Une Parole … Une Prière
TEMPS DE PÂQUES – 5ÈME DIMANCHE
…A CECI, TOUS RECONNAÎTRONT QUE VOUS ÊTES MES DISCIPLES...

« Au cours du dernier repas que Jésus prenait avec ses disciples, quand Judas fut sorti du cénacle, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt.
Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean 13, 31-33a.34-35
Illustration : : Gaston Hoffmann (1883-1977),
Aimez-vous les uns les autres,
Huile sur toile marouflée sur panneau, 123x69 cm
Les peintures de Gaston Hoffmann se rencontrent rarement, mais ne s’oublient jamais. Soit qu’elles dégagent une sorte de poésie burlesque du quotidien, soit qu’elles réintroduisent en pleine période moderne l’esprit surréaliste de Bosch ou de Brueghel, il émane toujours d’elles une euphorie, un humour, une inventivité unique qui donnent à qui les regarde un moment de bonheur. Jean Veber, son prédécesseur au Salon des Humoristes, fut de toute évidence l’un de ses modèles. Mais ses immenses tableaux, qui fourmillent de dizaines de petits personnages comiques, évoquent aussi des Devambez passés de la miniature au gigantisme...
Il est d’autant plus surprenant de découvrir, chez ce maître lorrain enclin à la gaîté, d’aussi sombres allégories que celle que nous présentons. S’en étonner serait oublier que Hoffmann fait partie de cette génération qui, dans sa chair et son âme, a été marquée au fer par la monstrueuse absurdité de la Première Guerre mondiale. Un temps que naïvement nous espérions nous-mêmes être enfin révolu ! Notre tableau, certainement datable du conflit ou de ses lendemains immédiats, est suffisamment éloquent pour qu’il soit inutile de l’expliquer. Remarquons seulement que l’artiste ne recourt pas au reportage de guerre, comme nombre de ses contemporains. Dans ce grand tableau, il joue sur l’insoluble contradiction entre les idéaux des humains et la réalité de leurs actes : la solitude du Christ errant dans un paysage calciné, inondé de sang, jonché de ruines et de cadavres, constitue ici une image d’une rare puissance.
Cette oeuvre dérangeante, - parce que leur but est de nous rappeler la folie inhérente à l’Histoire, non de nous plaire -, mérite de figurer dans une imagerie intemporelle de la Guerre, à la suite de cet autre Lorrain qu’est Jacques Callot. Peut-être le plus extraordinaire est-il qu’après avoir été témoin de cette noirceur, après en avoir extrait l’essence picturale, Gaston Hoffmann ait pu au long de sa carrière créer les images les plus joyeuses qui soient !

Méditation du Pape Léon XIV
PAPE LÉON
XIV
REGINA CAELI
Loggia
des bénédictions de la basilique Saint-Pierre Dimanche 11 mai 2025

