirs persistants.
Enfin, l’exposition s’ouvre sur la sainteté d’aujourd’hui, avec des figures plus proches de nous comme Thérèse de Lisieux, Mutien-Marie, Louise Lateau ou Carlo Acutis. Autant de visages modernes d’un idéal spirituel toujours vivant, ancré dans son époque.
Un patrimoine vivant, entre foi et culture
A côté d’une approche historique ou artistique est abordée une réflexion sur la place des saints dans notre société contemporaine, à travers des objets qui, au-delà de leur valeur patrimoniale, sont encore porteurs de sens pour les croyants, les communautés et les amateurs d’art sacré. Elle s’adresse tant aux connaisseurs qu’au grand public, désireux de mieux comprendre l’évolution des cultes, les dynamiques de canonisation et le dialogue entre mémoire religieuse et culture locale.
Informations pratiques
Centre d’Histoire et d’Art Sacré en Hainaut (CHASHa), Abbaye de Bonne-Espérance, Rue Grégoire Jurion 22 à 7120 Vellereille-les-Brayeux Du 15 juin au 30 novembre 2025
www.chasha.be info@chasha.be – 064/330.346
( : Diocèse de Tournai)


Chers Pèlerins, Chères Pèlerines,
Le catalogue 2025 est disponible. Il a été expédié la semaine dernière à près de 4.000 adresses et transmis à presque toutes les Unités Pastorales. Avant même sa parution, notre saison connait un départ sans précédent. Deux destinations sont malheureusement déjà complètes.
Paris : La Médaille Miraculeuse et Notre-Dame. Depuis quelques années, nous sommes entre 40 et 50 pèlerins à nous rendre à la Rue du Bac.
Cette année, les 80 places ont été épuisées dès le 15 février grâce à la communication lancée en octobre dans la revue, puis en janvier sur notre site internet.
Nous sommes conscients qu’il y aura de nombreux déçus, et nous reprogrammerons cette destination en 2026. Si la liste d’attente s’avère très importante en avril, nous tenterons de la reprogrammer dès septembre ou octobre.
Deuxième grand succès : le jubilé à Rome. Pour cette destination, nous avions déjà conseillé de préréserver dès février 2024. Les dernières places partent au moment où nous vous écrivons, mais n’hésitez pas à vous mettre sur la liste d’attente. Qui sait, il y aura peut-être l’un ou l’autre désistement.
En feuilletant ce catalogue, vous verrez qu’il reste de nombreuses autres destinations attrayantes.
Au 2° trimestre, ne manquez pas le passage des Reliques de Sainte-Bernadette à Notre-Dame de Bon-Secours. Ensuite, nous repartons en Bourgogne. En 2024, le choix parmi les multiples trésors dont regorge la région fut difficile. Alors, nous vous en proposons 5 ou 6 nouveaux cette année, sous l’angle de la Bourgogne médiévale : Pontigny, Auxerre, Tournus, Chapaize, Paray le Monial et Autun.
Puis, ce sera le week-end de la Pentecôte à Nevers. Le 14 juin, dans le cadre de notre journée dans le diocèse, nous irons à l’abbaye de Chimay où nous aurons le privilège de visiter le cœur de la brasserie. Ne manquez pas cette occasion unique !
En été, ce seront les multiples Lourdes avec des formules pour tous les goûts, et nous terminerons l’année à Lourdes également pour le traditionnel pèlerinage de Noël.
Nos amis de Namur proposent également une belle palette de destinations.
Ainsi, même si certains pèlerinages sont complets, nous sommes confiants que vous en trouverez un à votre goût.
Nos itinéraires 2025 en un coup d’œil
Uniquement les destinations pour lesquelles il y a encore de la place.
09 avril : Banneux 1 jour
23 au 30 avril : Marseille-Nice*
28 avril au 03 mai : TDS – Nord de la Bavière, protestantisme en Franconie*
14 – 21 mai : Sur les pas de Saint Ignace*
16 – 18 mai : Les reliques de Sainte Bernadette à Bon-Secours
24 au 28 mai : La Bourgogne médiévale
07 – 09 juin : Week-end de Pentecôte à Nevers
14 juin : L’abbaye de Scourmont à Chimay
22 au 27 juin : TDS – Bible dans les Alpes
30 juin – 06 juillet : L’Angleterre à la croisée des traditions*
13 – 19 juillet : Lourdes
                           Lourdes, sur les pas de st Jacques
                           Lourdes pour marcheurs*           
                           Lourdes, patrimoine des itinéraires en Bigorre et Pays Basque
13 – 19 août : Lourdes
04 – 10 septembre : Lourdes
                                    Lourdes, patrimoine des itinéraires en Bigorre et Pays Basque
08 – 15 octobre : Sicile*
22 – 26 décembre : Noël à Lourdes
* Organisé par les Pèlerinages Namurois
Toutes les destinations 2025 se trouvent également sur le site Internet des pèlerinages : pelerinages-tournai.be
Au plaisir de pèleriner avec vous bientôt.
Fraternellement
Antonia, Christine, Isabelle & Peter
(Source : Diocèse de Tournai)
 
 
Des catalogues sont disponibles  
en l’église de Leuze et à la cure de Leuze.