Chers frères et sœurs, bon dimanche !
Je tiens pour un don de Dieu que le premier dimanche de
mon service comme Évêque de Rome soit celui du Bon Pasteur, le quatrième du
temps pascal. On proclame toujours en ce dimanche, lors de la messe, l’Évangile
de Jean au chapitre dix, où Jésus se révèle comme le vrai Pasteur qui connaît
et aime ses brebis et donne sa vie pour elles.
Ce dimanche, depuis soixante-deux ans, est célébré la Journée
mondiale de prière pour les vocations. De plus, Rome accueille aujourd’hui
le Jubilé des fanfares et des spectacles populaires. Je salue avec affection
tous ces pèlerins et je les remercie car, par leur musique et leurs représentations,
ils égayent la fête, la fête du Christ Bon Pasteur : oui, c’est Lui qui guide
l’Église par son Saint-Esprit.
Jésus, dans l’Évangile, dit qu’il connaît ses
brebis, et qu’elles écoutent sa voix et le suivent (cf. Jn
10, 27). Comme l’enseigne en effet le Pape saint Grégoire le Grand, les
personnes « répondent à l’amour de celui qui les aime » (Homélie 14,
3-6).
Aujourd’hui, frères et sœurs, j’ai donc la
joie de prier avec vous et avec tout le peuple de Dieu pour les vocations, en
particulier sacerdotales et religieuses. L’Église en a tant besoin ! Et il est
important que les jeunes, hommes et femmes, trouvent dans nos communautés accueil,
écoute, encouragement dans leur cheminement vocationnel, et
qu’ils puissent compter sur des modèles crédibles de don généreux de soi à Dieu
et aux frères.
Faisons nôtre l’invitation que le Pape François nous a
laissée dans son Message pour cette Journée : l’invitation à accueillir et à
accompagner les jeunes. Et demandons au Père céleste d’être les uns pour les
autres, chacun selon son état, des pasteurs « selon son cœur » (cf. Jr
3, 15), capables de nous aider mutuellement à marcher dans l’amour et dans la vérité.
Et je dis aux jeunes : n’ayez pas peur ! Acceptez l’invitation de l’Église et
du Christ Seigneur !
Que la Vierge Marie, dont toute la vie a été
une réponse à l’appel du Seigneur, nous accompagne toujours dans la suite de Jésus.
À l’issue du Regina Caeli
Frères et sœurs,
L’immense tragédie de la Seconde guerre mondiale se
terminait il y a 80 ans, le 8 mai, après avoir provoqué 60 millions de
victimes. Dans le dramatique contexte actuel d’une troisième guerre mondiale
par morceaux, comme l’a affirmé à plusieurs reprises le Pape François, je
m’adresse moi aussi aux grands du monde, en répétant l’appel toujours actuel :
« Plus jamais la guerre !».
Je porte dans mon cœur les souffrances du bien-aimé
peuple ukrainien. Que l’on fasse tout le possible pour parvenir au plus tôt à
une paix authentique, juste et durable. Que tous les prisonniers soient libérés
et que les enfants puissent retourner dans leurs familles.
Je suis profondément attristé par ce qui ce passe dans la
Bande de Gaza. Que cesse immédiatement le feu ! Que l’on apporte des secours
humanitaires à la population civile à bout de force et que tous les otages
soient libérés.
J’ai accueilli en revanche avec satisfaction l’annonce du
cessez-le-feu entre l’Inde et le Pakistan, et je souhaite qu’à travers les
prochaines négociations l’on puisse bientôt parvenir à un accord durable.
Mais combien d’autres conflits y a-t-il dans le monde !
Je confie à la Reine de la paix cet appel implorant afin qu’elle le présente au
Seigneur Jésus pour nous obtenir le miracle de la paix.
Et à présent, je vous salue tous avec affection, Romains
et pèlerins de divers pays. Aujourd’hui, en Italie et dans d’autres pays, est célébrée
la fête des mères. J’envoie mes salutations chaleureuses à toutes les mamans,
et une prière pour celles qui sont déjà au Ciel. Bonne fête à toutes les mamans
!
Merci à vous tous ! Bon dimanche à tous !
PHOTO, SIGNATURE, DEVISE ET ARMOIRIES
SONT
DES ÉLÉMENTS COMMUNS À TOUS LES PONTIFICATS.
La photo officielle du pape Léon XIV a été publiée
vendredi 16 mai, ainsi que sa signature ;
s’ajoutent ici ses armoiries et sa
devise.

Les armoiries de Léon XIV : Les armoiries sont divisées
en diagonale en deux parties : la partie supérieure est à fond bleu et représente
un lys blanc ; la partie inférieure est à fond clairet représente une image qui
rappelle l’Ordre de saint Augustin : un livre fermé sur lequel se trouve un cœur
transpercé par une flèche. L’image rappelle l’expérience de conversion de saint
Augustin, qu’il a lui-même expliquée par les mots « Vulnerasti cor meum
verbo tuo », « Tu as transpercé mon cœur de ta Parole ».

La devise : « In Illo uno unum » Ainsi, Léon XIV confirme
donc les armoiries précédentes, choisies pour son sacre épiscopal, ainsi que la
devise « In Illo uno unum ». Elle est tirée d’un sermon de Saint
Augustin dans sur le psaume 127, pour expliquer que « bien que nous, chrétiens,
soyons nombreux, dans l’unique Christ, nous sommes un ». Dans une interview
accordée aux médias du Vatican en juillet 2023, le cardinal Prévost a expliqué
: « Comme le montre ma devise épiscopale,
l’unité et la communion font partie du charisme de l’Ordre de Saint-Augustin et
également de ma façon d’agir et de penser. Je crois qu’il est essentiel de
promouvoir la communion dans l’Église, et nous savons bien que la communion, la
participation et la mission sont les trois mots clés du Synode. Par conséquent,
en tant qu’augustinien, la promotion de l’unité et de la communion est pour moi
fondamentale. Saint Augustin parle beaucoup de l’unité dans l’Église et de la nécessité
de la vivre ».
Grâce
aux informations des médias du Vatican
Parole de notre Évêque, Mgr Guy Harpigny…

Anniversaire du Concile œcuménique de Nicée (325)
(XIV)
Le concile de Nicée en 325 est célébré après qu’un édit
impérial, en 313, ait mis fin aux persécutions contre les chrétiens. Un
parcours rapide sur les différentes persécutions permet de constater un
durcissement des empereurs romains au fur et à mesure que le nombre de chrétiens
augmente un peu partout dans l’empire. On comprend alors un peu mieux que c’est
la volonté de l’empereur qui va mettre fin aux persécutions.
Qu’en est-il des persécutions contre les
chrétiens ?
Les Actes des Apôtres disent que, dès après la
Pentecôte qui avait suivi la mort et la résurrection de Jésus à Jérusalem, les
apôtres Pierre et Jean comparaissent devant le Sanhédrin et y sont condamnés au
fouet. Étienne, l’un des Sept, après un discours devant le Sanhédrin, est lapidé
par un groupe de Juifs. Un peu plus tard, Jacques, frère du Seigneur assimilé
aux apôtres, est mis à mort sur l’ordre d’Hérode Agrippa Ier (10 ? avant Jésus-Christ
– 44 après Jésus-Christ).
L’autorité romaine, devant ces événements, intervient.
L’apôtre Paul comparaît devant le procurateur de Judée et demande d’être envoyé
à Rome pour y être jugé (Actes 24,15).
À Rome
À Rome, où Paul va séjourner de 61 à 63, la prédication
chrétienne provoque des conflits dans la communauté juive. Après l’incendie de
Rome en 64, l’empereur Néron (54-68) en attribue la responsabilité aux chrétiens.
Ceux-ci sont présentés comme les adeptes d’une superstition nouvelle,
dangereuse, exécrable, déraisonnable, sans mesure. Ils constituent des groupes
marginaux ; ils refusent de participer aux fêtes religieuses rythmant la vie de
la cité ; ils refusent de sacrifier aux dieux de Rome et ils sont opposés au
culte impérial. Ils sont accusés de toutes sortes de crimes : débauche
collective, infanticide rituel suivi d’anthropophagie, adoration d’un dieu à tête
d’âne, impiété, haine du genre humain. Par conséquent, ils deviennent
rapidement responsables des malheurs publics. Bon nombre de chrétiens à Rome
sont arrêtés, mis à mort, exposés aux bêtes lors de jeux publics dans les
amphithéâtres, crucifiés ou condamnés au bûcher. La tradition rapporte que
Pierre et Paul sont mis à mort à Rome, l’un crucifié, l’autre décapité.
La persécution de Néron a des prolongements sous
l’empereur Domitien (81-96). Les textes signalent le martyre de chrétiens en
Asie Mineure. À Rome, deux aristocrates sont exécutés : Flavius Clemens
(50-95), cousin des empereurs Titus (79-81) et Domitien, et son épouse Flavia
Domitilla, exilée sur l’île de Pontia (aujourd’hui Ponza), en 96.
Au IIe siècle
Des textes attestent des persécutions de chrétiens, mais
sans préméditation de la part des autorités civiles et sans que des édits impériaux
les aient ordonnées. Des magistrats, des fonctionnaires estiment que les chrétiens
troublent l’ordre public.
Pline le Jeune, gouverneur de Bithynie, région qui longe
la Mer Noire à partir du Bosphore, écrit à l’empereur Trajan (98-117). Il
atteste qu’il y a des poursuites qui visent les chrétiens. Il demande quelle
est la base juridique qui permet de les condamner. Trajan répond qu’il ne faut
pas poursuivre d’office les chrétiens et qu’il ne faut pas accepter
d’accusations anonymes contre eux. En revanche, il faut condamner ceux qui ont été
accusés d’être chrétiens et ont été convaincus de l’être, tout en leur
accordant le pardon s’ils acceptent de sacrifier aux dieux romains. Cette
jurisprudence, qui fait un crime du seul fait d’être chrétien, est critiquée
par plusieurs auteurs chrétiens de cette époque pour son illogisme : ou bien
les chrétiens sont coupables, et en ce cas il faut les poursuive ; ou bien ils
sont innocents, et ils doivent être laissés en paix. Si on relâche ceux qui ont
sacrifié aux dieux, cela signifie qu’avoir été chrétien n’était pas un crime.
La jurisprudence de Trajan est appliquée sous les empereurs Hadrien (117-138)
et Antonin le Pieux (138-161).
On compte des martyrs à Jérusalem : l’évêque Syméon,
cousin de Jésus, crucifié (107 ?). À Antioche, l’évêque Ignace, transféré à
Rome pour y être exposé aux bêtes (116 ?). À Smyrne, l’évêque Polycarpe condamné
au bûcher (155 ?). À Rome, l’évêque Télesphore exécuté vers 140, puis Justin et
ses compagnons en 165, une matrone et son catéchiste Ptolémée, le philosophe et
sénateur Apollonios entre 180 et 185. À Lyon, une trentaine de chrétiens
subissent le martyre en 177 : l’évêque Pothin meurt en prison ; Blandine et ses
compagnons Maturus, Sanctus, Attale sont exposés aux bêtes. À Pergame (au nord
de Smyrne), sous l’empereur Marc Aurèle ? (161-180), Carpos, Papylos et
Agathonice sont condamnés au bûcher. À Scillium, province romaine d’Afrique
proconsulaire, douze martyrs sont décapités le 17 juillet 180. À Alexandrie, le
père d’Origène compte parmi les martyrs. Des noms de victimes subsistent de
trois vagues de répression sous trois préfets successifs entre 202 et 206. Des
chrétiens sont condamnés aux mines en Sardaigne.
Au IIIe siècle
Sous Septime Sévère (197-211), la législation sur les
associations attire l’attention des gouverneurs sur les organisations de chrétiens.
En 202, l’empereur promulgue un édit interdisant le prosélytisme et les
conversions au judaïsme comme au christianisme. À Carthage, la matrone Perpétue
et son esclave Félicité, baptisées depuis peu, sont exposées aux bêtes le 7
mars 203 avec trois compagnons, leur catéchiste Saturus et quatre catéchumènes.
L’un des catéchumènes meurt en prison.
Après le règne de Septime Sévère, on relève des persécutions
plus occasionnelles. En 212, en Afrique, le gouverneur Scapula envoie des chrétiens
aux bêtes ou bien au bûcher. À Rome, en 222, l’évêque Calliste est mis à mort
lors d’une émeute populaire. Après 235, l’évêque Pontien et le prêtre Hippolyte
sont exilés en Sardaigne. En Égypte, une persécution violente éclate. Origène rédige
son Exhortation au martyre.
Persécutions
impériales
L’empereur Dèce (249-251) veut rétablir l’ordre dans
l’empire, en raison de manifestations d’hostilité populaire contre les chrétiens.
Un édit prescrit à tous les habitants de s’associer à une supplicatio générale
pour le salut de l’empire, une cérémonie qui comporte un sacrifice ou un rite
de la religion traditionnelle. Les chrétiens qui sont convoqués et qui
participent au rite reçoivent un libellus. Le refus d’obéissance, qui
implique ou entraîne l’aveu de christianisme, vaut condamnation. De nouvelles
comparutions peuvent aboutir à des condamnations diverses : prison, exil,
confiscation des biens, peine capitale. Ceux qui, finalement, se rallient aux
vues de l’empereur, sont des lapsi, des gens qui ont « chuté ».
L’édit de Dèce cesse d’être appliqué à sa mort, en 251.
Il sera suivi d’autres édits allant dans le même sens, sous Valérien (253-260)
en 257 et 258, qui visent le clergé : l’évêque Cyprien de Carthage est décapité
; l’évêque Fructueux de Tarragone et ses diacres sont condamnés au bûcher ;
plusieurs martyrs de Numidie (royaume berbère d’Afrique du Nord) sont exécutés à
Carthage. Sous Dioclétien (284-305), plusieurs édits encore plus sévères sont émis
en 303 et 304, puis réactivés par Maximin Daïa (307-313) et Galère (305-311)
entre 306 et 311.
Galère promulgue l’édit de tolérance en 311, suivi en
mars 313 par l’édit de Milan, promulgué par les empereurs Constantin (306-337)
et Licinius (308-324).
Dans Après Jésus. L’invention du
christianisme : - Pierre Maraval, Les persécutions
durant les trois premiers siècles, p. 597-605
+ Guy Harpigny,
Evêque de Tournai
Source
: Eglise de Tournai, mai 2025)