Dans l’Église de Belgique…


Alors que l'on célèbre cette année les 1700 ans du concile de Nicée, la question se pose de savoir si le Credo rédigé alors demeure pertinent. Pour le père Francesco-Elie El Khoury, il est essentiel d'inventer de nouveaux mots. Pour Thomas Remy, il faut conserver les termes de Nicée. Les deux théologiens ont débattu à Louvain-la-Neuve, le 26 mai dernier.
C'est à l'initiative du groupe de réflexion "Evangelium 2033" que la rencontre s'est tenue. Ce groupe rassemble des théologiens de différentes confessions. Il est né de cette question: comment, à qui, et par qui, l'Evangile sera-t-il annoncé en 2033, singulièrement en Belgique francophone. Au fil des ans, le groupe organise diverses rencontres pour approfondir la réflexion.

La vidéo de la "disputatio" mise en ligne sur la chaîne
"Foi et raison" de Thomas Remy
Ce 26 mai, c'est en l'église Notre-Dame d'Espérance de Louvain-la-Neuve qu'une "disputatio" était organisée. D'un côté, le père Francesco-Elie El Khoury, membre de l'Ordre antonin maronite, docteur en théologien de l'UCLouvain et curé de Rixensart. De l'autre, Thomas Remy, ancien enseignant de religion catholique dans le secondaire, actuellement assistant et doctorant en théologie à l'UCLouvain et animateur de la chaîne YouTube Foi et Raison.
"Ma réflexion émane d'un profond malaise ressenti et exprimé par un nombre considérables de croyants", ouvre le père El-Khouri. Qui précise que le Credo devient "de plus en plus mal compris, pour ne pas dire incompréhensible". Longtemps, le prêtre a voulu "garder ce texte, le chouchouter et le préserver de toutes ses forces". S'il demeure admiratif devant les "merveilles" de ce texte, il en appelle toutefois à un changement.
Les trois points du malaise
Le prêtre libanais décline le malaise autour de trois points.
1. La formulation. Pour le père El-Khouri, il est problématique que le Credo réduise la foi à une dimension intellectuelle - creusant un fossé entre le monde de la réflexion théologique et celui de la pastorale du quotidien.
2. La rigidité du texte. "Nous avons créé un texte que nous avons élevé comme critère de foi, que nous avons imposé. Et nous interdisons à quiconque d'y toucher." Le prêtre est sévère: "c'est un acte idolâtrique par excellence". Et d'expliciter: "nous avons oublié que notre Dieu est un Dieu vivant, qui marche et chemine avec nous. (...) Tout comme nous avons oublié que nous avons un Dieu d'amour, qui a érigé l'amour et seulement l'amour comme seul et unique critère de rencontre autour de son enseignement".
3. La distance entre le texte et le Christ. Pour le curé de Rixensart, la foi que l'on retrouve dans la Bible diffère de celle exprimée lors des conciles. "La foi de la Bible est profondément relationnelle. La foi qui émerge à partir du 3e siècle, elle, est plus mentale et philosophique." Si le prêtre libanais est à l'aise avec chaque terme du Credo, il souhaite que notre compréhension de la divinité ne soit réduite à une seule expression. Non sans rappeler qu'"avant Nicée, chaque communauté avait sa propre expression de foi".
"Notre carte d'identité"
Le point de vue de Thomas Remy diffère largement. Pour le jeune théologien, le Credo "n'est pas un texte que nous avons écrit" mais un texte "qui nous écrit dans le corps du Christ". Il importe donc de le conserver, et de chercher à le comprendre toujours davantage.
Ce n'est ni "par fétichisme des mots" ni par peur de la créativité pastorale que le théologien entend conserver le Credo intact. Mais par "fidélité au travail d'intelligence collective accompli par l'Eglise". "Le Credo est notre carte d'identité de chrétien", ajoute Thomas Remy. Qui estime que des ruptures à cette fidélité pourraient entrainer de graves problèmes. En particulier la mise à mal de l'unité entre l'ensemble des chrétiens. "Une virgule mal placée peut tout faire basculer, à la manière d'un domino", pointe le théologien.
"Le coeur du mystère reste insondable"
Mais le texte n'est-il pas trop complexe, voire incompréhensible, pour les hommes et les femmes de notre temps? Pour Thomas Remy, il importe surtout de s'informer et de se former. Et si certaines formules restent difficiles à percevoir, cela n'a rien de dramatique. "Le Credo est un horizon vers lequel on avance et non pas un miroir de ce que je saisis aujourd'hui", relève-t-il.
De même, Thomas Remy ne craint pas d'"enfermer" la compréhension de Dieu au travers de quelques mots. "Bien sûr, le coeur du mystère reste insondable. Dieu dépasse toujours ce que notre raison peut concevoir."
La soirée se poursuit par des échanges oecuméniques, avec la nonantaine de personnes présentes, parmi lesquels un pasteur protestant et un étudiant orthodoxe. Quant au travail d'Evangelium 2033, il est appelé à se poursuivre - notamment autour de la place de la religion dans le monde de l'enseignement.
Vincent DELCORPS
Cathobel

     
Lecture du soir… ou du matin…

LE TÉLESCOPE JAMES WEBB CAPTE LA LUMIÈRE DES ORIGINES

L’Art qui conduit à la Transcendance


* ARTS VISUELS :
LE TYMPAN DE LA PENTECÔTE DE L’ABBATIALE DE VÈZELAY

* LIVRES
LAURENCE DEVILLAIRS, LA SPLENDEUR DU MONDE


* MUSIQUE :  
+ JEAN-SÉBASTIEN BACH : LA CANTATE BWV 42
+ LUDWIG VAN BEETHOVEN, SYMPHONIE N° 6 OP. 66 « PASTORALE »












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