Un mot du Curé…

« COMME NOUS ALLIONS RÊVANT DIEU »
- SIMPLE PARTAGE
De temps en temps, je vous partage un
texte, souvent poétique, qui m’a marqué récemment.
En ce dimanche, je vous propose un texte du poète français
Patrice de La Tour du Pin (1911-1975), que nous avions découvert durant le
temps du Carême. Ce poème m’accompagne dans la Liturgie des Heures durant tout
ce Temps pascal ; il s’intitule « Comme nous allions rêvant Dieu ».
«
Comme nous allions rêvant Dieu,
Une
voix venue du grand creux
Des
fonds de l'Homme
Nous a
surpris : Veillez ici,
Veillez
et priez cette nuit
Qui
entre toutes vous est bonne.
C'était
au secret de nos cœurs,
Au
tombeau vide du Seigneur,
La
voix de l'Ange !
Elle
ajouta : Que cherchez-vous ?
Le
Corps du Seigneur est chez vous,
Restez
Ses hommes de confiance !
Devant
le caveau grand ouvert,
Retour
du Seigneur des enfers,
Chantez
Son hymne !
Ce
lieu profond, il est à Dieu !
Nul ne
le sonde avec des yeux
Qui ne
sont pas faits pour l'abîme.
Le
Seigneur vous a précédés
Dans
la mort qui vous obsédait,
Vos
morts futures ;
Allez
donc sans crainte à la vie !
Jésus
vous a déjà ravi
Dans
sa Passion vos sépultures. »
Vous pouvez l’
ICI .

Belle poursuite de ce Temps de Pâques,
Temps de Résurrection… Bon dimanche !
Bon dimanche !
Chanoine Patrick Willocq
Intentions de prière pour la semaine

+ Béni sois-tu pour ton Église qui annonce la Bonne
Nouvelle à toutes les nations. Nous te prions pour ses pasteurs qui, à l’image
de Paul et Barnabé, essaient d’affermir le courage et la foi des croyants.
+ Béni sois-tu pour tous ceux qui sont chargés
d’accueillir, d’écouter, d’aider et qui accomplissent leur tâche avec cœur et
humanité. Nous te prions pour tous ceux qui pleurent, qui crient leur détresse
et leur souffrance, parfois en silence, et qui cherchent réconfort et espoir.
+ Béni sois-tu pour nos diverses communautés qui se
rassemblent dans l’unité et la charité fraternelle. Nous te prions pour leurs
membres, présents ou absents, qui cherchent à aimer comme tu les as aimés.
CONTACTS
M. le Chanoine Patrick Willocq, curéResponsable de l’Unité pastoraleCuré de tous les clochers de l’entité de LeuzeTour Saint-Pierre 157900 Leuze-en-Hainaut069/77.79.030479/62.66.20M. le Diacre Jean-Marie BourgeoisPastorale du Baptême des petits enfants – Pastorale scolaireGrand-Rue 567900 Leuze-en-Hainaut0470/100 340M. le Diacre Michel HubletMise à jour du site internetAvenue de la Croix-Rouge 447900 Leuze-en-HainautRèglement Général sur la Protection des Données – RGPD – 25 05 2018Responsable du traitement des données personnelles : Abbé Patrick Willocq,Curé - Adresse : voir plus hautDélégué à la protection des données :Secrétaire général de la Conférence épiscopale belge -Adresse : asbl Centre interdiocésain, rue Guimard 1, 1040 Bruxelles - Tél. : 02/507 05 93 -Mail : ce.belgica@interdio.beAutorité de contrôle : Rue de la Presse 35, 1000 Bruxelles - Tél. : 02/274 48 00 -Secrétariat décanalTour Saint-Pierre 15 – 7900 Leuze-en-Hainaut069/77.79.03Permanences : mardi et vendredi de 9h30 à 12h00En cas d’absence, s’adresser à M. le Doyen
Nous porterons dans notre prière ...
Baptêmes
- Le samedi 17 mai, à 17h30, en l’église de Pipaix, Leopold Renard, enfant de Gladys Deparis et Quentin Renard
- Le samedi 24 mai, à 14h30, en l’église de Pipaix, Lilou Monniez, enfant de Séverine Delbecq et Sébastien Monniez
Que ces enfants découvrent combien notre Dieu les aime comme ses propres enfants.
Premières Communions
- Le samedi 17 mai, à 17h30, en l’église de Pipaix : Arthur Brotcorne, Emile Renard, Lylou Therry
- Le dimanche 18 mai, à 10h00, en l’église de Chapelle-à-Oie : Lea Hebert
- Le dimanche 01 juin, à 10h00, en l’église de Leuze : Diego Bourdon, Emilie Delmotte, Dorine Deronne, Elyse De Ruyver, Lina De Ruyver, Flora Dhaeyer, Giulia Gaudisaubois, Aleksander Her, Titoine Mention, Tom Moerman, Noah Morvan, Roxane Noullez, Océane Pipers, Thiméo Pipers, Eloi Tran
Profession de Foi & Confirmation & Eucharistie qui achève l’Initiation chrétienne + Premières Communions
- Le dimanche 25 mai, à 10h00, en l’église de Leuze : Manon Brasseur, Gabin Delbecq, Lenny Detournay, Eloïse Doyen, Lucenzo François-Risselin, Sophia Lauwens, Noah Mestag, Edward Moulin, Charlotte Mullier, Anthime Siew, Melina Van Hoef
Feront Première Communion durant la même célébration : Romain Brasseur, Marceau Sieuw - Le dimanche 08 juin, à 10h00, en l’église de Leuze : Maelys Boussery, Mia Cluny, Martin Colson, Inès Cornillie, Elena Cuvelier, Eline Declercq, Lise Deconinck, Lilou Deffontaine, William Delloye, Louane Denayer, Marion De Wilde, Sven Feldhof, Tina Ferre Vico, Justin
Geers, Amanda Ghenne, Estelle Holvoet, Opelane Lisin, Mathéo Maheu, Emmy Masure, Mathéis Planchon, Jade Plantenberg, Zoé Plantenberg, Camille
Vandecnocke, Estelle Vanhaecht, Lucie Van Wallendael, Ellie Veulemans, Eline Vroman
Feront Première Communion durant la même célébration : Tom Deconinck, Hugo Declercq, Valentin Cluny
Dans notre Unité pastorale…



Pour les familles… les jeunes... les enfants …





Venez jubilez en famille !
L’année jubilaire, c’est aussi pour les familles ! Si vous ne pouvez vous rendre à Rome, pourquoi ne pas venir à Banneux le dimanche 1er juin ? Une journée y est spécialement organisée pour les familles sur le thème de l’espérance.
Au programme :
Accueil à partir de 10h : Vous arrivez à votre aise et vous découvrez le site du Sanctuaire en famille ou en petits groupes. Activités de découverte variées pour tous les âges.
Grand pique-nique à 12h30 : Vous prévoyez ce qu’il faut pour votre famille, nous vous installons confortablement !
Entre 13h30 et 15h45, balade : En famille ou petits groupes :
observation de la nature, animations intergénérationnelles sur le thème « chercher et trouver l’espérance »… Accessible aux poussettes.
Clôture par une messe festive des familles à 16h
Dans notre Diocèse de Tournai…

Frère Oswald a reçu l’ordination presbytérale des mains
de Mgr Guy Harpigny, entouré de tous les membres de la petite communauté
cistercienne et de nombreux fidèles. Un moment où se sont mêlés recueillement,
joie et émotions.
Située sur le territoire de Forges, l’abbaye de Scourmont
est abritée dans un écrin champêtre, apaisant et verdoyant. Avant même d’entrer
dans la magnifique église abbatiale pour assister à l’ordination de Frère
Oswald (Nyamigezy Nsabimana), la tonnelle estampillée «Chimay» dressée pour ce
jour de fête rappelle aux visiteurs qu’ici tout près sont fabriqués des
produits qui font le bonheur des amateurs de bière, de fromage ou de salaisons.
La communauté rassemble une petite vingtaine de moines et
de postulants de tous âges et de provenances très diverses. Mais en ce dimanche
11 mai 2025, fidèles, religieux et religieuses d’autres communautés, proches et
amis du Frère Oswald se sont massés dans les stalles et sur les bancs de l’édifice.
Même à l’intérieur, le soleil éclabousse les murs blancs, on se croirait en
plein été. Les Petits chanteurs de Belgique, venus de Namur, ont pris
possession d’une partie du transept. Un chœur composé exclusivement de voix de
garçons, qui perpétue la tradition des manécanteries et qui fera résonner des
chants plus mélodieux les uns que les autres tout au long de la célébration.
Attiré par la vie monacale
F
rère Oswald est né dans un village du Kivu, en République
Démocratique du Congo, 7e enfant d’une famille de trois garçons et sept
filles. «Ses parents étaient cultivateurs, et son père travaillait également
au monastère de Mokoto, fondé par notre communauté de Scourmont en 1954»,
explique Dom Damien, le Père abbé. «Très tôt, frère Oswald entend parler de
ces moines, de leur vie avec Dieu, de leur vie de prière et de travail, de leur
vie communautaire. Et de là, un jour, naîtra ce désir de vivre comme eux.»

Il sera pourtant d’abord enseignant dans le village tout
proche de Butare. Puis il ira à Goma pour discerner sa vocation avant de
rejoindre la communauté monastique de Mokoto, qui a dû quitter sa région
d’origine pour fuir la guerre qui frappe le pays. Deux ans après avoir fait sa
profession solennelle pour cette communauté, Frère Oswald est envoyé en Europe
afin de poursuivre sa formation. Il passera encore par le séminaire de Namur
pendant quatre ans. Revenu à Scourmont, il endosse le rôle d’hôtelier du monastère.
En août 2025, Mgr Harpigny l’ordonnait diacre en vue du presbytérat.
«Me voici»
Cette fois, c’est le désir très longtemps mûri de devenir
prêtre qu’il va exaucer. «Ce matin, j’engage ma responsabilité en vous
demandant de l’ordonner, mais Frère Oswald, en répondant ‘Me voici’ comme il
vient de le faire, engage d’abord et avant tout la sienne», souligne Dom
Damien. «Il s’engage à être digne du Bon Pasteur qui donne sa vie pour ses
brebis.»
Et c’est avec beaucoup de joie que l’évêque de Tournai a
accueilli cette demande. Heureux aussi de saisir cette occasion pour parler de
la vocation de prêtre autrement que ce qu’on en dit habituellement. «Pour
beaucoup de gens, être prêtre signifie aller en paroisse, dire des messes, être
responsable d’une unité pastorale. Venir dans une communauté religieuse, ça
change un peu ! Ordonner un prêtre, ce n’est pas seulement regarder ce qu’il va
faire ou voir si quelqu’un d’autre va pouvoir le remplacer. On regarde toujours
ce qui est à faire et qui peut le faire, mais l’ordination de quelqu’un
appartenant à la vie monastique nous rappelle les fondements de la vie chrétienne,
qui sont d’exprimer le mystère pascal du Christ.»
Un sacrement reçu comme un don
Mgr Harpigny insistera encore sur le sens profond du
sacerdoce, qui consiste avant tout à se mettre à l’écoute: «Il y a quelque
chose qui vient de Dieu, de l’ordre de la foi. Tous les prêtres n’ont pas à
faire la même chose, il faut regarder ce que Dieu propose, se demander comment
le Christ voit les choses. Dieu attire des êtres humains pour qu’ils aillent
vers son fils. Le don, ici, c’est le sacrement. Sur quoi juge-t-on l’efficacité
d’un don? Pas en faisant des statistiques, mais en regardant ce que Dieu fait
en ce monde…»
Un monde qui traverse une guerre «en plusieurs morceaux»,
comme le disait le Pape François. Alors dans ce monde-là, il faut être des
artisans de paix, bien sûr. «Mais il y a aussi toujours quelque chose en
nous à laisser convertir, discerner en nous ce qui est encore ténèbres.
Accueillir quelqu’un d’appelé, c’est aussi collaborer à l’œuvre du Seigneur.»

Viennent ensuite les rites de l’ordination. Un dialogue
entre Frère Oswald et notre évêque. La longue litanie des saints, chantée alors
que le futur ordonné est allongé face contre terre.

L’imposition des mains, la prière d’ordination, le
passage de la chasuble, l’onction de saint-chrême… Alors les applaudissements éclatent
et quelques youyous se font entendre dans la nef. Les sourires sont sur tous
les visages et c’est avec beaucoup d’émotion que le baiser de paix est donné
par tous les concélébrants et membres de la communauté au nouveau prêtre.
Des
mots de gratitude

Des proches qui ont entonné un chant d’action de grâce en
swahili. Un peu timide au début, le chant a rapidement attiré sœurs et prêtres
africains pour quelques pas de danse au milieu de la nef. Une belle façon
d’inaugurer les moments très festifs qui allaient se poursuivre au soleil, un
verre de Chimay à la main!




Chers Pèlerins, Chères Pèlerines,
Le catalogue 2025 est disponible. Il a été expédié la semaine dernière à près de 4.000 adresses et transmis à presque toutes les Unités Pastorales. Avant même sa parution, notre saison connait un départ sans précédent. Deux destinations sont malheureusement déjà complètes.
Paris : La Médaille Miraculeuse et Notre-Dame. Depuis quelques années, nous sommes entre 40 et 50 pèlerins à nous rendre à la Rue du Bac.
Cette année, les 80 places ont été épuisées dès le 15 février grâce à la communication lancée en octobre dans la revue, puis en janvier sur notre site internet.
Nous sommes conscients qu’il y aura de nombreux déçus, et nous reprogrammerons cette destination en 2026. Si la liste d’attente s’avère très importante en avril, nous tenterons de la reprogrammer dès septembre ou octobre.
Deuxième grand succès : le jubilé à Rome. Pour cette destination, nous avions déjà conseillé de préréserver dès février 2024. Les dernières places partent au moment où nous vous écrivons, mais n’hésitez pas à vous mettre sur la liste d’attente. Qui sait, il y aura peut-être l’un ou l’autre désistement.
En feuilletant ce catalogue, vous verrez qu’il reste de nombreuses autres destinations attrayantes.
Au 2° trimestre, ne manquez pas le passage des Reliques de Sainte-Bernadette à Notre-Dame de Bon-Secours. Ensuite, nous repartons en Bourgogne. En 2024, le choix parmi les multiples trésors dont regorge la région fut difficile. Alors, nous vous en proposons 5 ou 6 nouveaux cette année, sous l’angle de la Bourgogne médiévale : Pontigny, Auxerre, Tournus, Chapaize, Paray le Monial et Autun.
Puis, ce sera le week-end de la Pentecôte à Nevers. Le 14 juin, dans le cadre de notre journée dans le diocèse, nous irons à l’abbaye de Chimay où nous aurons le privilège de visiter le cœur de la brasserie. Ne manquez pas cette occasion unique !
En été, ce seront les multiples Lourdes avec des formules pour tous les goûts, et nous terminerons l’année à Lourdes également pour le traditionnel pèlerinage de Noël.
Nos amis de Namur proposent également une belle palette de destinations.
Ainsi, même si certains pèlerinages sont complets, nous sommes confiants que vous en trouverez un à votre goût.
Nos itinéraires 2025 en un coup d’œil
Uniquement les destinations pour lesquelles il y a encore de la place.
09 avril : Banneux 1 jour
23 au 30 avril : Marseille-Nice*
28 avril au 03 mai : TDS – Nord de la Bavière, protestantisme en Franconie*
14 – 21 mai : Sur les pas de Saint Ignace*
16 – 18 mai : Les reliques de Sainte Bernadette à Bon-Secours
24 au 28 mai : La Bourgogne médiévale
07 – 09 juin : Week-end de Pentecôte à Nevers
14 juin : L’abbaye de Scourmont à Chimay
22 au 27 juin : TDS – Bible dans les Alpes
30 juin – 06 juillet : L’Angleterre à la croisée des traditions*
13 – 19 juillet : Lourdes
Lourdes, sur les pas de st Jacques
Lourdes pour marcheurs*
Lourdes, patrimoine des itinéraires en Bigorre et Pays Basque
13 – 19 août : Lourdes
04 – 10 septembre : Lourdes
Lourdes, patrimoine des itinéraires en Bigorre et Pays Basque
08 – 15 octobre : Sicile*
22 – 26 décembre : Noël à Lourdes
* Organisé par les Pèlerinages Namurois
Toutes les destinations 2025 se trouvent également sur le site Internet des pèlerinages : pelerinages-tournai.be
Au plaisir de pèleriner avec vous bientôt.
Fraternellement
Antonia, Christine, Isabelle & Peter
(Source : Diocèse de Tournai)
Des catalogues sont disponibles
en l’église de Leuze et à la cure de Leuze.









Dans l’Église de Belgique…

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Ils sont de la génération François. Pour beaucoup, l’élection
de Léon XIV est la première qu’ils ont suivie de près. Mais qu’attendent-ils
d’un futur pape ? Quel regard portent-ils sur lui ? Et comment ont-ils
accueilli cette nouvelle ? Nous avons rencontré plusieurs jeunes adultes de
notre diocèse, âgés de 20 à 26 ans. Étudiants, jeunes demandeurs d’emploi,
travailleurs, ils ont tous pour point commun de partager
la même foi. Ils sont l’Église de demain. Écoutons-les.

Guibert était très attaché au pape François, dont il appréciait
particulièrement le style : tranché, sans détours. À ses yeux, un pape n’a pas à chercher l’approbation de tous. Il espère que son
successeur saura rester ferme face aux pressions extérieures. « Il devra
tenir droit malgré les pressions ». Son souhait ? Que le nouveau pape
transmette un message de paix et d’ouverture au monde, dans la continuité de
François. Guibert regarde l’avenir avec un espoir confiant. « Le pape Léon
XIV suscite jusqu'à présent ma pleine approbation ! »
Flavie – étudiante en médecine de 22 ans –
Namur

Flavie, Française et étudiante à Namur, vient tout juste
d’être baptisée. Modeste quant à ses connaissances sur la papauté, elle n’en
reste pas moins confiante en l’avenir. « Je n’ai pas le sentiment qu’un pape
puisse être mauvais. Le monde entier prie pour lui, ça ne peut qu’être positif
! » Elle a suivi par hasard le
premier discours de Léon XIV, retransmis dans sa
paroisse. Touchée par la joie qui a accompagné cette élection, elle se dit
heureuse du choix posé, et positivement étonnée par la rapidité du vote des
cardinaux. Pour elle, « c’est un très bon signe. Il fera consensus. »

Quentin espère un pape capable de répondre à la crise des
vocations. Il sait que la tâche ne sera pas simple : « Il devra enseigner la
doctrine avec clarté et éviter le relativisme », le mal du siècle. Pour
lui, Léon XIV devra être un pape missionnaire, « qui enseigne la vérité »
et « engage des réformes liturgiques », en recentrant la liturgie
sur les sacrements et leur beauté. Il souhaite aussi voir
la publication de catéchismes locaux : « Le pape ne doit pas hésiter à
diriger les évêques. » Sur Léon XIV, Quentin se dit très heureux : « Son
nom me rappelle Léon le Grand, Léon XIII. De grands papes ! » Il espère de
Léon XIV qu’il sera à l’image de Léon XIII, « un pape social, à l’écoute du peuple
de Dieu, doux et souriant, sans jamais renier ni la doctrine ni la vérité. »

Claire était heureuse d’apprendre le nouveau nom du pape,
Léon. « C’est clairement dans la continuité du pape François, avec un
intérêt pour la doctrine sociale de l’Eglise. C’est un beau clin d’œil à Léon
XIII, et son encyclique Rerum Novarum. » Elle se dit confiante dans le
choix posé par les cardinaux. « J’espère
que ce pontificat permettra aux femmes laïques d’avoir
davantage de responsabilité en Eglise, sans aller jusqu’à l’ouverture au
diaconat ou au sacerdoce, mais continuer à avancer dans ce sens ». Très sensible aux
questions sociales, Claire espère une Église tournée vers toutes les périphéries,
sans distinction.
La foi tranquille de la jeunesse catholique
Ce que nous tirons de cette recherche de témoignages,
c’est la remarquable confiance en l’avenir de la jeunesse catholique. Dans un
monde régi par l’opinion et la réaction, le buzz et l’outrance, nous avons
entendu des paroles pondérées, justes, positives.
De la fraîcheur spontanée de Flavie à l’exigence théologique
de Quentin, en passant par les espérances sociales de Claire et la fidélité
confiante de Guibert, chacun a exprimé à sa manière ce qu’il attend d’un
pasteur universel.
Nous remercions ces jeunes pour la franchise de leur témoignage,
et pour la vivacité de leur foi. Leur foi nous inspire, leur confiance nous
oblige. A leur suite, tâchons d’accueillir ce nouveau pape en priant pour sa
mission, et tenons-nous prêts à résoudre les défis posés par le temps, afin d’être
dignes de cette promesse faite par le Christ à l’apôtre Pierre : celle de ne
jamais être abandonnés de lui.
